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Le sol, ce trésor ignoré

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Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme-pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement mais sûrement une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d’histoire naturelle, à l’université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L’origine du monde, une histoire naturelle du sol à l’intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
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Google utilise ses outils d'IA pour décrypter le langage des dauphins

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À l'occasion de la journée mondiale du dauphin, le 14 avril, Google a présenté les avancées de son grand modèle de langage dénommé DolphinGemma. Développé en collaboration avec des chercheurs de l'Institut de technologie de Géorgie et l'ONG Wild Dolphin Project, ce programme d'IA a été entraîné pour comprendre « la structure des vocalisations des dauphins », ces mammifères marins que les chercheurs considèrent comme particulièrement intelligents. Avant de rejoindre les milieux aquatiques, l'ancêtre des dauphins vivait sur la terre ferme, il y a plus de 50 millions d'années. À cette époque, il ressemblait à une petite antilope omnivore de la taille d'un raton laveur, selon la littérature scientifique. La fréquentation des dinosaures carnassiers a certainement convaincu notre mammifère terrestre d'apprendre à nager pour échapper à leur appétit féroce.Des dizaines de millions d'années plus tard, il a perdu ses petites « papattes » qui se sont atrophiées au profit de nageoires plus pratiques pour aller barboter dans les océans. Son corps fuselé, sa peau lisse et autant de caractéristiques physiques qualifiées d'« hydrodynamiques » lui permettent, à l'occasion, de pulvériser tous les records olympiques de natation, notamment quand il se déguise en Léon Marchand.Mais ces mammifères marins hautement intelligents, sociaux et même dotés d'un sens certain de l'humour, sont capables de dialoguer entre eux dans une langue qui est d'une très haute complexité, constatent les chercheurs.Une IA pour craquer le code de leur langageLes scientifiques peinent à décrypter le langage des dauphins qui est composé d'une série de clics, de sifflements et de pulsations dans l'eau. Depuis une quarantaine d'années, le groupe de recherche de l'ONG Wild Dolphin Project s'efforce de comprendre les vocalisations des dauphins tachetés de l'Atlantique. Les chercheurs ont identifié, par exemple, des « sifflements signatures » que les dauphins utilisent pour s'appeler individuellement, ou encore des sons caractéristiques qu'ils diffusent en cas de danger.Mais les scientifiques sont toujours incapables de reconnaître les mots ou la grammaire sous-jacente qui structure leur langage. C'est la raison pour laquelle les laboratoires de recherche de Google ont mis à la disposition des scientifiques un modèle d'intelligence artificielle dénommé DolphinGemma. « Mais de quoi discutent-ils entre eux ? », s'interroge Denise Herzing, la fondatrice et directrice de recherche du Wild Dolphin Project dans une série de vidéos consacrée au sujet, sur le blog officiel de Google :« Les dauphins peuvent se reconnaître dans des miroirs. Ils utilisent aussi des outils, donc ils sont intelligents. Mais on ignore s'ils utilisent des mots dans leur langage. C'est la dernière frontière pour les comprendre. Et alimenter un modèle d'intelligence artificielle (IA) comme DolphinGemma, avec les sons qu'émettent les dauphins, nous donnera un très bon aperçu des schémas et des subtilités de leur langue que les humains, aujourd'hui, ne peuvent pas discerner. L'objectif ultime de cette IA est de permettre aux humains, un jour peut-être, de dialoguer directement avec les dauphins, quand le programme aura réussi à craquer le code de leur langage. »Un ordinateur sous-marin pour engager la conversationLes chercheurs ont mis au point un ordinateur sous-marin conçu pour créer un vocabulaire commun avec les dauphins. L'appareil dénommé Chat, qui est en fait un sigle signifiant en français « télémétrie d'augmentation de l'audition des cétacés », génère des sifflements synthétiques pour diffuser, auprès des dauphins, des informations qu'ils apprécieraient. Par exemple, « ​​​​​​​viens manger des poissons, j'ai repéré des poulpes ou des sargasses », ces champs d'algues brunes qui hébergent des mollusques, dont ils raffolent.Évidemment, ce langage est rudimentaire et il n'est pas encore question de disserter de philosophie avec des dauphins. Ni, par ailleurs, de recueillir leurs conseils avisés pour remédier à l'état pitoyable des océans que ces ignares d'humains, qui ne comprennent rien au langage des cétacés, ont eux-mêmes provoqué. Et ce n'est pas faute de nous avoir prévenus ! Comme le rappelle le titre du générique du film H2G2, Le Guide du Voyageur Galactique, interprété par des dauphins qui ont décidé de quitter cette planète bleue empoisonnée par nos plastiques, en chantonnant : « ​​​​​​​Salut et merci bien pour le poisson. »
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Pourquoi une philosophie du végétal?

