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Affiche du document Économie et innovation

Économie et innovation

Jean-Hervé LORENZI

1h18min26

  • Économie
A l'aube du XXIe siècle, il existe un consensus selon lequel, le progrès technologique est le moteur de la croissance économique, des gains de productivité et de l'élévation des niveaux de vie à long terme. Tous ces éléments conjugués nous conduisent à nous interroger sur la relation entre économie et innovation, dans une perspective à la fois historique, théorique et empirique. C'est l'étude de ces différentes relations qui fera l'objet de la présente leçon. Les relations entre le progrès technique et la croissance sont longtemps demeurées incomprises. C'est cet aspect qui fera l'objet de la deuxième partie de notre présentation. Les économistes se sont d'abord attachés à dégager les lois d'une production en régime d'équilibre stationnaire. Ils n'ont guère accordé leur attention à la croissance économique qu'à partir de la deuxième guerre mondiale, sans pour autant, dans un premier temps, évoquer le rôle du progrès technique. Ils se sont ensuite contentés d'analyser le progrès technique comme une variable exogène à la croissance. Ce n'est que très récemment que la théorie économique accorde une attention toute particulière au rôle du progrès technique dans la croissance. Dans la troisième partie de la leçon, nous présenterons les questions relatives à la relation complexe entre le progrès technique et l'emploi, à la fois en terme de chômage et de modification des structures d'emploi. Enfin, dans la quatrième partie, nous discuterons du rôle de l'Etat dans l'organisation des activités de recherche et d'innovation en prenant comme exemple la politique d'innovation européenne actuelle, et les recommandations en faveur d'un changement d'orientation des actions politiques pour préparer la troisième révolution industrielle.
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Affiche du document Transport, vitesse, energie

Transport, vitesse, energie

Jean-Pierre ORFEUIL

1h11min55

  • Sociologie et anthropologie
Le développement des systèmes de transport répond aux logiques techniques, économiques, sociales, politiques et militaires. Les transports maritimes, terrestres et aériens relèvent de trois histoires différentes du point de vue de l'innovation technique et de l'impact sur le cours des sociétés. Sur mer, des innovations constantes au fil des siècles dans l'utilisation des vents, le positionnement et le contrôle de trajectoire, mais aussi l'étonnante volonté de savoir et de conquête des hommes concourront à poser les bases d'une économie-monde dès avant la révolution industrielle. Sur terre, il faut attendre cette révolution pour que le rail et la machine à vapeur ouvrent des marchés aux produits les plus pondéreux, spécialisent et mettent en concurrence des territoires éloignés et contribuent au brassage des populations. On attendra encore la fin du XIXème siècle pour voir apparaître, dans un contexte mêlant à la méfiance des uns l'enthousiasme des autres, les objets qui nous entourent aujourd'hui : la bicyclette, puis l'automobile ajouteront à la liberté de la mobilité autoproduite les caractéristiques de confort et de rapidité du chemin de fer. Ce n'est qu'au début du XXème siècle que la maîtrise du plus lourd que l'air introduira une rupture radicale dans les vitesses potentiellement praticables et ouvrira la voie à un transport aérien commercial qui arrivera à la maturité technique et commerciale dans les années 1950. Du milieu du XIXème siècle au milieu du XXème siècle, les vitesses potentielles seront multipliées par 10, au prix d'une consommation de carburant qui absorbe aujourd'hui la moitié de la production pétrolière mondiale. Hors conquête de l'espace et usages militaires les quarante dernières années sont plus marquées par la diffusion du potentiel de vitesse dans des populations toujours plus nombreuses que par de nouvelles ruptures techniques, tandis que les télécommunications explosent et satisfont toujours de nouveaux besoins d'échanges.
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Affiche du document Sécurité et insécurité urbaines

Sécurité et insécurité urbaines

Alain BAUER

1h20min21

  • Problèmes et services sociaux
"Les évènements recensés au quotidien dans les villes, les réseaux de transports, les immeubles de logements à vocation sociale, les banlieues qui marquent les limites sans cesse dépassées de la rurbanisation de notre pays, alarment à juste titre citoyens, élus, journalistes. Elles ne représentent pourtant qu'une part relativement faible des agressions verbales ou physiques supportées par les représentants des administrations, des services publics ou privés avec leurs usagers, clients ou certains habitants.
Leur développement, leur violence, la jeunesse de leurs auteurs, interpellent le système social et politique qui a longtemps feint d'ignorer les réalités quand il ne s'est pas réfugié dans la contemplation de la confrontation illusoire entre les tenants d'une prévention sociale limitée à son seul objet, et les laudateurs d'une répression sans âme ni objectifs autres que l'affirmation de la force. Sans compter les tenants de la logique du "" bouc émissaire "", responsable par nature ou par couleur de peau, de tous les maux.
Rien ne serait pire que de jeter l'anathème ou de s'isoler dans une stricte observance niant la complexité des problèmes posés. Il faut savoir sortir de l'affrontement entre deux intégrismes essayant chacun de démontrer la justesse d'affirmations relatives sans jamais fournir de mode d'emploi permettant de répondre à la demande sociale, ni même d'admettre que l'écoute des populations concernées pouvait précéder l'affirmation d'un dogme scientifique. Au delà du principe occidental qui renvoie la violence vers les pulsions purement animales, il faut rappeler qu'elle est d'abord une affirmation de soi. Elle a même pu, parfois, accoucher du progrès dès lors qu'elle répondait à une violence plus grande encore."
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Affiche du document L'anthropologie en question : altérité ou différence ?

