Catalogue - page 1

Affiche du document Parentés électives

Parentés électives

Lisa Cornali

2h54min45

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233 pages. Temps de lecture estimé 2h55min.
Dans sa biographie de Piero di Cosimo, Giorgio Vasari nous apprend que le peintre florentin, fils d’un orfèvre nommé Lorenzo, était élève de Cosimo Rosselli « dont il porta toujours le nom, parce qu’il regardait plutôt comme son véritable père celui qui avait procuré l’indépendance et le talent, par ses leçons, que celui dont il n’avait reçu que la vie ». Aux liens du sang, Piero préfère donc une filiation artistique et l’égide d’un maître. Par cette substitution, il se présente en héritier d’un illustre prédécesseur et valorise son propre travail.À l’instar de Piero di Cosimo, nombre d’artistes se choisissent des figures tutélaires – ou désignent des disciples – dans un objectif d’autopromotion ou de légitimation. Les historiennes et historiens de l’art comme les critiques établissent également des parentés artistiques pour saisir ou construire les rapports de proximité entre personnalités créatrices ou entre mouvances plus larges. Omniprésente en histoire de l’art, la notion de filiation n’a pourtant jamais fait l’objet d’un examen terminologique. À travers l’Europe, du Moyen Âge au XXe siècle, au croisement d’une multitude de techniques – peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, enluminure, orfèvrerie –, les textes rassemblés ici étudient les figures et les pratiques de la filiation artistique. Cet ouvrage initie ainsi une réflexion sur le sens et les enjeux de ces parentés électives.
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Affiche du document Splendeurs liminaires

Splendeurs liminaires

Térence Le Deschault de Monredon

5h33min45

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445 pages. Temps de lecture estimé 5h34min.
Si l’on pouvait interroger un pèlerin ayant réalisé le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle vers le milieu du XIIe siècle, il est certain qu’il évoquerait les splendeurs des portails sculptés de la cathédrale, découvertes une fois arrivé à destination. Ces oeuvres admirables accueillent en effet depuis des siècles le visiteur qui a vaillamment traversé de nombreuses contrées, le récompensant ainsi de manière grandiose.Parcourant les chemins de pèlerinage qui mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle, les sculpteurs formés sur les chantiers d’Ile-de-France, de Bourgogne ou d’Occitanie importent dans leurs bagages des innovations qu’ils emploient ensuite sur le chantier de la cathédrale. Par leur participation à la construction de nouveaux sanctuaires, ils diffusent des iconographies et des formes nouvelles, impactant le développement ultérieur de la sculpture hispanique.Cette vision d’une forte influence de la France sur la péninsule ibérique, qui se développe dans l’historiographie dès la fin du XIXe siècle, a durablement marqué les études sur la sculpture hispanique. Les recherches actuelles tendent à nuancer cette approche et s’attachent à définir de manière plus pointue la notion de « transfert », permettant ainsi d’expliquer les processus et les modalités d’adaptation face aux nouveautés.Cet ouvrage aborde, à travers une série d’articles richement documentés, l’évolution de la sculpture dans la péninsule ibérique depuis le XIIe siècle jusqu’au milieu du XIIIe siècle. L’utilisation de moyens méthodologiques renouvelés permet aux auteur·e·s de mieux examiner la genèse de l’implantation de l’art gothique au sud des Pyrénées.
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Affiche du document Quelles histoires s'écrivent dans les musées ?

Quelles histoires s'écrivent dans les musées ?

Magali Nachtergael

2h07min30

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170 pages. Temps de lecture estimé 2h07min.
Ces dernières années ont été marquées par une nouvelle forme d’action dans les musées visant à sensibiliser à l’urgence climatique ou des sujets de société, à coups de lancers de soupe ou de glue sur des chefs-d’œuvre reconnus. Mais que signifie cette soudaine mise au centre de l’espace muséal dans un combat social dont le musée semble a priori si éloigné ? Conserver les objets reste certes une des missions premières du musée, mais aujourd’hui il ne s’agit plus tant de transmettre un patrimoine matériel qu’un ensemble de récits qui font société. Le musée cristallise des enjeux contemporains. On lui a confié la lourde charge d’écrire une histoire collective, souvent au service d’une culture nationale — comme hors du temps et des remous de l’actualité — tout en recueillant des paroles singulières. Mais ce récit culturel est désormais contesté, dans ses contenus et sa forme même. Entre la curation et le storytelling, les récits qui se reconfigurent, se réagencent, se recomposent dans les images, les savoirs et les expériences partagés, participent d’un patrimoine nouveau — un post-patrimoine où les récits oraux et les communautés éphémères d’auditeurs font et défont les histoires. Ce post patrimoine est celui du musée aujourd’hui, un musée aux murs mobiles, qui laisse place à des récits instables et de imaginaires nouveaux.
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Affiche du document De la résistance à l’autonomie

De la résistance à l’autonomie

Katarzyna Matul

2h30min00

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200 pages. Temps de lecture estimé 2h30min.
« L’affiche est la plus grande passion de ma vie. Si je me trompe dans ma méthode de création, convainquez-moi. Si je ne me trompe pas, reconnaissez-le. » Cette déclaration dramatique de Tadeusz Trepkowski est révélatrice de la position ferme d’une partie des graphistes polonais face à la mise en place du réalisme socialiste.Le présent ouvrage éclaire les relations que l’affiche et les affichistes ont entretenues avec la politique et les dirigeants communistes, et ce en vue de mieux comprendre comment les graphistes polonais de la période stalinienne ont disposé d’une si grande liberté de création, ont pu s’inspirer discrètement de l’art occidental et ainsi maintenir la communication avec les courants modernes.À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la principale question qui anime la vie artistique concerne le type d’art qui sera légitimé par les nouvelles instances politiques. Alors que les discussions tournent autour du concept problématique de « réalisme », l’arrivée des Soviétiques introduit une nouvelle esthétique, d’une nature descriptive et narrative étrangère à la tradition du graphisme polonais de l’entre-deux-guerres. Dans la seconde moitié des années 1940, l’affiche cinématographique d’auteur, qui s’oppose à la production commerciale occidentale, émerge au moment de la politique anti-américaine du début de la guerre froide. Durant la période du réalisme socialiste, imposée en Pologne en 1949, l’art est contraint de suivre des préceptes quelque peu imprécis quant au style, mais très astreignants, puisqu’il s’agit à la fois de soumettre la personnalité de l’artiste à l’idéologie en vigueur et de produire de l’art pour les « masses laborieuses ».
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