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Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ?  Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d’une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l’oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d’autres cultures ? La culture kanake de l’igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n’ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s’enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d’une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs
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Du bois presque aussi transparent que du verre

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Un chimiste américain est parvenu à transformer du bois de balsa en un matériau quasi transparent. Ce processus, déjà expérimenté avec succès par de nombreux chercheurs depuis des dizaines d’années, n’est pas vraiment une nouveauté. Mais le nouveau procédé du chimiste pour obtenir cette transparence est considéré comme particulièrement innovant, en employant des produits non polluants qui se trouvent habituellement dans nos cuisines. Comme toujours, la nature fait bien les choses. Le bois, à poids égal, est dix fois plus résistant aux chocs et aux torsions que le verre et trois fois plus que le plastique. Évidemment, à l’état naturel, il n’est absolument pas transparent. Mais voilà, il y a une trentaine d'années, un botaniste allemand, qui souhaitait étudier l'intérieur des plantes ligneuses sans les endommager, a développé tout un processus chimique pour les rendre translucides.Plus tard, d’autres scientifiques ont perfectionné sa méthode en constatant que le bois est constitué pour moitié de cellulose et, à parts égales, d'hémicellulose et de lignine. Ces composants qui donnent au bois sa belle couleur brune et sa rigidité empêchent toutefois la lumière de passer au travers des troncs d'arbres. Mais en détruisant ces constituants à l’aide de produits chimiques dont certains sont particulièrement corrosifs et en les remplaçants par de la résine époxy, les chercheurs sont parvenus depuis des lustres à obtenir du bois parfaitement transparent.Du blanc d'œuf et du riz pour rendre le bois transparentJusqu’à présent, le processus pour rendre le bois transparent était particulièrement polluant, dépendant, en grande partie, des produits industriels de la pétrochimie. Mais Bharat Baruah, un chercheur en chimie à l'université de Kennesaw dans l’État de Géorgie aux États-Unis, s'est souvenu d'une méthode employée par les anciens maçons de son pays natal en Inde. Ils préparaient leur mortier en mélangeant au sable, du riz collant et du blanc d'œuf.Avec ses collègues, le chercheur a appliqué la même procédure à des planches de balsa en utilisant une très faible quantité de réactifs pour éliminer l'hémicellulose et la lignine. Les chimistes ont ensuite comblé les vides entre les cellules végétales à l’aide de ce de cette mixture culinaire pour obtenir des planches semi-transparentes plus solides que le bois original.Un bois transparent très performantLes chercheurs ont réalisé sur le balsa modifié une batterie de tests pour évaluer ses performances. Ils ont fabriqué par exemple un nichoir à l'intérieur duquel ils ont placé un thermomètre. La maisonnette aux oiseaux en plein soleil est restée plus fraîche, de cinq à 6°C de moins qu’avec une fenêtre en verre classique. Hormis cette propriété isolante permettant de réduire les déperditions énergétiques des bâtiments, les chercheurs ont aussi incorporé dans leur balsa transparent des nano-fils d'argent, afin de le rendre conducteur d'électricité.Ils considèrent que leur méthode est plus écologique que les systèmes de production actuelle du plastique et du verre qui nécessite, au passage, des tonnes de sable et de plomb pour sa fabrication. Elle permettrait, selon les scientifiques, de créer des fenêtres de bâtiments plus solides et légères, des panneaux photovoltaïques intégrés aux façades des immeubles ou encore des écrans tactiles pour nos mobiles. Ils estiment que le bois, en poussant dans nos forêts depuis des centaines de millions d’années, est une matière de construction universelle, bon marché et surtout renouvelable.Leur processus de transformation représenterait ainsi une excellente alternative aux résines époxydes polluantes. À la condition, toutefois, de se préparer à batailler ferme contre les industriels de la pétrochimie, dont la première motivation, si ce n'est la seule, est de protéger coûte que coûte leurs intérêts financiers.
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Affiche du document Comment monter dans le bus spatial au Sénégal?

Comment monter dans le bus spatial au Sénégal?

