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Affiche du document L'hydrogène : miracle ou mirage ?

L'hydrogène : miracle ou mirage ?

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L’hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigas projets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?  L’hydrogène miracle ou mirage ? L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l’eau ? C’est… H2O ! Car combiner 2 atomes d’hydrogène à un atome d’oxygène et vous obtiendrez… une molécule d’eau !Il y a quelques années ce gaz était présentée comme magique pour la transition énergétique de l’économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l’industrie. Résultat il n’y a pas un continent qui n’a pas de projets d’exploitation d’hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production « d'hydrogène vert ». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses Reportage de Quentin Bleuzen sur l’hydrogène vert en Uruguay Avec Aline Nippert journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites « vertes » -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage 
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Affiche du document L'utilisation de l'IA dans l'administration a de graves conséquences sur le respect des droits

L'utilisation de l'IA dans l'administration a de graves conséquences sur le respect des droits

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L’intelligence artificielle (IA), utilisée pour rendre plus efficace le fonctionnement du secteur public, faire des économies ou encore simplifier la tâche des usagers, a de fortes conséquences sur nos vies et celle de l’administration. Ainsi, de nombreux outils faisant appel à des algorithmes sont employés dans l’administration. Et si cette révolution n’en est qu’à ses débuts, elle suscite déjà des réserves. En France, c’est la défenseure des droits, Claire Hédon, qui exprime son inquiétude dans son rapport annuel d’activité pour 2024. La défenseure des droits, qui s’applique à protéger les droits de chacun, s’inquiète notamment de « la dématérialisation à marche forcée des services publics » et réclame plus de transparence sur l’utilisation de l’IA par l’administration. Selon le rapport, il faut donner aux usagers « la possibilité d’interagir avec l’administration par plusieurs canaux et pas seulement via le numérique. »Le cas symptomatique de l’Anef Pour aider un demandeur d’emploi à rédiger un CV, à mieux cibler un poste, à effectuer des démarches, l’IA peut être utile. Du côté de l’administration, elle peut aider à déterminer plus facilement qui a droit à une allocation ou à répondre en ligne plus efficacement aux demandes du public. Mais assez fréquemment, l’automatisation et la dématérialisation débouchent sur des dysfonctionnements, voire des impasses. L’Administration numérique pour les étrangers en France, l’Anef, est un cas symptomatique.Si le problème est désormais connu, la défenseure en détaille les conséquences : « Les ressortissants étrangers rencontrent des difficultés pour demander le renouvellement de leurs titres de séjour, à cause de nombreuses défaillances du portail par lequel ces personnes sont obligées de passer. » Le système bugge, ils ne « peuvent joindre personne », ce qui engendre des difficultés et met en péril leur intégration : la plateforme ne va pas leur sortir la preuve de leur droit au séjour. Les conséquences sont terribles : ils n’ont pas le droit de travailler, ils peuvent perdre leur emploi, leur logement, voir leurs prestations sociales suspendues ou encore avoir des difficultés d’accès aux soins. L’utilisation de l’IA, une tendance forte en EuropeL’IA est de plus en plus utilisée pour améliorer le service au citoyen, mais aussi et surtout pour faire des économies ! En Grande-Bretagne, le Premier ministre Keir Starmer a fait ses comptes : « les outils », qu’il qualifie d’archaïques, de l’administration anglaise, lui font perdre chaque année  53 milliards d’euros. Il veut donc déployer l’IA partout, en attirant les entreprises du secteur et en leur laissant tester en Angleterre leurs innovations avant toute régulation.L’Union européenne, elle, essaye précisément de mettre en place des garde-fous compte tenu des risques majeurs sur les droits et libertés individuelles que peut faire peser l’IA via la collecte et l’utilisation massives des données personnelles.À lire aussiLa course à l’intelligence artificielle, nouvel instrument de domination mondiale
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Affiche du document La Chine dévoile son robot coupeur de câbles sous-marins

