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Affiche du document La fin de Chéri

La fin de Chéri

Colette

1h47min15

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143 pages. Temps de lecture estimé 1h47min.
Colette (1873-1954) "Chéri referma derrière lui la grille du petit jardin et huma l’air nocturne : « Ah ! il fait bon... » Il se reprit aussitôt : « Non, il ne fait pas bon. » Les marronniers pressés pesaient sur la chaleur prisonnière. Au-dessus du bec de gaz le plus proche vibrait un dôme de verdure roussie. Jusqu’à l’aube, l’avenue Henri-Martin, étouffée de végétation, attendrait le faible flux de fraîcheur qui remonte du Bois. Tête nue, Chéri contemplait sa maison vide et illuminée. Un bruit de cristaux brutalisés lui parvint, puis la voix d’Edmée, claire, durcie pour la réprimande. Il vit sa femme s’approcher de la baie du hall, au premier étage, et se pencher. Sa robe perlée de blanc perdit sa couleur de neige, capta le rayon verdâtre du bec de gaz, s’enflamma de jaune au contact du rideau de soie lamée qu’elle frôlait. « C’est toi qui es là sur le trottoir, Fred ? – Qui veux-tu que ce soit ? – Tu n’as donc pas reconduit Filipesco ? – Mais non, il avait déjà filé. – J’aurais pourtant aimé... Enfin, ça n’a pas d’importance. Tu rentres ? – Pas tout de suite. Trop chaud. Je me promène. – Mais... Enfin comme tu voudras. » Elle se tut un instant et elle dut rire, car il vit trembler tout le givre de sa robe." Suite de "Chéri". Six ans ont passé... Six ans d'un mariage sans amour... Six ans sans Léa... et il y a eu aussi la guerre. Fred est désabusé, plus rien ne l'intéresse. Retrouver le "Chéri" qu'il était autrefois... le "Chéri" de Léa...
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Affiche du document 1984

1984

George Orwell

1h59min15

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159 pages. Temps de lecture estimé 1h59min.
The Thought Police, Doublethink, Newspeak, Big Brother – 1984 itself: these terms and concepts have moved from the world of fiction into our everyday lives. They are central to our thinking about freedom and its suppression; yet they were newly created by George Orwell in 1949 as he conjured his dystopian vision of a world where totalitarian power is absolute. In this novel, continuously popular since its first publication, readers can explore the dark and extraordinary world he brought so fully to life. The principal characters who lead us through that world are ordinary human beings like ourselves: Winston Smith and Julia, whose falling in love is also an act of rebellion against the Party. Opposing them are the massed powers of the state, which watches its citizens on all sides through technology now only too familiar to us. No-one is free from surveillance; the past is constantly altered, so that there is no truth except the most recent version; and Big Brother, both loved and feared, controls all. Even the simple act of keeping a diary – as Winston does – is punishable by death. In Winston’s battle to keep his freedom of thought, he has a powerful adversary in O’Brien, who uses fear and pain to enter his very thought processes. Does 2+2 = 4? Or is it 5? We find out in Room 101. Nineteen Eighty-Four was Orwell’s last novel; but the world he created is always with us, as successive generations of readers find within it a mirror for their own times and a warning for the future.
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Affiche du document Chéri

