Catalogue - page 12

Affiche du document Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 4/4

Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 4/4

28min30

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38 pages. Temps de lecture estimé 28min.
Épisode 4 | Faites sortir l’accusé6 Juin 2000. La France a peur, ou presque. Elle frissonne en découvrant le premier épisode de l’émission «  Histoires de…  », embryon de ce qui allait devenir un rendez-vous incontournable du dimanche soir : «  Faites entrer l’accusé  ». FELA, de son petit nom, raconte les faits divers français comme on lirait un polar, et les montre comme tel, avec ses visites sur les lieux du crime, ses lumières tamisées, et les inflexions dramatiques de ses présentateurs successifs. Au delà de ces atours qui frisent parfois le cliché, le programme a aussi et surtout su asseoir une crédibilité rare en terme de traitement du fait criminel, notamment auprès des premiers concernés, des avocats aux policiers en passant par les magistrats, les journalistes, les familles de victimes, voire les accusé·e·s eux-même. Retour sur une émission phénomène. «  Faites entrer l’accusé prend 25 ans  » est une série de Marion Lefèvre, réalisée par Geoffrey Puig, et en partenariat avec Slate.REMERCIEMENTS : Christian Gerin, Bernard Faroux, Christophe Hondelatte, Claire Sécail, Patricia Tourancheau, Christian Huleu, Daniel Neveu, Pascal Garbarini, Frédérique Lantieri, Yannick Cochennec, Christian Prouteau, Elise Costa.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Ces épisodes ont été produits en mai 2020. Réalisation  : Geoffrey Puig. Productrice et éditrice  : Lorraine Besse. Générique  : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique  : Sébastien Brothier, Thomas Steffen et Raphaëlle Cassagnes (Upian). Direction des programmes  : Joël Ronez. Direction de la rédaction  : David Carzon. Direction générale  : Gabrielle Boeri-Charles.
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Affiche du document IA, la singularité technologique se rapproche (dangereusement)

IA, la singularité technologique se rapproche (dangereusement)

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Les évolutions des programmes d'intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT d’OpenIA, Gemini de Google ou encore Grok, lancé par Elon Musk, nous démontrent que dans certains cas, encore limités, ces systèmes informatiques sont plus perspicaces que les humains. D’où une question existentielle, sommes-nous à la veille de la « singularité » technologique ? Ce concept désigne ce moment de bascule quand les machines pourront faire jeu égal avec l’esprit humain. Alors que des algorithmes aux fonctions basiques dans les centres de données dominaient déjà le monde par réseau interposé, les nouveaux programmes IA sont parvenus à doter nos ordinateurs et nos mobiles d’un embryon d’intelligence. Des IA à tout faire en quelque sorte, mais omniprésentes, qui sont pilotées par les internautes à distance en empruntant toujours les chemins de l’Internet. Toutefois, les évolutions rapides de l’IA inquiètent de nombreux scientifiques et personnalités du monde de la high-tech. Ils estiment que « le déploiement hors contrôle de ces programmes, conduirait à l'extinction de l’Humanité ». Mais même pas peur !  Car le concept de la « singularité » technologique, prévoyant que l’intelligence des machines dépassera celle des humains, varie énormément dans l’esprit des chercheurs et des concepteurs des programmes IA.Certains d’entre eux spéculent que ce point de rupture entre nous et les machines pourrait apparaître dès l’année prochaine, d’autres estiment qu’il ne surviendrait pas avant 2040 ou bien plus tard.Remarquons cependant que tous s’accordent pour signaler que ce moment arrivera forcément un jour ou l’autre, au simple constat des progrès phénoménaux des technologies IA.La création d’une IA dite générale, plus rapide que prévuEt là, fini de rire !, car ces programmes seraient capables d’accomplir toutes les tâches humaines avec une intelligence comparable à la nôtre. Pire, elles seraient en mesure de s’améliorer d’elles-mêmes à un rythme exponentiel. Et une fois la mise en fonction d’une intelligence artificielle générale, siglée AGI, ces programmes auront la capacité de concevoir des versions encore plus puissantes d’elles-mêmes. « Cette évolution sera plus rapide que prévu », estimait lors d’une conférence organisée par la société américaine de fonds d'investissement alternatif Citadel, Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google : « La prochaine phase de développement des IA concerne les agents intelligents. Actuellement, il semble que ces systèmes soient capables de faire de la physique, de la chimie et ainsi de suite, au niveau de 80 à 90 % d'un doctorant dans ces domaines, ce qui est considérable. À ce stade, il est relativement simple d'imaginer que ce type de modèles IA pourrait devenir capable de prendre ses propres décisions et de tracer sa propre voie sans intervention humaine. Tout cela se produira dans les 5 à 6 ans et c’est fascinant. Toutefois, nous pouvons envisager ce scénario possible dans lequel ce genre de programme serait interdit de déploiement, car considéré comme trop dangereux pour nos sociétés. »Des dispositifs de sécurité pour débrancher les IA nuisibles aux humainsLes dernières évolutions des programmes IA soulèvent des inquiétudes dans la communauté scientifique. Comment garantir que ces systèmes restent bénéfiques et sous contrôle humain ? Telle est la question ! Question à laquelle ont tenté de répondre 2 700 chercheurs dans une étude prédisant que l’IA générale n’apparaîtrait pas avant 2060. Mais ils insistent aussi sur les risques existentiels que font courir ces programmes super-intelligents à la civilisation humaine. Les plus pessimistes d’entre eux estimant que l’humanité doit réfléchir dès maintenant aux dispositifs de sécurité qui permettraient de les débrancher si ces IA échappaient à notre contrôle.À lire aussiLe site des alternatives européennes au numérique américain
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Affiche du document Comment outiller les esprits face à la désinformation ?

