Documents pour «immigrés»

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Affiche du document Immigration en Australie : les camps de la honte

Immigration en Australie : les camps de la honte Autre titre : Australie, la solution pacifique

De Renaud Villain

59min17

  • Documentaire
  • Animation
  • Faits de société
Ce sont deux minuscules îles, parmi les plus pauvres du monde, Manus et Nauru. Rares sont ceux qui connaissent leur existence. Pourtant, ces îlots cachent une situation que le grand pays voisin, l’Australie, voudrait à tout prix garder secrète. C’est en effet là, que depuis 2001 et surtout 2012, il enferme, littéralement, dans des conditions absolument déplorables, les migrants qui tentent d’atteindre ses côtes. "You won’t be settled in Australia", (Vous ne vous installerez pas en Australie) : c’est le slogan choc qu’affiche le pays. Désormais aucun demandeur d’asile, même s'il réussit à prouver son statut de réfugié politique, ne sera accepté sur le territoire australien. Les bateaux clandestins sont escortés vers des îles pauvres de l’Océanie. Ils sont ensuite enfermés dans des camps d'accueil gérés par des sociétés privées le temps que leur dossier de demande d'asile soit examiné. Et s’ils obtiennent le graal au bout de plusieurs années, c’est uniquement sur leur île d’accueil. C’est la "Solution pacifique" : une immigration délocalisée, gérée par des sociétés privées dans des pays lointains, moyennant finances. Le pays se vante ainsi d’avoir mis en place la politique la plus dure au monde en matière d’immigration. Aujourd’hui, dans de nombreux pays européens, confrontés à l’afflux de migrants, certains sont tentés par l’exemple australien. Voici quel est le vrai visage de cette soi-disant "solution miracle". Comment faire comprendre le quotidien de ces réfugiés sans image ? Les camps de Nauru et Manus sont totalement fermés aux regards extérieurs. Les réalisateurs ont donc choisi de l’illustrer. C’est la voix d’un prisonnier, contacté grâce à un téléphone infiltré, qui raconte l'odyssée de ces hommes et leur vie de prisonniers. Ces narrations sont portées à l'écran en images d'animation. Un processus inédit qui donne une toute autre teneur au récit.
Forfait
Affiche du document Les nouveaux visages du migrant - Dana Diminescu

Les nouveaux visages du migrant - Dana Diminescu

Dana DIMINESCU

56min15

  • Sociologie et anthropologie
Tous les courants de réflexion sur le phénomène migratoire contemporain (et notamment les théories des réseaux transnationales) s'accordent sur le fait que les migrants d'aujourd'hui sont les acteurs d'une culture de lien, qu'ils ont eux-mêmes fondé et qu'ils entretiennent dans la mobilité. Auparavant à l'état latent, mais propre à tous les groupes qui se déplacent, cette culture du lien est devenue visible et très dynamique une fois que les migrants ont commencé à utiliser massivement les nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Ainsi, aujourd'hui, il est de plus en plus rare de voir les migrations comme un mouvement entre deux communautés distinctes, appartenant à des lieux éloignés et marquées par des relations sociales indépendantes l'une de l'autre. Il est au contraire de plus en plus fréquent que les migrants parviennent à maintenir à distance et à activer quotidiennement des relations qui s'apparentent à des rapports de proximité. Le lien “virtuel” – par téléphone ou par mail – permet aujourd'hui plus et mieux qu'avant d'être présent à la famille, aux autres, à ce qui est en train de leur arriver, là bas, au pays ou ailleurs.Le déraciné, en tant que figure paradigmatique du monde migrant s'éloigne et fait place à une autre figure, encore mal défini mais dont on connaît qu'elle corresponde à un migrant qui se déplace et fait appel à des alliances à l'extérieur de son groupe d'appartenance, sans pour autant se détacher de son réseau social d'origine.
Conjuguant l'ensemble de ces réalités, la définition du migrant qui s'appuie sur différentes formes de rupture considérée fondatrice et radicale est mis en difficulté. En revanche un autre principe organisateur émerge : mobilité et connectivité forment désormais un ensemble de base dans la définition du migrant du XXI siècle. Ensemble ils agissent comme un vecteur qui assure et conduit les lignes de continuité dans la vie de migrants et dans les rapports que ceux-ci entretient avec leur environnement d'origine, d'accueil ou parcouru. Hier : immigrer et couper les racines ; aujourd'hui : circuler et garder le contact. Cette évolution semble marquer un nouvel âge dans l'histoire des migrations.
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