La Chine dévoile son robot coupeur de câbles sous-marins

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La Chine a révélé qu'elle disposait désormais d'un robot capable de sectionner des câbles sous-marins dans les hauts-fonds. Selon le South China Morning Post, ce submersible « compact » peut couper les câbles les plus solides, qu'il s'agisse de liaisons électriques ou de communication, jusqu'à 4 000 mètres de profondeur. Nous pensons à tort que nos smartphones, ordinateurs et autres machines informatiques connectées sont reliés les uns aux autres en passant par des connexions satellitaires, par des ondes hertziennes, ou encore par du wifi. Mais qu’elles soient du domaine grand public ou pour assurer les activités de n’importe quelle entreprise dans le monde, la quasi-totalité de nos communications électroniques dépendent à plus de 95 % des câbles sous-marins. L’invasion de l’Ukraine par la Russie nous a déjà révélé l’importance stratégique que revêtent les faisceaux optiques en mer Baltique avec la multiplication des tentatives de leurs destructions qui seraient imputables à Moscou.La guerre des câbles fait rage entre les États-Unis, la Russie et la ChineNotons que la suprématie opérationnelle dans cette guerre des câbles sous-marins est détenue pour l’instant par les États-Unis, la Russie et la Chine. Cette compétition est, par ailleurs, l’objet d’une véritable course technologique entre ces trois puissances mondiales. Et, notamment, dans un contexte de tension géopolitique exacerbée autour des îles de Taïwan qui sont depuis des années revendiquées par la Chine. Le South China Morning Post, quotidien de Hong Kong, vient de révéler à ce titre que des ingénieurs du Centre chinois de recherche naval sont parvenus à concevoir un robot subaquatique capable de mettre hors service des câbles sous-marins.Ce submersible de petite taille est conçu en alliage de titane. Il ressemble, selon les schémas exposés dans le journal, à une scie circulaire qui a été fixée à un bras articulé. L’ensemble du dispositif résiste aux pressions des fonds marins jusqu'à 4 000 mètres, soit une immersion qui est deux fois plus profonde que celle à laquelle sont habituellement ancrés les câbles maritimes. Mais son rayon d’action pourrait atteindre les 10 km de profondeur une fois accroché aux bathyscaphes de la marine chinoise. Le disque diamant de 15 cm de diamètre au bout du bras articulé de l’engin est capable de découper en tranches les épaisses gaines en acier, caoutchouc et polymères protégeant la majorité des câbles véhiculant les flux de données numériques.Un robot coupe-câble stratégiqueCe serait la première fois qu'un pays signale disposer d'un tel engin, selon le quotidien hongkongais. Et on peut se demander pourquoi la Chine, d’habitude si discrète sur ses capacités de guerre hybride, a choisi de révéler publiquement détenir un tel dispositif de sabotage de câble. Le quotidien de Hong Kong propose un début de réponse en rappelant que Pékin dispose de la flotte de submersibles la plus importante du monde, avec une armada d’engins robotisés. Avec ce type d’appareil, la Chine pourrait opérer sans faire surface sur l’un des « nœuds stratégiques » d’interconnexion maritime qui est situé au large de l’île américaine de Guam, dans le Pacifique. Une région océanique dans laquelle se concentrent une douzaine de câbles sous-marins utilisés autant par les forces militaires des États-Unis que par des organismes privés comme Google ou encore Meta.À lire aussiDans les pays baltes, vers une interdiction totale de TikTok?
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Affiche du document Tatiana Seguin, l'excellence au service de la danse

