Catalogue - page 1

Affiche du document La statue de sel et le bonhomme de neige

La statue de sel et le bonhomme de neige

Marguerite Moréno

2h37min30

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210 pages. Temps de lecture estimé 2h37min.
Marguerite Moreno (1871-1948) "– Ne tourne pas la tête ! m’a crié la prudence. J’ai tout de même tourné la tête : je voulais voir le passé. Je croyais retrouver les bois de printemps que j’ai traversés, leur parfum vert et acide, leurs fleurs fragiles et leurs jeunes oiseaux ; je croyais entendre de nouveau les voix joyeuses qui ont rythmé mes premiers pas dans la vie ; je croyais revoir des visages aimés, des regards fidèles, des sourires tendres... Mauvaise curiosité ! tu ne m’as montré qu’un bois d’automne où j’ai respiré l’odeur des mousses moisies et des fougères mortes, tu ne m’as fait entendre qu’un écho triste, tu n’as rappelé des noms aimés que pour me les montrer gravés sur des tombes ! Mais je ne te maudis pas : tu m’as permis d’évoquer de chères ombres, et de revivre des heures abolies. À cause de toi, j’ai rassemblé des souvenirs et j’ai essayé de tracer de légères images qui portent la ressemblance des visages disparus. Je les ai esquissés tels que je les ai vus, ces visages, en oubliant la renommée, en ignorant l’opinion des autres, en toute humilité. Ils ne fussent d’ailleurs jamais sortis de ma mémoire, si un ami aimé et indulgent, Adolphe Brisson, ne m’avait presque obligée à les exposer ; il a calmé mes scrupules, encouragé mes essais. Adolphe Brisson a connu tous ceux dont je parle, il savait que j’ai dit sur eux la vérité, rien que la vérité... mais peut-être pas toute la vérité !... Elle est si difficile à dire, si difficile même à connaître ! Cette femme nue s’habille si bien !... Que de temps et d’efforts on doit dépenser pour soulever ses derniers voiles ! Il faut être bien sûr de soi pour le tenter. J’ai simplement raconté comment me sont apparus les hommes dont je fus l’interprète ou l’amie (parfois les deux), sans essayer de voir l’autre côté de leur vie, et si le hasard, l’affection ou les confidences m’ont appris ce que je ne savais pas... je l’ai oublié."
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Affiche du document Enlevé à Budapest, prisonnier à Moscou, jugé à Berne

Enlevé à Budapest, prisonnier à Moscou, jugé à Berne

François Wisard

2h42min00

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216 pages. Temps de lecture estimé 2h42min.
Budapest, 16 février 1945 : « Monsieur Feller, suivez-moi ! »Le jeune diplomate à la tête de l’ambassade de Suisse n’a d’autre choix que d’obéir à l’officier soviétique. Il a hébergé clandestinement des diplomates suédois et des Juifs. Il a rapatrié des persécutés, avant d’être séquestré et menacé de mort par des Hongrois pronazis.Pendant près d’une année, Berne ne sait rien de précis sur le sort de Harald Feller, ni sur celui d’une vingtaine d’autres Suisses enlevés ou retenus prisonniers sur ordre de Moscou. Ils sont rapatriés en 1946, à l’issue de longues négociations et d’un accord conclu par le Conseil fédéral, qui livre en contrepartie quelques réfugiés soviétiques.À son retour à Berne, immense surprise. Il fait l’objet d’une enquête, confronté à des accusations de collaboration avec l’ennemi portées par la presse et d’anciens collègues. Un juge l’auditionne longuement, puis le disculpe. Ceci dans l’indifférence générale. Quittant la diplomatie, il devient procureur dans le Mittelland et... met en scène des pièces de théâtre pour les détenus du pénitencier de Thorberg.Une vie, ou plutôt des vies, qui, pour la première fois, font l’objet d’une étude d’ensemble, basée sur des témoignages et des dizaines de dossiers d’archives publiques et privées, en partie inédits.Un livre qui nous emmène de Budapest assiégée aux méandres de la politique et de la justice bernoises en passant par les prisons de Staline.Un récit haletant qui, dans un va-et-vient entre la petite et la grande Histoire, va bien au-delà d’une simple biographie.
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Les Ancêtres de Jean-François Millet

