Logo de Canal U

Canal U
Affiche du document Risques liés à l'informatisation : dépendance ou confiance ?

Risques liés à l'informatisation : dépendance ou confiance ?

Jean-Claude LAPRIE

1h07min30

  • Savoir et communication
  • Problèmes et services sociaux
Les systèmes informatiques, ou plus exactement les Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication, pour éviter une interprétation restrictive, ouvrent de nouveaux défis, car à la situation habituelle en matière de risque, qui considère uniquement les risques de nature accidentelle, ou délibérée mais sans intention nuisible (par exemple, action d'un opérateur qui agit en bonne foi, mais dont l'action se trouve avoir des conséquences négatives), s'ajoutent les malveillances. Ceci conduit à revoir considérablement toute la notion de risque. De plus, cette notion renouvelée de risque s'étend non seulement aux infrastructures informatiques (par exemple, Internet), mais également aux systèmes dits " enfouis " (les embbeded systems), qui concernent directement tous les systèmes industriels du fait de la généralisation de leur informatisation, et de leur interconnexion croissante. La conférence proposée a pour objet cette notion renouvelée de risque. Elle dressera d'abord la scène, en situant les différentes sources de risque. Les approches pour la diminution du risque seront ensuite abordées, classées selon prévention, tolérance, élimination et prévision des sources de risque. Des exemples serviront d'illustration, et permettront d'introduire les limites actuelles. La conclusion abordera des problèmes considérés comme ouverts à l'heure actuelle.
Accès libre
Affiche du document L'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle

Jean-Paul HATON

1h16min33

  • Savoir et communication
L'intelligence artificielle (IA) a pour but de faire faire par une machine des tâches réputées intelligentes, que ce soit en s'inspirant du fonctionnement perceptif et cognitif humain ou non. Pour mener à bien cette tâche ambitieuse, l'IA est amenée à formaliser le savoir et les connaissances et à mécaniser les raisonnements dans les domaines de l'activité humaine. Les méthodes et techniques mises en oeuvre sont variées, pluridisciplinaires et souvent complémentaires : modèles symboliques fondés sur des connaissances, réseaux neuromimétiques, modèles stochastiques. Après un optimisme excessif des premiers travaux au cours des années 1950, l'IA a permis au cours des dernières années de mettre au point des applications pratiques résolvant des problèmes réels dans des domaines très divers tels que l'aide à la décision, le diagnostic, l'interprétation de signaux, la reconnaissance de la parole, le traitement du langage écrit, la robotique, l'interprétation d'images et la vision par ordinateur, les jeux, le réglage de machine, la conduite de processus industriels, etc. Ces domaines seront utilisés pour illustrer les principes et les méthodes présentées au cours de cette conférence. Les tendances actuelles de la recherche en IA ont trait à l'amélioration de la robustesse des systèmes mis au point, à l'approfondissement des connaissances dans un domaine d'activité et à l'interaction plus " naturelle " entre un utilisateur et une machine. Une autre tendance importante est l'intégration de l'IA dans des systèmes d'information plus généraux d'une entreprise ou d'une organisation.
Accès libre
Affiche du document La vie artificielle

La vie artificielle

Hughes BERSINI

1h17min58

  • Savoir et communication
  • Sciences de la vie, Biologie
La vie artificielle recouvre un ensemble de réalisations principalement informatiques et robotiques tentant d'incarner dans un matériel non biochimique les processus inhérents au vivant. Parmi ces processus on retrouve des fonctionnalités dites " émergentes ", des processus d'interactions sensori-moteurs avec l'environnement, et des mécanismes évolutifs soit " d'apprentissage " soit " néo-Darwinien ". Sa finalité est triple, d'abord offrir aux biologistes ou chimistes des environnements informatiques qu'ils pourraient facilement paramétrer de manière à simuler les processus naturels qu'ils étudient. Ensuite découvrir de nouvelles lois comportementales propres à ces systèmes à un niveau d'abstraction tel que ces lois s'appliqueraient à un ensemble de systèmes biologiques, par exemple le nombre d'attracteurs comme une fonction du nombre d'unités composant ces systèmes, la tendance intrinsèque à faire émerger des sous-systèmes auto-maintenus ou finalement l'incroyable complexité qui peut apparaître à un certain niveau d'observation de ces systèmes alors qu'au niveau juste en-dessous les mécanismes décrits sont élémentaires. Finalement la nature ayant toujours inspiré l'ingénieur, la dernière motivation est l'apprentissage de nouvelles méthodologies pour la conception d'artefacts de type robotique ou informatique. Généralement, là encore, l'idée est d'utiliser l'informatique pour sa force brute et sa capacité intrinsèque à essayer en un minimum de temps des combinaisons quasi infinies de possibles solutions à un problème, jusqu'à trouver malgré la simplicité de la procédure une solution complexe et inattendue à ce problème. Quelques exemples d'applications comme des robots autonomes, des systèmes de routage sur Internet (inspiré des fourmis), des protections informatiques (inspiré du système immunitaire) seront illustrés.
Accès libre
Affiche du document Le logiciel, objet de notre quotidien

