Catalogue - page 62

Affiche du document Jacques Ellul, l'homme qui avait presque tout prévu

Jacques Ellul, l'homme qui avait presque tout prévu

Jean-Luc PORQUET

2h18min45

  • Essais
  • Livre epub
  • Livre lcp
185 pages. Temps de lecture estimé 2h19min.
NOUVELLE EDITION - Janvier 2012 : CENTENAIRE de la naissance de Jacques Ellul JACQUES ELLUL (1912-1994) est plus connu aux États-Unis qu'en France. Au début des années soixante, enthousiasmé, Aldous Huxley fit traduire et publier avec succès son maître-livre La technique ou l'enjeu du siècle, depuis élevé au rang de classique étudié à l'université. Aujourd'hui, la plupart de ses livres sont introuvables en librairie, même si le mouvement écologique, dont il fut un des précurseurs, lui doit beaucoup ; ainsi est-il le maître à penser de José Bové. Cet homme libre, à l'écart de toutes les chapelles, à la fois libertaire et croyant, solitaire et engagé dans son siècle, avait tout prévu, ou presque. Des crises comme celle de la vache folle, et notre brusque désarroi devant notre assiette ? Il les avait prévus. La très désagréable impression, dans ce domaine comme dans d'autres (OGM, réchauffement climatique, déchets nucléaires, pesticides, amiante, air pollué, antennes-relais, sites Seveso, etc.), d'être confrontés à des choix qui nous dépassent infiniment, et d'aller vers un monde de plus en plus incertain, risqué, aliénant ? Il l'avait prévue. La ferme volonté des scientifiques de fabriquer, par le clonage et les manipulations génétiques, non seulement des plantes et des animaux " améliorés ", mais un homme supérieur, un surhomme ? Il l'avait prévue. Non seulement il avait prévu ces phénomènes, mais il les avait pensés, analysés, jaugés tout au long d'une oeuvre aussi féconde que torrentielle (près de cinquante ouvrages). Persuadé que la technique mène le monde (bien plus que la politique et l'économique), il a passé sa vie à analyser les mutations qu'elle provoque dans nos sociétés, et son emprise totalitaire sur nos vies. Dans cet ouvrage, Jean-Luc Porquet expose vingt idées fortes d'Ellul, et les illustre par des sujets d'actualité. On verra qu'à l'heure où le mouvement critique contre la mondialisation cherche des clefs pour comprendre et agir, cette pensée radicale, généreuse et vivifiante a des chances de s'imposer comme une référence indispensable.
Accès libre
Affiche du document Essais - Livre I

Essais - Livre I

Michel de Montaigne

2h14min15

  • Essais
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
179 pages. Temps de lecture estimé 2h14min.
? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?
Accès libre
Affiche du document Essais - Livre III

Essais - Livre III

Michel de Montaigne

2h00min45

  • Essais
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
161 pages. Temps de lecture estimé 2h1min.
? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?
Accès libre
Affiche du document Essais - Livre II

Essais - Livre II

Michel de Montaigne

2h54min45

  • Essais
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
233 pages. Temps de lecture estimé 2h55min.
? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?? Ce ne sont mes gestes que j'escris ; c'est moy, c'est mon essence. Je tien qu'il faut estre prudent ? estimer de soy, et pareillement conscientieux ? en tesmoigner : soit bas, soit haut, indifferemment. Si je me sembloy bon et sage tout ? fait, je l'entonneroy ? pleine teste. De dire moins de soy, qu'il n'y en a, c'est sottise, non modestie : se payer de moins, qu'on ne vaut, c'est laschet? et pusillanimit? selon Aristote. Nulle vertu ne s'ayde de la fausset? : et la verit? n'est jamais matiere d'erreur. De dire de soy plus qu'il n'en y a, ce n'est pas tousjours presomption, c'est encore souvent sottise. Se complaire outre mesure de ce qu'on est, en tomber en amour de soy indiscrete, est ? mon advis la substance de ce vice. Le supreme remede ? le guarir, c'est faire tout le rebours de ce que ceux icy ordonnent, qui en defendant le parler de soy, defendent par consequent encore plus de penser ? soy. L'orgueil gist en la pens?e : la langue n'y peut avoir qu'une bien legere part. ?
Accès libre
Affiche du document Le viol, un crime presque ordinaire

Le viol, un crime presque ordinaire

Nolwenn WEILER

57min45

  • Essais
  • Livre epub
  • Livre lcp
77 pages. Temps de lecture estimé 58min.
Pour briser les murs du silence et de l'indifférence. Le viol n'est pas un fait divers qui ne surprend que des malchanceuses tombées par hasard sur des monstres aux pulsions sexuelles irrépressibles. En France, une femme sur six est victime de viol ou de tentative au cours de sa vie. Après un viol, rien n'est plus comme avant. Mais la vie des victimes peut reprendre. Pourtant, dans notre pays, on ne les y aide pas. Le suivi dont elles bénéficient est aléatoire, parfois coûteux, voire maltraitant. Le violeur peut être le père, le frère, le collègue, le voisin, le conjoint. Celui dont on ne se serait pas méfié et que personne ne soupçonne. Quand ils sont jugés et condamnés, les agresseurs sont sévèrement punis. Hélas, moins de 10 % des victimes portent plainte. Le viol est mis sous silence. Notre société a une fâcheuse tendance à excuser les violeurs et à culpabiliser les victimes. Les moyens pour prévenir le viol, soigner les victimes et accompagner les agresseurs sont dérisoires. On laisse le viol perdurer alors qu'il détruit des milliers de vies et dégrade les relations entre les femmes et les hommes. À partir de témoignages de victimes, d'interviews de juristes, de policiers, de soignants et d'analyses de criminologues et de sociologues, cette enquête décrypte ce qui ressemble trop, malgré les discours, à une tolérance face à un crime qui n'est pourtant pas une fatalité.
Accès libre
Affiche du document La Guerre des Gaules (avec les cartes)

La Guerre des Gaules (avec les cartes)

Jules César

1h24min45

  • Essais
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
113 pages. Temps de lecture estimé 1h25min.
LA GUERRE DES GAULES (AVECLES CARTES)Jules CésarCollection« Les classiques YouScribe »Faites comme Jules César,publiez vos textes sur YouScribeYouScribe vous permet de publier vos écrits pour les partager et les vendre.C’est simple et gratuit.Suivez-nous sur : ISBN 978-2-8206-0090-5Figure 1 Campaign map for 58 B.C.LIVRE PREMIER58 av. J.-C.1. L'ensemble de la Gaule est divisé en trois parties : l'une est habitéepar les Belges, l'autre par les Aquitains, la troisième par le peuple qui,dans sa langue, se nomme Celte, et, dans la nôtre, Gaulois. Tous cespeuples diffèrent entre eux par le langage, les coutumes, les lois. LesGaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par laMarne et la Seine. Les plus braves de ces trois peuples sont les Belges,parce qu'ils sont les plus éloignés de la Province romaine et desraffinements de sa civilisation, parce que les marchands y vont trèsrarement, et, par conséquent, n'y introduisent pas ce qui est propre àamollir les cœurs, enfin parce qu'ils sont les plus voisins des Germains quihabitent sur l'autre rive du Rhin, et avec qui ils sont continuellement enguerre. C'est pour la même raison que les Helvètes aussi surpassent envaleur guerrière les autres Gaulois : des combats presque quotidiens lesmettent aux prises avec les Germains, soit qu'ils leur interdisent l'accès deleur territoire, soit qu'ils les attaquent chez eux. La partie de la Gaulequ'occupent, comme nous l'avons dit, les ...
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son