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Jean-Marc Ferry et la réception contemporaine de Kant

Christian Mongay nyabolondo

1h36min45

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129 pages. Temps de lecture estimé 1h37min.
La désintégration du bloc soviétique a historiquement suscité une double réaction des peuples : la nécessité de s’unir dans des Unions interétatiques (cas de l’Union européenne et de l’Union africaine) et les revendications identitaires de certains peuples, au nom de leur souveraineté ou de leur culture. Devant ce paradoxe, Jean-Marc Ferry propose le recours à la voie kantienne de l’intégration, afin de dépasser le repli nationaliste des souverainistes et l’idée d’une dilution de l’identité nationale dans un ordre supranational. Dans une instance plurinationale, le transfert d’une part de souveraineté ne la diminue pas, mais ne fait que l’accroître en co-souveraineté.Si l’Union européenne a pris en compte cette voie kantienne en insistant sur une adhésion sous conditions qui aide ses futurs membres à se démocratiser, l’Union africaine ainsi que ses Communautés économiques régionales (la Cedeao, la Cemac, la Sadec, et la Cae) ont opté pour une adhésion automatique, au nom de la même appartenance au Continent.  Et pourtant, si les dirigeants politiques africains sont satisfaits de l’apport de l’UA et de ses CER, la plupart des citoyens africains pensent que ces institutions n’améliorent pas leurs conditions de vie.Cette tension consacre bien l’insociable sociabilité des États : la volonté de s’unir qui va de pair avec le désir de ne pas s’associer avec les autres États (par peur de perdre économiquement).
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Affiche du document Le Spectre du nationalisme

Le Spectre du nationalisme

Marc Crépon

2h00min45

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161 pages. Temps de lecture estimé 2h1min.
Qu’est-ce qui a manqué au rêve européen et à la construction de l’Europe pour que ressortent des oubliettes de l’histoire les idéologies nationalistes qui font aujourd’hui un retour en force sur toutes les scènes politiques européennes, avec leur cortège de discours discriminants et d’incitations à la haine et à la violence ? Dans ce livre, Marc Crépon tente de répondre en faisant retour sur le siècle dernier. De grandes voix ont dénoncé l’instrumentalisation des passions nationales et la menace qu’elle constitue pour la démocratie et pour les droits et les libertés dont elle est garante. Quelques-unes de ces voix sont ici convoquées : Romain Rolland au lendemain de la Première Guerre mondiale, Julien Benda et Léon Blum, entre les deux guerres, Klaus Mann révélant dès 1933 l’emprise nazie sur la culture et l’éducation, Alberto Savinio dénonçant le discrédit de l’intelligence dans le fascisme italien, etc. Nous voici mis en garde contre le fond commun de toutes les formes du nationalisme, dont le spectre s’invite dans nos existences partagées, toutes nations confondues : son racisme constitutif, ses nostalgies impériales et coloniales, ses hantises démographiques. Les valeurs qui ont fait l’Europe sont-elles encore porteuses d’une espérance suffisante pour contrer le retour d’une idéologie liée aux pages les plus sombres de son histoire ? Marc Crépon est philosophe, directeur de recherches au CNRS et professeur à l’École normale supérieure de Paris. Il a dirigé le département de philosophie de l’ENS et le master de philosophie de l’université Paris Sciences & Lettres. Il a publié notamment La Vocation de l’écriture. La littérature et la philosophie à l’épreuve de la violence (2014), L’Épreuve de la haine (2016), Inhumaines conditions. Combattre l’intolérable (2018), Le Désir de résister (2022), Sept leçons sur la violence (2024). 
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