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Direction Sénégal à bord du « Spacebus », un véhicule spatial en tournée à travers tout le pays de la Téranga. Son objectif : offrir à tous, petits et grands, l'opportunité unique de poser leurs yeux pour la première fois sur un télescope afin d'observer les merveilles de l'univers : les étoiles, la lune, et même le soleil (avec bien sûr un filtre de protection). Mais comment faire pour monter à bord de ce bus spatial au Sénégal ?  La tournée nationale Spacebus (bus de l’espace) est une initiative visant à promouvoir les sciences et l’astronomie à travers les 14 régions du Sénégal. Elle se déroule du 6 avril au 13 mai 2025. Pour cette première étape, notre caravane spatiale a fait escale au cœur de la ville de Thiès, où le Spacebus, avec ses télescopes, sa sonorisation, ses caravaniers et son barnum, a rencontré un immense succès lors de son passage.Émission avec Maram Kaire, directeur de l’Agence sénégalaise des études spatiales (ASES), en direct de la région de Matam. Il est à l'origine de cette caravane de l'espace et un formidable promoteur de l’astronomie tant au Sénégal qu’au-delà de ses frontières.En duplex depuis Dakar, nous avons également le plaisir d’accueillir David Baratoux, planétologue et membre fondateur de l’Initiative africaine pour les sciences planétaires et spatiales (AFIPS), l’un des caravaniers de cette tournée.Reportage réalisé par Léa-Lisa Westerhoff, sur place, au moment du départ de la caravane.Et notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique en partenariat avec l’Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.Musiques diffusées pendant l'émission :Youssou N'Dour - Bul ma laaj
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Affiche du document L’Allemagne veut se doter de ses propres satellites, au détriment du projet européen Iris 2

L’Allemagne veut se doter de ses propres satellites, au détriment du projet européen Iris 2

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L’Union européenne développe depuis 2022 un projet dénommé Iris 2 pour doter les pays membres d’un réseau internet satellitaire souverain et indépendant des technologies américaines d’ici à 2030. Mais voilà, l’Allemagne serait sur le point de faire cavalier seul, révèle le média allemand Handelsblatt et envisage de déployer ses propres satellites de communications et militaires, avant la mise en œuvre effective de la constellation européenne. Selon l’article du Handelsblatt, Berlin tenterait ainsi de s'affranchir du projet européen d’une constellation souveraine de satellites de connectivité à l’Internet. Il faut dire que le programme dénommé Iris 2, pour « Infrastructure de résilience, d'interconnexion et de sécurité par satellite », a irrité dès son lancement le gouvernement allemand. Berlin a fustigé par exemple sa dimension jugée « trop française », dénonçant la forte présence des entreprises de l’Hexagone chargées de piloter le projet au sein d’un consortium.L'Allemagne a aussi tenté d’exercer des pressions sur la Commission européenne, arguant du fait que les dépassements de prix du programme de l’Union européenne étaient incompatibles avec sa politique économique et industrielle.Mais peine perdue ! La guerre en Ukraine qui a démontré la nécessité d'avoir des services de connectivité spatiale résilients et indépendants, a convaincu la plupart des décideurs européens de poursuivre le projet, malgré son coût élevé.Des satellites souverains à usage militaireLe média allemand Handelsblatt précise que le ministère l’armée allemande envisage la mise en place de son propre réseau de satellites d’ici à 2029. La constellation prévue serait composée de centaines de satellites de petites dimensions, comme peuvent l’être les engins qui ont été déployés pour le réseau Starlink d’Elon Musk. Ils seraient acheminés, du moins en partie, en orbite basse terrestre, un an avant la date estimée pour l’activation opérationnelle du dispositif européen.Un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé les révélations du média allemand, mais précise que la décision du développement du projet ne serait pas encore complètement tranchée par les instances politiques. Pour des « raisons de sécurité nationale », le représentant du ministère n'a pas voulu fournir plus de détails sur les coûts ou la conception technique de ces satellites, ni par quel lanceur, ils seraient envoyés.Bruxelles inquiet pour l’avenir du réseau Iris 2La Commission européenne juge très sévèrement l’initiative de Berlin dont l’objectif est de favoriser son industrie locale au détriment de ses partenaires. L’Allemagne risque aussi de mettre en péril des années de négociations entre les pays membres concernant le projet commun d’une constellation 100 % européenne. Rappelons que l’ambition du système Iris 2 était que l’Union européenne s’affranchisse d’une domination américaine écrasante dans le domaine des communications satellitaires.L’UE comptait aussi sur ce programme pour proposer une solution alternative à l'Ukraine en remplacement du réseau Starlink. De toute évidence, la volonté de faire cavalier seul de l’un de ses membres, met à mal les efforts européens d’une indépendance technologique dans le secteur du spatial.À lire aussiAvec la constellation de satellites IRIS², l’Europe espère «maintenir ses capacités spatiales» face aux États-Unis et la Chine
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Affiche du document #Gazawood #Pallywood: Non, le drame palestinien n'est pas une «mise en scène»

