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Affiche du document Le Forum européen des droits numériques sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis

Le Forum européen des droits numériques sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis

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Avec des difficultés d’accès aux services en ligne, une désinformation galopante sur les réseaux sociaux ou la nécessité de maîtriser les programmes IA, certains citoyens dans l’Union européenne ont fait le choix de décrocher du numérique. Ce phénomène des « abandonnistes » inquiète le réseau international Eurocities, œuvrant depuis des années pour inscrire des droits numériques, éthiques, inclusifs et fondamentaux, à l’agenda mondial.  À titre d’exemple, environ un quart des internautes en France, se retrouvent aujourd’hui démunis face à une dématérialisation accélérée des services en ligne, qu’ils s’agissent d’organismes publics ou privés. Même constat avec l’essor fulgurant des programmes d'Intelligence artificielle, dont l’utilité au quotidien pour beaucoup d’entre-deux reste encore à démontrer. C’est la raison pour laquelle, les participants du Forum européen des droits numériques, qui s'est déroulé à Bordeaux, a fait de ces exclusions engendrées par la tech sa priorité. Le colloque, initié par le réseau international Eurocities qui compte déjà 210 métropoles, réunit les représentants de 34 villes et les délégués des instances européennes pour organiser cette défense des droits numériques des citoyens de l’Union européenne.Les droits numériques dans les villes mises à l’épreuve par les GafamCe forum, entre décideurs locaux et politiques européens, se produit juste au moment de la déclaration de guerre commerciale lancée par les États-Unis. Les produits manufacturés et de l’agroalimentaire en Europe sont les premiers touchés par ce coup de massue douanier imposé par Washington. Un bras de fer économique qui risque de s’étendre au numérique.Car il est bon de rappeler qu’aucune entreprise ou industrie au monde ne peut fonctionner sans les composants électroniques, les logiciels, les centres de données et les applications de loisir, que proposent les géants de la tech américaine. Alors que les activités lucratives des Gafam font partie des ripostes qu’envisage Bruxelles, les ténors de la Tech américaine exigent toujours que les pays de l’UE renoncent à leurs amendes excessives et leurs règlements encadrant le numérique.Les velléités étasuniennes prônant la dérégulation totale représentent un véritable danger tant pour l’exercice de la démocratie locale dans les villes que pour l’ensemble des pays européens, estime Delphine Jamet, déléguée au numérique à Bordeaux Métropole : « L'enjeu du Forum est de mettre en haut de l'agenda européen tous les sujets qui remettent en cause les droits du numérique des citoyens. Mais aussi de réfléchir à des solutions concrètes. Comment, par exemple, peut-on sensibiliser les personnes à un usage aussi raisonné que possible du numérique ou comment protéger leurs données localement des piratages ou celui de leurs transferts à l’étranger. Cette problématique du stockage de l’information se pose aussi en termes d'accès social aux différents services proposés par les administrations régionales. Notamment, quand elle remet en cause les droits récurrents et fondamentaux des individus. Et finalement, nos actions sont aussi de pouvoir répondre à un usage hors contrôle des technologies pour défendre les valeurs démocratiques de l'UE que portent en première ligne les collectivités territoriales. Très clairement, l'Europe, est une digue pour les métropoles de la zone euro. Elle nous protège des tentatives de dérégulation des multinationales dans l’espace numérique de l’UE. Et elle ne doit absolument pas céder aux pressions américaines. » Les Européens en manque de compétences numériquesLe phénomène de l’illectronisme chez les Européens s’explique aussi par un manque de compétences numériques. Et contrairement à une idée reçue, il ne touche plus seulement les séniors. Les réseaux sociaux et l’utilisation débridée des programmes IA, sans vraiment en comprendre a minima les fonctionnements et leur pouvoir d’influence, enferment de plus en plus les jeunes internautes dans leurs communautés en ligne. Ce manque flagrant de formation aux nouveaux outils informatiques favoriserait aussi la désinformation ou les ingérences politiques sur les plateformes sociales, constatent la plupart des participants du Forum européen des droits numériques à Bordeaux.À lire aussiKigali accueille le premier Sommet mondial de l’intelligence artificielle en Afrique
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L’Europe face aux manipulations de l’information et menaces d’interférence étrangères

