Catalogue - page 2

Affiche du document Le Club de C'est pas du Vent - 2 juillet 2025

Le Club de C'est pas du Vent - 2 juillet 2025

48min00

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Mickael Correia de Médiapart nous présentera son reportage sur la canicule vécue sur une aire de gens de voyages - Vasile Damian sur les demandes/souhaits des ONG environnementales de Roumanie formulées au nouveau gouvernement - Pauline Gleize du service environnement de RFI nous parlera de la question de la protection des travailleurs face à la chaleur (y compris en Afrique).  - Igor Strauss. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abubakar Sadiki de RDC pour son film De pâturages en déchets De pâturages en déchets • ePOP Network Chronique Clubs Rfi de Sébastien Bonijol : Cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, au nord-ouest du pays plus précisément dans la ville de Ouaké à la frontière avec le Togo, située à 500 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du pays. Les membres de ce club se sont lancés dans un projet ambitieux :  celui de reboiser leur ville... Musiques diffusées pendant l'émission  B.B King - Summer in the city Dj Pimp & Bejo - Tutti Frutti PLRFI.
Accès libre
Affiche du document Comment les images générées par l'IA transforment nos vies, à notre insu

Comment les images générées par l'IA transforment nos vies, à notre insu

29min15

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
39 pages. Temps de lecture estimé 29min.
Les images générées par l’intelligence artificielle ne sont pas des photographies comme les autres, mais se présentent comme telles sur nos environnements numériques. Le philosophe Pierre Cassou Noguès interroge l'effet produit par la machine numérique que nous sachions ou non que ces images sont fabriquées par une intelligence artificielle. Il nous montre aussi comment ces images dites «  pyromanes » favorisent l’évitement de la réalité de la crise environnementale, tout en y contribuant. « Les images pyromanes-théorie fiction des images génératives », c’est le titre du livre réalisé par le philosophe Pierre Cassou-Noguès avec l’artiste Gwenola Wagon. À travers une série de contes spéculatifs, ils mettent en lumière la façon dont les IA génératives changent nos vies, en profondeur, sans que l'on ne s'en aperçoive.  Philosophe et écrivain, Pierre Cassou-Noguès enseigne au département de Philosophie de l'Université Paris 8. Il est membre senior de l'Institut universitaire de France, et chercheur associé à GEODE, projet de recherche interdisciplinaire, partenaire de l'émission. Son travail est fondé sur un usage théorique de la fiction. Il porte sur les nouvelles technologies et sur les problématiques contemporaines, telles que le réchauffement climatique. Gwenola Wagon est artiste et chercheuse. Elle imagine des récits alternatifs et paradoxaux pour penser le monde numérique contemporain.  Des images générées par l’IA de plus en plus invasives sur les réseaux sociaux, on en parle également dans nos chroniques : La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Kahofi Suy de l'AFP factuel à Abidjan : Des accusations d'espionnage alimentées par des vidéos s'appuyant sur des images générées par l'IA.  
Accès libre
Affiche du document Bénin : recettes, limites et défis d'un modèle de développement