Comment outiller les esprits face à la désinformation ?

29min15

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39 pages. Temps de lecture estimé 29min.
Pour la deuxième année consécutive, les experts du Forum économique mondiale ont classé la désinformation comme la première menace planétaire à court terme. Face à la difficulté d’endiguer le phénomène, les chercheurs alertent sur la nécessité d’outiller les esprits contre les infox. Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en didactique des sciences, se penche sur la question dans son ouvrage « Peut-on déjouer les fake news », aux éditions La Martinière Jeunesse.  « Pour commencer, il y a une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La mauvaise : les idées fausses et les croyances diverses circulent très bien, même mieux que les vraies. (...) La bonne nouvelle ? La plupart des idées qui se diffusent sont fondées sur des démonstrations foireuses. » Dans son ouvrage, « Peut-on déjouer les fake news », Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en didactique des sciences au laboratoire TimC, propose différents moyens pour aiguiser notre esprit critique.Syrie : la désinformation attise les tensionsEn Syrie, depuis le 6 mars 2025, les images terribles montrant des exécutions arbitraires ciblant principalement la communauté alaouite se multiplient sur les réseaux sociaux. L’OSDH estime que plus de 1000 civils ont été tués en quelques jours, notamment dans la province de Lattaquié. Certaines vidéos sont d’une rare violence. Mais dans ce flot d’images, on retrouve aussi beaucoup d’infox. Un mélange de documents authentiques et sortis de leur contexte qui accentue la confusion, et alimente les tensions communautaires et confessionnelles. C’est le sujet de la chronique d’Olivier Fourt, journaliste à la cellule Info Vérif de RFI.Non, 60 fermiers blancs ne sont pas tués chaque jour en Afrique du SudEn Afrique du Sud, plus de trente ans après la fin de l’apartheid, la violence contre les agriculteurs blancs reste un sujet particulièrement clivant. Fin janvier, une nouvelle loi sur la redistribution des terres a été promulguée, visant à réduire les inégalités foncières. Le président américain Donald Trump a accusé le gouvernement sud-africain de confisquer illégalement des terres et a suspendu l’aide au pays. Une polémique qui a ravivé sur les réseaux sociaux l’idée d’un génocide blanc en Afrique du Sud. Journaliste à l'AFP Factuel, Cintia Cabral épingle des publications qui prétendent, à tort, que 60 fermiers blancs sont tués chaque jour dans le pays par des citoyens noirs.
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Affiche du document Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 2/4

Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 2/4

24min00

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Épisode 2 | Du sang, du sperme et des larmes ?6 Juin 2000. La France a peur, ou presque. Elle frissonne en découvrant le premier épisode de l’émission «  Histoires de…  », embryon de ce qui allait devenir un rendez-vous incontournable du dimanche soir : «  Faites entrer l’accusé  ». FELA, de son petit nom, raconte les faits divers français comme on lirait un polar, et les montre comme tel, avec ses visites sur les lieux du crime, ses lumières tamisées, et les inflexions dramatiques de ses présentateurs successifs. Au delà de ces atours qui frisent parfois le cliché, le programme a aussi et surtout su asseoir une crédibilité rare en terme de traitement du fait criminel, notamment auprès des premiers concernés, des avocats aux policiers en passant par les magistrats, les journalistes, les familles de victimes, voire les accusé·e·s eux-même. Retour sur une émission phénomène. «  Faites entrer l’accusé prend 25 ans  » est une série de Marion Lefèvre, réalisée par Geoffrey Puig, et en partenariat avec Slate.REMERCIEMENTS : Christian Gerin, Bernard Faroux, Christophe Hondelatte, Claire Sécail, Patricia Tourancheau, Christian Huleu, Daniel Neveu, Pascal Garbarini, Frédérique Lantieri, Yannick Cochennec, Christian Prouteau, Elise Costa.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Ces épisodes ont été produits en mai 2020. Réalisation  : Geoffrey Puig. Productrice et éditrice  : Lorraine Besse. Générique  : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique  : Sébastien Brothier, Thomas Steffen et Raphaëlle Cassagnes (Upian). Direction des programmes  : Joël Ronez. Direction de la rédaction  : David Carzon. Direction générale  : Gabrielle Boeri-Charles.
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Affiche du document Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 3/4

Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 3/4

26min15

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Épisode 3 | Du salon à la prison6 Juin 2000. La France a peur, ou presque. Elle frissonne en découvrant le premier épisode de l’émission «  Histoires de…  », embryon de ce qui allait devenir un rendez-vous incontournable du dimanche soir : «  Faites entrer l’accusé  ». FELA, de son petit nom, raconte les faits divers français comme on lirait un polar, et les montre comme tel, avec ses visites sur les lieux du crime, ses lumières tamisées, et les inflexions dramatiques de ses présentateurs successifs. Au delà de ces atours qui frisent parfois le cliché, le programme a aussi et surtout su asseoir une crédibilité rare en terme de traitement du fait criminel, notamment auprès des premiers concernés, des avocats aux policiers en passant par les magistrats, les journalistes, les familles de victimes, voire les accusé·e·s eux-même. Retour sur une émission phénomène. «  Faites entrer l’accusé prend 25 ans  » est une série de Marion Lefèvre, réalisée par Geoffrey Puig, et en partenariat avec Slate.REMERCIEMENTS : Christian Gerin, Bernard Faroux, Christophe Hondelatte, Claire Sécail, Patricia Tourancheau, Christian Huleu, Daniel Neveu, Pascal Garbarini, Frédérique Lantieri, Yannick Cochennec, Christian Prouteau, Elise Costa.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Ces épisodes ont été produits en mai 2020. Réalisation  : Geoffrey Puig. Productrice et éditrice  : Lorraine Besse. Générique  : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique  : Sébastien Brothier, Thomas Steffen et Raphaëlle Cassagnes (Upian). Direction des programmes  : Joël Ronez. Direction de la rédaction  : David Carzon. Direction générale  : Gabrielle Boeri-Charles.
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Affiche du document L'urbanisation saoudienne Neom plombée par les surcoûts et les violations des droits humains

L'urbanisation saoudienne Neom plombée par les surcoûts et les violations des droits humains

03min00

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La mégalopole Neom, dont la construction a débuté en 2017 dans le désert saoudien, était présentée comme la vitrine technologique du royaume, préfigurant l’ère post-pétrole qui serait suivie par toutes les métropoles du monde. Mais les violations systématiques des droits humains des ouvriers et la situation financière catastrophique du projet remettent sérieusement en question sa viabilité. Les 500 milliards de dollars déjà investis dans ce projet titanesque ne seraient en définitive qu’une goutte d’eau jetée dans les déserts de l’Arabie saoudite. Un audit interne vient de dévoiler que la finalisation de Neom nécessiterait encore 55 années de construction supplémentaires. Le coût total prévisionnel du chantier atteindrait la somme astronomique de 8 800 milliards de dollars, soit plus de 25 fois le budget annuel du royaume saoudien.Cette estimation vertigineuse en fait l'un des projets d'urbanisation les plus coûteux jamais entrepris par l’humanité.Mais de quoi « Neom » est-il le nom ?Le terme est formé du préfixe « Neo », désignant « nouveau » en grec ancien, suivi de la lettre « M ». Elle représente soit le mot « Mostaqbal », signifiant « futur » en arabe, mais plus probablement le M de « Mohammed » que l’on retrouve dans le nom complet du prince héritier et 1ᵉʳ ministre de l’Arabie saoudite Mohammed ben Salman. En revanche, Neom représente non pas un bâtiment en particulier, mais un ensemble d’ouvrages sur quatre lieux et localisations qui se concentrent dans une même région de l’Arabie saoudite.Le projet le plus impressionnant de Neom est The LineCette structure de 200 mètres de large, 170 km de long et cumulant à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer formerait dans le désert saoudien une ligne bardée de miroirs. À terme, cette mégaville d'un seul tenant a été imaginée pour accueillir 9 millions de personnes. Cette cité futuriste, qui fatalement par son implantation même bousculera les écosystèmes fragiles de la région, est prévue pour fonctionner avec 100 % de sources d’énergie renouvelables.Le projet intègre aussi Trojena, qui sera une destination touristique et résidentielle en montagne, autour d’un lac, comprenant des résidences, des hôtels, des lieux de loisir et sportifs qui sont censés accueillir les Jeux olympiques asiatiques d’hiver, en 2029. Dans Neom, nous trouvons également Oxagon, qui se veut un gigantesque centre d’innovation et un complexe industriel assorti d'un port entièrement « automatisé ». Enfin, cet ensemble de constructions pharaoniques comprend Sindalah, une île touristique de luxe. « Nous accueillerons la communauté mondiale de yachting, ainsi que les visiteurs en quête de super-luxe », indique le site du projet.Les problèmes de Neom ne se limitent pas aux aspects financiersLe projet nécessite de mettre au point des technologies qui n’existent pas encore. Et les problèmes d'approvisionnement énergétique compromettent déjà l'avancement des travaux. C’est le cas de la centrale hydroélectrique « Nestor » que le Français EDF doit construire au cœur de Neom, qui ne verra peut-être jamais le jour.Par ailleurs, ce chantier est un véritable « enfer » pour les ouvriers, rapportent de nombreux journalistes. Les 100 000 travailleurs, principalement originaires du Pakistan, du Bangladesh et des Philippines, sont logés dans des bidonvilles, sans hygiène décente. Ils sont constamment exposés à un nombre croissant d’accidents mortels. Les viols collectifs, les tentatives de meurtre et le trafic de drogue sont monnaie courante au quotidien.Les journalistes ont même observé que ce sont des enfants de huit ans qui, au péril de leur vie, conduisaient les camions de terrassement. Ces conditions de travail insoutenables sont à l’origine de la pénurie d’une main-d'œuvre qualifiée ayant préféré déserter les chantiers. Et il s’agit probablement de la cause principale de l’enlisement du projet Neom avec cette gestion mortifère des ressources humaines, qui était déjà considérée comme largement contreproductive il y a plus 4 000 ans dans l’Égypte antique. Contrairement à une idée reçue, que les papyrus de la mer Rouge, qui ont été rédigés par l'un des bâtisseurs des Pyramides Gizeh, viennent de nous révéler : les pharaons ne réduisaient pas à l’état d’esclavage les travailleurs chevronnés qui œuvraient à l’édification de leurs monuments éternels.À écouter dans Grand reportageLa «nouvelle Arabie Saoudite» dont rêve Mohammed ben Salman
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Affiche du document Nebeday : pour un Sénégal vert et prospère...

