Catalogue - page 2

Affiche du document Les Déesses incommodées

Les Déesses incommodées

Jean-Marc Rouvière

2h29min15

  • Littérature & Beaux Arts
  • Youscribe plus
199 pages. Temps de lecture estimé 2h29min.
A la suite de Au prisme du readymade (2023), Les Déesses incommodées prolonge une philosophie de l’objet d’art, sous l’espèce du fragment statuaire.Le plus souvent, le fragment n’est vu que comme une partie – accidentelle ou non, retrouvée ou perdue – d’une statue qualifiée uniquement d’œuvre d’art quel que soit le motif de sa création. Ce regard simplement patrimonial sur des fragments exfiltrés de leurs gîtes séculaires risque de mettre de côté le sens premier de l’œuvre antique ainsi que les circonstances singulières de sa présentation originelle. N’oublions pas que l’art profane est jeune de quelques siècles, alors que l’art religieux est au moins cinq fois millénaire.Les représentations des Vénus appartiennent à l’expression de la mythologie qui pour les Grecs était chose sérieuse en tant que vérité du monde et en rien un conte merveilleux et métaphorique ; la splendeur des représentations statuaires associées à cette foi était un signe distinctif soit votif soit funéraire du prestige social. C’est pourquoi on peut se demander ce que serait la Vénus sans bras aux yeux d’un Antique croyant en sa déesse ?Les Vénus et les Victoires de nos musées, malgré leurs manques comme autant d’incommodités, demeurent elles-mêmes, comme de magnifiques déesses bien qu’incommodées. On peut penser ici à Valéry s’interrogeant en 1932 : « Je pense à la Grèce coupée en morceaux, aux membres d’Athènes dans les musées. Les Anciens eussent-ils recueilli des choses cassées ? ».
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Affiche du document 1839 – Arago offre au monde la photographie

1839 – Arago offre au monde la photographie

Guy JACQUES

51min45

  • Photographie
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
  • Livre mobi
69 pages. Temps de lecture estimé 52min.
En 2017, dans François Arago, l’oublié, j’écrivais :« Aujourd’hui, comme hier, en France comme à l’étranger, le rôle d’Arago dans la divulgation du daguerréotype, en 1839, garde un parfum d’aventure républicaine. »Dans le présent ouvrage, après avoir retracé les débuts de la photographie avec Niépce, Daguerre et l’Anglais Talbot, puis les deux décennies de l’âge d’or du daguerréotype en France et, surtout, aux États-Unis, je prolonge l’aventure photographique jusqu’à nos jours : soit plus de 150 ans d’histoire, depuis les plaques photographiques jusqu’au « moment Kodak », en passant par les appareils photo instantanés, l’avènement de la photographie argentique autour de 1890, puis des diapositives à partir de 1935. À partir des années 1990, la photographie entre dans une période de bouleversements sans précédent. Les ventes d’appareils argentiques, qui dépassaient autrefois les 30 millions d’unités par an, s’effondrent, au profit du numérique, dont les ventes atteignent un pic de 120 millions d’unités vers 2010, avant de chuter drastiquement à environ 8 millions aujourd’hui. Partis de rien en 2010, les smartphones, équipés d’appareils photo de plus en plus performants, atteignent désormais des ventes avoisinant les 1,5 milliard d’unités par an — soit plus de dix fois le volume des appareils numériques à leur apogée. À cela s’ajoute une transformation radicale de la circulation des images : les réseaux sociaux jouent un rôle central, à l’image de Flickr, où quelque 25 millions de photos sont téléchargées chaque jour... sans parler de l’arrivée fulgurante de l’intelligence artificielle. Et pourtant, une technique ancienne résiste encore : le daguerréotype, qui continue de séduire quelques milliers de passionnés à travers le monde, convaincus de son caractère inégalé.
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