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Affiche du document Pouvoirs sur la vie, pouvoirs sur la mort

Pouvoirs sur la vie, pouvoirs sur la mort

Marie Angèle HERMITTE

1h11min55

  • Éthique (philosophie morale)
  • Droit
  • Sciences médicales. Médecine
Féconder in vitro un ovocyte rend l'embryon humain disponible non seulement pour ses parents, mais aussi pour les médecins, les scientifiques, voire les industriels. Les techniques de réanimation permettent de conserver vivants les organes et les cellules d'une personne dont la mort encéphalique a été constatée. Le génie génétique permet de reprogrammer les génomes des microorganismes, des végétaux, des animaux et des êtres humains. Que faire de ces pouvoirs techniques ?
C'est ici que le droit peut intervenir pour permettre d'exercer des choix politiques. Comment redonner une autonomie de choix au gouvernement, au Parlement, comment faire intervenir les citoyens eux-mêmes ? Très en amont, au niveau de la recherche ? Plus en aval au niveau de l'utilisation des outils fournis par les chercheurs ? Quelles valeurs protéger -la sécurité sanitaire et environnementale ou également le type de société, d'agriculture, d'industrie que telle ou telle technique va impliquer ? Faut-il inventer de nouveaux modes de réflexion et de débat, telle la conférence des citoyens sur l'utilisation des organismes génétiquement modifiés dans l'alimentation ?
Le droit est un outil modeste qui permet davantage de fixer des procédures que de donner des solutions. Mais la mise en oeuvre progressive de ses principes généraux implique le débat, qu'il s'agisse du débat politique dans les lieux institués à cet effet, ou du principe du contradictoire qui fait de chaque procès un mécanisme d'apprentissage de la confrontation.
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Affiche du document La maîtrise des handicaps - Philippe DENORMANDIE

La maîtrise des handicaps - Philippe DENORMANDIE

Philippe DENORMANDIE

1h18min27

  • Sciences médicales. Médecine
"La maîtrise des handicaps est un sujet d'actualité. Cette maîtrise nécessite de connaître et de comprendre les mécanismes de constitution des handicaps. Ceux-ci s'élaborent autour de quatre étapes identifiées par la classification actuelle du handicap de l'OMS : la lésion, la déficience, l'incapacité, les désavantages sociaux ou handicap. L'analyse des facteurs intervenants dans la survenue, la prévention ou le traitement de ces étapes, permet d'envisager les différents domaines d'actions à mettre en oeuvre pour tel ou tel handicap. Cependant, il paraît important d'insister qu'au-delà de l'aspect méthodologique, scientifique et médical, la situation de handicap dépend étroitement de la façon avec laquelle, une personne présentant une incapacité, prend en compte individuellement ses limitations et sa capacité à surmonter celles-ci. On peut considérer qu'à déficience identique, la personne sera en situation de handicap très variable, en fonction de son projet de vie et de l'""acceptabilité"" de son environnement. La maîtrise du handicap est donc un enjeu de société. La qualité et la valeur d'une société s'exprime autour de ses capacités d'accepter la différence. La maîtrise du handicap génère inéluctablement des coûts mais dépendra aussi des capacités collectives à écouter les désirs des personnes handicapées, vis-à-vis de leurs projets de vie et, de les reconnaître comme tout citoyen. "
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Affiche du document Médicaments, économie, société

Médicaments, économie, société

Claude LE PEN

1h18min34

  • Problèmes et services sociaux
  • Sciences médicales. Médecine
Le médicament est l'un des biens de consommation courante les plus fascinants de notre société. Son usage remonte à la plus haute antiquité, mais il existait peu de médicaments vraiment actifs avant la première moitié de ce siècle. Il comprend des composés chimiques très actifs, mais son action est aussi psychologique. Il est à la fois un bien industriel et un bien de santé publique. Il est à la fois un bien marchand et un bien essentiellement financé sur fonds publics. Son marché tend à devenir mondial, mais le poids des pratiques locales reste encore très fort. La France est le plus gros consommateur de médicaments par habitant du monde développé. Ce fait, incontestable, ne laisse d'intriguer. En fait la spécificité française résulte vraisemblablement d'une constellation de facteurs multiples, touchant aussi bien à l'offre qu'à la demande, que l'on retrouve individuellement dans d'autres pays, mais dont les effets combinés ont débouché en France sur une ""économie de volume"". Le faible prix des médicaments, les structures industrielles, les modes de régulation économiques des soins ambulatoires, les représentations collectives de la maladie et des soins, sont autant d'éléments constitutifs de cette économie qui est aujourd'hui en crise. Cette crise n'est pas tant une crise financière qu'une crise de ""sens médical"". Il faut aujourd'hui comprendre avec précision les mécanismes d'action des médicaments, en évaluer scientifiquement les effets, en codifier les prescriptions. Un grand nombre de molécules, largement consommées, sont contestées au nom d'un ""service médical"" jugé ""insuffisant"". On change d'univers, le médicament innovant ne pouvant plus prétendre à un statut de bien de consommation, mais à celui d'une technologie de pointe dont la généralisation aura des effets restructurants sur l'ensemble du système de santé et notamment de l'offre de soins.
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Affiche du document La chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique - Eric ARNAUD

La chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique - Eric ARNAUD

Eric ARNAUD

1h18min13

  • Sciences médicales. Médecine
La chirurgie plastique est une discipline jeune qui traite le contour et les formes du corps humain. D'abord reconstructrice, elle est née et s'est développée surtout en Europe pour traiter les séquelles des blessures de guerre. Au fil du temps et des progrès, la chirurgie plastique s'est adressée à des pathologies de plus en plus graves et variées. Les cancers de la peau et du sein représentent aujourd'hui, chez l'adulte, les premières causes de reconstruction consécutive au traitement initial de la tumeur. D'autres pathologies peuvent aussi faire l'objet de reconstructions complexes : malformations congénitales , brûlures profondes et étendues, traumatismes des membres et leurs séquelles, infections cutanées étendues. L'évolution de la chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, a largement contribué au développement de la chirurgie du vieillissement, dont les motivations sont essentiellement psychologiques. La banalisation de la chirurgie plastique à visée esthétique ne doit pas faire oublier que, comme n'importe quelle intervention chirurgicale, il persiste un contingent d'incertitudes. Afin de minimiser le risque de complications, l'opération doit être entourée et réalisée selon l'application de principes rigoureux. Le nombre croissant de patients opérés en chirurgie plastique, qu'elle s'adresse aux tumeurs, aux accidents, ou à la chirurgie du rajeunissement, génère un véritable phénomène de société, car l'espérance de vie ne cesse d'augmenter dans les pays développés.
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Affiche du document Les bases génétiques des maladies et le diagnostique génique - Jean-Louis MANDEL

Les bases génétiques des maladies et le diagnostique génique - Jean-Louis MANDEL

Jean-Louis MANDEL

1h29min23

  • Sciences médicales. Médecine
"Le projet du décryptage du génome humain a permis une explosion des connaissances en ce qui concerne les maladies héréditaires, aussi dites maladies monogéniques. Ces maladies sont en effet dues à des ""erreurs"" du matériel génétique (mutations), au niveau d'un gène. On en compte plus de 4000, qui sont souvent responsables de handicaps physiques, sensoriels ou intellectuels importants, ou de mortalité précoce, chez les personnes atteintes. A l'heure actuelle, on a identifié le gène défectueux pour plus de 900 maladies monogéniques, et ce chiffre augmente d'environ 3 par semaine. Au plan des connaissances, l'identification des gènes a révélé des mécanismes insoupçonnés d'erreurs génétiques, expliquant des modes de transmission très particuliers de certaines. L'identification des gènes de maladies permet aussi des progrès très importants dans la compréhension des mécanismes de phénomènes complexes, tels que le fonctionnement des fibres musculaires, l'audition ou la vision. Ces recherches visent à mieux comprendre ces maladies et à définir de nouvelles cibles pour le développement de thérapeutiques.Leur intérêt ne réside pas dans la mise en place d'une médecine ""prédictive"" assez illusoire (sauf dans les cas éventuels d'un risque élevé où un traitement préventif serait possible), car les facteurs génétiques de prédisposition ne permettent pas en fait de prédire la maladie. "
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Affiche du document L'imagerie médicale par résonance magnétique

