Catalogue - page 5

Affiche du document L’ÂGE D'OR DE L'EXPLORATION SPATIALE DES ASTÉROÏDES, SES SUCCÈS ET LES PROCHAINS DÉFIS

L’ÂGE D'OR DE L'EXPLORATION SPATIALE DES ASTÉROÏDES, SES SUCCÈS ET LES PROCHAINS DÉFIS

Patrick MICHEL

1h28min12

  • Médias d'information: journalisme et édition
Les astéroïdes sont les restes des briques qui ont formé nos planètes,
et parce qu'ils ont gardé la mémoire de la composition initiale de la
nébuleuse solaire dans laquelle les planètes se sont formées, ils sont
parmi les meilleurs traceurs de l'histoire de notre Système Solaire. De
plus, certains d'entre eux représentent un risque naturel, qui est parmi
les plus faibles mais qui peut avoir de grandes conséquences, et
surtout, qui peut être prédit et évité avec des moyens raisonnables que
nous allons tester pour la première fois. Il y a donc plein de raisons
d'explorer ces cailloux célestes fascinants !
Nous vivons actuellement une période fantastique avec deux missions de
récolte d'échantillons d'astéroïdes qui ont terminé leurs opérations
extraordinaires avec succès, OSIRIS-REx de la NASA et Hayabusa2 de la
JAXA. De plus, durant cette décennie, la mission Hera de l'ESA va, avec
la mission DART de la NASA, effectuer le premier test de déviation
d'astéroïde. Puis, côté NASA, la mission Psyche va aller explorer
l'astéroïde Psyche et la mission Lucy va survoler plusieurs astéroïdes
Troyens. Enfin, la mission MMX de la JAXA va effectuer une récolte
d'échantillons de Phobos, l'une des deux lunes de Mars, et y déposer un
rover franco-allemand (CNES-DLR) pour tester notre aptitude à rouler sur
un corps de faible gravité, effectuer des analyses in situ et
comprendre comment la surface de Phobos réagit.
Comme membre des missions OSIRIS-REx et Hayabusa2, responsable
scientifique de la mission Hera, et co-responsable scientifique du rover
de la mission MMX, je présenterai pourquoi nous étudions les
astéroïdes, puis j'exposerai les surprises et découvertes majeures
effectuées par les deux premières missions, ainsi que les opérations
complexes qu'elles ont accomplies avec succès. Je présenterai ensuite
les missions Hera et DART et comment elles vont nous permettre de
valider une technique de déviation d'astéroïde. Enfin, si le temps le
permet, je présenterai brièvement la mission MMX et ses enjeux.
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Affiche du document LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES : DE L'ÉCHELLE GLOBALE À L'ÉCHELLE RÉGIONALE

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES : DE L'ÉCHELLE GLOBALE À L'ÉCHELLE RÉGIONALE

Hervé LE TREUT

1h21min20

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 13e conférence « à distance » aura lieu mardi 2 mars 2021 à 19h30, et sera donnée par Hervé Le Treut (climatologue, ancien directeur de l'Institut Pierre Simon-Laplace).

50 minutes de présentation, suivies de vos questions sur le chat : https://youtu.be/7S4Skefapso
Il est devenu impossible de parler de changement climatique comme en 1992, au moment du sommet de la Terre de Rio, lorsque se sont mises en place les premières volontés d’action face à ce nouveau risque. Ce risque était surtout apparent dans les travaux des chercheurs, et les possibilités de solution apparaissaient encore largement ouvertes. Ce n’est que progressivement, au cours des deux ou trois dernières décennies, que les changements sont apparus au travers d’évènements directement visibles : réchauffement, sécheresses ou inondations, relèvement du niveau de la mer, impacts sur la faune et la flore...
Simultanément, le problème s’est aggravé, l’espace des solutions n’a cessé de se réduire, et nous sommes désormais confrontés à deux urgences qu’il faut apprendre à concilier. L’une concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’échelle de la planète. L’autre concerne les « territoires », les gens qui y vivent, la faune et la flore qui s’y développe. Il faut désormais les protéger, de manière préventive. Le projet « Acclimaterra », développé en (Nouvelle) Aquitaine depuis une dizaine d’années, permettra d’illustrer ces enjeux nouveaux.