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Le troisième rapport sur les manipulations de l'information et les menaces d'ingérence étrangères (FIMI) émanant du service d'action extérieure de l'Union européenne expose l'architecture d'opérations en cours, visant à perturber les élections en Europe et à priver l'Ukraine de soutiens face à l'agression russe sur son territoire. Toute une palette d'instruments de désinformation sont ainsi révélés, afin de permettre l'organisation de la riposte, et la résilience de la société civile. Les manipulations de l’information et les tentatives d'interférence étrangères sont dans le collimateur de la diplomatie européenne depuis plus d'une décennie. Son service d’action extérieure vient de sortir un troisième rapport qui vise à muscler la riposte contre ce type de menaces. Nous en parlons avec Alexandre Alaphilippe, fondateur et directeur exécutif de l’ONG EU disinfo Lab, une organisation belge qui est à l’affût de tout ce qui vient perturber notre environnement informationnel, en Europe mais aussi au-delà.La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : RDC: de faux journaux radio attribués à RFI sèment le troubleLa chronique de Nora Litoussi des Observateurs de France 24: Non, une cheminée n’a pas été ajoutée au camp d'Auschwitz.
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Donald Trump choque le commerce mondial, et maintenant ?

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Le 2 avril 2025 restera dans l'Histoire de l'économie mondiale le jour où Donald Trump aura décrété «l'indépendance économique» des États-Unis. En imposant des droits de douane sévères et différenciés selon ses partenaires commerciaux, le président américain a envoyé un signal de rupture avec la quasi-totalité de la planète et d'affaiblissement d'une mondialisation dominante depuis la Seconde Guerre mondiale. Va-t-on vers une récession mondiale et une nouvelle grande dépression aux États-Unis ? Est-ce la fin de la mondialisation telle qu’elle était organisée depuis quelques décennies sous la supervision américaine ? Quelle peut être la réaction des pays asiatiques et européens et quels sont les scenarii possibles ? Quelles sont les conséquences en Afrique et les réponses possibles ? Quelles sont les racines historiques de ce patriotisme économique exacerbé par Donald Trump ?NOS INVITÉS :- Véronique Riches-Flores, économiste indépendante, fondatrice de Riches Flores Research- Kenneth Bertrams, professeur d'Histoire économique à l'Université libre de Bruxelles (Belgique)- Arnaud Darc, PDG du groupe d'hôtellerie et de restauration Thalias à Phnom-Penh (Cambodge)- Bamba Gaye, expert en relations internationales et en politiques publiques.En fin d'émission, extrait de l'entretien accordé par Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) et candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).L'entretien en intégral et en vidéo est à retrouver via ce lien. NOTRE CHOIX MUSICAL :Sankara - Samira Brahmia.
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Une technologie lumineuse pour remplacer la fibre optique

