MARIE RAYNAL En France nous sommes assez mal informés des institutions euro péennes je vais donc devoir vous demander de vous présenter et de préciser quel est votre rôle et dans quel cadre institutionnel
5 pages.Temps de lecture estimé 03min45. Niveau: Secondaire, Lycée, Première
mémoire
MARIE RAYNAL : En France, nous sommes assez mal informés des institutions euro- péennes… je vais donc devoir vous demander de vous présenter et de préciser quel est votre rôle et dans quel cadre institutionnel. ALEXANDROS TSOLAK IS : Ces choses-là ne sont pas simples même pour la Commission, peut-être même surtout à la Commission… Je m'appelle Alexandros Tsolakis, je suis fonc- tionnaire européen depuis bientôt trente ans et j'ai commencé à m'intéresser plus particu- lièrement à la question des Roms en 1991, à la suite d'une résolution du Conseil qui elle- même a suivi la première étude faite à l'époque par Jean-Pierre Liégeois sur les enfants migrants tsiganes. Le Parlement euro- péen avait voté un premier crédit au chapitre « éducation interculturelle ». Ce crédit compor- tait un financement, conséquent pour l'époque, en ce qui concerne l'éducation des enfants tsiganes. Évidemment c'était – et ça ne pouvait pas être autrement – un projet conçu uniquement sous l'angle de la mobilité, c'est-à-dire la liberté de circulation. Pendant deux à trois ans on a fait un travail assez consi- dérable. On a créé entre autres les premiers cours pour interprètes. C'était une période très intéressante et les bases de ce qui se passe aujourd'hui se sont élaborées à cette époque. Par la suite, j'ai continué à travailler sur d'autres sujets, mais j'ai toujours gardé un lien avec cette problématique.
sorte de renversement
roms au risque d'ethniciser
rom européen
texte politique
cohé- sion
occasion de la création de la plateforme européenne pour l'inclu- sion des roms
roms
base scientifique