Chéri

Colette

2h14min15

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179 pages. Temps de lecture estimé 2h14min.
Colette (1873-1954) « Léa ! Donne-le-moi, ton collier de perles ! Tu m’entends, Léa ? Donne-moi ton collier ! » Aucune réponse ne vint du grand lit de fer forgé et de cuivre ciselé, qui brillait dans l’ombre comme une armure. « Pourquoi ne me le donnerais-tu pas, ton collier ? Il me va aussi bien qu’à toi, et même mieux ! » Au claquement du fermoir, les dentelles du lit s’agitèrent, deux bras nus, magnifiques, fins au poignet, élevèrent deux belles mains paresseuses. « Laisse ça, Chéri, tu as assez joué avec ce collier. – Je m’amuse... Tu as peur que je te le vole ? » Devant les rideaux roses traversés de soleil, il dansait, tout noir, comme un gracieux diable sur fond de fournaise. Mais quand il recula vers le lit, il redevint tout blanc, du pyjama de soie aux babouches de daim. « Je n’ai pas peur, répondit du lit la voix douce et basse. Mais tu fatigues le fil du collier. Les perles sont lourdes. – Elles le sont, dit Chéri avec considération. Il ne s’est pas moqué de toi, celui qui t’a donné ce meuble. » Il se tenait devant un miroir long, appliqué au mur entre les deux fenêtres, et contemplait son image de très beau et très jeune homme, ni grand ni petit, le cheveu bleuté comme un plumage de merle. Il ouvrit son vêtement de nuit sur une poitrine mate et dure, bombée en bouclier, et la même étincelle rose joua sur ses dents, sur le blanc de ses yeux sombres et sur les perles du collier. » Le jeune Fred Peloux, surnommé Chéri, est l'amant de Léa, une courtisane vieillissante et amie de sa Mère. Chéri est un être frivole incapable d'aimer ; il joue avec les sentiments de Léa comme il jouera avec ceux de son épouse plus tard...
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Affiche du document Mademoiselle Cloque

Mademoiselle Cloque

René Boylesve

4h42min45

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377 pages. Temps de lecture estimé 4h43min.
René Boylesve (1867-1926) "Vers 188.., vivait à Tours une vieille demoiselle très distinguée et d’un grand mérite, qui avait eu, dans sa jeunesse, l’heureuse fortune de voir et d’entendre le vicomte de Chateaubriand. Cette circonstance était pour elle un motif de coquetterie bien excusable et lui valait une renommée d’une originalité charmante. Beaucoup de personnes l’écoutaient en souriant, à cause de la manie qu’elle avait d’y faire des allusions fréquentes, et la quittaient gagnées par l’accent de respectueuse émotion dont elle ne manquait point d’embellir ce sujet. Cela s’était passé en 1833, au moment où Chateaubriand, plus que jamais célèbre, venait d’atteindre une grande popularité par sa défense généreuse de la duchesse de Berry, suivie d’un procès personnel retentissant. Il était sur le point de partir pour Prague, allant porter à Charles X exilé et aux Enfants de France, un message secret de la mère du jeune Henri V, enfermée à Blaye. Ce n’était pas une petite affaire à une jeune fille qui n’avait pour se recommander que son enthousiasme, d’aborder un personnage si considérable. Elle s’était rendue rue d’Enfer, où il habitait une maison simple, entourée de verdure, presque au milieu des champs. Quel prétexte à sa visite ? Aucun. Elle voulait seulement le voir et lui dire, si toutefois elle en trouvait la force : « Monsieur, je vous admire, et chez moi, toute ma famille et les voisins, et tous les gens que nous connaissons vous admirent... » et s’en aller là-dessus, brisée peut-être par la secousse, mais soulagée pour longtemps." Une basilique ou une église plus modeste pour remplacer la chapelle provisoire ? Voilà le sujet qui envenime ce quartier de Tours. Mademoiselle Cloque, une vieille demoiselle, va jusqu'à refuser la demande en mariage de sa nièce Geneviève, dont elle est la tutrice, avec le sous-lieutenant Marie-Joseph de Grenaille-Montcontour, car la famille de celui-ci prêche pour la modeste église contrairement à Mademoiselle Cloque... Le combat de l'idéalisme contre le réalisme.
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Affiche du document Le possédé