Nebeday : pour un Sénégal vert et prospère...

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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
En ces temps troubles, quel bonheur de mettre en avant celles et ceux qui agissent au quotidien pour la préservation de l’environnement. Toutes ces révolutions tranquilles, comme les appellent la journaliste Bénédicte Manier, qui changent les mentalités des petits et grands. L’association sénégalaise Nebeday que nous allons vous faire découvrir aujourd’hui en fait partie. Nous avons découvert l’ampleur de ses activités à l’occasion des 20 ans du programme des petites initiatives qui soutient des dizaines de défenseurs de la biodiversité du continent. C’est l’association Nebeday qui a géré la logistique et qui nous a hébergé dans son camp nature dans le sine saloum en bordure du village de Soukouta. C’est une expérience à vivre : aller observer les oiseaux dans les mangroves au coucher du soleil, dormir sous la tente au milieu des baobabs en écoutant le rire des hyènes et découvrir les facéties des singes verts au petit matin. Jean Goepp, le co-fondateur et directeur de l’association Nebeday nous attend dans sa partie privée. Lui aussi dort dans une tente mais il a créé un abri en dur pour s’abriter du soleil. C’est là qu’il nous reçoit, un café fumant nous attend sur la table basse…Reportage réalisé par François Porcheron sur l’association Nébéday dont l’objectif est la gestion participative des ressources naturelles par et pour les populations locales.
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Affiche du document Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 1/4

Faites entrer l’accusé prend 25 ans | 1/4

24min45

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33 pages. Temps de lecture estimé 25min.
Épisode 1 : Une émission en bande organisée6 Juin 2000. La France a peur, ou presque. Elle frissonne en découvrant le premier épisode de l’émission «  Histoires de…  », embryon de ce qui allait devenir un rendez-vous incontournable du dimanche soir : «  Faites entrer l’accusé  ». FELA, de son petit nom, raconte les faits divers français comme on lirait un polar, et les montre comme tel, avec ses visites sur les lieux du crime, ses lumières tamisées, et les inflexions dramatiques de ses présentateurs successifs. Au delà de ces atours qui frisent parfois le cliché, le programme a aussi et surtout su asseoir une crédibilité rare en terme de traitement du fait criminel, notamment auprès des premiers concernés, des avocats aux policiers en passant par les magistrats, les journalistes, les familles de victimes, voire les accusé·e·s eux-même. Retour sur une émission phénomène. «  Faites entrer l’accusé prend 25 ans  » est une série de Marion Lefèvre, réalisée par Geoffrey Puig, et en partenariat avec Slate.REMERCIEMENTS : Christian Gerin, Bernard Faroux, Christophe Hondelatte, Claire Sécail, Patricia Tourancheau, Christian Huleu, Daniel Neveu, Pascal Garbarini, Frédérique Lantieri, Yannick Cochennec, Christian Prouteau, Elise Costa.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Ces épisodes ont été produits en mai 2020. Réalisation  : Geoffrey Puig. Productrice et éditrice  : Lorraine Besse. Générique  : François Clos et Thibault Lefranc. Identité graphique  : Sébastien Brothier, Thomas Steffen et Raphaëlle Cassagnes (Upian). Direction des programmes  : Joël Ronez. Direction de la rédaction  : David Carzon. Direction générale  : Gabrielle Boeri-Charles.
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Affiche du document Les cyberattaques pro-russes s'intensifient en France et dans l'UE