Bénin : recettes, limites et défis d'un modèle de développement

58min30

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
78 pages. Temps de lecture estimé 58min.
Quels sont les secrets d'un développement économique réussi, surtout lorsque l'on part de très loin ? Nous étudions le cas du Bénin, pays d'Afrique de l'Ouest à la recherche d'une croissance partagée via une politique d'industrialisation, de grands travaux, d'autonomisation et de diversification. Beaucoup de paramètres entrent en compte : coopération régionale, sécurité intérieure, démographie, main-d'œuvre étrangère, coût de la vie, financements extérieurs et poids de la dette. ???? Suivez-nous et commentez sur LinkedIn et Facebook ????️ NOS INVITÉS :  - Albert Honlonkou, économiste béninois, professeur agrégé et directeur de l’ENEAM (École Nationale d'Économie Appliquée et de Management) à Cotonou. - Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA Bénin) et secrétaire général adjoint de la Confédération Syndicale Internationale pour la région Afrique.   ???? NOTRE REPORTAGE : Le port de Cotonou, capitale économique du Bénin et point stratégique pour le commerce régional et international, est en pleine modernisation : construction du Terminal 5, extension du bassin portuaire, rénovation des quais nord, nouvelle plateforme logistique, nouveau parking poids lourds, deuxième poste hydrocarbures, etc... Données clés :  10 millions de tonnes de fret en 2024 Objectif : doubler le tonnage d’ici 2040 Partenariat stratégique avec le port d’Anvers.     ????️ Intervenants : Bart Van Eenoo, directeur général du port de Cotonou Kevin Potier, directeur commercial et marketing José Seriki, chef du service pilotage des navires.    ????️ À ÉCOUTER : extrait de l'intervention du président béninois Patrice Talon lors du dernier Sommet économique ouest-africain à Abuja (Nigeria) où il souligne l’importance de l'intégration régionale. ???? Conférence internationale sur le financement du développement ???? Dates : Du 30 juin au 3 juillet 2025 ???? Lieu : Séville, Espagne ???? Organisateur : Nations Unies. Comment concilier le développement, son financement et les contraintes locales, y compris environnementales, des acteurs économiques ? C’est toute la question débattue lors du sommet de l’ONU sur le financement du développement à Séville (Espagne). Repenser le financement du développement agricole, faire de la souveraineté alimentaire un levier de complémentarité, renforcer les espaces de dialogue multi-acteurs : ce sont les recommandations du socio-économiste malien Mamadou Goïta, directeur exécutif de l'Institut de recherche et de promotion des alternatives pour le développement (IRPAD).   ???? À lire Le dernier rapport du CCFD - Terre Solidaire sur les souverainetés alimentaires : La France à table, le sud paie l'addition ???? La semaine prochaine ???? Éco d'ici Éco d'ailleurs sera à Lille pour le grand départ du Tour de France cycliste. Au menu : l’économie du cyclisme et le rôle accru des sponsors.   ???? Restez connectés ???? Retrouvez les liens des reportages, interviews et anciennes émissions sur la page Éco d’Ici Éco d’Ailleurs sur rfi.fr ainsi que nos Invités de l'économie.    ???? La playlist musicale de l'émission :  ???? Sabu - Ginton et Oumou Sangaré.   ???? Réalisation : Jérémie Boucher.
Accès libre
Affiche du document Les nouvelles technologies au service des narcotrafiquants

