Documents pour «Mémoire»

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Affiche du document Esprit et identité

Esprit et identité

Joëlle PROUST

1h13min55

  • Généralités
  • Psychologie
Qui, "je" ? Si l'injonction socratique connais-toi toi-même ! implique une forme de recherche de sa propre spécificité qui n'a rien d'immédiat ou de facile, en revanche nul ne songe à s'inquiéter de ce à quoi renvoie le "toi-même". Le toi-même renvoie à moi, l'interlocuteur de Socrate; pour savoir cela, il suffit apparemment d'être conscient de jouir d'un corps et d'un esprit de manière exclusive; de savoir que chaque histoire est unique; que tout le monde appelle chacun par son nom; que ce que l'on fait retentit sur soi au premier chef. Cette conviction que le moi s'offre sans difficulté dans l'expérience courante est renforcée par la manière non problématique dont on utilise couramment le mot "je", pronom personnel qui renvoie à l'auteur de l'énoncé, c'est-à-dire un interlocuteur identifiable dans le contexte de la communication. Mais la référence du mot "je" perd de sa clarté quand on remarque que, lorsqu'on l'utilise le mot pour exprimer sa pensée ou son expérience intime (comme dans "j'ai mal aux dents"), il paraît impossible de se tromper sur la personne que l'on est.
Wittgenstein conclut de cette immunité contre l'erreur d'identification que les auto-attributions subjectives sont de fausses affirmations sur soi (une affirmation doit pouvoir être fausse). On se proposera de montrer que l'immunité contre l'erreur d'identification n'a rien d'universel, comme en attestent certaines formes de délires. Dès lors la question de la référence à soi devient cruciale, tout comme celle de l'identité de la personne. A quelles conditions une personne peut-elle se constituer et se reconnaître comme la même ? Telles seront les questions dont on débattra en axant la réflexion sur les formes variées de l 'agir.
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Affiche du document Philosophie de l'esprit et sciences cognitives

Philosophie de l'esprit et sciences cognitives

Pierre JACOB

1h25min45

  • Généralités
"Le mot ""cognition"" vient du mot latin *cognoscere* qui veut dire ""savoir"" ou ""connaître"". Sous le nom de ""sciences cognitives"", et autour d'un projet commun, se sont fédérées des disciplines aussi différentes que les neurosciences, la neuropsychologie, la primatologie, la psychologie comparée, la psychophysique, la psychologie cognitive, la psychologie du développement, la linguistique, la logique, l'intelligence artificielle, la philosophie, la psychologie sociale et l'anthropologie.
Les sciences cognitives ont pour objet d'étudier les mécanismes neurophysiologiques et les processus mentaux grâce auxquels un être humain construit ses connaissances : la perception, la mémoire, l'attention, l'imagerie, le raisonnement, la communication. Elles poursuivent donc par des moyens expérimentaux le projet de ce que les philosophes appelaient naguère - d'un mot formé à partir du mot grec *épistémè* qui signifie conjointement ""savoir"" et ""science"" - l'*épistémologie*.
Les sciences cognitives n'étudient pas seulement les mécanismes de formation de connaissances détachées ; elles étudient aussi l'engagement dans l'action, c'est-à-dire : la planification et l'exécution de l'action. Le progrès des sciences cognitives suggère donc que la cognition humaine résulte de mécanismes cérébraux qui donnent naissance à l'expérience consciente subjective, à des représentations véridiques de l'environnement et à des représentations motrices au service de l'action. "
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