Hervé Le Treut a fait l’essentiel de sa carrière au CNRS, et il est désormais professeur à Sorbonne-Université. Il est aussi depuis 30 ans professeur à Polytechnique.

Le programme de nos conférences à distance à venir : http://www.iap.fr/science/conferences/
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Affiche du document L'ÉVOLUTION DES GALAXIES TELLE QU'ON L'OBSERVE DANS L'UNIVERS PROCHE

L'ÉVOLUTION DES GALAXIES TELLE QU'ON L'OBSERVE DANS L'UNIVERS PROCHE

Anne-Laure MELCHIOR

1h06min23

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 12e conférence « à distance » aura lieu mardi 2 février 2021 à 19h30, et sera donnée par Anne-Laure Melchior (astrophysicienne au LERMA de l'Observatoire de Paris).

50 minutes de présentation, suivies de vos questions sur le chat : https://youtu.be/YoJYNJdING8

Les galaxies sont des objets spectaculaires qui sont observées par millions et bientôt par milliards. Chacune est singulière, alors que globalement elles ont des comportements compatibles avec une évolution, devenue un objet d'étude en lui-même. Initialement observées dans leur diversité et faisant l'objet de classification par les pionniers comme Edwin Hubble, l'avènement de nombreux instruments d'observation, avec des gains en sensibilité, résolution et champ de vue, a été couplé à l'explosion du nombre de données d'archives et permet aujourd'hui une approche statistique, ainsi que des observations détaillées de galaxies proches. Je décrirai comment des observations de galaxies, dans l'Univers proche, permettent d'accéder à l'évolution des galaxies. Je m'intéresserai particulièrement à des galaxies plutôt massives, que l'on pense à la fin de la chaine de l'évolution.

Le programme de nos conférences à distance à venir : http://www.iap.fr/science/conferences
Crédits des images utilisées dans la présentation :

de gauche à droite :

Diapositive 2 : Madau & Dickinson 2014

Diapositive 4 : Gravures historiques de l’Observatoire de Paris - voir article de Jean Souchay 1999 (Pour la Science)

Diapositive 5 : Simulations VINTERGATAN - Florent Renaud et collaborateurs 2020

Diapositive 6 : Jarrett 2004, 2MASS catalogue

Diapositive 8 : Van der Wel et collaborateurs. 2014

Diapositive 9 : Bundy et collaborateurs 2006

Diapositive 10 : Schawinski et collaborateurs 2014 ; Wyder et al. 2007

Diapositive 11 : Galaxies proches observées par GALEX @NASA /JPL-Caltech

Diapositive 12 : Sondage GOODS-South (The Great Observatories Origins Deep Survey) VLT@ESO

Diapositive 13 : Kormendy & Ho (2013), IC 5063, Mukherjee et al. 2018

Diapositive 14 : @ HST: Arp 188, NGC 4650A, Arp 295

Diapositive 15 : @ HST : Arp 147, Arp 273, NGC 2207 & IC 2163, Les Antennes: NGC 4038 et NGC4039

Diapositive 16 : Williams et collaborateurs 2017; @ 2020 Robert Gendler, Russell Croman, Subaru Telescope (NAOJ), Hubble Legacy Archive, NOAO

Diapositive 17 : Florent Renaud et collaborateurs 2018, @ HST
Goutte d’eau : questions2physique.wordpress.com

Diapositive 18 : Lewis et collaborateurs 2013

Diapositive 19 : van der Marel et collaborateurs 2012 @ NASA (https://www.nasa.gov/mission_pages/hubble/science/milky-way-collide.html​)
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Affiche du document LA COSMOLOGIE AUJOURD'HUI : RÉPONSES ET QUESTIONS

LA COSMOLOGIE AUJOURD'HUI : RÉPONSES ET QUESTIONS

François BOUCHET

1h21min33

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 11e conférence « à distance » aura lieu mardi 5 janvier 2021 à 19h30, et sera donnée par François Bouchet (astrophysicien, directeur de recherches au CNRS, directeur de l'IAP à partir du 1er janvier 2021).