Les nouvelles technologies au service des narcotrafiquants

02min15

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
3 pages. Temps de lecture estimé 02min15.
Ce jeudi 26 juin, l’ONUDC, l'Agence des Nations unies chargée de la lutte contre la drogue et la criminalité, publie son rapport annuel sur les drogues dans le monde. Un monde de tech s'intéresse à l'utilisation des nouvelles technologies, notamment l'intelligence artificielle, par les narcotrafiquants. Ces nouvelles technologies permettent aux barons de la drogue de s'adapter aux nouvelles pratiques des consommateurs et d’échapper aux mesures de coercition utilisées par les forces de l’ordre. C’est une nouvelle habitude identifiée chez les consommateurs de drogue : ils sont de moins en moins nombreux à se rendre à un point de deal pour récupérer leurs marchandises. La multiplication des règlements de comptes rend la démarche de plus en plus dangereuse et les forces de l’ordre veillent au grain. Les nouvelles technologies apparaissent donc comme des alternatives intéressantes pour les barons de la drogue. La mise en relation entre dealers et consommateurs passe désormais par des plateformes en ligne et des messageries cryptées. Les vecteurs utilisés pour livrer la drogue sont aussi de plus en plus sophistiqués. Le plus connu, ces dernières années, est le drone. En décembre 2024, c’est un chien-robot que la police de Moscou a arrêté en pleine rue. Ce faux canidé transportait deux sachets contenant une poudre douteuse. Il faisait aussi la publicité d'une plateforme du dark web où acheteurs et dealers entrent en contact. Pour les trafiquants, utiliser les nouvelles technologies est donc un moyen de s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs. Marie Jauffret-Roustide, sociologue et chercheuse à l’INSERM, y voit un autre intérêt : « Certains investissent les réseaux sociaux ou l’intelligence artificielle pour capter de nouveaux consommateurs. L’IA va pouvoir être utilisée pour améliorer les techniques de marketing en demandant, par exemple, à une intelligence : "rend les messages que je peux adresser à mes consommateurs plus attractifs." » L’intelligence artificielle est le dernier outil exploré par les narcotrafiquants pour faire prospérer leurs business. Pas plus tard qu'en début de semaine, trois trafiquants de drogue ont été condamnés par la justice française. Ils ont été reconnus coupables d'avoir piloté un réseau grâce à l'IA. Quantité à vendre, calcul du prix, choix du lieu, heure de la transaction : tout était déterminé par IA. Au total, ce sont 20 000 commandes qui ont été passées en un an et demi pour un chiffre d’affaires estimé à plus d'un million d'euros. Risque de détournement de l’IA L'utilisation de l'intelligence artificielle par des narcotrafiquants demeure pour le moment rare. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'inquiétudes pour l’avenir. En 2022, un article de la revue en ligne Nature Machine Intelligence, alerte : des scientifiques expliquent utiliser l'IA pour trouver de nouvelles formules de médicaments. Problème, ils constatent que leur modèle est aussi capable de générer des molécules toxiques, voire mortelles pour l'être humain. Ils s'inquiètent du risque de détournement de ces outils à des fins criminelles. Des narcotrafiquants pourraient, par exemple, utiliser l’IA pour produire de nouvelles drogues de synthèse, toujours plus addictives. Elles inondent aujourd'hui le marché de la drogue à l’échelle planétaire et échappent pour beaucoup à toute réglementation nationale ou internationale. C’est la force des narcotrafiquants : innover en permanence. En matière de nouvelles technologies, on l’a vu, les trouvailles ne manquent pas. Et cela rend d’autant plus difficile la traque de ces narcotrafiquants par les forces de police, explique Bertrand Monnet, professeur à l’EDHEC et spécialiste des économies criminelles : « Ce sont des techniques qu’ils utilisent pour essayer de garder le plus possible les forces de l’ordre à distance. Je ne pense pas que la maîtrise de ces technologies leur donne un coup d’avance, en revanche, ça leur permet de rester au niveau des forces de l’ordre quand ils les traquent », explique le professeur. Un constat qu’il dit vérifier dans certains pays, notamment d’Afrique, mais aussi d’Europe, où la lutte contre les narcotrafiquants souffre parfois d’un manque de moyen. À lire aussiDrogue: cinq clés pour comprendre un marché en mutation permanente
Accès libre
Affiche du document L'IA menace le trafic des sites internet