Tatiana Seguin, l'excellence au service de la danse

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J'ai l'immense plaisir de vous faire (re) découvrir mon invitée du jour : Tatiana Seguin. C'est une femme exceptionnelle et fascinante. Son parcours, sa façon de penser le monde. ....c'est une artiste, une femme comme je les aime. Préparer vous à passer une belle heure de découverte. Je ne vous en dit pas plus et je vous laisse être curieuses/eux.Venez me dire ce que vous avez pensé de notre échange. Si vous voulez découvrir le travail de Tatiana Seguin : Sur Instagram : https://www.instagram.com/p/CoFIc9yjGSm/Si vous voulez creuser les différents sujets que nous avons abordé avec Tatiana vous pouvez aller par là :Documentaire (payant) sur l'éducation hors école : https://vimeo.com/ondemand/etreetdevenirEcole de danse de sa mère :https://www.atelierdeladanse-16.com/Références du livre que nous avons évoqué pour la création du spectacle "Descendantes de combattantes :https://www.decitre.fr/livres/des-vies-de-combat-9782378801632.htmlSi vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :toutlemondepassesurletrone@gmail.comhttps://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguyaMerci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Affiche du document Le robot conversationnel Meta AI se déploie en Europe

Le robot conversationnel Meta AI se déploie en Europe

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Dévoilé aux États-Unis en septembre 2023 puis généralisé en avril 2024 sur l'ensemble des applications comme Facebook, Instagram, WhatsApp, propriétés du groupe de Mark Zuckerberg, Meta AI débarque en Europe. L'interface d'intelligence artificielle est centrée sur la génération de texte. En revanche, la possibilité de créer des images a été retirée de la version européenne, contrairement à celle qui est disponible aux États-Unis, et dans les pays situés en dehors de la zone euro. Disponible dans six langues, la firme américaine Meta annonce déployer son assistant IA dans 41 pays de l'Union européenne (UE), en commençant par la France et l'Allemagne, ainsi que dans 21 territoires d'outre-mer liés à l'UE. Un déploiement qui sera réalisé de façon progressive au cours des prochaines semaines, prévient toutefois l'entreprise dans son communiqué. Concrètement, ce robot conversationnel de type génératif est capable de répondre aux questions des utilisateurs en générant des textes comme le fait son concurrent ChatGPT d'OpenAI. Le programme a, par ailleurs, accès aux moteurs de recherche sur internet pour actualiser ses réponses.Pour activer ce service d'intelligence artificielle (IA), aucune manipulation n'est nécessaire : son installation est automatique. L'utilisateur devra ensuite cliquer sur une icône représentant un cercle bleu quand elle apparaîtra sur Messenger, Instagram, Facebook et sur WhatsApp. Et pour utiliser le programme, vous devrez écrire « @MetaAI » avant de formuler votre requête.La firme américaine avait jusqu'ici suspendu le déploiement de son IA dans l'UE, en invoquant le manque de visibilité sur les règlements qui encadrent le numérique en Europe. Des législations que le patron de Meta jugeait comme « fragmentées », aux « mises en œuvre incohérentes » et qui « freinaient l'innovation ». Mais finalement, après mûre réflexion et, sans doute, des tractations avec les régulateurs, Meta AI débarque en Europe.Un écosystème entièrement dédié à l'IASelon le patron de Meta, ce robot conversationnel n'est pas qu'une IA générative de plus. L'objectif poursuivi par l'entreprise est de lancer, à terme, un écosystème numérique complet et ouvert à tous pour concevoir des agents intelligents. Les entreprises, les créateurs de contenus, les chercheurs ou les particuliers pourront ainsi configurer et adapter les propres robots IA, expliquait récemment, par visioconférence, Mark Zuckerberg.« Finalement, ce n'est pas juste une technologie, c'est un écosystème complet que vous développez avec la prochaine génération des technologies dédiées à l'intelligence artificielle. La question principale pour Meta est de savoir comment créons-nous, non seulement, un ensemble florissant de produits et de gains de productivité économique, mais aussi comment avoir une meilleure économie politique, plus durable autour de l'IA ? Et vous savez, je pense que nous l'avons déjà fait, et raisonnablement bien, avec nos réseaux sociaux. Je pense qu'il sera important de faire encore mieux avec l'intelligence artificielle. Notamment, pour atténuer certaines des préoccupations que les internautes auront en utilisant ces IA, au sujet de leurs moyens de subsistance, de leurs emplois et même de leur vie », détaillait alors le PDG de Meta.Meta mise sur une large adoption de l'IA sur ses réseaux sociauxMeta prévoit d'investir entre 60 et 65 milliards de dollars dès cette année pour développer principalement des centres de données, des serveurs informatiques et les infrastructures réseaux qui sont essentiels à l'essor de sa technologie. Meta a fait de l'IA sa priorité.Le groupe estime pouvoir réussir cette transition numérique, si les milliards d'abonnés qui utiliseront ses programmes intelligents restent captifs de leurs applications et leurs réseaux sociaux préférés.À lire aussiIntelligence artificielle: Meta poursuivi en France pour violation des droits d'auteur
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Affiche du document L’Afrique francophone face à la montée en puissance de la désinformation