Les cyberattaques pro-russes s'intensifient en France et dans l'UE

02min15

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3 pages. Temps de lecture estimé 02min15.
L'année 2024 en France a été marquée par des attaques informatiques de déstabilisation « particulièrement nombreuses », indique l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information dans son nouveau rapport. Mais 2025 ne s'annonce pas vraiment mieux, avec des pirates pro-russes qui revendiquent actuellement une multitude d'actes de cyber-malveillance, dans le but de paralyser de nombreuses entreprises ou institutions françaises. En Europe, la France occupe une position peu enviable sur le front de la cybersécurité. Elle est déjà la championne continentale des appels et des spams en ligne, selon le rapport de Hiya, le spécialiste britannique de la sécurité des communications par mobiles. Selon ses analyses, les arnaques par courriels ou par SMS se multiplient avec une envolée des messages de fausses livraisons de colis ou encore des sollicitations bancaires frauduleuses.Du côté des appels par mobiles, là aussi, rien ne va plus. Les programmes dotés d'intelligence artificielle (IA) permettent maintenant aux escrocs d'utiliser les technologies de clonage vocal pour convaincre leurs victimes qu'un de leur proche demande une aide financière urgente.Recrudescence des attaques dites « étatiques » menées par la RussieMais contrairement à ces actes crapuleux aux visées financières, les attaques dites « étatiques » menées par la Russie ont connu un regain d'activité, dénoncel'Agence française de cybersécurité. Et ce pas plus tard que ce mardi 11 mars : les hackers pro-russes NoName ont revendiqué « une série d'attaques contre les intérêts vitaux de la France » sur leurs réseaux sociaux. Le groupe pirate a fourni la liste des dizaines de sites internet qu'il aurait déjà pu ralentir ou faire tomber.Au-delà des messages de propagandes habituels, ce conglomérat de trolls à la solde de Moscou précise avoir lancé ces attaques après les déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu. Le ministre envisage d'employer les avoirs russes gelés pour financer le réarmement de l'Union européenne (UE) et la défense de l'Ukraine.De nombreuses sociétés françaises touchéesDes entreprises ou leurs filiales comme Vinci, France Télévisions Publicité, l'éditeur Microids et biens d'autres ont été cyber-agressées, revendique le groupe pro-russe NoName sur ses réseaux sociaux. Les pirates annoncent avoir lancé des opérations de type DDoS, consistant à saturer des sites ou des services en ligne en les inondant de millions de requêtes internet simultanément.Toutefois, ces attaques, bien que spectaculaires, n'occasionnent, pour l'instant, que peu de dégâts sur les systèmes d'informations des sites web visés. Mais ces actions démontrent que « les menaces de la Russie dans le cyberespace sont à prendre au sérieux », dans le contexte géopolitique tendu de la guerre en Ukraine, alerte le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.Il remarque aussi que les pirates pro-Poutine profitent de la situation des négociations en cours entre les Américains et le Kremlin au sujet de la guerre en Ukraine. Ils bénéficient aussi du gel de la coopération, en matière de cybersécurité, entre Paris et Washington, pour intensifier leurs attaques.
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Le site des alternatives européennes au numérique américain

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Entre des tarifs douaniers imposés à l'Europe et une situation géopolitique qui met à mal les relations franco-américaines, de plus en plus de voix s'élèvent pour appeler à une réduction des technologies américaines dans l’UE. C’est le cas du nouveau site Web, european-alternatives.eu qui récence les différentes alternatives qui s’offrent aux européens dans le domaine du numérique. « Peut-on boycotter en Europe la tech américaine ? », telle est la question qui se précise au fur et à mesure des assauts répétés du Gouvernement de Trump contre les règlements du numérique de l’UE. Une politique agressive étasunienne qui était palpable au Mobile World Congress de Barcelone la semaine dernière. Deux acteurs majeurs de l’industrie des télécoms européennes, confiaient ainsi avoir été menacés par les représentants des États-Unis de rupture de contrats et de poursuites judiciaires. Le deal étant qu'ils abandonnent les législations de l’UE contraires aux intérêts américains. À tout cela s’ajoute les propos polémiques d’Elon Musk qui envisageait le retrait éventuel des communications satellitaires de son réseau Starlink à l’Ukraine. Il a fini toutefois par annoncer que cela ne se produirait jamais. Sans pour autant relâcher la pression puisqu’il a accusé hier sans preuve que la cyberattaque massive de sa plateforme X était liée à des « adresses Internet situées dans la région de l’Ukraine ». Bref, c’est la pagaille, la tech américaine dans un contexte géopolitique tendu enchaîne les contrevérités.Des alternatives possibles aux technologies américainesL’objectif du site european-alternatives.eu, qui a été développé par l’informaticien autrichien Constantin Greaf est d'évincer de notre quotidien les logiciels et les services émanant de grands groupes américains. Les solutions proposées par le site sont développées par des sociétés, basées dans l'Union européenne et par des entreprises membres de l'Association européenne de libre-échange.S’affranchir du numérique américain, plus facile à dire qu'à faireCôté matériel, par exemple, les ordinateurs de bureaux ou portables dans la liste du site, intègrent des composants vendus sous licence par des sociétés américaines. Y compris quand ils sont assemblés par des entreprises chinoises. Et que dire des logiciels qui pilotent nos mobiles ? Vous avez le choix entre les applications Android de la firme Google ou celles du géant Apple. Même constat du côté des programmes de l’IA qui sont principalement américains.Par ailleurs, impossible de trouver une alternative aux logiciels rattachés à Windows, ou à macOS, sans se tourner vers les systèmes dits « open source » et moins grand public, comme Linux. Idem pour les TV connectées ou les voitures automatisées ainsi que la plupart des technologies numériques adoptées par les entreprises européennes. En définitive, la façon la plus efficace de boycotter le numérique américain résiderait peut-être dans une éducation aux médias sociaux.Et dans la sobriété numérique qui encourage l'utilisation raisonnée du Web, de l’IA et de garder son mobile le plus longtemps possible.
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Affiche du document Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