L'imagerie médicale par résonance magnétique

Patrick COZZONE

1h27min52

  • Sciences médicales. Médecine
Le Phénomène de Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) découvert en 1946 est relatif aux propriétés magnétiques des noyaux des atomes. En médecine, il a donné naissance à l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui constitue une des avancées les plus importantes de l'histoire de la médecine. L'IRM permet d'obtenir des images anatomiques du corps humain avec une finesse inégalée, sans avoir recours à des radiations ionisantes ou à l'injection de traceurs radioactifs. L'examen par IRM est indolore et peut être répété sans danger. La Spectrométrie de Résonance Magnétique (SRM) est une autre application du phénomène de résonance magnétique dans l'exploration du corps humain. La SRM qui connaît à présent un développement très rapide, analyse et visualise les réactions chimiques qui se produisent dans les tissus et les organes sans avoir à faire de prélèvements (biopsies). On obtient par SRM des images métaboliques du cerveau et de certains autres organes dont les anomalies éventuelles permettent de diagnostiquer de façon très précoce de nombreuses maladies et de quantifier l'effet des médicaments. Une application en plein développement concerne l'angiographie par résonance magnétique (ARM) qui permet la visualisation des vaisseaux de façon non invasive. Enfin, le fonctionnement du cerveau lorsqu'il gère des tâches motrices ou sensorielles peut être suivi par les nouvelles techniques de l'IRM fonctionnelle qui sont basées sur les variations du débit et de l'oxygénation du sang dans le tissu cérébral. Ces différentes modalités de l'Imagerie Médicale par Résonance Magnétique seront illustrées dans leurs applications à l'exploration du cerveau de l'homme.
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Affiche du document Stress, adaptation et développement

Stress, adaptation et développement

Roland JOUVENT

1h15min50

  • Psychologie
  • Sciences médicales. Médecine
Conférence du 8 février 2000 par Roland Jouvent.
En trente ans, les sciences du cerveau ont considérablement progressé. Cette avancée tient à l'émergence successive de deux grands domaines, la neurobiologie et les sciences cognitives. Ces Neurosciences de la Cognition se trouvent érigées au rang de corpus théorique de référence ; la psychiatrie et la psychopathologie expérimentale sont parmi les premières disciplines concernées. En réussissant à se dégager de toute ambition théorique hégémonique, la psychologie cognitive et les neurosciences ont su leur offrir une nouvelle opérationalité.
De nouvelles méthodologies laissent augurer une première approche fonctionnelle du cerveau, voire du fonctionnement de l'esprit. A partir de différents exemples concernant des situations normales (stress maternel, effets de l'âge sur les conséquences du stress) et pathologiques (anxiété, trouble obsessionel-compulsif, dépression), nous développerons l'idée d'une double continuité, phylogénétique et développementale.
Si l'acquisition d'un néo-cortex et d'un langage a pu permettre à l'homme d'apprendre à utiliser des représentations d'actions en lieu et place des actes moteurs, et si la valeur adaptative de cette nouvelle compétence est énorme, il n'en ressort pas moins que nombre de troubles psychopathologiques trouvent sinon leur origine du moins leur expression primaire dans la partie moins évoluée, sous-corticale de l'être humain. De notre capacité à gérer l'animal en nous, dépend notre destin adaptatif et développemental.
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Affiche du document Le cerveau de la connaissance: physiologie de la cognition et images du cerveau

Le cerveau de la connaissance: physiologie de la cognition et images du cerveau

Bernard MAZOYER

1h17min28

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Sciences médicales. Médecine
L'existence de relations entre cerveau et pensée a alimenté de nombreuses querelles philosophiques, et ce en raison de l'absence de techniques d'observation du fonctionnement normal de cet organe. A la fin du 19e siècle, physiologistes et neurochirurgiens ont établi que les fonctions cognitives généraient des modifications localisées de la circulation sanguine cérébrale, et que des stimulations ou des lésions du cortex pouvaient provoquer une interruption ou un trouble de leur exécution. Jusqu'aux années 1980, cette dernière approche - la neuropsychologie - a constitué la méthode expérimentale prédominante pour l'étude des relations entres structures et fonctions cérébrales. Elle est cependant limitée parce qu'elle tente d'inférer le fonctionnement du cerveau normal à partir de l'observation de dysfonctionnements de cerveaux lésés. Dans ce contexte, la mise au point au cours des années 1990 de techniques d'imagerie numérique tridimensionnelle permettant d'observer de façon externe chez l'homme vivant l'organisation fonctionnelle de son cerveau, constitue une véritable révolution. La tomographie par émission de positons, l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et la magnétoencéphalographie sont désormais à même de fournir des cartes spatio-temporelles des événements électriques et métaboliques qui sous-tendent les activités mentales. Ces nouvelles approches des fonctions cognitives ont déjà fourni de nombreux résultats en démontrant que les activités cognitives avaient pour base une modulation d'activité neuronale. Elles devraient également permettre dans l'avenir une nouvelle approche des dysfonctionnements cognitifs apparaissant au détours des maladies neurologiques et psychiatriques.
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