L’Afrique francophone face à la montée en puissance de la désinformation

29min15

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39 pages. Temps de lecture estimé 29min.
Menace silencieuse, mais omniprésente, la désinformation gagne en intensité en Afrique francophone. Qu’elle proviennent de pays étrangers, ou d’acteurs locaux, les campagnes de manipulation s’attaquent à tous les domaines de la vie quotidienne. Paul-Joël Kamtchang, data-journaliste et chercheur camerounais, vient de publier un essai sur le phénomène : « La désinformation en Afrique francophone », aux éditions Jets d’Encre.  « Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’informations africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques. » Voilà le constat dressé en avril 2024 par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Près d’un an après, les campagnes de manipulations ne faiblissent pas dans l’espace francophone. Comment expliquer ce phénomène ? Pourquoi les francophones sont-ils les grands absents des initiatives de lutte contre la désinformation sur le continent ? On en parle avec notre invité, Paul-Joël Kamtchang, data-journaliste et chercheur. Il vient de publier « La désinformation en Afrique francophone », aux éditions Jets d’Encre.Ukraine : la désinformation en temps de guerreConfrontée à la guerre informationnelle russe depuis plus de dix ans, l’Ukraine fait aujourd’hui figure de proue en matière de lutte contre la désinformation. Quels enseignements peut-on tirer de cette expérience ? Éléments de réponse avec Mykhailo Dankanych, fondateur de l’organisation ukrainienne Break the Fake qui vise à détecter et exposer les sources de désinformation russe en Europe.Le Premier ministre canadien ciblé par les infoxAu Canada, une semaine après sa prise de fonction, le Premier ministre Mark Carney devrait bientôt annoncer la tenue d’élections législatives anticipées. Avec son Parti libéral, le successeur de Justin Trudeau aimerait obtenir la majorité au Parlement. Dans ce contexte, Mark Carney est la cible d’une campagne de désinformation. Dans sa chronique, Olivier Fourt de la cellule Info Vérif RFI, épingle plusieurs images trompeuses générées par intelligence artificielle qui circulent sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
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Affiche du document 2025, revanche de l'impôt ou abandon de l'État ?

2025, revanche de l'impôt ou abandon de l'État ?

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66 pages. Temps de lecture estimé 49min.
La fiscalité est au cœur des débats économiques et politiques. Alors que certains plaident pour une augmentation des impôts afin de financer les services publics et rembourser la dette, d'autres redoutent une fuite des capitaux et un frein à l'investissement. À l'occasion du 13ème Printemps de l'économie à Paris, Éco d'ici Éco d'ailleurs ouvre le débat. ???? NOS INVITÉS : ???? Anne-Laure Delatte – Économiste, directrice de recherche au CNRS (Université Paris Dauphine)???? Elvire Guillaud – Maîtresse de conférence en Économie (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)???? François Ecalle – Expert en finances publiques, animateur du site Fipeco.???? Points clésLa fiscalité française : un système inégalitaire ????? Le débat autour de la taxation des ultra-riches est relancé. Faut-il taxer davantage les grandes fortunes ou risquons-nous une fuite des capitaux ?Irlande : un paradis fiscal européen???? Un taux d'imposition très bas (15%) attire les GAFAM et génère un excédent budgétaire, mais au prix d'inégalités accrues et d'une dépendance aux multinationales.Argentine : austérité à la tronçonneuse???? Réduction brutale des dépenses publiques : coupes dans les retraites, suppression des aides sociales et arrêt des travaux d’infrastructure. Une politique radicale qui touche les plus vulnérables.Trump et les États-Unis : une menace pour l'équilibre fiscal mondial ????? Baisse drastique de l’impôt sur les sociétés et protectionnisme économique : un modèle viable ou un risque pour l’économie mondiale ? Rejoignez la discussion sur les réseaux sociauxRetrouvez ici les conférences du 13ème Printemps de l'économie
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Affiche du document Dans la France des petites villes - Le rebond productif de Saint-Jean-d’Angely | 1/5

