Documents pour «Religion»

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Affiche du document Salafismes au 20ème siècle - Dominique Thomas

Salafismes au 20ème siècle - Dominique Thomas

Dominique Thomas

1h38min00

  • Généralités
Notre approche dans cette communication consiste dans un premier temps à déterminer les nouveaux labels et référents idéologiques de ce qu’il convient de nommer aujourd’hui le courant salafiste et sa branche djihadiste, dans le but d’appréhender les évolutions politiques et doctrinales de l’idéologie de l’islam politique de ces dernières décennies.

Dans une seconde partie, nous présenterons les grandes évolutions de la mouvance, ses aspects particuliers sur les différents territoires dans lesquels elle a pu prendre souche. L’objectif est de voir comment la doctrine salafiste, qui vise à redonner une lecture dite puriste des textes, se décline sur différents territoires et parvient à cohabiter avec d’autres courants du champ religieux. A côté d’un salafisme traditionnelle, à la fois piétiste et revivaliste, est apparu une autre forme de salafisme, plus politique et qui s’est inscrit dans un esprit de rupture voire de confrontation violente. Quel est le particularisme de ce courant hybride. Depuis le11 septembre 2001, la majorité des actions armées perpétrées au nom de l’islamisme radical ont été commises par des activistes se réclamant de ce corpus idéologique et utilisant des labels politiques et organisationnels nouveaux dans le champ du djihad, tels que ceux de « tawhîd » ou de « takfîr ». L’apparition de ces référents idéologiques, notamment de l’action armée, remonte à peu près à la fin de la guerre en Afghanistan en 1989. Si, à l’instar des mouvements islamistes radicaux antérieurs, le salafisme djihadiste appelle à un retour à la communauté originelle de l’islam et à l’instauration du califat, il ne vise plus seulement à renverser les régimes en place dans le monde arabe, mais proclame la rupture avec l’Etat-nation et toutes les institutions qui le structurent.
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Affiche du document Islam d’Extrême Orient - Andrée Feillard

Islam d’Extrême Orient - Andrée Feillard

Andrée FEILLARD

01min11

  • Généralités
Les communautés musulmanes d’Extrême-Orient, qui totalisent plus de 232 millions d’individus au sein de onze pays, ont parfois reçu une moindre attention, leur pratique de l’islam étant considérée comme syncrétique, voire « abâtardie ». Ce préjugé est sans doute dû à leur éloignement géographique des lieux saints de l’islam, mais aussi à l’hétérogénéité de leurs coutumes : l’Indonésie à elle seule compte entre 650 et 700 langues locales, un pays où pourtant 189 millions de personnes professent l’islam, soit 81% des musulmans d’Extrême-Orient, le premier pays musulman du monde par sa population. Ce désintérêt est dû en partie à la barrière de la langue, le malais continuant de dominer dans les milieux religieux comme l’ourdou dans le sous-continent indien. Si le monde malais n’a pas donné à l’islam de grands maîtres à penser comme Al Afghani, Ali Shariati, ou encore Maududi, ses intellectuels n’ont cessé d’absorber les courants de pensée mondiaux et de générer un foisonnement d’idées, qui ont par la suite imprégné des générations de jeunes musulmans.

Le processus de démocratisation depuis la chute du président Soeharto en 1998 a placé l’Indonésie dans une situation inédite où l’islamisme a été intégré dans le nouveau système politique. Cette expérience mérite une attention particulière, autant que les attentats de Bali en octobre 2002, qui ont révélé l’existence de réseaux djihadistes internationaux. L’islam mondialisé pose indéniablement sa marque à des degrés divers sur l’Extrême-Orient : l’usage d’internet et la multiplication de traductions de l’arabe vers l’indonésien ont amplifié les influences étrangères. Les équilibres interconfessionnels qui caractérisaient jadis cette partie du monde sont remis en cause, posant un défi aux compromis institutionnels établis dans les années 1940-1950, en Indonésie comme en Malaisie.

Au sud des Philippines, en Birmanie, en Thaïlande et en Chine, on constate une longue adaptation de l’islam en situation minoritaire, où les mouvements d’insurrection ou de dissidence s’inscrivent souvent dans des revendications liées à des contextes locaux.
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