Le Club de C'est pas du Vent - 12 mars 2025

48min00

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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI.  Avec :- Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération : une étude scientifique affirme avoir identifié une bactérie capable de décomposer les PFAS, les polluants éternels. Mais la mise en application concrète de cette solution reste hypothétique et il n'existe pour l'heure pas de solution miracle permettant d'éliminer ces polluants- Simon Rozé, chef du service environnement de RFI reviendra sur la mobilisation Stand Up for Science du 7 mars dernier - Igor Strauss  journaliste au service environnement de RFI nous parlera de sa mission au Tchad- Lucia Muzell du service brésilien : À huit mois de la 30è Conférence des Nations unies sur les changements climatiques au Brésil, la ville de Belém se prépare à accueillir le plus grand événement mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique. Mais certains travaux prévus pour la COP30 contredisent l’objectif même de la conférence.- Sébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI. Cette semaine l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, plus précisément dans la ville côtière de Ouidah, située à 40 kilomètres de Cotonou. Les membres du club RFI Ouidah se sont lancés dans un projet passionnant et ambitieux qui est de sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'énergie renouvelable. - Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abdoulaye Diagne Ndiaye pour son film Diable de poussière.
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Affiche du document Rouguyatou Touré - écrivaine, fondatrice d'une maison d'édition ou avocate ? Pourquoi choisir ?

Rouguyatou Touré - écrivaine, fondatrice d'une maison d'édition ou avocate ? Pourquoi choisir ?

1h03min45

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85 pages. Temps de lecture estimé 1h4min.
Il y a parfois des invité.e.s qui rebondissent plus dans votre tête que d'autres : Mon invitée du jour Rouguyatou Touré en fait partie. Vous l'entendrez son parcours est celui de l'excellence qui ne s'endort par sur ses acquis. Son rêve d'enfant était de devenir écrivaine, avant cela elle est devenue avocate et puis elle a crée une maison d'édition puis son propre cabinet d'affaires. Rouguyatou est, vous l'aurez compris, une femme libre qui suit ses rêves.Installez vous tranquillement et écoutez l'histoire de Rouguyatou.Si vous souhaitez découvrir la maison d'édition Mandémory : http://editions-mandemory.com/Si vous souhaitez faire appel à Rouguyatou Touré en tant qu'avocate : https://mandemory.com/avocate/Si vous souhaitez me contacter il y a plein de façon de le faire :toutlemondepassesurletrone@gmail.comhttps://www.linkedin.com/in/aminata-bleas-sangare-2556041b9/https://www.instagram.com/toutlemondepassesurletrone/Le podcast est une création originale d'Aminata Bléas-Sangaré, tous les épisodes sont mixés par Alice Krief : https://www.lesbellesfrequences.com/Musique d'@axelle_nllt et de @nathanaelgriot. RAP d'@aluxgt. Identité graphique : @leaguyaMerci à Elise, Kerrian, Kensoah, Prune-Agathe, Noadiah et Charlélie pour leurs voix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Affiche du document Une jeune pousse allemande obtient des fonds européens pour sa technologie anti-drone

Une jeune pousse allemande obtient des fonds européens pour sa technologie anti-drone