L'anthropologie en question : altérité ou différence ?

Jean BAZIN

1h23min04

  • Sociologie et anthropologie
"Un texte du genre ""ethnologique"" est toujours susceptible d'une double lecture. On peut soit y contempler à quel point les autres sont autres, y ressasser l'évidence troublante que ces gens d'ailleurs ou d'autrefois, pourtant nos semblables, ne sont pas comme nous, y éprouver notre étrange incapacité à penser et à sentir comme eux. Soit au contraire y faire l'apprentissage d'un monde différent : considérant que tout monde humain, si étrange qu'il nous paraisse, n'est jamais qu'une variante d'une série de mondes possibles qui inclut nécessairement le nôtre, on établit quelles modifications de nos manières d'agir ou des leurs il faudrait opérer pour passer d'un monde à l'autre.
Depuis qu'elle s'est constituée, au Siècle des Lumières, l'anthropologie n'a pas cessé d'être traversée par cette question : s'agit-il, sur le modèle d'une zoologie, d'établir les caractéristiques et de dresser l'inventaire comparatif systématique des diverses sortes ou ""espèces"" d'hommes entre lesquelles le genre humain est divisé ? Ou bien s'agit-il de constituer le champ des variations possibles à l'intérieur duquel toute action humaine est nécessairement située ?
Le travail des anthropologues est aujourd'hui surtout perçu comme une production savante de cultures : ils construisent des systèmes complexes de correspondances entre des comportements caractéristiques et des significations indigènes. C'est à ce titre qu'on a recours un peu partout à leur ""expertise"". Mais qu'est-ce qu'une culture sinon une mise en oeuvre pour soi de l'altérité des autres, ou pour les autres de sa propre identité ? On peut au contraire mettre l'accent sur le travail de réduction de l'altérité apparente des comportements humains qu'opère l'explicitation des conditions et des règles des actions dans une situation donnée. Comprendre une action, ce n'est pas déchiffrer le sens d'un comportement en imputant aux indigènes observés des croyances ou des représentations que nous n'avons pas et ne saurions avoir ; c'est l'avoir décrite d'une manière telle qu'elle nous apparaisse comme l'une des manières de faire selon d'autres règles ou dans d'autres conditions ce que nous-mêmes nous faisons."
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Affiche du document Pouvoirs sur la vie, pouvoirs sur la mort

Pouvoirs sur la vie, pouvoirs sur la mort

Marie Angèle HERMITTE

1h11min55

  • Éthique (philosophie morale)
  • Droit
  • Sciences médicales. Médecine
Féconder in vitro un ovocyte rend l'embryon humain disponible non seulement pour ses parents, mais aussi pour les médecins, les scientifiques, voire les industriels. Les techniques de réanimation permettent de conserver vivants les organes et les cellules d'une personne dont la mort encéphalique a été constatée. Le génie génétique permet de reprogrammer les génomes des microorganismes, des végétaux, des animaux et des êtres humains. Que faire de ces pouvoirs techniques ?
C'est ici que le droit peut intervenir pour permettre d'exercer des choix politiques. Comment redonner une autonomie de choix au gouvernement, au Parlement, comment faire intervenir les citoyens eux-mêmes ? Très en amont, au niveau de la recherche ? Plus en aval au niveau de l'utilisation des outils fournis par les chercheurs ? Quelles valeurs protéger -la sécurité sanitaire et environnementale ou également le type de société, d'agriculture, d'industrie que telle ou telle technique va impliquer ? Faut-il inventer de nouveaux modes de réflexion et de débat, telle la conférence des citoyens sur l'utilisation des organismes génétiquement modifiés dans l'alimentation ?
Le droit est un outil modeste qui permet davantage de fixer des procédures que de donner des solutions. Mais la mise en oeuvre progressive de ses principes généraux implique le débat, qu'il s'agisse du débat politique dans les lieux institués à cet effet, ou du principe du contradictoire qui fait de chaque procès un mécanisme d'apprentissage de la confrontation.
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Affiche du document Médicaments, économie, société

