Documents pour «sécurité sociale»

Documents pour "sécurité sociale"
Affiche du document Le médecin et ses malades : les progrès de la recherche médicale

Le médecin et ses malades : les progrès de la recherche médicale

Didier SICARD

1h10min52

  • Sciences médicales. Médecine
"Le malade est devenu un ""usager"" du système de santé, son corps un produit de la science et de la technique. Les enjeux économiques considérables peuvent être à la source de nouveaux besoins de santé, suscités par l'économie elle-même. L'information du public sans limite par les nouveaux moyens de communication encourage l'autoprescription et l'espoir infini et incessant dans la révolution thérapeutique et dans les performances médicales et chirurgicales de plus en plus spectaculaires. La sécurité maximale est une exigence croissante. Ces changements radicaux de culture s'accompagnent de nouveaux rapports moins paternalistes médecin/malade et d'une revendication du droit des malades à l'accès direct à leur dossier, à un partenariat, à une information de plus en plus précise. Cette nouvelle ère où la recherche occupe une place si importante ne doit pas faire oublier que l'écoute d'une plainte, l'attention aux plus démunis, aux plus désespérés, à ceux qui terminent leur vie restent au coeur de l'acte médical, dans le respect le plus absolu du secret. La dimension économique privilégie cependant plus les changements culturels, que l'écoute et l'approche individuelle du malade. Elle impose des choix de santé qui impliquent des responsabilités tant au niveau collectif d'information, de prévention et d'évaluation, qu'au niveau individuel où le citoyen devra assumer sa responsabilité en prenant conscience que la façon dont il gère sa santé retentira de façon croissante sur l'ensemble de la société. La déshumanisation d'une médecine devenue technologique va de pair avec la place croissante du généraliste comme décrypteur, conseiller, et agent de santé publique."
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Affiche du document La Société du risque. Risque et Politique

La Société du risque. Risque et Politique

François EWALD

1h21min21

  • Science politique
En 1986, le sociologue allemand, Ulrich Beck publie un livre sur la " société du risque " et remporte un grand succès. Son livre n'est pas un manifeste écologique, ni une dénonciation de la multiplication des risques technologiques caractérisant la société contemporaine, mais plutôt une interrogation sur les caractéristiques d'une société considérant tous ses problèmes comme des risques, faisant du risque le principe de ses valeurs. Ainsi Ulrich Beck montre que la question du risque est au coeur de la politique moderne. Le risque est au coeur du contrat de solidarité qui représente la forme du contrat social pour le XXe siècle industrialisé. Il est aujourd'hui au centre d'un débat en raison même de la transformation dans la nature des risques sociaux : maladie, retraite, chômage. D'où la recherche de formes de protections alternatives qui caractériseront sans doute le XXIe siècle. Une autre forme de politisation par le risque est apparue dans les années 1970 avec la montée de la conscience écologique. Les grands risques technologiques (le nucléaire en particulier), les catastrophes industrielles, les interrogations sur les évolutions du climat, la montée des risques sanitaires (transfusion sanguine), alimentation (vache folle) ont conduit les États à définir une nouvelle politique du risque liée à la notion de " principe de précaution ". Elle porte sans doute avec elle la naissance d'une nouvelle organisation de l'État dans ses fonctions de sécurité. En son coeur, à la fois la question du savoir - à travers le problème de l'expertise - dans les procédures qui conduisent à décider que tel ou tel risque est acceptable.
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Affiche du document Médicaments, économie, société

Médicaments, économie, société

Claude LE PEN

1h18min34

  • Problèmes et services sociaux
  • Sciences médicales. Médecine
Le médicament est l'un des biens de consommation courante les plus fascinants de notre société. Son usage remonte à la plus haute antiquité, mais il existait peu de médicaments vraiment actifs avant la première moitié de ce siècle. Il comprend des composés chimiques très actifs, mais son action est aussi psychologique. Il est à la fois un bien industriel et un bien de santé publique. Il est à la fois un bien marchand et un bien essentiellement financé sur fonds publics. Son marché tend à devenir mondial, mais le poids des pratiques locales reste encore très fort. La France est le plus gros consommateur de médicaments par habitant du monde développé. Ce fait, incontestable, ne laisse d'intriguer. En fait la spécificité française résulte vraisemblablement d'une constellation de facteurs multiples, touchant aussi bien à l'offre qu'à la demande, que l'on retrouve individuellement dans d'autres pays, mais dont les effets combinés ont débouché en France sur une ""économie de volume"". Le faible prix des médicaments, les structures industrielles, les modes de régulation économiques des soins ambulatoires, les représentations collectives de la maladie et des soins, sont autant d'éléments constitutifs de cette économie qui est aujourd'hui en crise. Cette crise n'est pas tant une crise financière qu'une crise de ""sens médical"". Il faut aujourd'hui comprendre avec précision les mécanismes d'action des médicaments, en évaluer scientifiquement les effets, en codifier les prescriptions. Un grand nombre de molécules, largement consommées, sont contestées au nom d'un ""service médical"" jugé ""insuffisant"". On change d'univers, le médicament innovant ne pouvant plus prétendre à un statut de bien de consommation, mais à celui d'une technologie de pointe dont la généralisation aura des effets restructurants sur l'ensemble du système de santé et notamment de l'offre de soins.
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