Documents pour «population»

Documents pour "population"
Affiche du document Génétique et populations

Génétique et populations

Alicia SANCHEZ-MANZAS

1h08min11

  • Sciences de la vie, Biologie
Le peuplement du monde par les premiers humains modernes (Homo sapiens sapiens) est sans doute le phénomène global le plus ancien qu'ait connu notre espèce, conduisant cette dernière jusqu'aux derniers recoins inhabités de la planète, en dépit d'environnements parfois hostiles. De nombreux chercheurs étudient aujourd'hui cette globalisation, depuis son origine la plus reculée, il y a quelques 100'000 ans, jusqu'aux dernières conquêtes s'achevant dans le courant de notre ère : paléontologues, archéologues, linguistes et généticiens des populations sont à l'oeuvre pour reconstituer notre passé. Quelques échelons essentiels – quasi-unanimement reconnus - ont ainsi été franchis sur l'échelle de nos connaissances scientifiques: l'origine d'Homo sapiens sapiens est unique et très récente par rapport à celle du genre Homo dans son ensemble; nos traits morphologiques et pigmentaires sont le résultat de nos adaptations aux environnements diversifiés que nous avons rencontrés au cours de nos migrations; la diversité de nos caractères génétiques, remodelée au cours de nos différenciations préhistoriques, reflète, au contraire, davantage nos liens de parenté. D'autres questions restent, en revanche, très controversées: quelle est l'origine géographique précise de l'espèce humaine actuelle? Nous sommes-nous mélangés avec d'autres « types humains », comme l'Homme de Neanderthal? Jusqu'à quelle profondeur de temps les données génétiques nous permettent-elles de remonter? Autant de sujets que le généticien essaie d'explorer par l'étude des populations actuelles. Ainsi, tout en poursuivant sa conquête du territoire, aujourd'hui tournée vers d'autres planètes, l'Homme moderne n'a pas encore résolu toutes les énigmes de son passé sur la terre.
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Affiche du document Génétique, populations et maladies

Génétique, populations et maladies

Anne CAMBON-THOMSEN

1h09min17

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Sciences médicales. Médecine
Gènes, Populations et Maladies : pour aborder ce thème, c'est la vision de la Génétique des populations humaines que j'ai choisie et qui va, à travers quelques exemples de projets de recherche, nous conduire vers la génétique épidémiologique et vers des problématiques de
santé publique.
La Génétique des Populations, en quelques mots ?
Un regard sur l'histoire et la géographie des populations humaines à travers leurs gènes ! C'est notamment à travers le livre de Cavalli-Sforza, Menozzi et Piazza (1994) sur l’histoire et la géographie des gènes humains (1)∗ que cette discipline peut être illustrée. Elle a existé bien avant les apports de la génétique moléculaire. Le message à retenir ? Il est possible, à partir d'études de marqueurs génétiques, tels que groupes sanguins et gènes HLA, de retracer une géographie génétique qui est globalement cohérente avec l'histoire des populations. Mais commençons par quelques définitions (2). Tout d'abord, la Génétique des Populations, c'est l'étude des caractéristiques génétiques des populations, permettant de définir leur structure génétique et de déterminer l'influence de cette
structure génétique sur leur évolution. Deux stratégies, deux approches et deux objectifs sont possibles :
Étudier les populations et utiliser les marqueurs génétiques et leurs polymorphismes pour en savoir plus sur l'histoire d'une population et des migrations qui s’y rapportent ou étudier l'évolution du génome, en utilisant les données sur les populations pour révéler les spécificités d'évolution des marqueurs génétiques au sein du génome. Dans un cas la connaissance de la population est le but de la recherche, dans l’autre la population est le moyen de répondre à des questions de recherche sur le génome.
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Affiche du document L'homme dénombré : arithmétique des populations

L'homme dénombré : arithmétique des populations

Jacques VERON

1h09min37

  • Sociologie et anthropologie
Conférence du 24 février 2000 par Jacques Véron.
La science de la population naît de la découverte d'un ordre de mortalité. "La mortalité humaine n'obéit pas seulement à des considérations individuelles, elle ne relève pas seulement d'histoires singulières ; il existe des lois de mortalité" et l'âge en est une variable essentielle. La statistique et le calcul des probabilités sont alors convoqués pour chiffrer ces risques de mourir à chaque âge et la durée moyenne de la vie humaine. Depuis le XVIIIème siècle, la "multiplication du genre humain" est un sujet constant de préoccupations.
Euler se préoccupe de cette question d'un point de vue mathématique, le philosophe Stuart Mill l'aborde sous l'angle de l'écologie. Lotka précise les relations formelles entre croissance et structures des populations. La vision mécaniste des sociétés peut laisser penser qu'il y a des causes et des effets simples, clairement identifiables, des changements démographiques. Mais la complexité des phénomènes humains conduit à envisager des "systèmes démographiques", en interaction avec des systèmes économiques, sociaux, écologiques, etc. Mettre à jour des lois, c'est préciser un ordre. Celui-ci n'est pas invariant. Le temps intervient, non seulement comme succession d'évènements, mais de manière essentielle. Il y a d'un côté le temps des populations, de l'autre le temps du démographe.
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