Le possédé

Camille Lemonnier

3h34min30

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286 pages. Temps de lecture estimé 3h34min.
Camille Lemonnier (1844-1913) "... l'obsession morne d'une contrée sans espoir, avec un déferlement de névés toujours plus loin. Et seulement, par dessus l'horreur du vide, un pic, comme une désolation plus haute, s'entourait d'un passage d'opaques et gélatineuses nuées sécrétées par l'ennui des cieux. Rien, en ses lectures ni en son mode de vie, ne justifiait cette persistance de l'atterrant paysage ; aucun souvenir non plus ne commémorait le legs d'un antérieur et polaire voyage. Le président Lépervié, foncièrement cagnard, d'ailleurs répugnait au tracas des périples. Sans récurrences, la nostalgique amertume de cette vision semblait d'autant plus extraordinaire. En même temps, une mort partielle de proche en proche le rigidifiait ; des glaçons charriaient en ses membres la paralysie ; et toutefois, il subissait la contradiction de vivre à travers le remords de son être aboli. Il s'imposa successivement les reins, l'épigastre, la nuque, sans qu'un indice certain s'en inférât. – Non, s'avoua-t-il presque consterné, la souffrance ne vient pas de là. Et pourtant je suis malade. Depuis deux jours, tout m'affecte. Deviendrais-je hypocondre ? Il se contraignit à un travail pénible, avança le bras pour s'emparer, par-dessus un amas de livres encombrant le bureau-ministre, d'une boîte d'allumettes suédoises. Mais, au moment d'allumer le carcel, il éprouva une telle lassitude de cette besogne inutile qu'il rejeta la boîte et se rentassa dans son fauteuil. – « Et pourtant il vaudrait mieux faire de la lumière, je ne verrais plus cet odieux pays de neige qui toujours s'interpose entre les réalités et moi. » À présent des titillations violentes lui gratillaient la paume des mains et les plantaires." M. Lépervié est un magistrat, marié et père de deux adolescents. Sa vie est tranquille, classique... Mais, subitement, il se prend de passion pour Rakma, une jeune femme dominante. Cette passion dévorante va le détruire, petit à petit, physiquement puis mentalement...
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Affiche du document Les mémoires du Diable

Les mémoires du Diable

Frédéric Soulié

11h27min45

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917 pages. Temps de lecture estimé 11h28min.
Frédéric Soulié (1800-1847) "À cette époque, de riches capitalistes cherchaient de tous côtés des ouvrières intelligentes pour importer en Angleterre les modes de la France, qui y étaient fort recherchées. Autant qu’ils le pouvaient, ils choisissaient des ouvrières jeunes et belles, pour qu’elles pussent faire valoir, par leur grâce personnelle, les nouvelles parures qu’on voulait faire adopter aux Anglaises. Il avait été souvent question chez madame Gilet des magnifiques avantages qu’on offrait aux jeunes filles qui consentiraient à s’expatrier. Mais un séjour en pays étranger épouvantait les familles parisiennes, pour qui un voyage en France était déjà une hardiesse extraordinaire, et les capitalistes trouvaient difficilement des personnes convenables à leur projet. Aussi, lorsque Eugénie se présenta, elle fut accueillie avec empressement. Elle était connue pour son habileté, et, si elle n’obtint pas des conditions très supérieures à celles qu’on lui souscrivit, ce fut parce que, pour elle, il ne s’agissait pas d’un salaire plus ou moins élevé, mais de quitter la France sur-le-champ. Elle stipula que les appointements qui lui étaient alloués seraient payés entre les mains de sa mère ; elle ne se réserva que les besoins de la vie et le droit de revenir en France si l’Angleterre lui déplaisait. La nature humaine n’a qu’un certain degré de force, et, avec quelque énergie qu’on l’emploie, elle se fatigue et s’abat. Toute autre qu’Eugénie eût pu user la sienne dans les cris, dans les larmes, dans le désespoir ; elle la fit servir à l’accomplissement de cette brusque détermination. En rentrant chez elle, Eugénie tomba pour ainsi dire épuisée, et ce fut à cet épuisement qu’elle dut de laisser encore arriver jusqu’à elle les prières d’Arthur. Il lui avait écrit. Par une étrange coïncidence, sa lettre conseillait à Eugénie de faire précisément ce qu’elle avait fait." Volume II Le baron Armand de Luizzi a rendez-vous avec... le Diable. Ils trouveront un accord diabolique qui permettra au baron de publier les histoires de son interlocuteur... Seul le bonheur pourra sauver l'âme d'Armand mais le Diable a plus d'un tour dans son sac...
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Affiche du document Les mémoires du Diable

