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Affiche du document 0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen
Introduction

0. Des châtaigniers et des hommes - Le renouveau de la castanéiculture dans le Sud européen Introduction

Gérard BRIANE

05min00

  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le
géographe replace son travail de recherche dans le contexte de
l’époque. « Il s’agissait alors de savoir pourquoi le
châtaignier était cultivé dans certaines régions et pas dans
d’autres, pour des raisons qui étaient autres que des raisons
environnementales ». Il nous explique l’écologie du
châtaignier, les conditions pédologiques, climatiques, édaphiques
qui conviennent le mieux à cet arbre. « Comme ce n’était
pas un arbre forestier, j’ai voulu montrer les causes de la
plantation et surtout la date ». Le chercheur a donc réalisé
un travail de géographie historique sur cette essence et, grâce à
des documents d’archive importants, retrouvés en Ardèche
notamment, il a pu démontrer qu’on avait surtout planté le
châtaignier entre le XVIe siècle et la fin du XVIIIe,
début du XIXe siècle et, « après, on a arrêté ;
avant il n’y en avait pas besoin parce qu’il n’y avait pas
grand monde dans les montagnes et après ça a été à la fois la
révolution agricole et l’exode rural, donc on n’a plus eu besoin
de châtaigniers et de châtaignes pour se nourrir ».
Au moment
où il réalisait ses recherches, l’auteur de Terres de
Castanide a assisté au déclin de la châtaigneraie vivrière,
et sa vision de la castanéiculture européenne, à ce moment-là,
était plutôt pessimiste, c’était du moins ce qui se dégageait
dans la conclusion de sa thèse, en 1986. Aujourd’hui, trois
décennies plus tard, «pour des raisons qui tiennent à l’amour de
l’environnement, aux produits identitaires, au tourisme rural »,
Jean-Robert Pitte constate que, finalement, « un certain
nombre de gens ont replanté des châtaigniers et ont imaginé des
produits, à base de châtaignes, qui leur permettent, sinon de vivre
intégralement à base du châtaignier, mais de constituer, grâce à
cet arbre et à ses productions, une part plus ou moins importante de
leurs ressources… une série de niches, les unes à côté des
autres qui permettent aux gens de vivre. »
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Affiche du document 14. Le châtaignier, pays et terroirs européens
Espagne, terre de châtaigniers

14. Le châtaignier, pays et terroirs européens Espagne, terre de châtaigniers

Jean JIMENEZ

38min54

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
L'Espagne, depuis l'époque romaine, a connu un développement de sa castanéiculture proche du modèle français. Aujourd'hui, sa production est supérieure à la production française en termes de volumes. Pourtant, la castanéiculture espagnole n'est guère organisée, avec très peu de structures d'encadrement, de coopératives (hormis en Andalousie et Extrémadure). Les producteurs sont dépendants des collecteurs et les structures de transformation sont peu nombreuses dans le pays. Les producteurs, âgés pour la plupart, malgré un attachement très fort à leurs châtaigneraies, ne peuvent développer une castanéiculture réellement professionnelle.
La qualité de la production espagnole est pourtant reconnue puisque la France et l'Italie sont les principaux acheteurs européens des châtaignes espagnoles. De nombreuses variétés ont été préservées à travers tout le pays.
Après un rapide panorama de la castanéiculture espagnole dans son ensemble (surfaces, aires et volumes de production), ce film nous conduit surtout en Galice où deux producteurs témoignent du passé castanéicole de leur région et du devenir possible de la châtaigne, grâce au fort potentiel économique que représente encore cette ressource. Ici, comme ailleurs en Europe, l'importance du châtaignier va bien au-delà de la simple valeur financière de sa production fruitière.
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Affiche du document 12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