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L’utilisation massive de drones grand public à 500 dollars en Ukraine, capables de détruire des chars de plusieurs millions d’euros, inquiète les forces armées européennes. La mise au point de systèmes de contre-mesures, permettant de les neutraliser à moindre coût, est devenue un enjeu industriel, estime une jeune pousse allemande qui vient d’obtenir un financement de bailleurs de fonds européens pour sa technologie anti-drone. Si la guerre en Ukraine a démontré l’efficacité redoutable des drones d’attaques, leur omniprésence sur les champs de bataille a déclenché, en réaction, une demande accrue de systèmes anti-drones dans tous les corps d’armées européens. Toutefois, les dispositifs actuels qui ont été mis au point pour détruire des milliers d’appareils volants de quelques centaines d’euros, n’ont qu’un seul défaut : celui du prix prohibitif de la fabrication en série des systèmes de contre-mesure. La jeune société munichoise Alpine Eagle a relevé ce défi industriel avec son système dénommé Sentinel. L’engin aéroporté qu’elle a développé, intègre des logiciels ultraspécialisés, mais qui fonctionnent sur une base de matériel électronique très bon marché. Le drone embarque de multiples capteurs modulaires dont l’efficacité, en prenant de la hauteur, n’est plus gênée par les obstacles du terrain. La machine intègre aussi des mini-radars pour repérer les drones volant à basse altitude qui échappent souvent aux systèmes de détections terrestres. C’est donc un drone anti-drone, facile à produire en série et capable de voler en essaims avec d’autres appareils, indique Alpine Eagle sur son site web.Des anti-drones assistés par IACe drone de conception sophistiqué est assisté par des programmes d’intelligence artificielle qui lui procurent une certaine autonomie. Le logiciel traite, par exemple, directement les données de navigation à bord de l’appareil. Le drone Sentinel est aussi une sorte de vaisseau amiral qui commande des intercepteurs kamikazes, soit pour capturer des engins ennemis dans des filets, soit pour détruire les appareils hostiles.Après avoir validé son système auprès de l'armée allemande, la jeune pousse expérimente ses machines volantes en Ukraine, avec les différentes brigades engagées en première ligne. Ce test en situation de conflit permet d’identifier les cas problématiques que pose désormais la guerre des drones en zone de combat. Par exemple, de déterminer si Sentinel est capable d’abattre des appareils dits à fibre optique, qui se pilotent en passant par des câbles très fins au lieu d’être radio commandé. Cette technique de guidage des drones, qui est apparue en Ukraine, rend les engins ennemis insensibles aux brouillages radio et donc plus difficiles à détecter.Une économie numérique au service de la défense européenneLa jeune pousse munichoise Alpine Eagle vient d’obtenir les financements de bailleurs de fonds de plusieurs pays de l’UE comme l’Estonie, l’Allemagne, la Pologne ou encore le Royaume-Uni. Évidemment, ce n’est pas la seule entreprise en Europe à investir ce nouveau marché de la défense sur le vieux continent. Et dans ce cadre, la fabrication en série de drones de combat à moindre coût est devenue un enjeu industriel. Cette automatisation dans la production de drones guerriers et multitâches ira bien au-delà des champs de bataille de l’Ukraine. Notamment, pour protéger les infrastructures critiques de l’Union européenne contre des sabotages qui seraient perpétrés par des milliers de petits engins aéroportés.
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Ukraine : l'impact de la guerre sur la gouvernance de l'internet et la souveraineté numérique

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Dans la guerre hybride, la structure même de l’internet est touchée. Le routage des données et la souveraineté numérique sont affectés. Comment la Russie a-t-elle ainsi pu isoler numériquement les territoires dont elle entend prendre le contrôle, à l'est et au sud de l'Ukraine ? Quelle a été la réponse apportée par les autorités ukrainiennes ?  Ces questions alimentent le débat, au sein de la société civile, entre devoir de protection et liberté d'internet. Avec les opérations dans l'espace cyber et les opérations d’influence, les manipulations de routage des données sont un autre moyen d’intervention dans la guerre que mène la Russie en Ukraine. Ces trois modes d’actions ont commencé bien avant le déclenchement de l’invasion à grande échelle de février 2022. Peu à peu, l'État ukrainien a réagi, la société civile aussi. On a assisté à la mise en place d’un bouclier informationnel et cela a suscité de vifs débats.Notre invité, Louis Pétiniaud, docteur de l'Institut français de géopolitique et chercheur au Centre de géopolitique de la datasphère, Géode, est l'auteur d'une étude intitulée : Le « bouclier informationnel » ukrainien, une infrastructuration des pratiques de souveraineté numérique. Dans cet article consacré à l'Ukraine depuis le début de la guerre en 2014, il analyse notamment les politiques infrastructurelles de protection de l'information, à travers les couches basses de l'internet. Il nous explique pour commencer ce qui constitue cette infrastructure invisible aux yeux des internautes, et les enjeux qu'elle représente.La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Ukraine: Volodymyr Zelensky dans l'oeil de la désinformation pro-russe.La chronique de Nathan Gallot des Observateurs de France 24 : Attentat de Mannheim: rumeurs et intox anti-immigration autour de l'identité et l'origine du tueur. 
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Chine vs États-Unis : avec le retour de Donald Trump, un grand clash aux effets planétaires