Les mémoires du Diable

Frédéric Soulié

9h04min30

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726 pages. Temps de lecture estimé 9h04min.
Frédéric Soulié (1800-1847) "Le 1er janvier 182., le baron François-Armand de Luizzi était assis au coin du feu, dans son château de Ronquerolles. Quoique je n’aie pas vu ce château depuis vingt ans, je me le rappelle parfaitement. Contre l’ordinaire des châteaux féodaux, il était situé au fond d’une vallée ; il consistait alors en quatre tours liées ensemble par quatre corps de bâtiments ; les tours et les bâtiments étaient surmontés de toits aigus en ardoises, chose rare dans les Pyrénées. Ainsi le château vu du haut des collines qui l’entouraient paraissait plutôt une habitation du seizième ou du dix-septième siècle qu’une forteresse de l’an 1327, époque à laquelle il avait été bâti. Dans mon enfance, j’ai souvent visité "l’intérieur de ce château, et je me souviens que j’admirais surtout les larges dalles dont étaient pavés les greniers où nous jouions. Ces dalles, qui faisaient honte aux misérables carreaux de ma maison, avaient défendu les plates-formes de Ronquerolles quand c’était un château fort ; plus tard on les avait recouvertes de toits pointus comme ceux qu’on voit sur la porte de Vincennes, mais sans toucher à la construction primitive. On sait aujourd’hui que de tous les matériaux durables le fer est celui qui dure le moins. Je me garderai donc bien de dire que Ronquerolles semblait être bâti de fer, tant l’action des siècles l’avait respecté ; mais ce que je puis affirmer, c’est que l’état de conservation de ce vaste bâtiment était très remarquable. On eût dit que c’était quelque caprice d’un riche amateur du gothique qui avait élevé la veille ces murs dont pas une pierre n’était dégradée, qui avait dessiné ces arabesques fleuries dont pas une ligne n’était rompue, dont aucun détail n’était mutilé. Cependant, de mémoire d’homme, on n’avait vu personne travailler à l’entretien ou à la réparation de ce château. Volume I Le baron Armand de Luizzi a rendez-vous avec... le Diable. Ils trouveront un accord diabolique qui permettra au baron de publier les histoires de son interlocuteur... Seul le bonheur pourra sauver l'âme d'Armand mais le Diable a plus d'un tour dans son sac...
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Affiche du document Le dessous

Le dessous

Rachilde

2h46min30

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222 pages. Temps de lecture estimé 2h46min.
Rachilde (1860-1953) "... Marguerite posa le livre sur le guéridon, se gratta la racine des cheveux, examina ses pieds – dans le doute elle regardait ses pieds, qui lui donnaient toujours des conseils mesquins parce qu’elle les avait fort petits – puis elle essaya de penser. La lecture d’un roman est, pour une femme, une aventure défendue qu’elle se permet d’ajouter à sa vie quotidienne. Marguerite, point femme encore, lisait souvent, car elle s’ennuyait. De la grande bibliothèque d’en bas, elle montait chez elle des aventures anciennes et modernes, tâchant de peupler d’agréables fantômes sa chambre de jeune fille, une chambre pâle où tout était virginal, transitoire : les rideaux couleur d’aube, le papier à semis de pâquerettes, les meubles laqués blanc, le tapis de toisons floconneuses, les vases d’albâtre sur la cheminée, les ouvrages au crochet, trop nombreux, sortes de toiles d’araignées couvertes de neige dentelant les coins du tissu même de l’ennui. Son père lui recommandait de lire « avec fruit » (recommandation de jardinier en chef). Marguerite s’y efforçait, lisant n’importe quoi de n’importe qui, de préférence les pages où il y a des dialogues, et s’appliquait à réfléchir mûrement ; mais elle ne s’intéressait guère qu’au jeune homme, le mauvais sujet de l’histoire, tressaillant au seul mot mondain de flirt comme si on lui eût pincé la peau. Plus cela lui paraissait impossible, plus elle se sentait capable d’y penser, sans, d’ailleurs, en récolter d’autres « fruits » que beaucoup de bâillements nerveux. Elle abandonnait tous les jours quelques heures aux désordres de son imagination pour, le reste du temps, épousseter avec soin la poussière soulevée en son cerveau par le rapide passage du grand amoureux ou du séducteur fieffé, lequel passait orageusement soit à cheval, soit à bicyclette."
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Affiche du document Agnès Grey

