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Affiche du document L'homme dénombré : arithmétique des populations

L'homme dénombré : arithmétique des populations

Jacques VERON

1h09min37

  • Sociologie et anthropologie
Conférence du 24 février 2000 par Jacques Véron.
La science de la population naît de la découverte d'un ordre de mortalité. "La mortalité humaine n'obéit pas seulement à des considérations individuelles, elle ne relève pas seulement d'histoires singulières ; il existe des lois de mortalité" et l'âge en est une variable essentielle. La statistique et le calcul des probabilités sont alors convoqués pour chiffrer ces risques de mourir à chaque âge et la durée moyenne de la vie humaine. Depuis le XVIIIème siècle, la "multiplication du genre humain" est un sujet constant de préoccupations.
Euler se préoccupe de cette question d'un point de vue mathématique, le philosophe Stuart Mill l'aborde sous l'angle de l'écologie. Lotka précise les relations formelles entre croissance et structures des populations. La vision mécaniste des sociétés peut laisser penser qu'il y a des causes et des effets simples, clairement identifiables, des changements démographiques. Mais la complexité des phénomènes humains conduit à envisager des "systèmes démographiques", en interaction avec des systèmes économiques, sociaux, écologiques, etc. Mettre à jour des lois, c'est préciser un ordre. Celui-ci n'est pas invariant. Le temps intervient, non seulement comme succession d'évènements, mais de manière essentielle. Il y a d'un côté le temps des populations, de l'autre le temps du démographe.
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Affiche du document Les fonctions rituelles de la justice

Les fonctions rituelles de la justice

Antoine GARAPON

1h10min11

  • Droit
Conférence du 20 février 2000 par Antoine Garapon. Les formes rituelles de la justice ont-elles un avenir ? Ne sont-elles pas que le vestige de l'enfance du droit ? Ce n'est pas ce que semble indiquer les trois tendances actuelles. Les formes du procès ordinaire sont délaissées au profit des modes alternatifs de règlement des conflits comme la médiation ou la conciliation qui ne sont pas sans sécréter leurs propres formes symboliques. Celles-ci ne s'apparentent plus au rituel mais à la cérémonie dans le sens où elles ne prennent plus en charge la reproduction de l'ordre du monde. Mais, dans le même temps, on voit réapparaître une demande sociale forte pour mettre en scène de "grands procès " lors de catastrophes collectives (comme celle du sang contaminé). C'est moins la faute qui y est mise en scène pour y être réprouvée qu'une responsabilité objective. Ces procès prennent en charge la part tragique de la condition humaine mais en en chassant toute transcendance. Notre époque a vu, enfin, cinquante ans après le procès de Nüremberg, revivre l'idée d'une justice internationale pour témoigner sa réprobation du crime contre l'humanité ? La scène de la justice anticipe une communauté politique et morale entre les nations, qui peut-être n'existe pas encore. N'assiste-t-on pas ainsi à la naissance d'un "théologico-juridique", tant au niveau intime qu'au niveau interne ou international, qui aurait en charge d'administrer la transcendance d'un monde commun dans notre ère individualiste ?
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Affiche du document Rationalité et raisonnement

Rationalité et raisonnement

Gilles-Gaston GRANGER

1h12min20

  • Généralités
  • Sociologie et anthropologie
Conférence du 17 janvier 2000 par Gilles-Gaston Granger.
La rationalité est-elle nécessairement le produit d'un raisonnement ? Pour répondre à cette question, nous distinguerons rationalité d'une pensée et rationalité d'un comportement. La rationalité d'une pensée suppose qu'elle dépende de raisonnements conformes à la logique, mais il faut y joindre une fécondité inventive, comme en mathématique, et une activité critique. La pensée scientifique en général satisfait à ces critères. Un comportement est associé à une pensée : cependant son aspect rationnel spécifique dans la vie courante dépend d'une aptitude à saisir les réalités concrètes et à en juger avec bon sens et modération.
Plus généralement, la rationalité d'une action peut être évaluée du point de vue technique, c'est-à-dire au rapport entre un but poursuivi, les moyens mis en oeuvre et le résultat. Ou plus profondément en fonction de principes attribuant une valeur éthique à l'action, à la " praxis ", selon le terme des Anciens. Mais les rapports qu'entretient la rationalité d'action avec l'acte de raisonner ne sauraient être réduits à une modalité unique, comme dans le cas du rapport de la rationalité de pensée au raisonnement. Tout au plus est-il peut-être permis d'espérer que le sens d'une rationalité de l'action approchera un jour la fermeté qu'a atteint dans la science la rationalité de la pensée.
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