Dans la France des petites villes - Le rebond productif de Saint-Jean-d’Angely | 1/5

25min30

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Première étape de ce nouveau tour de France des petites villes : Saint-Jean-d’Angely, à l’est de la Charente-Maritime. Thomas Rozec s’y rend pour discuter réindustrialisation et renouveau productif des territoires ruraux. Car après 40 ans de fermetures d’usines en série, de pertes d'emplois, et d'habitants, Saint-Jean-d'Angély connait aujourd'hui un second souffle. Alors comment et sur quoi cette "petite ville de demain" a-t-elle misé pour se relancer, se réinventer ? Et comment articuler rebond productif et transition écologique ? Au fil des rencontres et des témoignages, partez à la découverte d'une petite ville qui a su prendre la tangente à travers la mobilisation du déjà-là, de ses atouts et de ses ressources ! Au micro de Thomas Rozec dans cet épisode :Françoise Mesnard, Maire de Saint-Jean-d’AngelyJean-François Damas, responsable aménagement et grands projets à la mairie de Saint-Jean-d’AngelyMarie Ferru, Professeure des Universités en Géographie / Directrice de la Fédération de recherche Territoires / Chercheure en résidence à l’Espace Mendes FranceGuillaume Meslin, Directeur du site chez Léa Nature, biscuiterie Jean et Lisette à Saint-Jean d’AngelyCrédits :Dans la France des petites villes est un hors-série Programme B de Thomas Rozec réalisé par Thomas Plé, financé par l’Agence nationale de la cohésion des territoires dans le cadre du programme Petites villes de demain et en partenariat avec le GIP Europe des projets architecturaux et urbains et son programme POPSU Territoires. Coordination : Pacôme Bertrand et Hélène Millet. Production et édition : Camille Khodor. Direction de production : Albane Fily. Identité graphique : Lise Niederkorn. Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Affiche du document Comment la Russie a «infecté» les programmes d'intelligence artificielle d'Occident

Comment la Russie a «infecté» les programmes d'intelligence artificielle d'Occident