Agnès Grey

Anne Brontë

3h33min00

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284 pages. Temps de lecture estimé 3h33min.
Anne Brontë (1820-1849) "Toutes les histoires vraies portent avec elles une instruction, bien que dans quelques-unes le trésor soit difficile à trouver, et si mince en quantité, que le noyau sec et ridé ne vaut souvent pas la peine que l’on a eue de casser la noix. Qu’il en soit ainsi ou non de mon histoire, c’est ce dont je ne puis juger avec compétence. Je pense pourtant qu’elle peut être utile à quelques-uns, et intéressante pour d’autres ; mais le public jugera par lui-même. Protégée par ma propre obscurité, par le laps des ans et par des noms supposés, je ne crains point d’entreprendre ce récit, et de livrer au public ce que je ne découvrirais pas au plus intime ami. Mon père, membre du clergé dans le nord de l’Angleterre, était justement respecté par tous ceux qui le connaissaient. Dans sa jeunesse, il vivait assez confortablement avec les revenus d’un petit bénéfice et d’une propriété à lui. Ma mère, qui l’épousa contre la volonté de ses amis, était la fille d’un squire et une femme de cœur. En vain on lui représenta que, si elle devenait la femme d’un pauvre ministre, il lui faudrait renoncer à sa voiture, à sa femme de chambre, au luxe et à l’élégance de la richesse, toutes choses qui pour elle n’étaient guère moins que les nécessités de la vie. Elle répondit qu’une voiture et une femme de chambre étaient, à la vérité, fort commodes ; mais que, grâce au ciel, elle avait des pieds pour la porter et des mains pour se servir. Une élégante maison et un spacieux domaine n’étaient point, selon elle, à mépriser ; mais elle eût mieux aimé vivre dans une chaumière avec Richard Grey, que dans un palais avec tout autre." Agnès Grey, afin d'aider financièrement ses parents, décide de devenir préceptrice. Elle trouve une place chez une famille bourgeoise aisée...
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Affiche du document The Classic Collection of L.P. Hartley (15 Books). Illustrated : The Go-between, The Harness Room, Facial Justice, Eustace and Hilda, My Fellow Devils and others

The Classic Collection of L.P. Hartley (15 Books). Illustrated : The Go-between, The Harness Room, Facial Justice, Eustace and Hilda, My Fellow Devils and others

L.P. Hartley

18h34min30

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1486 pages. Temps de lecture estimé 18h34min.
L. P. Hartley, one of the most distinguished British novelists of the 20th century, is best known for his masterful storytelling, psychological depth, and exploration of human relationships. This collection brings together some of his most celebrated works, offering readers a comprehensive view of his literary genius. The Go-Between – A poignant tale of lost innocence and forbidden love, this novel follows a young boy’s unwitting role as a messenger in a doomed love affair, with tragic consequences. The Harness Room – A coming-of-age novel that delves into themes of masculinity, repression, and personal identity, following a young man’s transformative summer in a rigid and disciplined environment. Facial Justice – A dystopian novel that satirizes societal attempts to enforce equality by manipulating physical appearance and suppressing individuality. Eustace and Hilda – A trilogy chronicling the lives of a brother and sister, exploring themes of family dynamics, morality, and the passage from childhood to adulthood. My Fellow Devils – A compelling psychological study of a writer drawn into the web of a charismatic but morally ambiguous figure, questioning the nature of evil. The Hireling – A tale of class divide and emotional detachment, following an unlikely relationship between a wealthy widow and her chauffeur, exposing the fragility of human connections. The Boat – A classic story of isolation and defiance, centering on an Englishman living in a conservative village, whose love for his boat sets him apart from the community. A Perfect Woman – A sharp and satirical novel examining marriage, gender roles, and the complexities of human desire. The Travelling Grave and Other Stories – A haunting collection of supernatural and macabre tales, showcasing Hartley’s talent for unsettling storytelling. This anthology is a testament to L. P. Hartley’s literary legacy, offering a rich tapestry of psychological insight, social commentary, and gripping narratives. Contents: The Go-between The Harness Room Facial Justice Eustace and Hilda My Fellow Devils The Hireling The Boat A Perfect Woman The Travelling Grave and Other Stories
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Affiche du document Une belle-mère

