Documents pour «Chine»

Documents pour "Chine"
Affiche du document GPS : Un monde merveilleux ?

GPS : Un monde merveilleux ? Se repérer... Ou se faire repérer ?

De Franck Cuvelier

53min23

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Sciences
La géolocalisation de tout et de chacun, à l'arrêt ou en déplacement, n'importe où dans le Monde et à toute heure, voilà qui nous est devenu familier. Mais cette révolution technologique et sociologique cache aussi une révolution économique, militaire, stratégique qui conduit les grandes puissances à se doter de leurs propres systèmes de géolocalisation. À coup de milliards de devises, le Glonass russe, le Galileo européen et le Compass chinois vont bientôt concurrencer le fameux GPS américain. Nous entrons dans une "guerre" des systèmes de géolocalisation. Guerre économique, militaire, technologique ? Nous ne mesurons pas l'hyper-dépendance des économies modernes et des défenses nationales à cet outil seulement âgé de 20 ans qui, tous les jours, connaît des applications nouvelles et inattendues. Alors que des milliards sont en jeux, quoi de plus facile à brouiller qu'un signal GPS ? De plus vulnérable qu'une constellation de satellites ? Intervenants : Xie Jun (directeur du projet Beidou), Didier Faivre (directeur du projet Galileo – Agence spatiale européenne), Lei Ming (sociologue chinois), Hu Gang (développement des applications Beidou), général Yves Arnaud (commandant du Commandement interarmées de l’espace, France), ingénieur général Olivier Lesbre (Direction générale de l’armement, France), Robert Lokaiczyk (développement des applications GPS, République fédérale d’Allemagne)…
Forfait
Affiche du document Le Général Fanfaron

Le Général Fanfaron et autres histoires...

De Te Wei

23min42

  • Animation
  • Films pour enfants
Fort de ses exploits militaires et de sa réputation, un général d'armée sombre dans l'oisiveté. Mais cela peut être dangereux de s'endormir sur ses lauriers... Quelques années après les premiers Disney sonores et en couleurs (comme Blanche-Neige et les sept nains en 1937), les studios de Shanghai développent leurs propres techniques d'animation. Créés à partir de peintures traditionnelles – on en verra quelques exemples dans l’Epouvantail -, de papiers découpés, d'encres et de lavis, les films d'animation sont de véritables œuvres d'art, à mi chemin entre les arts traditionnels de la calligraphie, du théâtre d’ombre ou de la danse
Source sur TF1 News : Rubrique Jeunesse : Le General Fanfaron Trois autres histoires : Les petites carpes / L'épouvantail / Les singes qui veulent attraper la lune. Créés à partir de peintures traditionnelles, de papiers découpés, d'encres et de lavis, ces films d'animation sont de véritables oeuvres d'art, à mi-chemin entre les arts traditionnels de la calligraphie, du théâtre d'ombre ou de la danse... Quelques années après les premiers Disney sonores et en couleurs (comme Blanche-Neige et les sept nains en 1937), les studios de Shanghai développent leurs propres techniques d'animation. Créés à partir de peintures traditionnelles – on en verra quelques exemples dans l’Epouvantail -, de papiers découpés, d'encres et de lavis, les films d'animation sont de véritables œuvres d'art, à mi chemin entre les arts traditionnels de la calligraphie, du théâtre d’ombre ou de la danse
Source sur TF1 News : Rubrique Jeunesse : Le General Fanfaron
Forfait
Affiche du document Comment définir le régime politique chinois aujourd'hui ?

Comment définir le régime politique chinois aujourd'hui ?