Médicaments, économie, société

Claude LE PEN

1h18min34

  • Problèmes et services sociaux
  • Sciences médicales. Médecine
Le médicament est l'un des biens de consommation courante les plus fascinants de notre société. Son usage remonte à la plus haute antiquité, mais il existait peu de médicaments vraiment actifs avant la première moitié de ce siècle. Il comprend des composés chimiques très actifs, mais son action est aussi psychologique. Il est à la fois un bien industriel et un bien de santé publique. Il est à la fois un bien marchand et un bien essentiellement financé sur fonds publics. Son marché tend à devenir mondial, mais le poids des pratiques locales reste encore très fort. La France est le plus gros consommateur de médicaments par habitant du monde développé. Ce fait, incontestable, ne laisse d'intriguer. En fait la spécificité française résulte vraisemblablement d'une constellation de facteurs multiples, touchant aussi bien à l'offre qu'à la demande, que l'on retrouve individuellement dans d'autres pays, mais dont les effets combinés ont débouché en France sur une ""économie de volume"". Le faible prix des médicaments, les structures industrielles, les modes de régulation économiques des soins ambulatoires, les représentations collectives de la maladie et des soins, sont autant d'éléments constitutifs de cette économie qui est aujourd'hui en crise. Cette crise n'est pas tant une crise financière qu'une crise de ""sens médical"". Il faut aujourd'hui comprendre avec précision les mécanismes d'action des médicaments, en évaluer scientifiquement les effets, en codifier les prescriptions. Un grand nombre de molécules, largement consommées, sont contestées au nom d'un ""service médical"" jugé ""insuffisant"". On change d'univers, le médicament innovant ne pouvant plus prétendre à un statut de bien de consommation, mais à celui d'une technologie de pointe dont la généralisation aura des effets restructurants sur l'ensemble du système de santé et notamment de l'offre de soins.
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Affiche du document Nature et agriculture

Nature et agriculture

Dominique VERMESCH

1h11min56

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
Nature et Agriculture, une histoire commune : très brève à l'horloge de l'univers, près de 10 000 ans à celle de l'humanité. On serait d'ailleurs pressé d'en finir : l'agriculture n'a-t-elle pas à se plier au sens d'une fin de l'Histoire où l'échange et l'intérêt marchands expliqueraient in fine toute réalité sociale ? Désormais en effet, les politiques agricoles accordent une plus large place aux incitations marchandes, tant pour la production alimentaire que pour les biens et services co-produits par l'activité : qualité des produits, pollutions, aménités environnementales. Dans ce vaste aggiornamento rural, les préoccupations dites ""environnementales"" revendiquent une préséance où l'agriculture fait souvent figure d'accusée. Elle consomme et produit du ""rural"" ; plus précisément des ressources et actifs naturels (eau, sol, air, paysage...) qui sont à partager avec d'autres utilisateurs en dehors souvent d'un échange marchand explicite. Si le prix du marché n'est pas systématiquement un juste prix, il a au moins le mérite de visibiliser et d'expliciter la transaction, quitte ensuite à l'encadrer juridiquement. En l'absence de marché voire surtout d'un cadre juridique d'appropriation, la ""justice"" de l'échange et du partage est plus difficile à faire respecter. Pour dépasser le dialogue de sourds ou la foire d'empoigne actuelle, l'économie de ces échanges reste souvent à concevoir... ou à restaurer, ce qui pourrait être l'un des objets nouveaux d'une économie rurale à réhabiliter tant au niveau factuel qu'académique.
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Affiche du document Les aliments de demain - Gérard Pascal

Les aliments de demain - Gérard Pascal

Gérard PASCAL

1h26min24

  • Sociologie et anthropologie
  • Économie domestique et vie familiale
Conférence du 29 février 2000 par Gérard Pascal.
Certains annonçaient il y a quelques décennies l'alimentation future sous forme de pilules. Il n'en a rien été et il n'en sera rien. C'est à partir du progrès rapide des connaissances scientifiques, des innovations technologiques et de la perception par le consommateur du rôle de l'alimentation, que l'on peut tenter de faire des prévisions à court terme. L'alimentation est un facteur d'environnement qui peut non seulement accélérer, mais aussi ralentir, l'apparition de pathologies majeures comme les affections cardio-vasculaires, certains types de cancers, l'ostéoporose, le diabète ou la cataracte.
On peut maintenant imaginer de mieux adapter l'alimentation aux conditions de vie et aux facteurs de risque de groupes de population. Même si dans la période actuelle, les risques sanitaires liés à la consommation des aliments sont perçus comme une source majeure d'inquiétude, les erreurs de comportement alimentaire auront sans doute, à l'avenir, des conséquences néfastes pour la santé. L'actualité récente montre que chaque maillon de cette chaîne, depuis la production de matières premières agricoles jusqu'à l'assiette du consommateur en passant par la transformation industrielle, l'emballage, le transport et la distribution, peut représenter un risque sanitaire et que chacun des acteurs de cette chaîne doit avoir un comportement responsable.
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