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Alors que campagnes russes visant les réseaux sociaux et les médias traditionnels sont désormais bien documentées, le Kremlin a développé un système de propagande plus subtil. Il consiste à influencer les réponses que délivrent les programmes d'intelligence artificielle (IA) dite générative. La plupart des IA occidentales seraient ainsi contaminées par les infox de Moscou, révèle une étude menée par la plateforme web NewsGuard, spécialisée dans l'analyse de la fiabilité des sites d'information. Jusqu'à présent, les trolls à la solde de Moscou employaient des programmes IA pour les aider à diffuser en masse leurs messages de propagande sur les réseaux sociaux. Mais une nouvelle méthode pour effectuer plus discrètement ce trafic d'influence a été révélée par la plateforme américaine NewsGuard. La technique consiste à s'attaquer directement aux agents conversationnels IA que nous utilisons quotidiennement.Pour réaliser ce type d'intrusion, la Russie a créé une organisation portant le nom de Pravda. Le terme russe, qui signifie « vérité », désigne un immense réseau de désinformation, qui a été lancé en avril 2022. L'organisation est entièrement gérée depuis Moscou. Son objectif n'est plus seulement d'influencer directement les internautes sur les réseaux sociaux ou de publier des faux articles sur les sites web, mais de bien manipuler les modèles de langage des programmes d'intelligence artificielle.Une dizaine d'IA passées au crible par NewsGuardNewsGuard a mené son enquête en testant méthodiquement les dix principaux dispositifs conversationnels par IA utilisés actuellement. L'examen approfondi des informations délivrées par ChatGPT d'OpenAI, Claude d'Anthropic, Grok d'Elon Musk, Chat de Mistral, Gemini de Google ou encore Copilot de Microsoft, a révélé le pot aux roses. Toutes ces IA seraient désormais sous influence russe, indique NewsGuard et d'autres ONG. Concrètement, pour réussir à manipuler les modèles d'apprentissages des IA génératives, les hackers du groupe Pravda ont eu recours à une technique dénommée le « LLM Grooming ».Le procédé consiste à saturer les jeux de données d'entraînement des IA avec des informations biaisées en publiant massivement des messages truqués en ligne. Par exemple, en soumettant 10 milliards de fois le message à une IA que l'image du drapeau russe figure sur tous les pelages des chats dans le monde, le programme finira par transmettre cette affirmation mensongère à ses utilisateurs. Évidemment, les trolls du groupe Pravda, qui ont bien d'autres chats à fouetter, cherchent plutôt à ce que les IA diffusent des contre-vérités en reprenant les narratifs prorusses à grande échelle.Les menaces de la Russie sur les IA sont problématiques, estime l'UECe phénomène de contamination des IA est d'autant plus inquiétant que les États-Unis ont indiqué vouloir mettre en pause leurs opérations de cybersécurité à l'encontre de la Russie.En revanche, l'Union européenne (UE) a précisé mardi 18 mars que la Chine et la Russie ont recours à un « arsenal numérique massif » de plus en plus sophistiqué pour s'ingérer et manipuler les démocraties occidentales. Cette déclaration a été formulée juste avant les tractations par téléphone entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine. Si elles ont abouti à l'éventualité d'un cessez-le-feu de 30 jours, cette trêve est d'une portée très limitée, ne concernant, par exemple, que la suspension des frappes sur les sites énergétiques de l'Ukraine.
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Affiche du document Reconnaissance faciale: 300 000 sportifs en France scannés à leur insu

