Catalogue - page 29

Affiche du document L'Europe et la Méditerranée

L'Europe et la Méditerranée

Sami NAIR

1h09min38

  • Économie
La Méditerranée constitue aujourd'hui une des zones de fractures les plus inquiétantes de la planète. D'un côté unification de l'Europe, croissance économique, démocratisation profonde des relations sociales, innovations culturelles, mutation en profondeur des moeurs et des coutumes, élargissement à l'Est, de l'autre aggravation de la pauvreté, décomposition des rapports sociaux, trouble identitaire, fixations défensives au sud de la Méditerranée. Cette opposition ne doit pas occulter la profonde interdépendance des deux rives. Le projet de zone de libre-échange adopté en 1995 à Barcelone n'a pas eu les effets escomptés. Les revendications économiques d'ouverture des marchés de libre circulation des biens et personnes viennent désormais des pays du sud méditerranéen. Les effets de contrainte du marché unique sur le développement de ces pays sont de plus en plus difficiles à supporter ; l'impasse dans laquelle se trouvent les pays maghrébins quant à leur capacité de développement horizontal est aujourd'hui totale. La rive Est de la Méditerranée voit son avenir hypothéqué tant par les conflits ouverts (Israël-Palestine, situation de l'Irak, etc.) que par les conflits latents (répartition de l'eau, etc.). Face à cette situation, que peut faire l'Europe ? Quel rôle la France, en raison de son passé et de ses liens privilégiés avec les pays du Sud de la Méditerranée, peut-elle jouer ?
Accès libre
Affiche du document La mondialisation en perspective historique : L'Amérique hyperpuissance

La mondialisation en perspective historique : L'Amérique hyperpuissance

Emma ROTHSCHILD

1h12min49

  • Économie
Que reste-t-il, lorsqu'on y songe, d'Athènes et de Rome ? Uniquement des ruines comme vous le savez ". Cette phrase fut prononcée par Richard Nixon, en 1971, alors qu'il méditait sur le période de déclin qu'il pressentait imminente pour les États-Unis. Trente ans plus tard, la donne a considérablement changé. L'hyperpuissance américaine est à présent considérée comme éminemment consolidée. A l'époque où la mondialisation ne semble pas connaître de limite, l'empire américain paraît devoir perdurer lui aussi. Cette conférence portera sur les États-Unis et sur l'histoire de la mondialisation. L'indépendance des États-Unis fut le produit d'une période durant laquelle la politique s'intéressait avec ferveur à l'idée de mondialisation. On s'intéressait pour la première fois au " monde ", au rôle des compagnies et sociétés privées et au changement de goûts en matière de consommation, en particulier alimentaire. Les événements qui précipitèrent la Révolution Américaine sont étroitement reliés aux idées de commerce et d'échanges internationaux. A l'époque du premier boom de la mondialisation, entre 1760 et 1820, l'Angleterre, était considérée comme l'empire des matières premières. La France, elle, comme l'empire des idées. Les États-Unis, pour leur part, étaient voués à devenir un tout nouvel et pur empire commercial : un modèle dans le monde. L'idée selon laquelle l'influence des États-Unis est prééminente perdure : on peut en voir une illustration dans l'histoire des efforts conjugués pour diffuser le régime alimentaire américain dans le reste du monde. Au XXIe siècle, le succès de la mondialisation invite à se demander si la suprématie commerciale des États-Unis ne va pas être fragilisée.
Accès libre
Affiche du document L'État souverain face à la mondialisation

L'État souverain face à la mondialisation

Brigitte STERN

1h05min23

  • Science politique
  • Économie
""" No man is an island "", "" Aucun homme n'est une île "" disait le poète John Donne. L'homme ne vit pas isolé, il est inséré dans toute une série de collectivités, dans tout un ensemble de sociétés : la société familiale, la société tribale, les sociétés religieuses, les sociétés sportives, les sociétés savantes, voire des sociétés secrètes, mais aussi la société étatique. L'Etat se distingue fondamentalement des autres collectivités humaines, parce qu'il est une collectivité souveraine, du fait qu'il dispose du monopole de la force armée organisée sur son territoire. A ce monopole de la force armée organisée est lié le monopole d'édiction du droit : est règle juridique la règle que l'État considère comme une règle juridique, soit qu'il l'édicte lui-même à travers ses organes, soit qu'il reconnaisse des règles posées par d'autres, comme par exemple dans les contrats nationaux ou internationaux établis par les particuliers ou des sociétés multinationales, comme ayant valeur juridique. On conçoit facilement qu'un droit destiné à s'appliquer au sein d'un État qui dispose de la force - le droit national - n'aura vraisemblablement pas les mêmes caractéristiques qu'un droit destiné à s'appliquer entre États souverains, disposant chacun du monopole de la force armée organisée sur son territoire, mais non dans l'ensemble de la communauté des États : le droit international apparaît dès lors comme un droit s'appliquant dans une société où il n'y a pas de centralisation de la force armée organisée. Cette structuration différente des sociétés internes et de la société internationale explique que les contours de la souveraineté ne soient pas les mêmes dans l'ordre interne et dans l'ordre international. "
Accès libre
Affiche du document L'évolution des inégalités