Gérard BRIANE

13min28

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
En 1970, le Parc national des Cévennes est créé. S'il vise à conserver les paysages caussenards et cévenols de très haute qualité, il fonde aussi de nombreux espoirs sur la réactivation de l'économie locale alors tombée en déshérence. La crise de la châtaigne et de la soie, les deux guerres et l'exode rural avaient particulièrement malmené les Cévennes, dès lors en quête d'un nouveau projet de territoire.
Comment concilier le maintien de la population locale avec ses activités économiques et la protection du patrimoine naturel et culturel ? Autour de ces questionnements sont nées des initiatives locales d'individus, d'associations, d'organismes professionnels et du Parc des Cévennes. Son directeur Jacques Merlin témoigne dans ce film : "Le Parc National des Cévennes se trouve dans un milieu très habité et c'est un parc dont l'objet n'est pas de soustraire la nature à l'activité de l'homme mais au contraire de travailler avec l'homme et ses activités pour mieux protéger la nature". C'est un cas assez exceptionnel. Pourtant, beaucoup de gens ont parlé d'un "Parc National au rabais, puisqu'il y a plein d'activités humaines !".
Aujourd'hui, c'est plutôt un concept qui est recherché. Le modèle du Parc National des Cévennes se situe aux nouvelles frontières du développement durable : comment la société fait avec sa nature et son avenir, plutôt que de séparer les deux, la société et la nature. Et donc la châtaigneraie est un des espaces, un des objets, une des histoires qui sont au coeur de ce vaste territoire.
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Affiche du document 11. La transformation de la châtaigne

11. La transformation de la châtaigne

Gérard BRIANE

27min35

  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
La châtaigne est un fruit de saison qui se consomme surtout en frais. Mais il convient de distinguer l'exportation et la vente de châtaignes fraîches de la transformation et l'industrialisation du produit. L'industrialisation de la châtaigne demande des fruits bien adaptés aux différents processus auxquels ils vont être soumis. A savoir une sélection très stricte des châtaignes ou marrons selon le but recherché : des marrons, assez gros et dépourvus de peaux intérieures pour la confection de marrons glacés ou au naturel, au sirop, etc., ou des châtaignes de petite taille adaptées aux techniques de séchage dans le but d'une transformation en farine. La plus grande difficulté rencontrée par le consommateur de châtaignes, et c'est là l'un des principaux points d'entrave à la consommation de cette ressource alimentaire, c'est l'élimination des deux peaux qui recouvrent la graine. Le consommateur d'aujourd’hui
veut de la châtaigne préparée, décortiquée, propre, en conserve
ou congelée et proposée sous vide. Toutefois, la châtaigne a
toujours été transformée et conservée sèche par le biais des
séchoirs traditionnels, les clèdes dans les Cévennes ou
sicatore en Italie. Cette transformation ancienne a permis à
des millions de paysans de vivre, à l’abri des famines, dans des
zones de moyenne montagne surpeuplées, comme les Cévennes. Dans son
Traité de la châtaigne, Antoine Augustin Parmentier
indiquait en son temps que le procédé cévenol de séchage à la
clède était de loin le meilleur pour la conservation et il
en faisait une description très détaillée de la technique employée
afin que les autres contrées castanéicoles puissent l’adopter et
en bénéficier, car le but était bien, à travers ce livre,
d’apprendre aux populations à conserver leur ressource durant
toute l’année afin de « faire la soudure » ou «joindre
les deux bouts ».
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Affiche du document 10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

10. Foresterie et utilisations du bois de châtaignier

Gérard BRIANE

47min43

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Le bois du châtaignier est naturellement durable en raison de sa forte teneur en tanin qui lui confère une grande résistance aux diverses agressions : champignons, insectes et autres éléments naturels. Son utilisation passée et actuelle est très variée. Certains usages ont aujourd'hui quasiment disparu mais d'autres perdurent : le bois de chauffe, la menuiserie et l'ébénisterie, le bois de charpente et d'ossature, la fabrication de parquets et, à présent, la fabrication de meubles design. La vannerie a toujours été une valorisation artisanale importante et spécifique au bois de châtaignier, un bois souple et facile à travailler. Mais aujourd'hui, les professionnels lui accordent bien d'autres qualités et responsabilités.
En effet, le châtaignier, parmi les feuillus, est une essence qui a une croissance assez rapide et de bonnes aptitudes à une exploitation en sylviculture dynamique. Il offre un prix très intéressant, parfois supérieur au chêne pour les acheteurs du Sud de l'Europe (Italie, Espagne). Il connaît de grands défis car il souffre de diverses pathologies sanitaires qui affectent la santé de ses peuplements (surtout en forêts) : le chancre, l'Encre, la petite guêpe du châtaignier (cynips), etc. Malgré tous ces problèmes, il a un fort potentiel parce que c'est un bois qui, dans certaines conditions, est pratiquement comparable aux bois tropicaux, ce qui en fait une essence aux usages multiples, tant par sa durabilité, en extérieur, que par son potentiel du point de vue de l'innovation technologique et du développement de produits nouveaux. Mais il a aussi un grand avenir face au concept de développement durable : c'est un matériau renouvelable, c'est une matière première pour de nombreux usages, où rien ne se perd (chimie, pâte, etc.), et c'est une matière première utilisable pour produire de l'énergie. A une époque où l'on souhaite moins polluer que par le passé, disposer de bois devient un atout important pour la construction car sa mise en oeuvre est économe en énergie. Le châtaignier est donc un bois polyvalent, multifonctionnel et qui, parmi les feuillus, est celui qui a le plus large domaine d'utilisation.
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Affiche du document 9. L'économie de la châtaigne

