Catalogue - page 6

Affiche du document L'urbanisme face à une nouvelle révolution urbaine

L'urbanisme face à une nouvelle révolution urbaine

françois ASCHER

1h12min18

  • Urbanisme et aménagement paysager
"L'urbanisme est véritablement né au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, comme un ensemble disparate de réflexions et de propositions d'action sur la conception des villes, confrontées alors à une croissance rapide et à des mutations très profondes. La pensée et l'action urbanistiques qui se développèrent tout au long du XXème siècle furent très fortement marquées jusqu'à une période récente par les manières de gérer la société deTaylor, Ford, Keynes et Le Corbusier. Ces conceptions dites ""modernes"" se révélant de plus en plus inadaptées à l'évolution des sociétés ""occidentales"" firent l'objet de critiques variées.
Aujourd'hui, les villes sont à nouveau confrontées à des mutations majeures, économiques, sociales, techniques, culturelles et politiques. Il devient nécessaire de développer de nouvelles approches de l'urbanisme, dans un contexte marqué par la globalisation, la concentration urbaine dans des métropoles de plus en plus grandes, le développement accéléré des technologies nouvelles, la diversification des modes de vie, la préoccupation croissante pour la préservation de l'environnement, l'émergence de nouvelles inégalités sociales.
De grandes questions se posent : -comment maîtriser l'urbanisation contemporaine, dans un contexte marqué par la décentralisation et par la concurrence entre villes ? -peut-on échapper à une uniformisation des villes, des formes urbaines, des styles architecturaux, des modes de vie, dans un contexte marqué par la globalisation ? -comment répondre à la diversité et à la variabilité croissante des besoins des individus et des entreprises, dans un domaine comme l'urbanisme qui ne se conçoit et ne se réalise que dans le moyen et le long terme ? Les réponses à ces questions nécessitent des efforts sans précédents de recherche et d'expérimentation... "
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Affiche du document L'histoire de l'art au tournant

L'histoire de l'art au tournant

Hans BELTING

1h12min20

  • Généralités
"L'histoire de l'art en tant que discipline entra dans sa phase active de science humaine à peu près au moment où furent fondés les musées. Elle adopta d'emblée elle-même une orientation muséale, ce qui s'explique facilement par le fait que son sujet était constitué des oeuvres anciennes qui étaient présentées dans les musées. Pour être en mesure de classer ces oeuvres, il fallait disposer des noms exacts et de données historiques adéquates. La simple étiquette qu'on apposait à un tableau exposé dans le musée exigeait des informations sur le maître qui en était l'auteur, ainsi que sur la place occupée dans la production artistique d'ensemble par une oeuvre qu'on pouvait rencontrer dans le musée.
Toutefois, de simples dates ne nous apprennent pas grand chose lorsqu'on ne les replace pas dans un développement personnel ou général, dont elles tirent tout leur sens. De même, les biographies d'artistes ne prirent sens qu'à partir du moment où on fut en mesure de les intégrer à une histoire générale, par exemple à l'histoire de l'"école" à laquelle appartenait tel artiste. Dans le cas des collections du Louvre, l'"école française" joua bien entendu un rôle essentiel. Lorsqu'on pensait en termes de catégories nationales, les "écoles" faisaient office pour l'art de concepts généraux.
Cependant, leur rayonnement ne coïncidait pas avec les frontières des nations modernes. Sans quoi il n'aurait pu exister d'école vénitienne ou florentine, lesquelles nous indiquent justement qu'à cette époque l'Italie n'en était encore qu'à ses premiers pas de nation. Les premiers catalogues du Louvre s'efforcent de s'éloigner encore un peu plus de l'artiste et de l'école, pour représenter la marche des arts à travers le temps sous la forme d'un événement universel. Le "progrès" régi par des lois devenait par là le moteur d'une "histoire de l'art" qui était pourtant parvenue, dans l'Antiquité comme pendant la Renaissance, à un achèvement dont le classicisme tendait précisément à remettre en question le progrès. Ainsi s'opposèrent d'emblée deux paradigmes, dont la contradiction se révéla difficile à résoudre."
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