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Affiche du document Plantes, organismes marins, microorganismes : sources de médicaments anticancéreux

Plantes, organismes marins, microorganismes : sources de médicaments anticancéreux

Françoise GUERITTE

1h15min49

  • Chimie, Cristallographie, Mineralogie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Sciences médicales. Médecine
Depuis l'Antiquité, de nombreux extraits de plantes ont été utilisés pour soigner certaines maladies liées à une croissance cellulaire anormale. Les tablettes d'argile de la médecine sumérienne (IIIe millénaire av. J.-C.), les papyrus égyptiens (papyrus Ebers 1600 ans av. J.-C.), les manuscrits de la médecine chinoise (Pen T'saos), grecque, romaine ou arabe, ainsi que ceux, plus récents, provenant de l'occident décrivent de nombreuses espèces de plantes utilisées en médecine traditionnelle pour traiter ce type d'affections. Certaines de ces plantes, mais aussi des organismes marins et des microorganismes étudiés pour leur activité biologique, ont montré une activité cytotoxique réelle sur des lignées de cellules cancéreuses, et leur étude chimique a conduit à l'isolement de produits antitumoraux plus ou moins performants. Ainsi, de nombreux médicaments doivent leur existence à la biodiversité du milieu naturel. Selon une revue récemment publiée, plus de 50 % des médicaments utilisés aujourd'hui en chimiothérapie anticancéreuse sont d'origine naturelle. Par origine naturelle, il faut entendre les produits directement isolés de sources naturelles, mais aussi les analogues de produits naturels obtenus par hémisynthèse ou par modification chimique de ces derniers et les produits synthétiques dont la structure a été copiée sur un modèle naturel. Quelques exemples de substances naturelles antitumorales seront présentés ainsi que les méthodes utilisées aujourd'hui pour découvrir de nouvelles molécules d'intérêt biologique et thérapeutique.
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Affiche du document Médicaments et chimie : un brillant passé et un vrai futur

Médicaments et chimie : un brillant passé et un vrai futur

Bernard MEUNIER

1h33min58

  • Chimie, Cristallographie, Mineralogie
  • Sciences médicales. Médecine
  • Génie chimique et techniques connexes, chimie industrielle
Très tôt l’homme a utilisé les produits de la Nature pour traiter les différentes maladies auxquelles il était confronté. Les premiers traités de chimie thérapeutique moderne, décrivant la relation entre un composé chimique et une activité thérapeutique datent maintenant de plusieurs siècles. Toutefois, c'est au tournant du 19ème et du 20ème siècle avec le développement de la chimie moléculaire et de la microbiologie que la chimie thérapeutique prend son essor. L'évolution rapide de ces deux disciplines a conduit aux premiers antibiotiques. Sait-on encore que la production à grande échelle de la pénicilline a mobilisé aux Etats-Unis entre 1943 et 1945 plusieurs centaines de scientifiques, autant que pour la mise au point des premières bombes atomiques ? Tout au long du 20ème siècle, l'application stricte des règles d'hygiène pasteuriennes et la mise au point de nombreux médicaments font régresser les maladies et la durée de vie augmente. Beaucoup reste à faire, mais la création de nouveaux médicaments élaborés par synthèse chimique semble marquer le pas à partir des années 1980 à 1990. Les apports récents de la génomique et la protéomique donnent l'espoir d'accéder à de nouvelles méthodes de découvertes de médicaments. La chimie thérapeutique est-elle condamner à un déclin irréversible ou bien va-t-elle refleurir à nouveau, en intégrant les nouveaux outils de la biologie moléculaire, et apporter de nouveaux espoirs dans le traitement de maladies émergeantes ou ré-émergeantes ? L'innovation thérapeutique demande la mise en place des synergies fortes entre chercheurs de quatre à cinq disciplines différentes ; comment favoriser ces synergies ? Les enjeux de l'innovation thérapeutique concernent non seulement le domaine de la santé, mais aussi celui de l'économie. La découverte et le développement de nouveaux médicaments mobilisent de nombreux effectifs. L'Europe continentale gardera t-elle sa place dans l'innovation thérapeutique au 21ème siècle ?
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Affiche du document Voir les cellules communiquer