9. L'économie de la châtaigne

Gérard BRIANE

12min29

  • Économie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Après avoir nourri des densités de population très importantes durant des siècles, la châtaigne, le châtaignier et la châtaigneraie ont à présent d'autres fonctions. La châtaigne n'a plus l'image d'un produit du pauvre, elle peut faire l'objet de plans de développement de la castanéiculture, très importants pour les années à venir.
Depuis quelques années, la filière castanéicole a beaucoup évolué, passant d'une production essentiellement vivrière, familiale, à une production transformée et commercialisée.
Ce film nous montre les deux types de castanéiculture en usage aujourd'hui en France et en Europe : l'une, traditionnelle, calquée sur des schémas très anciens, perpétuant une arboriculture populaire, séculaire, privilégiant les variétés locales, de l'espèce Castanea sativa ; l'autre, moderne, est une castanéiculture conduite en zones de plaines, ou peu pentues, mécanisables, avec facilité d'accès et irrigation. Cette dernière a plutôt fait le choix des variétés hybrides, plus précoces et donc plus rentables, mais peu adaptées à la transformation.
L'Europe du Sud, méditerranéenne, reste une des principales zones de production de châtaignes mais surtout la plus importante zone d'importation et de transformation mondiale. Quant à l'Asie, avec la Corée du Sud et surtout la Chine, qui ont toujours été des pays producteurs et consommateurs importants, ils connaissent depuis une quinzaine d'années une croissance très importante des plantations de châtaigniers et, par voie de conséquence, de leurs productions.
Ce film nous brosse un parcours simplifié de la castanéiculture mondiale, avec des références aux principaux aspects économiques, sanitaires, écologiques et sociaux. Un rapide examen du contexte international et français qui nous permet de mieux comprendre l'importance du châtaignier aujourd'hui dans le contexte économique mondial, une importance qui va certainement bien au-delà de la valeur de son fruit. Le châtaignier joue un rôle multifonctionnel très important dans des zones rurales souvent défavorisées, comme garant d'un équilibre fragile, il a une valeur stratégique pour le développement des territoires qui risquent d'être marginalisés et dépeuplés.
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Affiche du document 6. Les ennemis du châtaignier

6. Les ennemis du châtaignier

Gérard BRIANE

19min41

  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
Depuis le milieu du XXe siècle, les surfaces de châtaigneraies françaises se sont fortement contractées. Cette perte de surface castanéicole est liée à de nombreux facteurs : tout d'abord l'arrivée de la maladie de l'Encre dans les années 1880, en Europe, une maladie qui affecta mortellement cette culture dans les principales aires d'implantation qui étaient les siennes depuis des siècles.
Aujourd'hui, le châtaignier doit affronter d'autres fléaux : toujours l'Encre, qui sévit surtout dans les zones humides et aux basses altitudes, mais d'autres ravageurs plus récents comme le chancre de l'écorce, sont tout aussi présents et dangereux. S'y ajoutent les insectes tels le balanin, les vers comme le carpocapse, et surtout dorénavant le cynips, un hyménoptère qui aurait pu causer des dégâts analogues à ceux du phylloxéra sur la vigne à la fin du XIXe siècle. Heureusement, des recherches ont été menées, des expériences conduites, des moyens importants mobilisés, comme en Corse où l'on a fait appel à toutes les personnes de bonne volonté pour rassembler des fonds dans le but de sauver les châtaigneraies séculaires de Pianello ou de Lozzi. Cette lutte biologique, grâce à l'introduction d'un autre insecte antagoniste, le Torymus sinensis, est en train de se généraliser dans les régions françaises affectées.
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