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Affiche du document Le mouvement dans les sociétés hypermodernes - François ASCHER

Le mouvement dans les sociétés hypermodernes - François ASCHER

françois ASCHER

1h11min22

  • Sociologie et anthropologie
  • Commerce, communications, transports
  • Urbanisme et aménagement paysager
La modernité a toujours eu indissolublement partie liée avec le mouvement, qu'il s'agisse du mouvement des idées, des biens, des personnes, des informations, des capitaux…. Mais l'entrée dans la « troisième modernité » - c'est ainsi que François Ascher caractérise les évolutions contemporaines- suscite des développements considérables dans les techniques de transport et de stockage (le stockage est le corrélat du mouvement) des personnes, des biens et surtout des informations. De fait, ces dernières jouent un rôle central dans la dynamique de passage au capitalisme cognitif.
Cette extension quantitative et qualitative du mouvement s'ajoute aux dynamiques d'individualisation et de différenciation, et contribue à faire émerger de nouvelles formes de structuration de la société. François Ascher utilise à ce propos la métaphore de l'hypertexte pour rendre compte de ce nouveau type de société constituée d'une sorte de feuilletés de champs sociaux (le travail, la famille, le quartier etc.) qui ont chacun ont chacun leurs propres valeurs et règles sociales et qui sont reliés par des individus qui appartiennent simultanément à ces différents champs. Ainsi, la société est doublement structurée, par les champs sociaux et par les individus, comme les hypertextes sont doublement structurés par les syntaxes des textes et par les mots qui font lien entre les textes. Le préfixe « hyper » de l'hypermodernité exprime ainsi à la fois l'exagération de la modernité et sa structure à « n » dimensions.
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Affiche du document Négociations à l'OMC : quels enjeux ?

Négociations à l'OMC : quels enjeux ?

Lionel FONTAGNE

1h19min26

  • Commerce, communications, transports
La globalisation est un fait s'imposant aux économies et aux politiques économiques. Elle découle d'évolutions techniques (la réduction des coûts de communication), économiques (les stratégies des firmes) et institutionnelles (le multilatéralisme, le régionalisme). Les négociations à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), cadre multilatéral relatif aux échanges de biens et de services, visent à la fois à déterminer les règles encadrant ces échanges et à organiser leur libéralisation. A ce titre, les négociations à l'OMC constituent un point focal du débat sur la mondialisation. Cette conférence vise à en expliciter les enjeux, ainsi qu'à les quantifier, en évitant le double piège du présupposé libéral, et du rejet frileux des processus d'ouverture. Après tout, l'échange et la communication ont toujours été des aspirations naturelles des sociétés. Pourquoi les négociations à l'OMC soulèvent-elles des inquiétudes fortes, comment cristallisent-elles les oppositions dépassant très largement le domaine économique pour s'étendre au culturel (cf. les événements de Seattle 30 nov–3 déc 1999) ? La perception de la société civile est aujourd'hui que les bénéfices de l'ouverture internationale (en termes d'efficacité, de multiplication des opportunités, d'accès à la connaissance, ou de promotion des forces de la concurrence) ont été exagérés, alors que les coûts (notamment sociaux et environnementaux) en ont été sous-estimés.
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Affiche du document L'évolution du commerce mondial et le marché

L'évolution du commerce mondial et le marché

Jean-Louis GOMBEAUD

1h08min52

  • Commerce, communications, transports
Existe- t- il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? D'abord parce que le marché fait partie de notre vie quotidienne : si rien ne se perd, rien ne se crée, tout s'achète, tout se vend parce que se transforme... sauf exception. Sans un sou, sans espèces, sans chèques ou monnaie plastique on n'est rien : on va au marché, on va faire le marché, les grands titres de la presse, les grandes émissions de radio ou de télévision, les hommes politiques vous parlent des lois du marché, de la force du marché. Certains évoqueront la dictature du marché, de la nécessaire adaptation au marché. On vous parlera du marché des capitaux, des marchés financiers, du marché de l'Euro, du marché des fruits et légumes, des loisirs, et maintenant le marché de la santé. La politique elle-même est pleine de marché : le marché unique européen, la monnaie unique sont bien des créations politiques. Le budget est en déficit ; l'État est endetté et doit se refinancer au prix du marché... Au mieux nous nous représentons le marché, nous en avons une idée. Mais sa réalité matérielle, sa définition sont loin d'être évidentes alors que son existence relève de l'évidence. Alors comment appréhender cette réalité que personne n'a vu, mais que tout le monde vit ? Comment faut-il enfin l'appréhender comme choix de société ? Nous disons par exemple : "" il faut s'adapter au marché "". Mais pourquoi devrions nous nous adapter à quelque chose qui serait notre création ? Et si ce n'est pas notre création, par quel biais cette réalité est-elle en mesure de s'imposer à nous ?
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