Catalogue - page 2

Affiche du document BATTRE LA NASA ? IMPOSSIBLE ?

BATTRE LA NASA ? IMPOSSIBLE ?

Roger-Maurice BONNET

1h30min40

  • Médias d'information: journalisme et édition
La NASA (l'agence spatiale des États-Unis) domine toutes les agences
spatiales du monde de par la nature, le volume, et le niveau de ses
programmes. On l'admire pour ses prouesses, son esprit pionnier, son
ambition d'atteindre les horizons inconnus. L'avalanche de découvertes
qu'elle a déclenchée nous excite, nous enchante et fait rêver d'au-delàs
régulièrement repoussés. Et pourtant, cette énorme machine à
découvertes n'est pas invincible.
La conférence offre en exemple l'approche suivie par l'Europe, et avec
elle l'Agence spatiale européenne (ESA) et ses états membres, qui l'ont
conduite à devenir la seconde puissance spatiale scientifique mondiale.
Elle décrira l'approche dite EDD, suivie dans l'élaboration des plans
Horizon 2000, 2000+ et ses successeurs, qui repose sur le respect de
l'excellence scientifique, la rigueur de gestion et l'innovation.
L'exposé sera illustré par les contributions historiques qu'on doit à ce
programme, en astronomie, dans l'exploration du Système solaire, de ses
planètes, de ses comètes et de la Terre. Comment ces plans ont dominé
la coopération internationale et comment ses successeurs pourront
continuer d'offrir aux scientifiques européens et ceux du monde entier
les occasions de découvertes qui, du « cannocchiale » de Galilée à la
mission LISA, futur grand télescope de l'ESA pour l'observation des
ondes gravitationnelles, leur permettent de pérenniser le rôle
historique de l'Europe dans la compréhension de notre univers et de ses
structures.
Accès libre
Affiche du document MESURER LA DISTANCE DES ÉTOILES : DE L'ANTIQUITÉ AU XXIe SIÈCLE

MESURER LA DISTANCE DES ÉTOILES : DE L'ANTIQUITÉ AU XXIe SIÈCLE

Jean-Pierre MAILLARD

1h06min42

  • Médias d'information: journalisme et édition
Le sous-titre de la conférence proposée pourrait être : histoire de la
découverte de notre place dans l'Univers. Dès les débuts de l'humanité
les hommes se sont posés la question de la forme de la Terre, de sa
dimension, de la distance à laquelle se trouvent le Soleil, la Lune,
puis les planètes. Mais il faudra attendre le XVIIe siècle, après la
révolution initiée par Copernic et confirmée par les observations de
Galilée avec sa lunette, mettant la Terre à sa vraie place comme
satellite du Soleil, pour parvenir à un bon ordre de grandeur de la
distance qui sépare la Terre du Soleil. La première mesure de la
distance d'une étoile, incomparablement plus grande que celle du Soleil,
sera obtenue seulement en 1838. La mesure de la distance de ce qui
apparaissait d'abord comme une nébuleuse en 1924, fera réaliser par son
extrême grandeur qu'il ne peut s'agir que d'un autre vaste ensemble
d'étoiles, une galaxie, semblable mais séparée de celle à laquelle notre
Soleil appartient. Avec les grands télescopes modernes et des sondes
spatiales, des galaxies de plus en plus lointaines sont inventoriées qui
permettent désormais de décrire la structure de l'Univers et par là, de
reconstituer son histoire. En même temps, un satellite nommé GAIA vise à
mesurer pour la première fois avec précision la distance d'un milliard
d'étoiles de notre galaxie. C'est cette formidable aventure scientifique
qui s'étale sur 25 siècles que cette conférence invite à parcourir.
Accès libre
Affiche du document RELATIVITÉ ET QUANTA, LE MARIAGE IMPOSSIBLE ?

RELATIVITÉ ET QUANTA, LE MARIAGE IMPOSSIBLE ?

Gilles COHEN-TANNOUDJI

1h27min32

  • Médias d'information: journalisme et édition
Dès la naissance des deux grandes théories à la base de la physique du
vingtième siècle, la relativité et les quanta, le problème de leur
possible unification a paru comporter des difficultés insurmontables
(des difficultés qui, comme le dit Einstein s'élèveraient « jusqu'au
ciel »). Une cause essentielle de ces difficultés est due au fait que,
d'un côté, la théorie de la relativité générale, au fondement de la
cosmologie moderne est d'une très grande beauté du point de vue
conceptuel mais semblait, à l'origine, ne comporter que très peu de
conséquences vérifiables par l'observation, et que, de l'autre côté, la
théorie des quanta, dont les applications ont envahi toutes les sphères
de la vie en société (de la recherche à l'industrie), semblait, jusqu'à
récemment souffrir de manquer de fondements conceptuels convaincants. La
bonne nouvelle en provenance de l'univers des trois infinis (le petit,
le grand et le complexe) est que l'astrophysique observationnelle a
accompli en quelques années des spectaculaires progrès qui permettent de
vérifier les implications de la théorie de la relativité générale et de
découvrir de nouveaux moyens d'explorer les confins de l'espace-temps,
et, qu'en même temps, semble se dégager une nouvelle interprétation de
la physique quantique comportant des fondements conceptuels plus
solides, et suggérant de nouveaux liens possibles entre la physique de
l'infiniment petit et les physiques de l'infiniment grand et de
l'infiniment complexe. Le mariage de la relativité et des quanta n'est
peut-être pas impossible, tout compte fait.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son