#Gazawood #Pallywood: Non, le drame palestinien n'est pas une «mise en scène»

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37 pages. Temps de lecture estimé 28min.
Forbidden Stories et le Gaza Project, ce sont douze médias internationaux, dont RFI, qui unissent leurs efforts pour enquêter et poursuivre le travail de journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza. Après un volet consacré à la façon dont les journalistes palestiniens se trouvaient parfois ciblés par l'armée palestinienne, nous abordons le volet propagande, mensonge et désinformation. Enquête sur le compte X Gazawood, faux fact-checker et vrai menteur. Des Palestiniens accusés de jouer la comédie et de mettre en scène leurs propres morts ? Le collectif de journalistes Forbidden Stories a mené l’enquête sur le compte X israélien Gazawood, champion de la désinformation sur les réseaux sociaux. Une façon de masquer les atrocités commises à Gaza. Il arrive que l'on trouve sur Gazawood un debunk (démystification) de fausse information comme le dernier deepfake du footballeur Ronaldo, dont l'image manipulée par l'intelligence artificielle lui fait dire des mots qu'il n'a jamais prononcés. Mais dans la plupart des cas, ce ne sont pas des fact-check que publie ce compte pro-israélien, mais au contraire des analyses biaisées, des accusations sans preuve, visant à décrédibiliser tout ce qui témoigne des massacres de civils à Gaza. Seuls 5,75 % des contenus sont de véritables debunks de fake news.La plupart de ces contenus sont relayés par des adeptes de théories complotistes, dont certains influenceurs suivis par des centaines de milliers d'internautes. Partagées également par des responsables officiels israéliens, ces publications parviennent à toucher des dizaines de millions d'individus à travers le monde entier.Qui est derrière cette officine de désinformation ? Jusqu'où peut-elle aller ?Les journalistes israéliens Ghassan Mattar de Fake Reporter, Itamar Benzaquen de Seventh Eye et Shakuf (« Transparence »), ainsi que l'ancien correspondant de France 2 à Jérusalem Charles Enderlin répondent à nos questions, sur ces théories du complot servant à décrédibiliser les civils morts à Gaza.À lire aussi#Pallywood: la mise en doute des victimes de Gaza à coup d'infoxÀ lire aussiGaza Project: l’histoire de Fadi, journaliste grièvement blessé en faisant son métier► La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Tensions Mali-Algérie: la désinformation souffle sur les braises
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Affiche du document Dans une guerre électronique, Moscou et Pékin cherchent à nuire au réseau Starlink

Dans une guerre électronique, Moscou et Pékin cherchent à nuire au réseau Starlink

