Documents pour «démocratie»

Documents pour "démocratie"
Affiche du document L'Europe et la Méditerranée

L'Europe et la Méditerranée

Sami NAIR

1h09min38

  • Économie
La Méditerranée constitue aujourd'hui une des zones de fractures les plus inquiétantes de la planète. D'un côté unification de l'Europe, croissance économique, démocratisation profonde des relations sociales, innovations culturelles, mutation en profondeur des moeurs et des coutumes, élargissement à l'Est, de l'autre aggravation de la pauvreté, décomposition des rapports sociaux, trouble identitaire, fixations défensives au sud de la Méditerranée. Cette opposition ne doit pas occulter la profonde interdépendance des deux rives. Le projet de zone de libre-échange adopté en 1995 à Barcelone n'a pas eu les effets escomptés. Les revendications économiques d'ouverture des marchés de libre circulation des biens et personnes viennent désormais des pays du sud méditerranéen. Les effets de contrainte du marché unique sur le développement de ces pays sont de plus en plus difficiles à supporter ; l'impasse dans laquelle se trouvent les pays maghrébins quant à leur capacité de développement horizontal est aujourd'hui totale. La rive Est de la Méditerranée voit son avenir hypothéqué tant par les conflits ouverts (Israël-Palestine, situation de l'Irak, etc.) que par les conflits latents (répartition de l'eau, etc.). Face à cette situation, que peut faire l'Europe ? Quel rôle la France, en raison de son passé et de ses liens privilégiés avec les pays du Sud de la Méditerranée, peut-elle jouer ?
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Affiche du document La notion de citoyenneté

La notion de citoyenneté

Etienne PICARD

1h27min18

  • Science politique
"Réjouissons-nous d'abord de ce que ce cours ait pour sujet "" La notion de citoyenneté "" plutôt que "" La citoyenneté "" tout court. Car, dans le débat contemporain, on s'entend plus pour en appeler constamment à la citoyenneté que pour l'expliciter précisément. Or, il se trouve que, plus souvent on invoque cette notion, plus elle s'obscurcit ; et que tout ce qu'elle gagne en extension, elle le perd en intention - en densité de sens. Pour tout dire, craignons que la citoyenneté ne soit bientôt victime de son succès ; comme c'est déjà un peu le cas pour d'autres notions, par exemple les droits de l'homme, qui, à force d'être invoqués pour justifier toute aspiration, tout désir, même légitimes, finissent par perdre leur portée de droits véritables. Il en va pour les notions comme pour la monnaie : l'inflation comporte toujours un effet de dévaluation. Pour commencer, nous devons donc nous arrêter quelques instants sur ce phénomène d'inflation de la citoyenneté, assez récent au demeurant, pour en mesurer l'importance et les risques, mais aussi le sens, auquel il faut demeurer attentif. Car il devrait nous mettre sur la piste d'une méthode propre à identifier la notion de citoyenneté, avec un minimum de certitude ou d'objectivité. Nous essaierons donc, dans un deuxième temps, de déterminer la notion de citoyenneté en nous référant à ce qu'est la citoyenneté en droit public français. Cela nous amènera à la situer dans le contexte général de l'ordre politique et juridique français tel qu'il s'est posé sur la base de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 puis à cerner sa propre spécificité au sein de toutes les autres notions constituant cet ordre politique et juridique. Mais cette approche, bien qu'indispensable, ne suffira pas. Car la notion de citoyenneté, telle qu'elle est établie en droit français depuis la Révolution de 1789 a naturellement évolué . Et surtout, elle subit aujourd'hui, essentiellement dans les esprits, mais déjà dans les faits, des tensions très fortes, qu'il faut connaître et essayer de comprendre, parce qu'elles peuvent soit la renouveler effectivement, soit la faire dépérir en ce qu'elle a de plus essentiel."
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Affiche du document Les associations et la démocratie : la singularité française

Les associations et la démocratie : la singularité française

Martine BARTHELEMY

1h08min29

  • Science politique
"La crise profonde qui affecte la démocratie représentative invite à l'hypothèse d'une discontinuité ou d'une rupture : le politique paraît en recul, et avec lui ses expressions ""conventionnelles"", syndicales et partisanes. Le mise en avant de la ""citoyenneté associative"", répond aujourd'hui à cet effacement. Un regard sur les différentes phases du développement associatif éclaire ce constat. Fruit d'un compromis entre l'idéal républicain et les courants anti-individualistes, le modèle associatif français consacré en 1901 présente une incontestable originalité. Les formes juridiques, symboliques et politiques du ""partenariat"" qui s'instaurent entre l'État et les associations, et la spécificité du modèle originel conduisent au fil du siècle à la production d'une ""idéologie associative"", qui vient légitimer, à partir de la fin des années soixante, le ""boum"" quantitatif des associations. En prenant appui sur la ""société civile"", les associations veulent apparaître, non sans ambiguïté, comme un espace autonome, qui se propose de fonder une alternative au modèle d'action collective dominant dans la tradition républicaine. Les capacités des associations à rénover la démocratie et à reconstruire le lien social, menacé, comportent cependant des limites. Elles tiennent à leur fonctionnement propre, à leur investissement dans la gestion de l'urgence et à l'hétérogénéité des structures et des objectifs (aux dépens du projet politique), autant qu'aux relations ambivalentes que les pouvoirs publics entretiennent avec elles. "
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