Le logiciel, objet de notre quotidien

Gérard BERRY

1h11min46

  • Savoir et communication
Il y a à peine trente ans, le logiciel était l'apanage des systèmes de gestion ou de communication des grandes entreprises. La micro-informatique, les ordinateurs embarqués et les réseaux ont centuplé ses applications, révolutionnant la bureautique, le design industriel ou artistique, les transports, et maintenant les objets du quotidien, du téléphone au stimulateur cardiaque en passant par tout l'audiovisuel, les jeux, et bien sûr Internet. On assiste en fait à la mise en place d'un nouveau système nerveux logiciel, avec lequel nous sommes sans cesse en contact. Or, le logiciel reste un objet mystérieux pour la plupart des gens. Il est purement immatériel, ne se voit pas, ne pèse rien. Pourtant, il produit des tas d'ennuis allant de l'inconfort des interfaces homme-machine mal conçus aux problèmes de sécurité des réseaux en passant par des crashs catastrophiques de fusées ou de satellites. La qualité du logiciel devient un des points faibles de notre société. Pour les spécialistes, ce n'est pas étonnant. Le logiciel est un objet purement intellectuel d'une très grande complexité, qui ne se laisse pas appréhender pas des approches naïves. Un logiciel est formé de millions d'ordres élémentaires à une machine ultra-rapide et quasi-infaillible mais parfaitement stupide, le microprocesseur. De minuscules erreurs peuvent avoir de grandes conséquences et on ne sait pas encore se protéger. Nous essaierons de mieux faire comprendre la nature profonde de l'objet logiciel, et nous présenterons les approches scientifiques modernes qui permettront de construire des logiciels plus sûrs et d'en assurer la correction.
Accès libre
Affiche du document Le traitement des images

Le traitement des images

Olivier FAUGERAS

1h17min55

  • Savoir et communication
  • Psychologie
  • Génie et activités connexes
Mon exposé est centré sur un aspect du traitement d'images, celui du traitement de l'information tridimensionnelle. Je prendrai comme point de départ les idées de David Marr dont l'influence a été déterminante à la fois sur les neurosciences de la vision et sur le traitement d'images ou la vision par ordinateur. L'idée selon laquelle la vision est notamment un problème de traitement de l'information qui peut être abordé en utilisant des contraintes assez générales issues de la physique et de la géométrie pour construire une représentation des surfaces des objets présents et de leurs mouvements s'est avérée extrêmement fructueuse tant du point de vue théorique pour répondre précisément à une partie de la question " qu'est-ce que voir ? " que du point de vue applicatif pour résoudre de nombreux problèmes où intervient la perception visuelle robotique au sens large, c'est-à-dire celle d'un système mécanique/informatique.
En me plaçant de trois points de vue, mathématique, algorithmique et biologique, je montrerai comment une combinaison d'indices visuels tels que les variations spatiales d'intensité et de texture, le mouvement, les contours d'occultation ou encore la stéréoscopie peut fournir de l'information sur la forme et le mouvement tridimensionnels des surfaces des objets. J'illustrerai mon propos par quelques exemples d'applications comme le calcul de l'orientation d'un robot dans l'espace, la génération de déplacements, la reconnaissance d'objets et la réalité augmentée.
Accès libre
Affiche du document L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

L'informatique de demain : de Von Neumann aux superprocesseurs

François ANCEAU

1h19min27

  • Savoir et communication
  • Génie et activités connexes
L'évolution du matériel informatique est certainement le phénomène technique qui a connu la progression la plus importante pendant ce demi-siècle. L'apparition de la microélectronique a permis, sur les trente dernières années, une augmentation de la performance des microprocesseurs par un facteur d'environ 100 000, tandis que le prix des machines informatiques était divisé par plusieurs dizaines. Sous la pression des utilisateurs, la course à la performance semble insatiable. Les concepteurs des nouvelles machines informatiques rivalisent d'ingéniosité pour arriver à exécuter les programmes de plus en plus rapidement. L'organisation interne des processeurs modernes s'apparente à des sortes de "chaînes de montage" dans lesquelles plusieurs instructions sont simultanément en exécution. Ces techniques tiennent souvent de l'acrobatie. En effet, la recherche effrénée de la vitesse de traitement incite, par exemple, à utiliser des résultats intermédiaires avant même qu'ils n'aient été élaborés, en spéculant sur la valeur qu'ils devront avoir. Cette course folle se poursuit sans qu'aucun signe de fléchissement ne se fasse sentir. On constate même actuellement une accélération de sa vitesse d'évolution. Les études prospectives laissent à penser que ce rythme va se poursuivre pendant au moins encore dix ou vingt ans.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son