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Selon le groupe de réflexion Secure World Foundation, la Russie et la Chine chercheraient à perturber, voire désactiver, le réseau satellitaire d’Elon Musk. Leur document révèle les nouvelles technologies de plus en plus sophistiquées qui ont été mises au point par Moscou et Pékin pour neutraliser ou brouiller la plupart des infrastructures satellitaires civiles ou militaires dans le monde. Et en particulier, le réseau Starlink, qui est largement utilisé par les forces armées ukrainiennes. Dans un document de 316 pages, le groupe de réflexion Secure World Foundation, a évalué les capacités militaires de 12 pays dans l’espace orbital de la Terre. Cette guerre électronique qui a été mise en place par les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, l'Australie, ainsi que la Corée du Nord et la Corée du Sud, s’intensifie, constate la Fondation. Les analyses qui se basent sur des informations déclassifiées et disponibles aux chercheurs, couvrent une période d’un an, avec un corpus de données qui s’est arrêté en février 2025.Selon le rapport du groupe de réflexion, les constellations Starlink de l’entreprise d’Elon Musk sont devenues des cibles stratégiques privilégiées pour Moscou et Pékin. Notamment, une montée en puissance significative des brouillages satellitaires qui sont en constante progression depuis le déclenchement, en 2022, de la guerre que mène la Russie à l’Ukraine.C’est le cas de la Suède qui, depuis qu’elle a adhéré à l’Otan, déplore de nombreuses perturbations sur ses connexions satellitaires. D’autres pays européens ont constaté le même phénomène, déclenchant alors une enquête menée par l’Union internationale des télécoms dépendant des Nations unies. Celle-ci a révélé que ces perturbations sont volontairement provoquées par la Russie.Tobol pour brouiller les signaux Starlink en UkraineLes analystes de la Secure World Foundation ont mis en avant deux systèmes russes réservés à cet usage belliqueux antisatellites. Le premier de ces dispositifs se nomme Tobol, prévu à l’origine pour protéger les satellites russes des agressions électroniques. Il a été adapté à des fins offensives et sert désormais à perturber directement des communications satellitaires civiles comme militaires sur le territoire ukrainien et les dispositifs de navigation GPS des pays européens.Au moins sept sites Tobol sont aujourd’hui répartis sur le territoire russe. Le Kremlin aurait déjà utilisé trois de ces installations pour brouiller les signaux Starlink dans l’est de l’Ukraine.L’arme fatale de Moscou se nomme KalinkaLe système qui inquiète actuellement le plus les États-Unis, selon certains documents américains qui ont fuité, se nomme Kalinka. Surnommé « Starlink Killer », le dispositif serait capable de détecter et de brouiller les signaux émis par les terminaux connectés à Starshield - la version militarisée, normalement ultra-sécurisée, du réseau d’Elon Musk. Largement employé par les forces armées ukrainiennes engagées sur le terrain du conflit, la moindre localisation de ces terminaux à des conséquences funestes, permettant de bombarder les positions des soldats.Et pendant que la Russie peaufine ses systèmes de guerre électronique, la Chine anticipe aussi un éventuel conflit armé avec les États-Unis. Dans ce contexte, elle investirait massivement dans des technologies similaires.Une militarisation de l’espace inquiétanteMissiles antisatellites, canon à micro-ondes, surveillance des champs de batailles, espionnage et brouillages des communications, ou encore perturbation des signaux GPS.Cette militarisation de l’espace, de plus en plus assumée par toutes les puissances militaires du monde, inquiète le groupe de réflexion Secure World Foundation. Elle estime qu’un futur conflit dans l’espace pourrait entraîner des répercussions délétères pour tous les habitants de la Terre. La plupart des internautes utilisent, souvent et sans le savoir, des données issues des innombrables satellites qui orbitent discrètement, au-dessus de nos têtes.À lire aussiStarlink, le fournisseur d'accès internet d'Elon Musk s'implante en Inde
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Affiche du document Après le sinistre : des citoyens attaquent l’État en justice

Après le sinistre : des citoyens attaquent l’État en justice

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Champs inondés, logements fissurés, coupures d’eau… 11 sinistrés climatiques et trois ONG attaquent l’État français en justice pour l’obliger à renforcer ses mesures d’adaptation au changement climatique. Ils nous expliquent leur combat et leurs attentes. Émission sur des citoyens sinistrés qui attaquent l’état en justice, avec les témoignages de :  Mohamed Benyhaia : En 2018, des fissures apparaissent dans la maison de Mohamed à cause des mouvements de sols liés aux sécheresses et aux pluies. L’état de catastrophe naturelle n’étant pas reconnu, son assurance refuse toute indemnisation. Depuis, la situation ne cesse de se détériorer : il doit installer des étais pour soutenir sa maison et entend chaque jour les craquements inquiétants de la structure. Face à cette épreuve, il s’associe à d’autres sinistré es et fonde l’association Urgence maisons fissurées. Dans la Sarthe, environ 2 000 maisons sont touchées par le retrait-gonflement des argiles, un phénomène qui s’aggrave avec le temps. Les fissures s’étendent, rendant les habitations de plus en plus fragiles et plongeant de nombreuses familles dans un profond désarroi. Jérôme Sergent de Rumilly, Nord-Pas-de-Calais : Il a subi huit inondations en très peu de temps qui l’empêchent de lancer correctement son activité de fermier.Et : Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France  Cléo Moreno, coordinatrice juridique de « L'affaire du siècle » devant le Conseil d'État.  L'avocat Christian Huglo, spécialiste en droit de l’environnementMusique diffusée pendant l'émission : Gavn! – The Flood À lire aussiFrance: «sinistrés climatiques», ils poursuivent l’État afin qu’il renforce son action d’adaptation
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Affiche du document Allons-nous réussir à nous passer des énergies fossiles ?

