Documents pour «cognition»

Documents pour "cognition"
Affiche du document Les maladies mentales et les dépressions

Les maladies mentales et les dépressions

Jean GUYOTAT

1h12min06

  • Sciences médicales. Médecine
La psychiatrie a connu de 1950 à l'an 2000 des transformations considérables. Quelles en sont les conséquences sur les conceptions et les pratiques actuelles de soins des maladies mentales et des dépressions ? Ce sera le thème de la première partie de la conférence donnée par J. GUYOTAT. Après un bref rappel historique, sera abordée l'influence de la psychanalyse sur la psychiatrie, celle de la psychopharmacologie, celle de l'articulation des psychothérapies et chimiothérapies, notamment dans les dépressions. La deuxième partie présentée par J.L. TERRA sera consacrée à une réflexion prédictive à propos de la schizophrénie, la maladie dépressive, et le suicide comme complication commune. Ces maladies entraînent souvent de lourdes conséquences sociales, presque aussi importantes que la sévérité des symptômes. L'intensité de la souffrance psychique, le désespoir, le sentiment d'inutilité, peuvent conduire vers l'idéation suicidaire et sa concrétisation par un passage à l'acte. Prévenir ce phénomène représentant dans notre pays, plus de 11000 décès chaque année, fait maintenant partie des priorités de santé publique. Améliorer la prise en charge des maladies mentales est une des stratégies les plus efficaces pour atteindre un tel objectif, à condition de bien connaître la trajectoire de vie de ceux qui en souffrent et les points critiques de leur existence.
Accès libre
Affiche du document Émotion et rationalités en sciences sociales

Émotion et rationalités en sciences sociales

Pierre LIVET

1h07min03

  • Psychologie
Les sciences sociales, et surtout celles qui tentent une reconstruction rationnelle des interactions des acteurs (l'économie, un certain type de sociologie) ont longtemps considéré le rôle des émotions comme « résiduel » (Pareto), les émotions étant supposées irrationnelles. Durkheim pourtant voyait dans les émotions religieuses la manifestation des normes collectives. Plus récemment, on note la convergence entre l'intérêt des neurophysiologues et des psychologues (y compris cognitifs) pour les émotions (Damasio, Frijda), et celui de chercheurs en sciences sociales, comme Elster ou Frank, qui recourent aux émotions pour expliquer comment des normes sociales peuvent nous porter à aller contre nos intérêts.
Mais recourir aux émotions pour expliquer ce que notre conception étroite de la rationalité n'arrive pas à comprendre risque de faire des émotions des mécanismes sans raison, ou qui biaisent nos raisons. Il faut donc montrer en quoi les émotions font partie de la cognition, et comment elles s'articulent avec notre rationalité. Il faut pour cela analyser la dynamique à long terme des émotions. Elles semblent être des signaux d'alarme, nous avertissant que nos attentes et désirs sont mal ajustés à la réalité qui nous entoure, et que nous ferions bien de les réviser. Elles nous permettent aussi de nous révéler à nous-mêmes celles de nos préférences qui sont en nous des valeurs bien enracinées, celles que nous refusons de réviser. Mais ces tensions créent de l'angoisse, émotion qui peut provoquer un blocage de nos révisions, par un processus localement rationnel, mais irrationnel à plus long terme. Les émotions nous obligent donc à concevoir une rationalité élargie et qui se définit différemment à plusieurs échelles.
Accès libre
Affiche du document Conscience et cerveau

Conscience et cerveau

Michel IMBERT

1h28min44

  • Psychologie
  • Sciences médicales. Médecine
Conscience et cerveau font aujourd'hui bon ménage. Il n'en a pas toujours été ainsi. A une longue période d'indifférence, suivie d'un temps d'hostilité affichée, fait suite aujourd'hui une idylle grosse de promesses mais riche d'obscurité, de confusions et d'illusions. Le nombre de livres publiés par des philosophes, psychologues, neurobiologistes, physiciens ou mathématiciens (et j'en passe), le nombre de colloques ou de numéros spéciaux de revues consacrés aux relations entre cerveau et conscience est simplement confondant.
Cet engouement vient, pour une grande part, des recherches sur le cerveau lui-même. Il vient surtout de la mise en évidence de dissociations spectaculaires entre ce qu'un patient, souffrant d'une lésion cérébrale circonscrite, est capable de réaliser, sans en avoir la moindre idée, grâce à des capacités de percevoir, de mémoriser, de choisir et arranger l'information pertinente pour réaliser un geste, saisir un objet, éviter un obstacle, être ému par un visage familier. Autant de comportements qu'il exécute sans savoir comment, mais dont il aurait été pleinement conscient sans sa lésion cérébrale. On peut aller jusqu'à dire que toutes les compétences cognitives, y compris les compétences sémantiques, peuvent être, jusqu'à un certain point, réalisées sans que le sujet en ait conscience.
Cette forme de conscience constitue ce que certains auteurs appèlent le problème facile de la conscience, en ce sens qu'une explication en termes de fonctionnement cérébral ne pose pas de problèmes insurmontables. Il n'en va peut-être pas de même de la conscience au sens d'expérience subjective, strictement privée et toujours faite à la première personne ; cet aspect de la conscience constituerait, en revanche, un véritable défi à toute explication scientifique.
Nous nous proposons de passer en revue un certain nombre d'arguments, pris notamment dans le domaine de la perception visuelle, qui établissent des corrélations fortes entre le fonctionnement de régions cérébrales localisées et la conscience que nous avons de ce que nous voyons et de ce que nous ressentons lorsque nous voyons.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son