Une belle-mère

Hector Malot

5h04min30

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406 pages. Temps de lecture estimé 5h04min.
Hector Malot (1830-1907) "La mode exige qu’on parte en voyage le jour où l’on se marie. Ceux qui les premiers ont adopté cet usage avaient probablement pour but d’échapper aux plaisanteries gauloises de quelques parents peu discrets ; mais, la bégueulerie du siècle aidant, ce qui était tout d’abord l’exception est devenu la règle : aujourd’hui il n’y a que les gens du commun qui osent être heureux chez eux. En mariant leurs enfants, madame Daliphare et madame Nélis s’étaient donc rencontrées sur ce point que Juliette et Adolphe devaient partir en voyage. Il n’y avait point eu discussion à ce sujet, tant la chose paraissait naturelle aux deux mères ; les plaisanteries des amis ou des parents n’étaient pas à craindre, mais les convenances étaient à respecter. De leur côté, Adolphe et Juliette n’avaient mis aucune opposition à cet arrangement. Adolphe, parce qu’il était impatient d’avoir tout à lui celle qu’il aimait et que le voyage devait lui assurer un long tête-à-tête. Juliette, parce qu’elle ne résistait à rien depuis qu’elle avait consenti à se marier. Elle considérait, en effet, qu’en donnant son consentement elle s’était engagée d’avance à accepter tout ce qu’on exigeait d’elle, et, bien que ce voyage ne fût pas pour lui plaire par toutes sortes de raisons, elle n’avait pas voulu le repousser. Il convenait à sa mère, à sa belle-mère, à son mari : il devait lui convenir aussi. Les explications qu’elle aurait pu apporter à l’appui de son refus étaient si vagues et même si bizarres, qu’elle n’eût pas voulu les formuler devant tout le monde : on l’aurait accusée d’originalité, on ne l’aurait sans doute pas comprise. Elle avait donc accueilli sans aucune résistance l’idée d’un voyage en Suisse. Après tout, pourquoi pas ? elle ne connaissait point la Suisse. Autant voyager que rester à Paris ; autant aller en Suisse qu’ailleurs." Suite de "Le mariage de Juliette". Si Madame Daliphare a accepté que son fils Adolphe épouse Juliette, il n'est pas question, pour elle, d'abandonner la mainmise qu'elle exerce sur lui. Elle a même l'intention de l'étendre sur le couple...
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Affiche du document The Complete Novels of William Somerset Maugham (20 Books). Illustrated : The Razor’s Edge, Of Human Bondage, The Moon And Sixpence, The Painted Veil, The Hero and others

The Complete Novels of William Somerset Maugham (20 Books). Illustrated : The Razor’s Edge, Of Human Bondage, The Moon And Sixpence, The Painted Veil, The Hero and others