Allons-nous réussir à nous passer des énergies fossiles ?

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Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à « doper » l’extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l’extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour « plus que doubler » leur production d’électricité, notamment pour répondre à l’essor de l’intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherches à l’IRIS (l’Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc.Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l’an dernier la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d’énergies renouvelables, notamment dans l’éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth cet été suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l’économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms.Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up
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Affiche du document Des chercheurs clonent un loup préhistorique, 10 000 ans après sa disparition

Des chercheurs clonent un loup préhistorique, 10 000 ans après sa disparition

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Des ingénieurs en biotechnologie ont annoncé la résurrection du loup terrible, plus connu sous son nom anglais « dire wolf », 10 000 ans après sa disparition. Une prouesse de la science génétique qui soulève des questions éthiques et scientifiques sur la « dé-extinction » d'espèces disparues depuis des millénaires. L'objectif : réintroduire dans l'environnement les grands prédateurs préhistoriques. Cette prouesse de bio-hacking a été menée dans les laboratoires de la société américaine Colossal Biosciences. Elle a donné naissance à trois louveteaux parfaitement viables et en bonne santé, portant respectivement les noms évocateurs de Romulus, Remus et… Khaleesi, la petite dernière qui est une femelle. Son surnom est évidemment un clin d'œil à la série Game of Thrones, qui a popularisé à l'écran ce prédateur géant des âges glaciaires.La communauté scientifique est partagée sur le bien-fondé de cette expérience de ré-assemblage de l'ADN. Certains estiment que la biotechnologie permet ainsi de restaurer des espèces perdues et de renforcer la biodiversité. D'autres s'interrogent sur les implications éthiques de ce genre d'initiative. Des questions qu'élude la société Colossal, qui a déjà généré une nouvelle espèce de souris laineuses, dans l'objectif de ressusciter le mammouth laineux. Elle compte aussi faire renaître de la même façon le tigre de Tasmanie et le célèbre dodo de l'île Maurice.Le loup terrible, un superprédateur de la dernière glaciationAvec un corps robuste, des mâchoires puissantes et des dents adaptées à la chasse au gros gibier, le loup terrible préhistorique porte très bien son nom. Ces performances physiques lui permettaient de chasser, probablement en meute, des bisons, des élans ou encore de jeunes mammouths. Malgré sa masse imposante qui le classe dans la catégorie des superprédateurs à son époque, le loup féroce était aussi agile, rapide et intelligent.Il a sans doute côtoyé nos lointains ancêtres sur une période d'environ 2 millions d'années. Alors, les a-t-il boulottés en guise de casse-croûtes protéinés à l'occasion ? C'est peu probable, affirment les scientifiques, rappelant que les loups modernes évitent de fréquenter les humains qu'ils considèrent comme un animal particulièrement agressif et dangereux. Mais peut-on vraiment les blâmer de ce jugement sévère à l'encontre des homo sapiens qui n'ont eu de cesse de massacrer une mégafaune déjà affaiblie par un changement climatique brutal, au cours des millénaires du Pléistocène ?Une recomposition de l'ADN à l'aide des ciseaux génétiques Crispr-Cas9La découverte de deux fossiles de loups « sinistre » ont permis aux spécialistes de la biologie moléculaire de cloner une espèce similaire à Canis dirus. Ils se sont appuyés notamment sur une dent de 13 000 ans d'âge et un crâne vieux de 72 000 ans, exhumés des sols gelés d'Amérique du Nord. Les scientifiques ont utilisé l'outil d'édition génétique Crispr pour récupérer des brins d'ADN et les intégrer ensuite au génome de loups gris modernes afin d'incorporer les caractéristiques génétiques de l'espèce disparue.Ce clonage est donc une imitation génétique du véritable loup terrible préhistorique. Les embryons générés à partir de cellules souches ont été ensuite implantés dans des mères porteuses, qui ont donné naissance à deux louveteaux mâles et, plus tard, à leur « petite sœur ». Toutefois, cette expérience, digne des films Jurassic Park, a ses limites. Aucune chance de se retrouver nez à nez avec un tyrannosaurus rex ; son ADN n'a pas survécu aux 60 millions d'années qui nous séparent de l'un des plus grands carnivores ayant vécu sur Terre.
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Affiche du document L'Europe se posera bientôt sur Mars avec le robot Rosalind Franklin