50 minutes de présentation, suivies de vos questions sur le chat : https://www.youtube.com/HXDikvpvdow
L'astrophysique est incroyablement prolixe en découvertes extraordinaires qui renouvellent notre vision du monde, de la découverte de multiples exoplanètes aux propriétés inattendues, l'ouverture d'une nouvelle fenêtre sur l'Univers grâce au rayonnement gravitationnel, jusqu'à l'exploration des confins de l'espace et du temps que révèle la cosmologie. La mission spatiale Planck vient de livrer ses derniers résultats, reposant largement sur le travail effectué à l'Institut d'astrophysique de Paris. Je parlerai de l'objet de cette mission - la cartographie détaillée du rayonnement fossile - des résultats obtenus en analysant les données et en les confrontant à ceux obtenus par d'autres méthodes. Si la cosmologie est maintenant dotée d'un modèle standard, nombre de questions restent ouvertes et de très nombreuses expériences sont en cours pour tenter d'y répondre. La révolution est-elle au coin de la rue ? En tout cas, les chercheuses et les chercheurs de l'IAP sont bien présents sur tous ces fronts !

Le programme de nos conférences à distance à venir : http://www.iap.fr/science/conferences/
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Affiche du document LES PREMIERS RÉSULTATS DES MISSIONS SPATIALES DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS HAYABUSA 2 et OSIRIS-REx

LES PREMIERS RÉSULTATS DES MISSIONS SPATIALES DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS HAYABUSA 2 et OSIRIS-REx

Antonella BARUCCI

1h07min38

  • Médias d'information: journalisme et édition
Deux missions spatiales de retour d'échantillons de matière inaltérée
ont été récemment lancées vers des astéroïdes géocroiseurs primitifs
pour étudier leur composition. Ces missions ont le potentiel de
révolutionner notre compréhension des propriétés du matériel primitif
présent dans le Système solaire et de nous éclairer sur la nature des
petits corps. Cela constitue une étape essentielle pour comprendre les
conditions primordiales responsables de la formation des planètes et de
l'émergence de la vie. À l'inverse des planètes, qui ont subi des
processus d'évolution durant leur histoire et ont ainsi été
transformées, la plupart des astéroïdes, du fait de leurs petites
tailles, sont supposés avoir gardé la mémoire de la composition
d'origine du disque proto-planétaire dans lequel ils se sont formés.
Ainsi, ils peuvent être considérés comme l'ADN du Système solaire, et
nous donner des indications fortes sur l'origine des planètes et de la
vie.
La mission Hayabusa 2 a été lancée par la JAXA le 4 décembre 2014. Elle a
atteint l'astéroïde primitif Ryugu en juin 2018 et elle l'étudie depuis
lors avec ses huit instruments. La sonde effectuera plusieurs prises
d'échantillon, en surface ou en profondeur au moyen d'un impacteur. Ces
échantillons seront rapportés sur Terre en décembre 2020.

La mission OSIRIS-REx a été lancée par la NASA le 8 septembre 2016. Elle
se mettra en orbite de l'astéroïde primitif Bennu début décembre 2018
pour l'étudier en détail pendant deux ans avec ses cinq instruments. Ils
cartographieront l'astéroïde dans les longueurs d'onde du visible, de
l'infrarouge et des rayons X. Une cartographie compositionnelle sera
effectuée en 2019 pour la sélection du site de collecte des échantillons
(entre 60 g et 2 kg) en juillet 2020 avec un retour prévu en septembre
2023.
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Affiche du document UNE NOUVELLE ÈRE IMPÉRIALE POUR LES NEUTRINOS AU JAPON

