Documents pour «financement»

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Affiche du document Financement ou financiarisation du développement ?

Que se passe-t-il dans les secteurs de la santé
& de l’éducation ? 1/5

Financement ou financiarisation du développement ?
 Que se passe-t-il dans les secteurs de la santé & de l’éducation ? 1/5

2h05min04

  • Problèmes et services sociaux
  • Éducation
Cadrage général : Evolutions du financement dans les domaines de l’éducation et de la santé
Accueil

- Intervention d’ouverture, Marie-Pierre Nicollet, (Directrice Transition démographique et sociale, AFD)

- Présentation du GEMDEV, Marc Pilon, (Président du GEMDEV, Directeur de recherche en démographie au CEPED, IRD, Université Paris Descartes)

- Présentation générale de la journée, Auriane Guilbaud, (Maîtresse de conférences en science politique, Université Paris 8, membre du-CRESPPA-LabToP - UMR 7217)

Session 1 : Evolutions du financement dans les domaines de l’éducation et de la santé

Modérateur/Discutant : Abdou Salam Fall

Coordinateur du Laboratoire de recherche sur les Transformations économiques et sociales (LARTES) à l'Institut Fondamental d'Afrique Noire (IFAN). Directeur de la formation doctorale « Sciences sociales appliquées au développement » Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal.

Intervenants sur l'Education

- Serge Péano : Consultant, Statisticien-économiste, ex-expert à l'Institut international de planification de l'éducation (IIPE) de l'UNESCO.
Défis et enjeux d'un financement durable d'une éducation de base de qualité pour tous.

- Nolwen Henaff : Chargée de recherche IRD, Economiste, Membre du Ceped, Université Paris Descartes. 
« Neutralité » du financement, risque, et éducation.

Intervenants sur la Santé

- Bruno Boidin : Maître de conférences HDR en économie, Directeur de l'Institut des sciences économiques et du management, Chercheur au CLERSE, Université de Lille. 
Les controverses autour du financement de la santé et de sa place dans les politiques publiques et d'aide internationale.

- Jacky Mathonnat : Professeur émérite en sciences économiques, Cerdi, Université Clermont Auvergne, et responsable du programme "Santé" à la Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International (Ferdi). 
Evolution du financement international de la santé : anciennes questions et nouveaux enjeux.
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Affiche du document L'économie du sport

L'économie du sport

Jean-François NYS

1h13min53

  • Économie
Le sport est une activité économique récente. Pendant de nombreuses années cette fonction a été gommée du fait de la domination d'une conception anglo-saxonne et Coubertinienne du sport fondée sur le bénévolat et réservé à une élite financière aisée. Peu à peu, principalement au cours du 20e siècle, l'argent a pénétré la sphère du sport. Comme pratique ou comme spectacle le sport constitue une consommation pour les ménages. Elle s'est élevée à près de 74 milliards de francs en 1999 dont 20 milliards consacrés à l'achat de vêtements et de chaussures, 26 milliards aux articles et équipements sportifs et 27,6 milliards à des achats de services sportifs. Comme activité productrice, le sport crée des marchés dont la taille avoisine 1 % du P.I.B. dans tous les pays développés. Le marché des articles de sport est fortement internationalisé et l'industrie est très hétérogène ; on y trouve aussi bien des PME que des firmes multinationales comme Nike, Reebok ou Adidas. Les formes de production artisanale (ballon cousu à la main) ont quasiment disparu sauf pour des produits haut de gamme. Elles ont été remplacées par la sous-traitance industrielle, par une production standardisée utilisant une main-d'oeuvre peu qualifiée.
Face à un marché aussi segmenté les entreprises adoptent des stratégies multiples : différenciation du produit, innovation, promotion, etc. Le marché du spectacle sportif et plus particulièrement celui du sport télévisé constituent la plus grande part du marché des services liées au sport. Les relations économiques entre le sport et la télévision sont basées sur une convergence d'intérêt. Le sport attire la télévision en ce qu'il est un gisement d'audience, ce que confirment les taux d'audience exceptionnels réalisés par la retransmission des spectacles sportifs internationaux. De ce fait le sport contribue aux recettes publicitaires des chaînes de télévision d'autant plus que les annonceurs sont attirés par les émissions à forte audience. Le sport est intéressée par la télévision à la fois parce qu'elle offre un gisement financier de plus en plus important, principalement pour le sport professionnel, mais également parce qu'elle assure la promotion du sport. Les relations entre le sport et la télévision ne sont cependant pas exemptes d'effets pervers : développement inégal des disciplines sportives, vision déformée du sport, tendance à la « vedettarisation »… Du fait de la grande médiatisation de ce secteur de nombreuses entreprises cherchent à associer leur nom à celui d'une équipe ou d'un athlète, à parrainer une compétition afin de bénéficier des valeurs véhiculées par le sport et à profiter de l'image des champions.
En contrepartie le mouvement sportif attend des sponsors un apport financier. Les divers marchés du sport sont créateurs de métiers spécifiques et d'emplois qui en France dépassent les 300 000 personnes et les dépenses des organisateurs des événements sportifs viennent s'ajouter aux investissements dans les installations sportives et dans les infrastructures engagées par l'état ou les collectivités locales aussi bien que par les entreprises privées. Elles génèrent des retombées économiques pour la ville, la région ou le pays dans lequel se déroulent ces compétitions. Mais la pénétration massive de l'argent dans le sport et sa marchandisation croissante conduisent à s'interroger sur les possibilités de concilier éthique et sport.
Accès libre
Affiche du document Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité

Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité

François ORIVEL

1h13min11

  • Éducation
L'évolution mondiale des dépenses d'éducation n'a pas suivi, comme c'est souvent le cas, les projections des économistes. Après avoir connu une hausse spectaculaire entre 1950 et 1975, on assiste depuis à une relative stagnation. L'éducation n'est ni un secteur bénéficiant d'une quelconque priorité des agents économiques, qu'ils soient publics ou privés, ni un secteur défavorisé. Il évolue tout simplement comme la moyenne des emplois des ressources dans la majorité des économies nationales.
Or certains économistes avaient anticipé des hausses spectaculaires, liées à la fois au fait qu'il s'agit d'un secteur à faible croissance de la productivité, et d'un service dont la demande relative ne cesserait de croître (allongement de scolarités initiales, formation tout au long de la vie, avènement d'une société postindustrielle fondée sur la connaissance).
Le caractère principalement public du financement de l'éducation s'est un peu partout généralisé, à partir d'arguments divers, dont l'équité fait évidemment partie. Cependant, les premières études empiriques portant sur le phénomène de redistribution engendré par la gratuité des services éducatifs ont plutôt montré que les bénéficiaires effectifs n'étaient pas les individus des groupes sociaux modestes, mais ceux des groupes favorisés. La sélection au mérite, les avantages de fait, et les formations longues et coûteuses, mais financées par les contribuables, bénéficient d'abord aux individus socialement aisés.
Toutefois l'allongement récent des scolarités pour tous, l'idée qu'une discrimination positive (donner plus aux individus de milieux exclus) n'est pas incompatible avec l'égalitarisme républicain et a sensiblement réduit l'impact régressif du financement public de l'éducation dans les sociétés les plus développées. Mais si le problème de l'équité (ou des écarts d'accès entre groupes sociaux) s'atténue au sein des sociétés riches, on ne peut que s'inquiéter devant l'accroissement continu des inégalités en matière d'éducation entre le groupe des pays les plus avancés et celui des pays les plus pauvres.
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