L'Europe se posera bientôt sur Mars avec le robot Rosalind Franklin

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Le rover Rosalind Franklin, le premier robot martien conçu à 100% par l'Agence spatiale européenne, est prévu pour décoller en 2028 et atterrir sur Mars en 2030. Ce projet ambitieux bénéficie de l'expertise de l'entreprise Airbus UK, qui vient de recevoir un financement conséquent pour finaliser, notamment, le système de l'atterrissage de l'engin. L'Agence spatiale européenne tente de rattraper son retard dans la course à la planète Mars, après l'échec de l'atterrisseur Schiaparelli en 2016. Un revers cuisant qui nous prouve qu'avant de pouvoir crapahuter sur le sol martien, encore faut-il pouvoir s'y poser. Un type d'atterrissage hors norme qui donne vraiment des sueurs froides aux ingénieurs en astronautique du monde entier, le qualifiant de « sept minutes de terreur ». L'engin spatial doit passer d'une vitesse de 20 000 km/h à un arrêt complet à la surface, en traversant une atmosphère martienne certes très peu dense, mais particulièrement turbulente. Alors, pour accélérer son programme d'exploration de la planète rouge dénommé EXOMars, l'ESA a officiellement sélectionné et financé deux industriels majeurs du spatial européen, Airbus UK et l'entreprise italienne Thales Alenia Space. Ils sont chargés de concevoir les systèmes mécaniques, thermiques et de propulsion du robot, ainsi que la plateforme d'atterrissage qui déposera donc en douceur le rover sur le sol martien.À la recherche de la vie passée de MarsLa mission principale du robot à roulette Rosalind Franklin concerne la recherche de biomolécules ou de bio signatures laissées par une éventuelle trace de vie passée. L'engin est conçu pour découvrir ces signes moléculaires qui, selon les chercheurs, seraient apparues, peut-être, il y a quatre milliards d'années, quand les conditions environnementales de Mars étaient comparables à celles de sa grande sœur la Terre.Une vie enfouie dans les sols qui a probablement survécu aux radiations et aux milieux hostiles qui caractérisent aujourd'hui la planète rouge, espèrent les scientifiques européens. Contrairement aux rover précédents qui se contentaient d'analyser en surface ou sur une très faible profondeur le sol martien, le robot européen, lui, embarque un outil capable de forer jusqu'à deux mètres.L'engin intègre un équipement scientifique de pointe, notamment le système de pilotage de la caméra panoramique PanCam, développé par des chercheurs britanniques. Un spectromètre infrarouge, conçu par une université galloise, aidera à identifier les terrains et les roches les plus prometteurs à analyser.Rosalind Franklin se chauffe au nucléaireL'appareil, qui devra résister aux tempêtes de sable et aux radiations bombardant constamment la planète, devra aussi survivre aux variations extrêmes des températures. Elles atteignent jusqu'à 20°C en plein jour, et peuvent s'effondrer à -143°C, la nuit. Les radioéléments qui réchauffent l'engin sont à base d'isotopes radioactifs, et la chaleur de leur désintégration est convertie en courant pour alimenter ses équipements scientifiques et les moteurs électriques.Toutefois, hormis ces systèmes intégrés de très haute ingénierie, ce robot n'a vraiment rien d'une Formule 1. Il se déplace à la vitesse d'un escargot, en parcourant prudemment jusqu'à 70 mètres par jour martien. Le rover européen doit s'envoler en 2028 à bord d'un lanceur américain en profitant d'une fenêtre de tir favorable, quand notre petite voisine martienne orbitera dans sa course autour du Soleil au plus proche de la Terre.
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Affiche du document Aminata Doucouré - De la finance à l'entreprenariat, comment Aminata a décidé de se consacrer au soin des autres

Aminata Doucouré - De la finance à l'entreprenariat, comment Aminata a décidé de se consacrer au soin des autres