William Somerset Maugham

1h07min21

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2801 pages. Temps de lecture estimé 1h07min.
The Complete Novels of W. Somerset Maugham (20 Books). Illustrated is a definitive collection celebrating the literary genius of one of the 20th century’s most esteemed authors. This anthology features Maugham’s most influential works, including The Razor’s Edge, Of Human Bondage, The Moon and Sixpence, The Painted Veil, The Hero, and many others, capturing the breadth and depth of his storytelling mastery. Through his incisive prose and keen observations, Maugham explores themes of love, ambition, identity, morality, and the search for meaning in life. From the deeply personal struggles of self-discovery in Of Human Bondage to the philosophical and spiritual reflections of The Razor’s Edge, each novel offers a profound exploration of the human condition. Stories like The Moon and Sixpence and The Painted Veil transport readers to vivid, exotic settings, highlighting the cultural and emotional conflicts of his unforgettable characters. This illustrated edition adds a visual dimension to the collection, enhancing the immersive experience of Maugham’s world. Ideal for both lifelong admirers and new readers, this comprehensive volume is a testament to Maugham’s enduring legacy in modern literature. Contents: LIZA OF LAMBETH THE MAKING OF A SAINT THE HERO MRS CRADDOCK THE MERRY-GO-ROUND THE BISHOP’S APRON THE EXPLORER THE MAGICIAN OF HUMAN BONDAGE THE MOON AND SIXPENCE THE PAINTED VEIL CAKES AND ALE THE NARROW CORNER THEATRE CHRISTMAS HOLIDAY UP AT THE VILLA THE HOUR BEFORE THE DAWN THE RAZOR’S EDGE THEN AND NOW CATALINA
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Affiche du document Le mariage de Juliette

Le mariage de Juliette

Hector Malot

3h51min45

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309 pages. Temps de lecture estimé 3h52min.
Hector Malot (1830-1907) "Le quartier du Temple se présente sous un double aspect. Dans la partie qui confine au Marais, on trouve des rues larges, bordées de belles maisons qui ont été autrefois bâties pour la noblesse ou la magistrature. Dans la partie qui touche au quartier Saint-Martin, on ne rencontre au contraire que des rues étroites, dont les maisons laides et sales sont occupées par le commerce et la petite industrie parisienne. La rue des Vieilles-Haudriettes, qui va de la rue du Chaume à la rue du Grand-Chantier, participe de ces deux caractères : par quelques-unes de ses constructions, qui sont vastes et architecturales, elle appartient au Marais ; par sa population ouvrière, au quartier du Temple. Elle est frontière, et comme telle elle tient de ses deux voisins, sans avoir une physionomie propre. Nulle part on ne trouvera plus d’enseignes aux façades et d’écriteaux aux grandes portes : larges tableaux noirs s’étalant d’étages en étages, petites plaques de cuivre, écussons en tôle vernie, panonceaux, armoiries. Si le curieux qui passe pour la première fois dans cette rue lève les yeux sur les enseignes qui ont pour but de provoquer son attention ou de le guider, il verra qu’il est en plein dans le quartier de l’industrie des bijoux ; pour un écusson qui lui indiquera les magasins d’un marchand de peaux de lapin ou les bureaux du journal hébraïque le Libanon, il trouvera vingt plaques de bijoutiers en or, en argent, en plaqué, de lapidaires, d’orfèvres, de fabricants de bagues, de boutons, d’épingles, de broches, de pendants, de colliers, de médaillons, de chaînes, de pendeloques, de breloques, de croix, de reliquaires, de cassolettes, de tabatières, d’étuis, de briquets. Seule au milieu de ces enseignes, qui dans leur confusion peuvent troubler l’acheteur indécis, se montre au-dessus d’une porte cochère une longue plaque en marbre noir sur laquelle on lit en lettres d’or gravées en creux, un simple nom : DALIPHARE." Mme Daliphare est une femme d'affaires qui s'est faite toute seule. Son époux n'est qu'un faire-valoir. Le décès de celui-ci ne change rien. Elle commande tout jusqu'à la vie de son fils unique Adolphe. Mais ce dernier, au grand dam de sa mère, tombe amoureux de Juliette, une amie peintre et indépendante qui n'a pas de fortune... A suivre : "Une belle-mère".
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