Jean Mayet

4h39min00

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372 pages. Temps de lecture estimé 4h39min.
De nombreux livres ont été écrits sur le peintre Jean-François Millet, sur sa vie, sur ses œuvres et sur sa descendance mais je n'ai rien trouvé, jusqu'à présent, sur son arbre généalogique ascendant et sur ses ancêtres. Jean-François Millet faisant partie de la famille puisqu'il est l'arrière-arrière-grand-père de mon épouse, j'ai eu envie de connaître ce passé et, pour cela, j'ai parcouru, durant cinq années, de nombreuses archives et plusieurs livres qui m'ont permis de faire des découvertes passionnantes et très intéressantes sur les ancêtres, parfois prestigieux, de Jean-François Millet. Quand on connaît la vie très difficile qu'il a connue, mais aussi celle de sa famille, de ses parents et grands-parents qui n'ont connu que la vie paysanne et qui ont vécu dans la pauvreté, on a du mal à imaginer que Jean-François Millet ait eu des ancêtres lointains aussi prestigieux. La plupart de ceux-ci appartenaient à la noblesse, voire à la « haute noblesse » puisque la plus grande partie de ses ascendants directs ont occupé de hautes fonctions dans les différentes cours françaises et étrangères allant jusqu'au titre suprême de roi aussi bien dans le royaume des Francs que dans les royaumes étrangers. Cette noblesse diminue fortement et perd de l'importance vers le XIIIe siècle pour n'occuper que des fonctions locales en Normandie et principalement dans ce qui est aujourd'hui le département de la Manche puis disparaît totalement à partir du XVIIIe siècle.
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Affiche du document Le Chevalier de Méré

Le Chevalier de Méré

Jean-Paul Taillé

5h06min00

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408 pages. Temps de lecture estimé 5h06min.
Jeune, gentilhomme d’ancienne lignée charentaise, instruit, habile, cultivé, Antoine Gombaud sut se créer un réseau de relations inattendues et se faire admettre parmi les courtisans précieux et libertins de Louis XIII et de Louis XIV. Sur ses vieux jours, toujours peu fortuné, dans « son désert », le château de Beaussais, tout en assumant la gestion de ses terres en seigneur épicurien, il s’est mis à écrire jusqu’à sa mort. Il nous a laissé ses Conversations, ses Discours, des poèmes, des Maximes et surtout ses Lettres dont Sainte Beuve a écrit « qu’elles étaient dignes de l’Académie Française ». Mais dans ces textes de sexagénaire, il a tout fait pour apparaître comme un maître de savoir dire et d’élégance remarqué et influent dans les meilleurs salons parisiens de l’époque, désireux de nous persuader d’avoir rencontré et conseillé des Dames et des Hommes devenus historiques. En voulant laisser de lui l’image d’un personnage digne de son « honneste homme », des contemporains le jugèrent souvent trop hautain, trop donneur de leçons. Les siècles suivants l’oublièrent ou le redécouvrirent plutôt comme continuateur de la réforme des belles mœurs venue d’Italie contribuant à polir le savoir-vivre des courtisans français. Dans ses traités moraux, la philosophie qu’il développe propose des valeurs fondamentales qui restent toujours les bases du lien social, essentielles à l’harmonie des relations humaines dans toute société.
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L'insurgé