47min15

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Aminata quel beau prénom ! Aminata Doucouré, quelle belle personne ! Cette Aminata dont je vous parle est une femme que j'ai rencontré à Paris en septembre 2024. Notre rencontre a été remplie d'une énergie qui nous a emporté dans un tourbillon de joie. Joie de nous découvrir, joie de découvrir une autre Aminata, joie de découvrir que l'on peut imaginer que les rêves n'ont pas de limites. Nous nous sommes échangés nos numéros de téléphone et nous n'avons pas cessé de nous encourager, de prendre des nouvelles l'une de l'autre. Et puis j'ai eu envie d'en savoir plus et je l'ai interviewé et c'est cela que vous allez entendre. Aminata a créé l'entreprise Musoya, c'est un mot en bambara (langue parlé au Mali) qui signifie "féminité". Aminata nous explique comment est né ce projet, cette envie de permettre aux personnes ayant des cheveux afro de renouer avec la beauté de leur cheveux et d'enfin comprendre leurs besoins.Je vous souhaite une très belle écoute : deux Aminata en même temps c'est très rare donc profitez de cette chance.Si vous voulez en savoir plus sur l'entreprise d'Aminata c'est par là : Sur internet : https://musoya.co/ Sur Instagram : https://www.instagram.com/musoya.co/Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :toutlemondepassesurletrone@gmail.comhttps://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguyaMerci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Affiche du document République Tchèque: un investissement chinois bloqué après une alerte des services de sécurité

République Tchèque: un investissement chinois bloqué après une alerte des services de sécurité

02min15

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Un projet chinois d'installation de station terrestre de communication par satellite a été bloqué par le gouvernement tchèque après une alerte de sécurité des services de renseignements. Une première en République Tchèque depuis l'adoption de la loi transposée d'une directive européenne sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, le pays a souffert de suspicions de collusion avec des intérêts étrangers, notamment chinois. Le gouvernement tchèque a bloqué un investissement étranger, non pas pour des raisons économiques, mais pour des raisons de sécurité nationale. Ce projet d'investissement venant de Chine a été stoppé net après l'alerte des services de renseignement. Cette affaire, révélée par la presse tchèque, n'est pas anecdotique. Elle concerne la société chinoise Emposat, basée à Pékin, qui prévoyait d'installer une station terrestre de communication par satellite dans le village de Vlkoš, dans le sud-est de la République Tchèque, près des frontières slovaque et autrichienne. Sur la base d'informations fournies par le contre-espionnage, le gouvernement tchèque a interdit ce projet, décrétant qu'il « revêtait des risques importants pour la sécurité du pays ». L'antenne de la société Emposat, déjà installée dans la localité, devra donc être démontée.Des applications mobiles comme TikTok avaient déjà été qualifiées de menaces pour la sécurité, l'application chinoise étant interdite notamment au Parlement tchèque. Mais cette interdiction d'investissement étranger est une première à Prague. C'est la première fois que les autorités ont recours à une nouvelle loi adoptée en 2021. Celle-ci interdit tout investissement venant d'un pays non membre de l'Union européenne s'il est jugé risqué pour la sécurité du pays. Cette loi tchèque est transposée du règlement européen sur le filtrage des investissements directs étrangers. Par le passé, les autorités tchèques ont été beaucoup moins regardantes quant aux investissements étrangers, particulièrement chinois.L'année dernière, le cabinet du président de la République Tchèque, Petr Pavel, s'est débarrassé de tous ses téléphones de la marque chinoise Huawei, qui avaient été attribués aux fonctionnaires sous son prédécesseur Milos Zeman. Celui-ci était un tel promoteur des investissements de l'Empire du milieu qu'il avait officiellement nommé parmi ses conseillers économiques un millionnaire chinois, Ye Jianming, depuis poursuivi pour corruption et disparu depuis plusieurs années en Chine.Mais ce n'est pas la première fois que le contre-espionnage tchèque alerte sur l'implication de la Chine dans le pays. L'année dernière, le service de renseignement tchèque a constaté que la Chine ciblait notamment les universitaires du pays par l'intermédiaire du réseau LinkedIn. Les services d'espionnage chinois utilisaient des profils de couverture d'employés, de sociétés fictives, de conseils ou de chasseurs de têtes, le plus souvent basés à Singapour ou à Hong Kong. L'agence de renseignement tchèque avait également tiré la sonnette d'alarme sur les risques liés à l'utilisation d'appareils intelligents tels que les téléphones, mais aussi les montres connectées ou les véhicules électriques, à des fins d'utilisations abusives de données personnelles.À lire aussi«Chinagate» au Parlement européen: Bruxelles, un nid d'espions?
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