Catalogue - page 1

Affiche du document Histoires de sororité

Histoires de sororité

Caroline Cohen Ring

  • Chronique sociale
Quand les femmes s’entraident, la cause avance…On parle souvent des grandes femmes qui ont marqué les époques, on les cite, on se félicite même du fait que l’Histoire ne les ait pas oubliées. Mais dans la plupart des cas, ce sont des femmes qui ont su s’imposer seules dans un monde d’hommes. Qu’en est-il de ce féminisme qui a débuté dans la sororité – de ces femmes agissant pour les femmes – et qui a permis si ce n’est l’émancipation, un accès au savoir et une forme d’égalité ? À travers les siècles, Caroline Cohen Ring revient sur des portraits de femmes qui ont favorisé la sororité. À ses côtés, nous remontons le temps pour faire connaissance avec des femmes courageuses, savantes ou guerrières. Nous connaissons Sappho, célèbre pour ses écrits poétiques durant l’Antiquité. Mais au-delà de son talent, elle a aidé un large cercle de jeunes femmes avant le mariage. Cette forme d’instruction était inédite, tout comme le savoir qu’elle partageait avec elles. Mais on peut remonter plus loin. À la préhistoire, la dame du Cavillon – que les archéologues confondirent avec un homme – fut une mère mais aussi une chasseuse hors pair. Et que dire des Amazones, un fantasme inspiré du peuple des Scythes, qui vivaient dans une mixité propice au partage des tâches ? Le destin de la reine Boadicée, qui prit la tête d’une armée pour se venger des Romains, est tout aussi inspirant. Au fil de l’Histoire, nous redécouvrons ces nouveaux visages et portons un autre regard sur les relations entre femmes. Caroline Cohen Ring part d’une réflexion simple : pourquoi les livres, les films ou les séries mettent si souvent les femmes en conflit ? Et si l’image des femmes rivales était un des socles du patriarcat ? Dans cet album couleur pastel, dans lequel l’autrice endosse toutes les casquettes, elle met en lumière des faits historiques qui ont implanté les bases d’un féminisme qui trouve sa force dans la sororité. Une pépite pleine d’audace à ne pas manquer.
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Affiche du document Fausse couche vraie question

Fausse couche vraie question

Mathilde Lemiesle

  • Chronique sociale
Fausse couche, vraie grossesseUne grossesse sur quatre se termine dans les trois premiers mois. Chaque année en France elles sont environ 200 000 à traverser cette épreuve. Derrière ces chiffres, il y a des femmes, des couples et bien souvent une grande solitude. Pourquoi ce silence ? Et comment lever le tabou dans une Société qui a tendance à minimiser ce phénomène ? Cette épreuve traumatique tant sur le plan psychique que physique reste un non-évènement. D’ailleurs, pourquoi parle-t-on de fausse couche alors qu’il s’agit bien d’une vraie grossesse ? Aussi bien dans le monde du travail, que dans la culture ou les médias, peu d’ouvrages abordent cette réalité : subir une fausse couche, c’est difficile et solitaire (du coup). Mais est-ce que cela a toujours été le cas ?En donnant la parole à des femmes qui ont vécu cette expérience, mais aussi à différentes intervenantes (militantes féministes, historiennes, personnel médical…), Mathilde Lemiesle ouvre une voie pour sortir de cette méconnaissance des corps et surtout informer. Pour sortir de l’intime, pour que la fausse couche compte, pour que cesse la honte et la banalisation, elle nous livre un roman graphique remarquable qui se lit comme une enquête sociale. Avec un graphisme pétillant et audacieux, l’autrice renoue avec une approche culturelle, linguistique et politique pour repenser l’intime au fil des époques jusqu’à venir interroger notre société moderne. Un album nécessaire, pédagogique et profondément féministe.
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Affiche du document Chère Maman : Les mères aussi peuvent être toxiques

Chère Maman : Les mères aussi peuvent être toxiques

Sophie Adriansen

  • Chronique sociale
Dis, maman, est-ce que tu m’aimes ? Quand l’amour maternel devient un poisonMère de 3 enfants, Alix mène une vie plutôt épanouie aux côtés d’un époux aimant et d’amis fidèles. Un jour, au détour d’une conversation, sa mère assène une de ces remarques désobligeantes, dont elle seule a le secret. Mais cette fois, c’est la fille d’Alix qui en est la cible. C’en est trop pour elle. Soudain, toutes les années de souffrances enfouies, les humiliations et les mauvais traitements subis durant l’enfance refont surface. Pourquoi cette femme lui rend-elle la vie impossible ? Les constantes critiques et le manque de considération de la part de cette mère énergivore vont pousser Alix à s’interroger… D’après les spécialistes, 20 % de la population aurait grandi aux côtés d’un parent « toxique ». Commence alors, pour Alix, un long chemin. Sa douloureuse prise de conscience pour briser l’emprise et défaire ses liens va la mettre à rude épreuve. Face à l’adversité et aux désillusions, Alix sent bientôt une boule grossir au fond de sa gorge ; une boule qui l’entrave et qui brûle comme une envie de reprendre le contrôle sur sa vie et de crier tout haut son indépendance… Sophie Adriansen nous livre un récit foudroyant, à la fois drôle et terrible qui décortique le mécanisme insidieux de l’emprise. Le trait expressif de Mlle Caroline illustre le vertige que cette silhouette maternelle, inquiétante et anonyme inspire. Un témoignage libérateur à la mise en scène subtile qui aborde, sans fard, un sujet d’actualité lourd de sens.
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