Canal U

Logo de Canal U

Canal U est le site de référence pour les ressources audiovisuelles de l’enseignement supérieur pour les étudiants et les enseignants regroupant :

- des ressources pédagogiques pour compléter ou enrichir les enseignements, proposées sous forme de cours, de conférences, de clips pédagogiques...

- des ressources scientifiques audiovisuelles dédiées à la recherche et à l’enseignement.

- une université populaire avec des conférences dans toutes les thématiques pour une formation tout au long de la vie

 

Economie et gestion

Environnement et développement durable

Lettres, arts, langues et civilisation

Sciences de la santé et du sport

Sciences fondamentales et appliquées

Sciences humaines, sociales, de l'éducation et de l'information

Sciences juridiques et politiques

Affiche du document Enseigner : le devoir de transmettre, les moyens d'apprendre

Enseigner : le devoir de transmettre, les moyens d'apprendre

Philippe Meirieu

1h23min33

  • Éducation
En ces temps de crise de la filiation, quand le lien entre les générations est visiblement mis à mal, le maître, de tous côtés, est enjoint de "transmettre ". Et, effectivement, "transmettre" est bien le premier devoir de l'enseignant : l'enfant a, plus que jamais, besoin d'être introduit dans le monde, inscrit dans une histoire. Il ne peut grandir sans maîtriser les langages fondamentaux des hommes, sans intégrer les règles fondatrices de la socialité. Mais l'impératif de la transmission, quand il s'exaspère et perd de vue la spécificité de la relation éducative, peut conduire le maître au bord de l'abîme : dans l'alternative mortifère entre "la fabrication" et "la démission", entre le passage en force pour quelques-uns et l'exclusion des réfractaires.
C'est que l'éducation ne "fabrique" pas mais accompagne l'émergence d'une liberté. Dans ces conditions, la transmission ne peut céder à sa dérive "mécanique", elle doit échapper au conflit des volontés qui gangrène l'institution scolaire et engendre tensions et violences. L'École ne peut pas concevoir son rôle à la manière d'une "colonisation de l'intérieur". Mais, elle ne peut pas, non plus, renoncer à son projet de permettre l'accès de tous aux formes universelles de la culture.
Enseigner, dans ces conditions, est bien un de ces "métiers impossibles" décrit par Freud. Et, pourtant, c'est une activité quotidienne pour des millions de personnes dans le monde. Activité qui devient envisageable dès lors qu'elle est consciente des contradictions qui la traversent.
Accès libre
Affiche du document L'enseignement des sciences

L'enseignement des sciences

Jean-Jacques DUBY

1h23min13

  • Éducation
Ces progrès technologiques de la fin du XXe siècles ont amené des améliorations considérables, et tout particulièrement dans les sociétés industrialisées, que ce soit pour la longévité, la santé, la qualité de vie, la communication, les transports, les loisirs, etc. Pourtant, c'est au moment où les thèses positivistes du XIXe siècle pourraient trouver une éclatante justification que la confiance dans la science est à son niveau le plus bas, que le progrès scientifique et technique suscite la crainte de nos concitoyens, que les jeunes se détournent des carrières scientifiques et techniques au point que la recherche et l'industrie en viennent à manquer de ressources humaines.
De même que l'école de Jules Ferry avait apporté une contribution essentielle à l'essor scientifique et technique depuis la fin du siècle dernier et sans doute jusqu'aux trente glorieuses, l'enseignement actuel des sciences, que ce soit dans l'enseignement primaire, secondaire ou supérieur, porte une part de responsabilité dans la désaffection et la défiance dont elles souffrent aujourd'hui. Plus précisément, l'enseignement actuel des sciences, particulièrement mais pas uniquement en France, connaît un triple échec : il ne réussit pas à faire acquérir à chaque citoyen la culture scientifique de base indispensable à des choix éclairés ; il réussit mal à apprendre à chaque travailleur à utiliser les méthodes et les résultats scientifiques dans sa vie professionnelle ; il réussit peu - en tout cas insuffisamment - à former des chercheurs audacieux, intuitifs et innovants. On analysera ces trois échecs du présent à la lumière du passé et on discutera des lignes de solution à explorer.
Accès libre
Affiche du document Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité

Les coûts de l'éducation, un dilemme équité/efficacité

François ORIVEL

1h13min11

  • Éducation
L'évolution mondiale des dépenses d'éducation n'a pas suivi, comme c'est souvent le cas, les projections des économistes. Après avoir connu une hausse spectaculaire entre 1950 et 1975, on assiste depuis à une relative stagnation. L'éducation n'est ni un secteur bénéficiant d'une quelconque priorité des agents économiques, qu'ils soient publics ou privés, ni un secteur défavorisé. Il évolue tout simplement comme la moyenne des emplois des ressources dans la majorité des économies nationales.
Or certains économistes avaient anticipé des hausses spectaculaires, liées à la fois au fait qu'il s'agit d'un secteur à faible croissance de la productivité, et d'un service dont la demande relative ne cesserait de croître (allongement de scolarités initiales, formation tout au long de la vie, avènement d'une société postindustrielle fondée sur la connaissance).
Le caractère principalement public du financement de l'éducation s'est un peu partout généralisé, à partir d'arguments divers, dont l'équité fait évidemment partie. Cependant, les premières études empiriques portant sur le phénomène de redistribution engendré par la gratuité des services éducatifs ont plutôt montré que les bénéficiaires effectifs n'étaient pas les individus des groupes sociaux modestes, mais ceux des groupes favorisés. La sélection au mérite, les avantages de fait, et les formations longues et coûteuses, mais financées par les contribuables, bénéficient d'abord aux individus socialement aisés.
Toutefois l'allongement récent des scolarités pour tous, l'idée qu'une discrimination positive (donner plus aux individus de milieux exclus) n'est pas incompatible avec l'égalitarisme républicain et a sensiblement réduit l'impact régressif du financement public de l'éducation dans les sociétés les plus développées. Mais si le problème de l'équité (ou des écarts d'accès entre groupes sociaux) s'atténue au sein des sociétés riches, on ne peut que s'inquiéter devant l'accroissement continu des inégalités en matière d'éducation entre le groupe des pays les plus avancés et celui des pays les plus pauvres.
Accès libre
Affiche du document Rythme et temps du savoir dans la formation

Rythme et temps du savoir dans la formation

Dominique LECOQ

1h16min44

  • Éducation
La formation se constitue d'un temps que l'on peut qualifier d'exceptionnel, en ce sens qu'il n'est pas régi par les seules règles ordinairement appliquées dans l'entreprise ou l'institution. Si, au-delà des vocables en vogue selon les circonstances (formation tout au long de la vie, construction des compétences, employabilité, etc.), la formation traite du malaise dans le champ du travail et des résistances, voire des inhibitions, que celui-ci provoque, elle les traite le plus souvent à son insu, c'est-à-dire d'une manière que l'on peut qualifier à la fois de nécessaire et de décevante. Aussi la contradiction de principe qui existe entre la logique institutionnelle - le rythme qu'elle impose dans la construction des savoirs - et l'émergence possible d'un sujet dans le temps construit par l'acte de formation sera-t-elle interrogée.
Pour peu que la personne en situation de former soit avertie de la dimension inconsciente mais aussi managériale de son activité, alors la pratique formative, parce qu'elle reconnaît son rapport essentiel au non savoir, promeut un temps d'exception qui rompt avec l'indifférence des institutions à la question du sujet. À cette condition, un renouvellement de la pensée du réel peut advenir, un savoir nouveau être mis en oeuvre. Celui précisément qu'exigent les nouveaux modes d'organisation du travail, notamment quand ils fonctionnent en réseau. En conclusion sera proposée une possible topologie du concept inconfortable de formation qui articulera les trois dimensions du sujet, de la fondation et de la souveraineté.
Accès libre
Affiche du document Les modes d'apprentissage : anciens et nouveaux médias de l'enseignement

Les modes d'apprentissage : anciens et nouveaux médias de l'enseignement

Pierre CASPAR

1h16min40

  • Éducation
De tout temps les modes et les conditions d'accès au savoir ont constitué un enjeu majeur pour le développement des personnes et des groupes sociaux. Ainsi, les " lieux de savoir " (temples, monastères, universités, musées…) ont-ils joué des fonctions centrales pour la création, la conservation, la protection, et la transmission des savoirs. Ces fonctions se trouvent profondément bouleversées aujourd'hui par l'entrée dans ce que l'on appelle désormais une " société de la connaissance ".
Le développement des réseaux dont, bien sûr, Internet, l'apparition de formes de mondialisation, de mutualisation mais aussi de commercialisation des savoirs, la dématérialisation des économies et le développement quasi-exponentiel des investissements immatériels rendent les processus d'actualisation ou de renouvellement des compétences plus indispensables que jamais. Ils obligent aussi à les intégrer dans des architectures éducatives, plus proches de l'acte de travail et de la vie quotidienne, mais beaucoup plus complexes que dans les années 1980.
L'Union Européenne a dans cet esprit mis en exergue le concept de " formation tout au long de la vie ". C'est dans ce cadre que se dessinent aujourd'hui les nouveaux territoires de la formation des adultes, dont l'évolution dépasse de loin la simple appropriation des médias offerts par les technologies de traitement de l'information et de télécommunication. Les "métiers du savoir" et les activités de celles et ceux qui s'y engagent, ou qui y font appel, s'en trouvent considérablement bouleversés en retour.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son