Voir les cellules communiquer

Christian AMATORE

1h28min32

  • Chimie, Cristallographie, Mineralogie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Sciences médicales. Médecine
Nos cellules "communiquent" chimiquement en échangeant des "molécules-mots" : hormones, neurotransmetteurs, etc. Le dialogue entre neurones dans notre cerveau est ainsi intimement lié à leurs échanges de petites bouffées de neurotransmetteurs de proche à proche. Beaucoup est déjà connu en physiologie et en biologie sur ce domaine, mais il reste encore très mystérieux car nos connaissances sur le sujet sont encore limitées par des difficultés expérimentales. Cela se comprend aisément lorsque l'on sait que ces échanges impliquent seulement quelques milliers de molécules-mots en quelques millièmes de seconde. De même, les neurones étant incapables de stocker leur énergie, ont une activité impliquant un couplage très fin avec le système neurovasculaire qui irrigue le cerveau. En d'autres termes, lorsqu'un neurone "communique avec ses partenaires", il doit simultanément "réclamer" un accroissement du flux sanguin à son voisinage immédiat. C'est précisément cette modulation locale du flux sanguin qui est observée en temps réel par imagerie IRM ou par caméra à positons (PET scan) avec des conséquences importantes en médecine ou en sciences cognitives. Néanmoins, le phénomène observé n'est que le résultat d'un échange de neurotransmetteur, le NO, sous-jacent comme nous le démontrerons au cours de cette conférence. Au cours de cette conférence nous expliquerons comment des électrodes extrêmement petites (entre une vingtaine et une cinquantaine d'entre elles, réunies en faisceau, auraient l'épaisseur d'un seul cheveu humain !) peuvent être utilisées afin de "voir les cellules parler". Nous montrerons ensuite comment les données expérimentales ainsi obtenues permettent de remonter aux mécanismes physicochimiques mis en jeu, c'est-à-dire de "comprendre comment elles parlent". voir le site internet : : http://helene.ens.fr/w3amatore/
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Affiche du document Physique et médecine : l'imagerie médicale

Physique et médecine : l'imagerie médicale

André SYROTA

1h12min08

  • Physique
  • Sciences médicales. Médecine
L'imagerie médicale a sans aucun doute entraîné ces vingt dernières années une transformation radicale dans la façon d'aborder le diagnostic et le suivi thérapeutique. Un diagnostic de localisation d'une lésion cérébrale qui nécessitait un examen clinique long et minutieux par un neurologue expérimenté se fait aujourd'hui avec une précision millimétrique grâce au scanner ou à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Là où le maître entouré de ses élèves démontrait que la lésion ischémique ou tumorale devait siéger au niveau de tel noyau du thalamus (la vérification ayant lieu malheureusement souvent quelques semaines plus tard sur les coupes de cerveau), le neuroradiologue parvient au même résultat en quelques minutes. On pourrait multiplier les exemples ; là où le cardiologue se fiait à son auscultation et à des clichés de thorax, l'échocardiographie montre en temps réel les mouvements des valves cardiaques et la dynamique de la contraction ventriculaire, la scintigraphie myocardique précise la localisation des zones de myocarde ischémique et les anomalies de sa contraction ; demain l'IRM permettra de voir la circulation coronaire et le tissu myocardique et remplacera l'angiographie par voie artérielle. On pourrait encore citer l'échographie en obstétrique, en hépatologie ou en urologie, la scintigraphie dans la détection des lésions de la thyroïde, des métastases osseuses ou de l'embolie pulmonaire. Aujourd'hui la tomographie par émission de positons (TEP) est en train de devenir la méthode incontournable en cancérologie, non pas tant pour le diagnostic du cancer que pour en préciser l'extension, l'existence de métastases, l'évolution sous traitement après chimiothérapie, chirurgie ou radiothérapie ou encore l'apparition de récidives ou de métastases tardives. Au milieu du 19ème siècle, l'inventeur de la médecine expérimentale, Claude Bernard indiquait à Ernest Renan qui l'a relaté, que « l ‘on ne connaîtrait la physiologie que le jour où l'on saura décrire le voyage d'un atome d'azote depuis son entrée dans l'organisme jusqu'à sa sortie». Ce qui était totalement hors de portée du savant de cette époque, connaît en ce début du 21ème siècle une pleine réalisation grâce à une série d'avancées techniques rendues d'abord possibles par la radioactivité et aussi dans une certaine mesure par l'IRM et de toutes façons par la combinaison de plusieurs méthodes lorsqu'on aborde la pathologie. C'est certainement dans la description du voyage fait par le médicament dans le corps que réside aujourd'hui une des avancées les plus intéressantes dans le domaine pharmaceutique. Mais nous verrons aussi que quand nous écoutons, parlons, bougeons, réfléchissons... certaines aires de notre cerveau s'activent. Cette activation électrique et chimique des neurones se traduit par une augmentation du débit sanguin local dans les régions cérébrales concernées par cette activation. La TEP d'abord puis en utilisant les mêmes principes physiologiques, l'IRM aujourd'hui permet de produire des images sensibles au débit sanguin et ce, sans recours à l'injection d'une substance ou molécule particulière. Il ne peut s'agir dans cette conférence de décrire les principes physiques, les indications de toutes ces méthodes et les résultats qu'elles permettent d'obtenir en clinique. Par contre la comparaison de l'origine et de l'évolution de trois de ces méthodes, la radiologie, la médecine nucléaire et l'imagerie par résonance magnétique nucléaire est intéressante. La perspective historique permet en effet de mieux comprendre la genèse, l'évolution et les indications de ces différentes méthodes qui ont toutes leur point de départ dans la physique.
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Affiche du document Les nouvelles méthodes de procréation et leur impact sur la famille