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Attaque-parade-riposte : le vocabulaire de l'escrime pourrait très bien s'appliquer à la nouvelle guerre commerciale qui s'engage entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes puissances économiques mondiales, dans la foulée de l'élection de Donald Trump. Suite aux tarifs douaniers décrétés par le président américain, Pékin riposte par des taxes sur des produits agricoles et promet de se «battre jusqu'au bout». Quelles seront les conséquences de ce nouveau clash pour la Chine et pour les États-Unis ? Le secteur de la tech est en première ligne avec une compétition dans la production de semi-conducteurs (sur fond de conflit avec Taïwan), dans la course à l'IA, l'approvisionnement en terres rares (possible accord sur la fin de la guerre en Ukraine). Quelle place pour la Russie, allié traditionnel du régime de Pékin en voie de rapprochement avec Washington ? Les Nouvelles routes de la soie sont-elles menacées ? L'hégémonie du dollar est-elle remise en cause ?NOS INVITÉS :- Mary-Françoise Renard, professeure émérite à l'Université Clermont Auvergne- Benjamin Bürbaumer, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux, auteur «Chine / États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation» (Éditions La Découverte)- Estelle Prin, fondatrice «The semiconductors Observatory», experte indépendante en intelligence économique, spécialiste de la géopolitique de la Chine- Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. NOTRE CHOIX MUSICAL :JaRon Marshall et Jadanaë, «A win is a win» @The Vault.
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Eutelsat prêt à prendre le relais de Starlink en Ukraine

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La « pause » dans l'assistance militaire fournie par Washington à l'Ukraine a suscité les inquiétudes de l’Europe. Notamment sur le devenir du réseau Starlink d'Elon Musk qui est très utilisé dans le pays depuis le début du conflit. Afin d’anticiper son retrait éventuel, l'opérateur européen de satellites Eutelsat annonce qu’il est prêt à prendre le relais. Selon la déclaration d’un porte-parole d’Eutelsat à l’agence de presse Reuters, l’opérateur européen se dit prêt à suppléer le désengagement prévisible de Starlink en Ukraine. Cette annonce fait suite à la décision du gouvernement de Trump de suspendre son aide militaire et ses services de renseignement à l’Ukraine.Rappelons que les plus de 6 000 petits satellites de la firme d’Elon Musk, déjà placés en orbite basse, offrent aux utilisateurs de Starlink un accès à internet. Le système qui se compose d’une petite parabole et d’un boîtier de connexion est prévu pour fonctionner dans des régions non couvertes par la fibre, le haut débit ou encore les réseaux mobiles.Starlink principalement utilisé par les forces armées ukrainiennesCe kit satellitaire permet de maintenir des communications dans des zones rurales isolées ou en partie détruites, comme c’est le cas en Ukraine. Depuis l'invasion russe en février 2022, Elon Musk a envoyé aux Ukrainiens des dizaines de milliers d’antennes paraboliques et de terminaux numériques qui se connectent automatiquement à sa constellation satellitaire.Certains appareils ont été mis à la disposition des civils pour contacter leurs proches. Mais la plupart de ces dispositifs sont employés par les forces armées ukrainiennes, pour coordonner leurs actions sur les lignes de fronts ou piloter à distance leurs drones d'attaques.Toutefois, les soupçons que ces systèmes soient militarisés ont décidé Elon Musk, il y a déjà deux ans, de mettre un terme à cette pratique. Depuis et malgré le brouillage systématique du Kremlin des ondes radios générées par ces dispositifs, les services de Starlink se révèlent toujours indispensables au commandement ukrainien pour mener à bien toutes sortes d’opérations militaires.L’Europe met en place un réseau satellitaire souverainAvec le désengagement probable de Starlink en Ukraine, l’Europe envisage de recourir à un réseau satellitaire indépendant des États-Unis. L'opérateur de satellites franco-britannique Eutelsat s'est engagé, ce lundi, à renforcer l'autonomie de l'Europe en matière de connectivité spatiale et à fournir un accès Internet à l'Ukraine. L’opérateur qui a fusionné avec le britannique OneWeb en 2023, contrôle la seule constellation opérationnelle d'environ 650 satellites en orbite basse terrestre qui serait capable de rivaliser avec le réseau Starlink.Toutefois, les terminaux OneWeb coûtent jusqu'à 10 000 dollars l’unité, contrairement aux dispositifs de la firme d’Elon Musk qui facture aux utilisateurs ukrainiens un paiement unique de 589 dollars. Évidemment, s’ajoutent dans les deux cas des frais d’abonnement mensuel, assez onéreux, pour bénéficier de ces technologies satellitaires. Se pose donc désormais la question du financement des systèmes OneWeb qui seraient destinés à l’Ukraine. C’est la raison pour laquelle la France et la Grande-Bretagne, qui détiennent conjointement approximativement 25 % du capital du groupe Eutelsat, demandent aussi la participation des pays de l’UE, afin de réaliser le 1ᵉʳ réseau satellitaire souverain de l’Europe.À lire aussiEutelsat et OneWeb officialisent la naissance d'un géant européen de l'internet spatial
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