Reconnaissance faciale: 300 000 sportifs en France scannés à leur insu

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Depuis au moins un an, plusieurs centaines de milliers de Français ont été scannés, à leur insu, par un système de reconnaissance faciale. Ce dispositif a été déployé à l'occasion de courses à pied dans l'espace public réunissant des milliers de sportifs amateurs et de spectateurs. Mais petit problème, la collecte de données biométriques par un système d'intelligence artificielle est une pratique totalement interdite dans l'Union européenne. La jeune pousse PhotoRunning est l'une des principales entreprises du secteur de la reconnaissance faciale en France. La société propose aux participants d'un événement sportif, principalement des courses à pied amateurs, de retrouver sur le site de l'entreprise toutes les images de leurs exploits. Jusqu'ici, pas de problème sur les intentions louables de ce service en ligne.Mais voilà : afin que le programme d'intelligence artificielle (IA) soit efficace et délivre les clichés aux intéressés, tous les visages, des coureurs aux spectateurs jusqu'aux simples passants, ont été préalablement analysés par le système de reconnaissance faciale de l'entreprise. Ce recueil de données biométriques a été appliqué lors de 48 courses au cours des 12 derniers mois.Environ 320 000 visages de personnes ont ainsi été enregistrés dans les bases de données sur les serveurs de PhotoRunning. Certaines courses couvertes par le dispositif de l'entreprise concernaient des épreuves réservées spécifiquement aux mineurs. Les données biométriques d'au moins 3 000 jeunes participants ont été ainsi collectées par le programme IA.La banalisation de la vidéosurveillance pilotée par IADepuis les JO de Paris, le sport est devenu le terrain expérimental préféré des technologies de vidéosurveillance pilotées par IA, mais avec une nuance de taille : le traitement informatique des images vidéo utilisé pendant les JO permettait d'identifier automatiquement des « événements » qualifiés d'anormaux, comme des mouvements de panique dans une foule, ou de pouvoir suivre les déplacements d'individus suspects.La vidéosurveillance par IA des JO n'utilisait pas la reconnaissance faciale, nous rappelle Philippe Blanc, responsable des analyses vidéo chez Eviden, une société de cybersécurité : « La différence fondamentale entre la reconnaissance faciale et la reconnaissance comportementale, qui est pilotée par IA, est que dans un cas, le dispositif de vidéosurveillance identifie des personnes par rapport à leur visage et par rapport à une liste de référence. Dans l'autre cas, les systèmes se concentrent plutôt sur des analyses de mouvements de personnes. Par exemple, pour repérer des chutes dans une foule ou pour localiser des comportements anormaux de type violence qui seraient perpétrés par des groupes d'individus. En revanche, les technologies de reconnaissance faciale qui sont basées sur l'analyse des visages permettant de constituer une base de données biométriques sont aujourd'hui interdites en France et dans tous les pays de l'Union européenne. »Le RGPD interdit l'utilisation de la reconnaissance faciale dans l'espace publicLes organisateurs des manifestations sportives qui ont employé le système PhotoRunning affirment qu'ils ignoraient que ce dispositif de reconnaissance faciale collectait les données biométriques de tout le monde. Mais cet argument ne tient pas. Que ce soit du côté des organisateurs ou celui de l'entreprise française, nul n'est censé ignorer le règlement général sur la protection des données en vigueur depuis 2018 dans tous les pays de l'UE. Le RGPD interdit formellement l'utilisation de la reconnaissance faciale dans l'espace public, sauf exception, pour des raisons de sécurité. Cette autorisation est fortement encadrée et soumise aux autorités compétentes.Par ailleurs, ces mesures exceptionnelles exigent d'obtenir le consentement explicite et non contraint des personnes scannées par ce type de dispositif. Et c'est bien là le problème : à force de toujours minimiser, pour des raisons de facilité d'usage, la reconnaissance faciale dans l'espace public, la surveillance de masse par IA deviendra bientôt la norme dans nos sociétés. Avec ce risque certain que la vie privée des citoyens, en dehors du regard analytique des caméras pilotées par IA au quotidien, ne devienne un jour prochain une infraction, qu'il conviendrait peut-être de sanctionner. Et que nos parcours santé soient systématiquement surveillés.
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Affiche du document Comment mieux habiter le monde ?

Comment mieux habiter le monde ?

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Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s’est urbanisé. Plus de la moitié d’entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n’y sont pas rêvent d’y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d’habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d’habitants. Pourtant cette manière d’habiter la Terre n’est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l’énergie, à l'alimentation, à l’eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l’ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l’ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons !  paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d’architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l’écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d’architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
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Affiche du document 247 531 glaciers, tous menacés de disparition

247 531 glaciers, tous menacés de disparition

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C’est avec une certaine gravité que les Nations Unies ont décidé que l’année 2025 serait consacrée Année internationale de la préservation des glaciers et qu’aujourd’hui le 21 mars, journée mondiale de l’eau serait désormais LA journée mondiale des glaciers. Pourquoi cette gravité ? Tout simplement parce qu’ils disparaissent à une vitesse qui accélère chaque année. 274 531 : c’est le nombre exact de glaciers recensés sur tous les continents et aucun n’échappe au réchauffement climatique et aux pollutions. Partout ils craquent, se morcellent et fondent. Ceux des régions tropicales, et oui il y en a, sont les premiers touchés. Nous vous emmènerons au Pérou où la surface des 2000 glaciers se réduit un peu plus chaque année avec plusieurs conséquences comme la pollution de l’eau aux métaux lourds. Nos invités sont tous des passionnés de ces espaces gelés qui peuvent vous sembler très éloignés alors que nous avons tous intérêt à les préserver !Avec Heidi Sevestre, glaciologue, membre international du Club des explorateurs, travaillant à l'AMAP, le programme de surveillance et d'évaluation de l'Arctique (en plateau)Jean-Baptiste Bosson glaciologue et chercheur au Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie (Asters) par téléphoneAntoine Rabatel chercheur à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble. Il a développé SmartStake, un capteur précis et autonome, permettant de suivre l'évolution de la fonte des glaces et son impact global (en duplex)Reportage de Martin Chabal sur la fonte des glaciers au Pérou et sur les effets du ruissellement de l'eau dans les communautés andines. Musiques diffusées dans l'émissionCindy Kallet - Glacier SongSeu Jorge - Sábado à Noite
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Affiche du document Les géants européens de la tech lancent un appel urgent pour un fonds souverain