Michel BONNIN

1h24min13

  • Science politique
Depuis le lancement des réformes, il y a plus de 20 ans, la Chine a connu de profonds changements économiques et sociaux. Elle s'est modernisée, son économie a connu des taux de croissance très rapides et fonctionne partiellement sur un mode « capitaliste ». Pourtant, de façon surprenante, son régime politique est resté fondamentalement le même. Le Parti communiste dirige toujours la Chine, selon des méthodes héritées de Lénine, Staline et Mao Zedong, mais adaptées par Deng Xiaoping, à la fin des années 1970. Pour des raisons d'efficacité économique, le pouvoir a alors laissé plus d'initiative aux acteurs sociaux et, n'ayant plus la prétention utopique de former « l'homme nouveau », il s'est en partie retiré de la vie privée des citoyens. Il a également accordé un peu plus de liberté aux intellectuels, aux écrivains et aux artistes. Il a cependant conservé l'essentiel des institutions existantes de contrôle des idées, des personnes et des groupes : propagande, censure, certificat de résidence, dossier personnel, prise en charge complète de chacun par son unité de travail, etc. Si le pouvoir ne cherche plus à surveiller ce que chacun pense ou dit en privé, s'il laisse une assez grande marge de manoeuvre aux entrepreneurs privés, il continue à vouloir contrôler totalement l'espace public. Se concentrant sur l'essentiel, il continue à régner sur l'information, la communication et, surtout, l'organisation politique et sociale. Son refus d'accepter l'existence de toute organisation sociale autonome (association, syndicat, église, parti politique ou autre) le distingue nettement d'un banal autoritarisme. On pourrait définir ce type de pouvoir comme un totalitarisme « replié ». En effet, s'il laisse subsister des zones d'indifférence dans lesquelles sa présence ne se fait pas directement sentir, c'est qu'il s'est replié sur un noyau dur du totalitarisme (symbolisé par les Quatre principes fondamentaux de Deng Xiaoping). À partir de ce noyau, l'État-Parti peut à tout moment, si besoin est, se déplier et frapper toute personne ou toute force sociale considérée comme dangereuse. C'est ce qu'a montré, par exemple, la répression de la « secte » Falungong. La croissance économique de type capitaliste va-t-elle nécessairement entraîner la Chine vers la démocratie ? Certes, il existe une aspiration à plus de démocratie dans la population, mais, dans la mesure où le Parti communiste interdit l'existence de la moindre organisation autonome, il est difficile d'imaginer quelle force sociale pourrait être à même de contraindre le pouvoir à prendre cette direction. La question est donc plutôt de savoir si le Parti lui-même (ou une fraction importante en son sein) voudra faire évoluer le système politique pour le rendre mieux adapté à l'évolution économique et sociale ou, simplement, à ses propres intérêts. Des transformations sont évidemment possibles, mais, il n'est pas du tout certain qu'elles aillent dans le sens de la démocratie. La classe dirigeante s'est énormément enrichie et n'a certainement aucun désir de partager ses privilèges avec les laissés-pour-compte de la réforme, ni de se soumettre à la surveillance de contre-pouvoirs. Elle a su, par une habile utilisation de la carotte et du bâton, neutraliser la classe intellectuelle des villes. Un éventuel abandon du dogme communiste, ou une profonde modification, ne déboucherait donc pas nécessairement sur une démocratisation. La priorité donnée au nationalisme comme moyen de légitimation, les liens intimes entre le Parti et une couche de grands capitalistes issus du sérail, ainsi que la répression des intellectuels libéraux et des activistes syndicalistes sont des traits que l'on a connus dans d'autres systèmes totalitaires, de type fasciste. Une nouvelle métamorphose du totalitarisme n'est donc pas exclue.
Accès libre
Affiche du document La pensée chinoise contemporaine : entre modernité et invention d'une tradition

La pensée chinoise contemporaine : entre modernité et invention d'une tradition

Anne CHENG

1h11min26

  • Généralités
  • Histoire générale de l'Asie, Extrême Orient
Dans quels termes et dans quelles circonstances s'est fait entendre la revendication de modernité au sein de la nouvelle intelligentsia chinoise au début du XXe siècle ? A partir des toutes premières années du siècle s'est imposée en Chine l'idée que la modernité devait obligatoirement passer par l'invention d'une tradition intellectuelle autochtone, prioritairement en termes de "philosophie", laquelle a pris la forme d'une série d'"histoires de la philosophie chinoise" dont la plus connue du public occidental reste sans doute celle de Feng Youlan (1895-1990). Cependant, plutôt que de fournir un descriptif des différents courants intellectuels du XXe siècle chinois, il s'agira pour nous de reconstituer une généalogie de cette revendication de modernité qui semble devoir remonter pour le moins à la deuxième moitié du XIXe siècle, au moment où se fait sentir l'influence des thèses évolutionnistes sur certains lettrés qui, autour de la figure-phare de Kang Youwei (1858-1927), lancent en 1898 la toute première tentative de réforme des institutions impériales sur le modèle de la monarchie constitutionnelle de l'ère Meiji au Japon.
L'échec de cette tentative, restée unique dans l'histoire impériale qui prend fin quelques années plus tard, en 1911, met un terme définitif au projet utopique d'un Kang Youwei de mobiliser les ressources canoniques traditionnelles dans le but de réformer les institutions ainsi qu'à la préconisation fictive, entretenue pour répondre au défi de l'Occident, de faire usage de la suprématie matérielle de ce dernier tout en préservant l'essence culturelle de la Chine.
Au moment même où la prétention chinoise à l'universalité se trouve contrainte de se réfugier dans le culturalisme et la dynamique réformiste de se décentrer sur le Japon, s'opère la mutation du lettré traditionnel en intellectuel moderne qui trouve son apogée dans le mouvement du 4 mai 1919, sorte de plaque tournante effectuant une polarisation entre les tenants radicaux d'une modernité du "tout occidental" et les conservateurs ralliés à la bannière d'un "nouveau confucianisme" - polarisation accentuée dans la génération suivante par le clivage entre les adeptes de la nouvelle idéologie marxiste et leurs opposants, et encore sensible dans ses effets aujourd'hui.
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