L'évolution des inégalités

Daniel Cohen

1h27min41

  • Économie
"L' histoire du siècle est celle d'une formidable réduction des inégalités au sein des nations industrielles, et d'un élargissement tout aussi considérable des inégalités entre les nations elles-mêmes. Pourtant, à partir du milieu des années 1980, une autre tendance est apparue. Les nations les plus riches ont vu resurgir le spectre d'une augmentation des inégalités, tandis que les pays pauvres les plus peuplés, en Asie, se sont engagés dans un processus de croissance rapide. L'idée a été immédiatement avancée qu'une relation de cause à effet était à l'oeuvre, qu'un phénomène de vases communicants entre le monde riche et le monde pauvre reportait la pauvreté du monde pauvre sur celle du monde riche.
L'encre de ces débats n'avait pas encore séché qu'un nouveau changement de direction est apparu dans la deuxième moitié des années 1990. La crise asiatique, tout d'abord, a interrompu brutalement la croissance de ces pays, et fait resurgir nombre d'appréhensions à l'égard de la "globalisation ". Aux États-Unis, par ailleurs, le "miracle" d'une croissance soutenue a fait taire les critiques contre la montée des inégalités dans ce pays, et posé, parfois, en modèle la "nouvelle économie" américaine.
Il y aurait beaucoup de naïveté à extrapoler les évolutions des dernières années en une nouvelle tendance qui validerait le phénomène de vases communicants entre les pays riches et les pays pauvres. Mieux vaut reconnaître que deux processus distincts sont à l'oeuvre : le rattrapage des pays en voie de développement, et une nouvelle dynamique des inégalités au sein des pays riches. Le premier terme est-il interrompu par la crise asiatique ? Le second terme est-il inéluctable ? Faut-il se résigner à ce que certains pays (à l'échelle du monde) ou certains groupes (à l'échelle des nations) soient exclus de la prospérité des autres ? Telles sont les questions préalables auxquelles il faut répondre avant de dessiner une perspective d'ensemble sur le destin des inégalités mondiales. "
Accès libre
Affiche du document Les transferts de technologies

Les transferts de technologies

Didier ROUX

1h19min30

  • Économie
  • Généralités
"Le but de cette conférence est d'illustrer à partir d'exemples concrets et vécus par l'auteur la complexité du mécanisme permettant de transférer dans le domaine industriel des découvertes ou des connaissances fondamentales. La thèse principale développée est que le processus de transfert de technologie n'est pas linéaire et ne suit en aucune façon un schéma "" classique "" où la science fondamentale serait en amont suivie d'une recherche technologique pour à la fin donner lieu à un développement technologique. Au contraire, nous argumenterons, sur la base des exemples présentés, que le caractère interconnecté des différentes étapes et leur inter relation nécessite une vision nouvelle du processus de transfert de technologie, à la fois plus dynamique et impliquant l'ensemble des scientifiques y compris et surtout les meilleurs fondamentalistes. Les exemples décrits correspondent d'un point de vue scientifique à la physico-chimie et d'un point de vue industriel à la galénique et à la formulation de produits chimiques. Nous traiterons : - La mise au point de vecteurs non viraux pour la thérapie génique. - Les micro-émulsions et leurs applications. - L'effet de l'écoulement sur des structures organisées et les découvertes qui en découlent. Alors que les deux premiers sujets concernent, d'un point de vue industriel, des grands groupes de l'industrie pharmaceutique et chimique, le dernier exemple nous permettra de montrer comment des travaux, à priori très fondamentaux, ont débouché sur la création de deux entreprises de haute technologie dans des domaines aussi variés que la micro-encapsulation et les biotechnologies ainsi que l'instrumentation. "
Accès libre
Affiche du document Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique

Nouveaux cycles et nouvelle croissance économique

Michel DIDIER

1h13min13

  • Économie
Mesdames, messieurs, existe-t-il une notion qui tombe plus sous le sens que celle de marché ? L'expansion quasi-générale et la vague d'innovation dans les technologies de la communication annoncent-t-elles une phase économique nouvelle ? Après quatre régimes économiques différents au cours du vingtième siècle (une période "" paisible et prospère "" : 1900-1913, une période de repliement conflictuel : 1913-1950, un âge d'or : 1950-1973 et une période de perturbations inflationnistes : 1973 aux années 90), entrons-nous maintenant dans une économie nouvelle ? La clé de la croissance à long terme est la productivité globale des facteurs de production. Le caractère déroutant de certaines observations récentes sur l'économie d'Internet et des nouvelles technologies suggère de nouveaux mécanismes économiques. Il s'avère toutefois qu'on peut en rendre compte par les analyses traditionnelles. Une autre approche consiste à comparer la diffusion de la vague d'innovation actuelle (ordinateurs, téléphones mobiles, Internet) et les vagues antérieures (chemins de fer, électricité, téléphone). On observe des similitudes (effervescence financière, attentes sociales fortes), mais aussi des différences (les vagues antérieures débouchaient sur des monopoles, la vague actuelle se développe dans un contexte d'ouverture à la concurrence). On constate aussi que les innovations mettent généralement des décennies à s'installer. Aujourd'hui, le développement du mobile est plus rapide que toutes les vagues antérieures. En revanche les ordinateurs personnels pénètrent pour l'instant moins vite que la machine à laver.
Accès libre
Affiche du document L'impact de la mondialisation sur l'entreprise

L'impact de la mondialisation sur l'entreprise

Yann DUCHESNE

1h00min50

  • Économie
Face à la mondialisation qui s'accélère, les "" actifs immatériels "" constituent une source clé d'avantage concurrentiel. Dans une économie mondialisée où les opportunités de marché sont quasi-pléthoriques, où les capitaux sont de moins en moins une ressource rare, où les technologies sont de plus en plus accessibles et où le coût des interactions baisse de façon vertigineuse, les entreprises doivent s'assurer le contrôle d'avantages compétitifs immatériels. Ce sont les savoir-faire spécifiques et exemplaires, la marque (réputation), les réseaux de relations privilégiées, qui constituent les nouveaux avantages comparatifs. L'importance des ressources immatérielles n'est certes pas nouvelle. Mais elle est intensifiée par la mondialisation : l'ouverture des marchés, dont celui des capitaux, rend moins durables les avantages comparatifs liés à la possession d'actifs physiques ou à l'existence de barrières d'entrée. L'exploitation de ces atouts immatériels dépend de la mise en oeuvre de l'intelligence et de la créativité humaines, donc, plus que jamais, de la qualité des individus que les entreprises sont capables d'attirer. Cela explique la guerre des "" talents "" managériaux engagée par les grandes entreprises : leur aptitude à anticiper et à exploiter les opportunités de la mondialisation, mais aussi à en déjouer les risques, repose largement sur leur capacité à attirer et développer ces talents. Ainsi, parce qu'ils permettent d'exploiter au mieux les actifs matériels, ces avantages comparatifs immatériels constituent les accélérateurs de la performance économique et boursière de l'entreprise. Les investisseurs attendent d'un "" entrepreneur "" qu'il utilise ses atouts dans tous les pays et dans tous les métiers où ils apportent de la valeur. D'où aussi le phénomène de ""course à la taille"" boursière en cours à l'échelle planétaire.
Accès libre
Affiche du document L'évolution du droit du travail (création et destruction d'emplois) et les marchés du travail

L'évolution du droit du travail (création et destruction d'emplois) et les marchés du travail

Bernard BRUNHES

1h12min13

  • Économie
  • Droit
Les grands changements des débuts du XXIe siècle :
- Le travail n'est plus un face-à-face entre un homme et une machine, mais un tête-à-tête entre deux personnes.
- La nouvelle économie ouvre la voie aux manipulateurs de symboles, hommes et femmes de chiffres et de lettres, habitués des nouvelles techniques de l'information et de l'international. - Les services aux personnes sont le principal des nouveaux pourvoyeurs d'emploi.
- La disparition du taylorisme fait de chaque employé une personne responsable de ses objectifs. - L'entreprise fonctionne en réseaux. La plupart des métiers sont faits de relations humaines et de communication.
- La qualification ne suffit plus : il faut la compétence, une notion moins confortable, moins permanente, plus floue.
- La baisse séculaire du temps de travail change la place du travail dans l'organisation de la vie : le temps de la vie et le temps de la ville prennent de l'importance.
- Temps et rythme de travail sont de moins en moins collectifs, de plus en plus diversifiés. - La vie professionnelle des jeunes sera faite de nombreux changements : technique, métier, entreprise. Il faudra s'adapter en permanence.
- On ne peut plus considérer la retraite à 55 ou 60 ans comme l'âge des loisirs : il faut inventer le travail des plus âgés.
- Les parcours professionnels en dents de scie se substituent aux carrières régulières des Trente glorieuses. Ce changement est porteur d'angoisse et d'inégalités.
- Dans l'économie mondialisée et basée sur la connaissance, il reste à préserver et à réinventer l'identité européenne, faite de culture et de solidarité.
Accès libre
Affiche du document Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation

Economies informelles, économies criminelles : la face cachée de la mondialisation

Philippe ENGELHARD

1h20min36

  • Économie
"La mondialisation est-elle bien celle dont on parle ? En fait, mais nous avons du mal à en pendre conscience, la vraie mondialisation est celle de la pauvreté. Notre planète est en passe de devenir un gigantesque bidonville, insalubre et surpeuplé, dont n'émergent que quelques îlots de prospérité. Ce vaste bidonville est l'empire du crime et de l'informel. Les populations les plus pauvres n'ont d'autres choix que de construire une autre économie ou de réactiver des circuits traditionnels d'échange. Les économies populaires ne sont rien d'autre que ces économies d'échange a priori informelles, en réalité structurées par le lien social et des logiques de survie. Une autre économie émerge plus ramifiée mais aussi plus souterraine qui est l'économie criminelle. Cette dernière explose avec le dépérissement du politique, de la règle de droit et de l'éthique comme c'est le cas en Russie. Économies populaires et économies criminelles étendent leurs filets sur la quasi totalité de la planète : elles se mondialisent avec des connexions religieuses, voire intégristes, ou terroristes, pour le moins inquiétantes. La mondialisation financière autant que les paradis fiscaux facilitent ces troubles connexions. La criminalité du monde constitue avec l'environnement ainsi que la montée de la pauvreté et des inégalités l'un des plus grands défis de ce siècle. La question, cruciale, est donc de savoir comment prévenir l'apparition d'un monde encore plus inégal, plus fragmenté et plus violent et donc de renverser la logique du système dominant. Les contre-pouvoirs des consommateurs, écologistes, syndicats, ONG sont peut-être en train de domestiquer le capitalisme à un niveau mondial, en faisant jouer les ressorts du marché. C'est sur leur résistance qu'il faut miser, bien que les États aient encore à jouer un rôle considérable. Il reste que le coût de la lutte contre la pauvreté au Nord et au Sud n'est pas négligeable. Financer ce coût par de nouveaux impôts sur la consommation ou les revenus n'est guère pensable. La taxation des mouvements de fonds telle qu'on la pratique au Brésil est relativement indolore ; elle constitue très probablement la seule solution logique et réaliste. La piste de la taxation de la bulle financière n'est pas non plus à écarter. "
Accès libre
Affiche du document Le consommateur roi

Le consommateur roi

Robert ROCHEFORT

1h26min10

  • Économie
Depuis longtemps, le commerce a une maxime : " le client est roi ". Pourtant, l'offre a longtemps mené le marché. Aujourd'hui, les choses s'inversent : les industriels et les distributeurs proposent, mais c'est le consommateur qui décide. La situation apparaît bien paradoxale : nous sommes dépendants de la consommation, il n'y a pas une journée où il ne nous faille sortir plusieurs fois un peu de monnaie, ou une carte de crédit et pourtant, nous n'avons jamais été autant libres d'accepter ou de refuser d'acheter chacune des références qui nous sont proposées.
L'hyper choix dans le supermarché incite certes à consommer plus que nécessaire, mais il rend chaque acte d'achat facultatif. Jamais un produit donné n'a été en concurrence avec autant d'autres références (biens et services) souvent parfois bien éloignées de ce qu'il est lui-même. Si je souhaite une soirée facile sans corvée de préparation du repas, vais-je préférer une pizza surgelée ou une sortie au restaurant ? Si je souhaite entretenir mon corps, vais-je acheter une cure de thalassothérapie ou un appareil de gymnastique à installer à la maison ?
L'innovation amène sans cesse des références nouvelles dans les rayons et pourtant, environ 70 % des produits nouveaux font des flops. Les consommateurs ne les choisissent pas, ou pas assez vite. Le pouvoir croissant des distributeurs accroît encore l'importance et la rapidité du choix des consommateurs. N'ayant rien à produire par lui-même, le distributeur de grande surface retire tout produit de ses linéaires qui ne convainc pas immédiatement.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son