UNE NOUVELLE ÈRE IMPÉRIALE POUR LES NEUTRINOS AU JAPON

MICHEL GONIN

1h24min53

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 8e conférence « à distance » aura lieu mardi 6 octobre à 19h30, et sera donnée par Michel Gonin (directeur de recherche CNRS au Laboratoire Leprince-Ringuet (LLR) et professeur à l'École Polytechnique) : « Une nouvelle ère impériale pour les neutrinos au Japon ».
Au cours de ces dernières années, le programme de recherche neutrinos au Japon avec une participation importante de la communauté internationale, notamment française, a obtenu des résultats impressionnants grâce à la découverte en 2013 de l'apparition des neutrinos électrons dans un faisceau de neutrinos muons et à l'attribution en 2015 du prix Nobel de physique pour la découverte de l'oscillation des neutrinos atmosphériques. Ces résultats ont fait suite au prix Nobel 2002 attribué lui aussi au Japon pour la découverte de onze neutrinos émis lors de l'explosion d'une supernova. De nouveaux programmes de recherche neutrinos en physique des particules et en cosmologie sont progressivement mis en place pour la prochaine décennie avec l'amélioration du détecteur Super-Kamiokande, la construction d'un nouveau détecteur Hyper-Kamiokande toujours basé sur la technique « Water Tcherenkov », la création de nouvelles collaborations et la montée en puissance de l'accélérateur de JPARC. Leurs objectifs seront les études de la symétrie matière - antimatière au début de notre univers, une meilleure connaissance du mécanisme d'explosion de supernovas, ainsi que la découverte des neutrinos reliques cosmologiques.
DÉBUT DE LA CONFÉRENCE à 2 min 29s
Retrouvez le programme de nos conférences sur notre site : http://www.iap.fr/science/conferences/
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Affiche du document SAUVER LA NUIT, OU L'INVENTION DE L'OBSCURITÉ EN TANT QUE RESSOURCE

SAUVER LA NUIT, OU L'INVENTION DE L'OBSCURITÉ EN TANT QUE RESSOURCE

SAMUEL CHALLÉAT

1h27min57

  • Médias d'information: journalisme et édition
L'Institut d'astrophysique de Paris se met au direct ! La 7e conférence « à distance » aura lieu mardi 8 septembre à 19h30, et sera donnée par Samuel Challéat (Docteur en géographie), chercheur invité au sein du laboratoire Géode (Géographie de l'environnement, unité mixte de recherche CNRS-Université de Toulouse 2) et coordinateur du Collectif Renoir (Ressources environnementales nocturnes et territoires) : « Sauver la nuit, ou l'invention de l'obscurité en tant que ressource ».
Que voyons-nous lorsque, le soir venu, nous levons les yeux vers le ciel ? Pour la plupart d'entre nous, habitants des villes et alentour, pas grand-chose. Les occasions de s'émerveiller devant une voûte céleste parsemée d'étoiles sont de plus en plus rares. Aujourd'hui, la Voie lactée n'est plus visible pour plus d'un tiers de l'humanité. Plus de quatre-vingts pour cent de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse, une pollution qui, à l'échelle mondiale, ne cesse de s'accroître. Chaque soir, en France, ce sont onze millions de lampadaires qui s'allument ; chaque jour, plus de trois millions et demi d'enseignes lumineuses, sans compter les millions de lumières bleues de nos divers écrans rétroéclairés. Or, au-delà de l'appauvrissement de notre relation au ciel - une relation qui nourrit, depuis toujours, nos représentations du monde -, on connaît désormais les effets négatifs de la lumière artificielle sur l'environnement et la santé. Érosion de la biodiversité, dérèglement de notre rythme biologique, perturbation de nos rythmes de sommeil, etc. Éteindre les lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire. « Nous laissera-t-on un ciel à observer ? » s'inquiétaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat retrace l'histoire de la revendication d'un « droit à l'obscurité » concomitant au développement urbain et décrit la manière dont s'organise, aujourd'hui, un front pionnier bien décidé à sauver la nuit.
DÉBUT DE LA CONFÉRENCE à 2 min 44s
Retrouvez le programme de nos conférences sur notre site : http://www.iap.fr/science/conferences/
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