Les nouvelles méthodes de procréation et leur impact sur la famille

Israël NISAND

1h10min49

  • Éthique (philosophie morale)
  • Sciences médicales. Médecine
La légitimité de mettre en oeuvre des techniques d'aide médicale à la procréation repose en fait sur notre capacité à donner du sens à ces pratiques au delà du simple énuméré des possibles. Cette démarche complexe ne s'est pas produite correctement dans le domaine du DPN où, aujourd'hui encore, les objectifs de cette pratique médicale qui touche la totalité des grossesses en France ne sont pas clairement définis. En l'absence d'objectifs collectivement élaborés, c'est la technique et son pouvoir magique qui fascine et qui réifie qui dicte les comportements médicaux et de fait celui des familles.
La règle du jeu reste alors celle-ci : il faut voir tout ce qu'il est possible de voir du foetus à l'échographie, malgré les retentissements psychologiques et médicaux parfois désastreux qui peuvent en résulter. Le pire pour certains médecins serait de ne pas voir une anomalie qui pourrait théoriquement être visible, attentant ainsi à la superpuissance médicale de cette « Big Médecine ». L'application au dépistage pour toutes les grossesses de France a des conséquences insuffisamment évaluées : le fait de demander à chaque femme (et personne n'oublie du fait de la pression médico-légale) ce qu'elle ferait de sa grossesse si une pathologie devait être suspectée n'est sûrement pas dénué de conséquences d'autant que le doute porté sur un enfant in utero retentit sur la relation ultérieure entre les parents et l'enfant.
En AMP, les pratiques plus encadrées ont évolué différemment dans le temps laissant plus de temps à la réflexion et à la recherche de sens. Il y a 4 degrés de complexité progressivement croissante au plan éthique dans les différentes techniques d'aide médicale à la procréation. A chaque étape franchie les questions qui se posent au plan éthique mettent en jeu des argumentaires de plus en plus complexes.
1°) La stimulation simple avec ou sans insémination par le sperme du conjoint et la FIV avec ou sans ICSI constituent le 1er niveau de complexité et de difficulté. Il s'agit de remédier par une méthode médicale à la stérilité d'un couple qui, sans ces techniques ne pourrait pas avoir d'enfant. Il n'y a donc pas a priori de problème éthique. Mais cependant, même à ce premier niveau, 3 problèmes peuvent se poser :
-le problème des grossesses multiples issues de ces pratiques
-le sort réservé aux embryons congelés
-l'innocuité incertaine de ces techniques en particulier de l'ICSI
2°) Les baïonnettes de filiation qui nécessitent un don de sperme ou d'ovule, le don d'embryon et les maternités de substitution constituent le 2ème degré de difficulté éthique. Là aussi, la légitimité médicale initiale peut apparaître évidente. Mais les problèmes éthiques posés par ces techniques sont plus complexes et ont un retentissement potentiel plus grave:
-conséquences psychologiques sur le couple receveur et sur le donneur
-problèmes de l'homoparentalité avec ou sans élision de l'autre sexe -motivation diverses des donneurs
3°) Le DPI qui est la rencontre de l'AMP avec le DPN constitue le 3ème niveau de difficulté. Les familles prises en charge jusqu'ici en France ont des histoires cliniques si chargées, qu'il ne viendrait à l'idée de personne de contester les DPI réalisés en France jusqu'à ce jour. La transparence de cette pratique et la publication régulière des indications et des résultats permettent d'en attester s'il en était besoin. Mais les problèmes posés à la société par le DPI émergent peu à peu:
-« social sexing » réalisés ici ou là en Europe
-adjonction d'une recherche de compatibilité HLA à la recherche génique initiale -réalisation d'un DPI pour une simple recherche HLA
4°) Le clonage reproductif constitue le 4ème niveau de difficulté éthique. Le don de gamète anonyme peut être culturellement impossible pour des couples issus de culture où la filiation est sacralisée. Il peut alors sembler plus acceptable d'obtenir une filiation à partir d'une cellule adulte paternelle plutôt que d'avoir recours à un don anonyme de sperme. Même si on ne sait pas encore si cette technique est réalisable chez les primates, la discussion éthique est nécessaire pour dire si on accepterait son occurrence ou pas en cas de disponibilité de la méthode. Nous sommes donc au début des pratiques et la réflexion est importante pour essayer d'entrevoir les conséquences psychologiques possibles de cette rationalisation de la procréation visant à éviter tout risque pour l'enfant et ses parents. Mais faire un enfant, n'est-ce pas courir le plus grand et le plus beau des risques ?
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