Jules Vallès

4h36min00

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368 pages. Temps de lecture estimé 4h36min.
Jules Vallès (1832-1885) "C’est peut-être vrai que je suis un lâche, ainsi que l’ont dit sous l’Odéon les bonnets rouges et les talons noirs. Voilà des semaines que je suis pion, et je ne ressens ni un chagrin ni une douleur ; je ne suis pas irrité et je n’ai point honte. J’avais insulté les fayots de collège ; il paraît que les haricots sont meilleurs dans ce pays-ci, car j’en avale des platées et je lèche et relèche l’assiette. En plein silence de réfectoire, l’autre jour, j’ai crié, comme jadis, chez Richefeu : – Garçon, encore une portion ! Tout le monde s’est retourné, et l’on a ri. J’ai ri aussi – je suis en train de gagner l’insouciance des galériens, le cynisme des prisonniers, de me faire à mon bagne, de noyer mon cœur dans une chopine d’abondance – je vais aimer mon auge ! J’ai eu faim si longtemps ! J’ai si souvent serré mes côtes, pour étouffer cette faim qui grognait et mordait mes entrailles, j’ai tant de fois brossé mon ventre sans faire reluire l’espoir d’un dîner, que je trouve une volupté d’ours couché dans une treille à pommader de sauce chaude mes boyaux secs. C’est presque la joie d’une blessure guérie à chatouiller. Toujours est-il que je n’ai plus le teint verdâtre et l’œil creux ; il traîne souvent de l’œuf dans ma barbe. Je ne la peignais pas autrefois, cette barbe ; mes doigts la fourrageaient et la maltraitaient, lorsque je songeais à mon impuissance et à ma misère." Troisième volet de la trilogie "Jacques Vingtras".
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Ermolao Barbaro (1454-1493)

Noëlle-Laetitia Perret

4h33min45

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365 pages. Temps de lecture estimé 4h34min.
Ce livre invite à un voyage captivant à travers la vie et l’esprit d’Ermolao Barbaro (1454-1493) figure parmi les plus emblématiques de l’humanisme et de la diplomatie vénitienne du xve siècle. En le suivant dès son plus jeune âge, l’auteure cherche à comprendre comment cette personnalité complexe, multiforme et étonnante à plusieurs égards, s’enracine et évolue dans le contexte de l’Italie de la fin du Quattrocento.Au-delà d’une simple biographie, cette narration immersive s’appuie sur une riche documentation, incluant correspondances, traités philosophiques et politiques, révélant ainsi les influences et les réflexions qui ont façonné la pensée et l’action de cet homme déchiré entre sa vocation pour les lettres, l’obligation de servir la République et le souci constant de faire honneur à sa famille.La correspondance d’Ermolao Barbaro, imprégnée des codes de la rhétorique humaniste, nous permet de pénétrer un imaginaire collectif et un système de représentations. Elle témoigne à la fois d’une écriture quotidienne et d’un modèle qu’il participe à façonner, celui d’un idéal de culture et de vie. Dans son De officio legati, traduit ici pour la première fois en français, ce modèle de perfection prend les traits de l’ambassadeur, et témoigne d’un processus complexe d’élaboration d’un modèle diplomatique destiné à devenir un point de référence dans les relations entre les États au cours du xvıe siècle.
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Mayerling

Claude Anet

2h52min30

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230 pages. Temps de lecture estimé 2h52min.
Claude Anet (1868-1931) "Une grande pièce, haute de plafond, richement meublée, dont les deux fenêtres ouvraient sur un parc aux arbres élevés, trop proches. Un paravent séparait mal du reste de la chambre un lit de milieu sur lequel une jeune femme était couchée. Ses cheveux bruns soigneusement nattés, étendus sur l’oreiller, lui faisaient une auréole. Le visage, bien que les traits en fussent contractés par la douleur, était beau ; les sourcils froncés traçaient une ligne droite. De la bouche fine et bien dessinée s’échappait parfois un gémissement et, sous le drap qui le recouvrait, on voyait le corps se tendre. Près du lit se tenait un groupe de personnes attentives, un vieillard en frac, une décoration piquée sur le revers de son habit, un homme plus jeune à la figure intelligente, en blouse blanche, et deux infirmières. À l’heure où toute femme froissée dans son corps et dans sa pudeur a le droit d’être seule, plusieurs personnes étaient réunies autour de cette femme qui souffrait. Elle appartenait, en effet, à une caste où ni douleur, ni joie ne peuvent être gardées secrètes et l’impératrice d’Autriche, Élisabeth, âgée de vingt ans, était contrainte à faire ses couches en public." Le 30 janvier 1889, au matin, l'archiduc Rodolphe, prince héritier de l'empire autrichien, et Marie Vetsera, sa jeune maîtresse, sont retrouvés sans vie, à Mayerling... Dans ce roman, Claude Anet nous conte leur histoire d'amour et choisit la thèse du suicide...
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