L'IA menace le trafic des sites internet

03min00

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
4 pages. Temps de lecture estimé 03min00.
Et si l’arrivée de l’intelligence artificielle sur les moteurs de recherche mettait en difficulté les sites internet ? Aux États-Unis, c’est déjà un peu le cas. Certains sites internet disent avoir remarqué une baisse de trafic. Si on observe cette tendance, c’est en partie parce que l’intelligence artificielle semble changer notre façon de faire des recherches… Avant, quand on avait une question, un doute, un devoir à rendre, un sujet à creuser, on allait sur un moteur de recherche et on tapait notre question dans la petite barre. Le moteur de recherche, ensuite, nous donnait une liste de liens vers des sites internet qui pouvaient ou pas contenir la réponse à nos questions. Il fallait alors cliquer sur les liens qui nous semblaient pertinents et faire le tri dans les informations pour arriver à ce qu’on cherchait. Cela pouvait prendre quelques minutes et parfois beaucoup plus, selon l’étendue des recherches qu’on devait effectuer. Tout cela, c’est fini. Maintenant, avec l’intelligence artificielle, il y a ceux qui se tournent directement vers des programmes comme ChatGPT. On pose la question et l’IA nous répond directement. Et il y a aussi une autre option. Depuis un an, Google a introduit AI Overviews. Avec ça, quand on tape une question dans la barre du moteur de recherche. Au lieu d’avoir la traditionnelle liste de liens vers des sites, on a aussi, tout en haut de la page, une réponse résumée générée par intelligence artificielle.  Il ne donne pas de lien, mais directement la réponse… Si je pose la question, « Comment écouter RFI ? », j’ai d’abord une réponse intitulée « Aperçu IA », qui me dit que je peux aller sur le site internet, que je peux installer l’application, ou bien écouter sur les ondes ou via satellites. Et ce n’est qu’en dessous de cet encadré, que j’ai la traditionnelle liste de résultats avec le lien notamment vers le site de RFI.  Ce qu’il faut savoir, c’est que AI Overviews n’est, pour le moment, disponible qu’en anglais et principalement aux États-Unis. Il y a des tests qui sont faits ailleurs, notamment en Europe, mais cela n’a pas encore été généralisé. Comment ces options d’intelligence artificielle affectent-elles les sites internet ? Étant donné que les internautes ont directement les réponses à leurs questions grâce à l'IA, certains arrêtent là leur recherche. Plus besoin d’aller cliquer sur les liens pour aller sur des sites. Il faut savoir qu’une visite sur cinq, sur les principaux sites internet dans le monde, commence par un moteur de recherche. Pour Wikipédia, par exemple, la recherche génère 63% des visites globales sur le site. C’est énorme… Aux États-Unis, on commence donc déjà à voir les conséquences de l’IA. Selon le Wall Street Journal, la majorité des sites, que ce soit dans le secteur du tourisme, des finances, de la gastronomie, ont déjà enregistré une baisse de trafic.  Et de nombreux groupes de presse s’inquiètent de ce phénomène. Le New York Times a vu les visites provenant des moteurs de recherche baisser de 36% cette année. Moins 50% pour le Washington Post, moins 55% pour Business Insider qui a dû congédier 20% de son personnel à cause de cela. C’est toute une industrie qui pourrait être affectée, alors que les résultats fournis par l’IA ne sont pas toujours fiables… Oui, quand on a une réponse générée par IA sur les moteurs de recherche, on a toujours en toutes petites lettres : « Cette réponse peut contenir des erreurs ». Donc, pour le moment, il est clair qu’on ne peut pas se passer des traditionnelles méthodes de recherche. À lire aussiGoogle mise tout sur l'intelligence artificielle pour assurer son avenir
Accès libre
Affiche du document Les fachos tuent | 1/3

Les fachos tuent | 1/3

21min00

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
28 pages. Temps de lecture estimé 21min.
Le 19 mars 2022, le rugbyman argentin Federico Martin Aramburu mourrait, abattu au beau milieu d’une avenue parisienne. Ses assassins : deux figures connues de l’ultra-droite, impliqués dans plusieurs autres affaires de violences. Un meurtre sur fond de racisme, en plein Paris, au beau milieu d’une campagne présidentielle. Pourtant à l'époque, l’affaire n’a ni chamboulé l’agenda politique, ni fait la Une pendant des semaines. Pourquoi cette menace, patente, de l’extrême-droite radicale, ne semble pas nous effrayer ? Pourquoi sa violence et sa dangerosité nous alarment si peu ? Thomas Rozec interroge Pierre Plottu, journaliste spécialisé dans la suivi des droites extrêmes (StreetPress, Libération), l’historien et chercheur Nicolas Lebourg et le journaliste de Mediapart Matthieu Suc.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Cet épisode a été produit en juin 2022. Réalisation : Quentin Bresson et Paul Bertiaux. Production et édition : Lorraine Besse et Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accès libre
Affiche du document L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuels

L'imagerie spatiale pour comprendre les conflits actuels

03min00

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
4 pages. Temps de lecture estimé 03min00.
Dans les heures qui ont suivi les frappes israéliennes et américaines sur les sites nucléaires iraniens, des images satellites de Fordo, Natanz et Ispahan ont été publiées en ligne. Des clichés d’une grande précision, mis à la disposition du public alors que les services de renseignements occidentaux disposent d’images qui présenteraient encore plus de détails. En mars dernier, la France a lancé le satellite militaire, CSO-3. Les performances de la constellation CSO, pour Composante spatiale optique, sont tenues secrètes, mais on estime que la résolution du satellite est de l'ordre de 20 centimètres. Pour autant, certains utilisateurs font aussi de la reconnaissance et de l’identification avec des satellites civils plus petits, comme ceux de la constellation « Pléiade Neo » d'Airbus. Un expert du secteur, interrogé par RFI, explique que « le civil a rattrapé le militaire d'il y a 15 ans. Pléiade est une révolution, tout change en même temps, résolution, temps de visite, spectre couvert, par bien des aspects, on est proche des performances des satellites espions, mais il y a aussi beaucoup de choses qui restent classifiés dans le domaine » Les dernières évolutions de la constellation de satellites étaient présentées, il y a quelques jours, au salon du Bourget, près de Paris. « Pléiades Neo, c'est un satellite d'observation de la Terre. Par exemple, Google nous achète des images, donc la constellation sert pour des applications militaires, mais aussi des applications civiles telles que la cartographie, l'agriculture, la gestion des catastrophes naturelles. Pléiades Neo est capable de repasser sur la même zone tous les jours. Aujourd'hui, il y a deux satellites en orbite. On peut avoir deux passages de satellites sur la même journée, à peu près une heure d'intervalle. On a la possibilité d'avoir des images, avec 30 cm de résolution (...) on peut reconnaître le type d'avion ou le type de véhicule », précise Marion Theuzillot responsable marketing chez Airbus. Amélioration de la précision Les images peuvent également être retravaillées pour un rendu plus détaillé. Une pratique que les interprétateurs des services de renseignement n'apprécient pas forcément, préférant travailler sur des données brutes, mais ce traitement peut trouver des applications pour des usages civils. « Avec le reprocessing, on peut obtenir ce qu'on appelle un niveau HD15. C'est l'équivalent d'une image de quinze centimètres de résolution. Sauf qu'en fait, la résolution native est de 30 cm ». Au moment de la collecte des données, le satellite va faire des bandes de 14 kilomètres de large, indique Airbus. C’est ce que les experts appellent la « fauchée ». À chaque pixel à l’écran correspondra 30 cm dans la réalité. Une résolution qui ne cesse de s’améliorer : « Aujourd'hui, nos satellites les plus résolus en termes d’imagerie, c'est 30 cm. C'est bien évidemment Pléiades Neo. Et Pléiades Neo va accueillir, dans quelques années, un troisième membre avec de l'imagerie d'une classe 20 - 30 cm. Commercialement, c'est le plus qu'on sait faire. On sait aller au-delà pour des clients militaires, notamment européens, mais pour le public, c'est la limite qui nous est imposée », explique Caroline Vignal, responsable marketing produit chez Airbus Space System. Expérience 3D Airbus enrichie aussi son offre autour de l’imagerie satellite tridimensionnelle. « CO3D, pour constellation optique 3D a été dessinée par Airbus pour le Centre National d’Études Spatiales (CNES) et pour la Direction Générale de l’armement (DGA). Durant dix-huit mois, ces quatre satellites vont effectuer une mission de 3D mapping, ce qui permettra d’élaborer des cartes en trois dimensions. Cela permettra d’apporter à la fois aux forces armées et au CNES des cartes de très haute précision ». La 3D trouve en effet de nombreuses applications militaires, comme la planification des opérations, le ciblage ou la préparation des missions de bombardement. L'IA, outil indispensable Les images grand public peuvent être traitées par des algorithmes afin de trouver exactement ce que recherchent les experts du renseignement face à l’avalanche de données à traiter. La société Safran AI propose des solutions. Victor Mangin est expert en renseignement d’origine d’image (ROIM) chez Safran : « L’IA est de plus en plus un outil qui est indispensable dans la mesure où on assiste à une multiplication des capteurs. On a beaucoup d'images, et de vastes zones à surveiller. Pour un interprète photo, la journée ne dure que 24 h et donc à un moment, si on veut avoir le temps de tout voir, et d'aller chercher les informations utiles, on a besoin d'un outil qui nous aide à traiter tout ça ». Sur une image satellite, l’intelligence artificielle va être capable de détecter, et d'identifier, ce que les analystes appellent  « des objets d'intérêt militaire » : « On parle d'avions, de navires, de véhicules, des objets qui sont très présents sur ces images, mais qui peuvent être tout petits, quelques pixels, et donc on cherche à les repérer automatiquement. La base de données qui a permis d'entraîner ces algorithmes aujourd'hui est constituée de plus de 50 millions d'objets observables. Sur une image satellite brute, l'IA va être capable de trouver immédiatement ce qui nous intéresse ». À l’origine, cet algorithme de traitement a été mis au point par la société Preligens, qui a rejoint Safran en 2024. 
Accès libre
Affiche du document Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini.