Les géants européens de la tech lancent un appel urgent pour un fonds souverain

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Que ce soit dans les domaines industriels, militaires ou ceux des services en ligne, l'Europe est fortement dépendante des technologies chinoises et étasuniennes. C'est la raison pour laquelle Airbus, Dassault Systèmes et plus de 90 entreprises des pays de l'Union européenne exhortent la Commission européenne à créer un fonds d'infrastructure souverain. Cette lettre ouverte a été envoyée à la patronne de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vendredi 14 mars 2025, avant d'être révélée par l'agence de presse Reuters lundi 17 mars. Les signataires soulignent l'urgence pour Bruxelles de prendre des mesures drastiques afin de maintenir l'autonomie stratégique de l'Union européenne (UE) dans les secteurs clés de la tech. Un appel qui intervient alors que les tractations entre la Russie et les États-Unis sur le conflit ukrainien entrent en zone de turbulences.Dans le secteur des technologies de défense, l'Europe dépend fortement du système militaire américain. Des avions de chasse aux satellites en passant par l'artillerie, les munitions et les télécommunications, la plupart de ces dispositifs sont soumis aux contrôles stricts des États-Unis. Cette domination serait à ce titre plus que criante dans le secteur de l'aviation de chasse, avec pas moins de 13 pays de l'UE déjà engagés dans l'acquisition de F-35. Mais petit problème : l'efficacité de cet avion furtif repose sur la gestion de très nombreuses données tactiques qui sont hébergées dans des centres spécifiques aux États-Unis.Les dépendances technologiques américaines ou chinoises grèvent l'économie européenne« L'Europe doit reprendre l'initiative sur le plan technologique à tous les niveaux de son infrastructure numérique essentielle », estiment les signataires dans leur lettre ouverte. Ils pointent les faiblesses de l'UE dans le domaine des logiciels, des applications pour mobiles, des plateformes dites de services numériques, dont la plupart hébergent, voire financent des médias sur le sol européen.Un marché de la tech qui conditionne aussi la distribution des programmes de l'intelligence artificielle. Du côté des productions matérielles, ce n'est guère mieux. La fabrication de semi-conducteurs, de processeurs de calcul haute capacité, d'unités de stockage des données et de matériel de connectivité ultrarapide servant, par exemple, au secteur bancaire, sont opérés en dehors du territoire européen. En conséquence, les industriels de la tech dans l'UE doutent de nos réelles possibilités à développer des technologies souveraines et innovantes.La concurrence acharnée de la Chine dans les domaines des hautes technologies, mais également dans les secteurs des réseaux énergétiques et des médicaments essentiels, assombrissent ce tableau peu reluisant de la compétitivité européenne dans les domaines du numérique.La souveraineté numérique impose d'acheter européenLes géants européens de la tech réclament que les gouvernements de l'UE adoptent une politique de préférence nationale dans leur investissement public. Mais force est de constater que les commandes de chasseurs américains effectuées par certains pays de l'UE se situent aux antipodes du plan de souveraineté numérique qu'ils préconisent.Toutefois, les signataires ont bien précisé à Bruxelles que l'objectif de cette missive n'est pas d'exclure des acteurs non-européens. Ils prônent plutôt de créer un espace dans la zone euro dans lequel les entreprises de l'UE des hautes technologies peuvent plus facilement concurrencer leurs homologues internationaux. Les signataires de la lettre concluent que, sans un fonds d'infrastructure souverain, c'est la croissance économique de la zone euro qui risque de s'affaiblir.
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