Il était une fin...Tout le monde passe sur le trône c'est vraiment fini.

23min15

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
31 pages. Temps de lecture estimé 23min.
Et voilà, vous avez vu le titre de cet épisode, donc nous y sommes. Après cinq années riches et belles je DECIDE de mettre fin à ce podcast que j'ai créée avec envie et passion. Je n'ai plus d'envie pour cette émission, mais j'ai envie de créer plein de nouvelle chose.Donc, je me libère du temps et je vous remercie vous mes invité.e.s, vous les auditeurices pour votre confiance, votre temps. Je suis très fière de tout ce que j'ai appris grâce à ce podcast . Je suis très fière d'avoir animée seule cette émission bi-mensuelle pendant autant d'année.Merci à ma famille, à mes ami.e.s pour leur soutien.Nous nous retrouverons ailleurs.Prenez soin de vous et n'oubliez jamais que TOUT LE MONDE PASSE SUR LE TRONE et que NOUS AVONS TOUSTES LA MEME VALEUR.AminataSi vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :toutlemondepassesurletrone@gmail.comhttps://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguyaMerci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accès libre
Affiche du document Pourquoi l’exploration, c’est de famille chez les Piccard?

Pourquoi l’exploration, c’est de famille chez les Piccard?

48min00

  • Podcasts
  • Documentaire
  • Youscribe plus
64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Son grand-père est le premier à avoir volé dans la stratosphère, inspirant à Hergé le professeur Tournesol. son père le premier à avoir plongé dans les abysses en bathyscaphe, quant à Bertrand il a réussi le premier tour du monde en avion solaire. Les Piccard en BD, pionniers du ciel et des abysses... Prenons de la hauteur et de la profondeur aujourd’hui dans l’espace comme dans le temps, sur les traces de trois savanturiers de génie. 3 générations de pionniers du ciel et des abysses Dans la famille Piccard, on commence par le grand-père Auguste Piccard, le physicien qui inspira Hergé pour le personnage du professeur Tournesol est le 1er homme à avoir atteint la stratosphère en ballon et à voir la courbure de la Terre. On poursuit avec le père Jacques Piccard, océanographe et écologiste avant l'heure qui descendit avec le bathyscaphe conçu par son père à plus de 10 000 mètres dans la fosse des Mariannes pour y découvrir la vie au fond des océans. Et enfin, dans la famille Piccard, nous aurons la chance d’être en duplex depuis Lausanne avec le fils Bertrand Piccard, aéronaute et pionner des énergies propres, qui réalisa le 1er tour du monde en ballon sans escale et avec Solar impulse le premier tour du monde en avion solaire... Avec Bertrand Piccard (le premier à avoir fait le Tour du Monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec Solar Impulse, l'avion solaire) et l’auteur et dessinateur Jean-Yves Duhoo pour la BD 1, 2, 3 Piccard parue chez Dargaud.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son