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Taara est le nom d’un projet développé par le laboratoire X d'Alphabet, la maison mère de Google. Son principe de fonctionnement est d’utiliser des faisceaux lumineux pour transmettre des données à haute vitesse, en lieu et place des infrastructures employant la fibre optique. Taara a déjà été expérimenté avec succès dans plus d’une douzaine de pays, dont le Kenya, le Ghana, la République démocratique du Congo ou encore l’Inde. Ce projet est né du constat que près de trois milliards d’individus dans le monde, ne sont soit toujours pas connectés à internet ou alors confrontés à une connectivité lente et défaillante. Cet accès à un Internet minimaliste est, par ailleurs, trop souvent proposé à un tarif prohibitif pour les déshérités du web. Google a donc travaillé sur une solution technologique, à la fois économique et puissante, de transmission des flux de données numériques. Le système utilise des ondes lumineuses dont le spectre électromagnétique se situe entre l'infrarouge et la lumière visible. Concrètement, les ingénieurs de Taara ont mis au point une puce photonique en silicium pour générer des « ponts lumineux » de connexion. L’équipement se compose de la puce mise au point dans les labos de Google, de plusieurs minimiroirs, mais aussi des capteurs et des optiques de haute précision. Des logiciels embarqués directement dans les appareils calculent automatiquement les meilleures trajectoires et l’intensité lumineuse pour relier les transmetteurs photoniques. Le système transmet des flux de données à des vitesses pouvant atteindre 20 gigabits par seconde et sur des distances assez conséquentes, d’environ 20 km. À titre de comparaison, cet acheminement numérique est comparable, voire supérieure à celui d’une infrastructure à base de fibre optique.Des appareils miniaturisés à l’extrêmePlus rapide et moins coûteux que des connexions satellitaires de type Starlink, le système Taara a été conçu pour être à la fois facile à déployer et économique. Un réseau complet consommerait l’énergie d’une ampoule de 40 W, précise la jeune pousse indépendante de Google qui porte désormais le nom du projet originel. Des composants mécaniques étaient auparavant nécessaires pour orienter automatiquement les faisceaux lumineux sur les miroirs des systèmes de l'ancienne génération. La nouvelle version des bornes de connexion intègre des centaines d'émetteurs de lumière et un logiciel qui permet de contrôler la direction des rayons. Les appareils, qui se nomment Taara Lightbridge, ont été miniaturisés à l’extrême. La puce passe ainsi de la taille d'un feu de circulation à celui d'un ongle du petit doigt pour connecter en réseau les récepteurs et les transmetteurs.Une utilisation multitâche et tout-terrainAucune région, même les plus enclavées, ne serait un obstacle à l’installation rapide de cette connectique légère, mais surpuissante. Le système a déjà été testé avec succès au-dessus du fleuve Congo, démontrant ainsi la capacité de cette technologie à fournir des connexions stables et rapides sur de longues distances. Pour illustrer la flexibilité du procédé, des déploiements en Inde, au Kenya, aux Fidji ou bien sur le territoire américain ont été réalisés. Le système permet de connecter des zones rurales enclavées ou de retransmettre sur le web des événements comme le festival de la vallée de Coachella aux États-Unis.Sans les contraintes du câblage physique, Taara peut aussi être déployé en quelques heures dans des régions frappées par une catastrophe naturelle. Le dispositif se présente également comme un accès alternatif dans des zones urbaines densément peuplées, quand les réseaux traditionnels sont saturés.À lire aussiPourquoi l'opérateur européen Eutelsat, rival de Starlink, grimpe en flèche en bourse
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L'urgence d'un sursaut pour la science...

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Sommes-nous à un moment de bascule planétaire où la science comme le droit deviendraient des variables d’ajustement pour servir les intérêts des uns ou des autres ? Alors que les conditions de vie sur terre se dégradent avec les pollutions, le changement climatique, la disparition de la biodiversité ou l’émergence de maladies infectieuses planétaires, nous devrions au contraire investir dans la connaissance ! Lundi plus de 1 900 scientifiques américains ont signé une lettre ouverte pour alerter du « danger » que font peser les « attaques en règle » de Donald Trump contre les sciences aux Etats-Unis. Professeurs de médecine, biologiste ou climatologues écrivent tel un cri : « Nous envoyons ce SOS pour lancer un avertissement clair : la recherche américaine est en train d’être décimée ».Hier ce sont des milliers de personnes qui se sont rassemblés dans toute la France pour rappeler la nécessité de protéger l’écosystème scientifique mondial, les universités et la recherche. Car il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que les savoirs sont attaqués ! Nous allons faire le point sur cette offensive sans précédent avec la climatologue Valérie Masson-Delmotte qui est très impliquée dans le mouvement de résistance Stand up for science.Puis nous vous emmènerons au Panama, sur l’île de Barro Colorado. Une île de 15km2 qui abrite la forêt tropicale la plus étudiée du monde grâce à des financements américains aujourd’hui menacés par l’administration Trump. L’occasion de réaliser à quel point la démarche scientifique est vitale pour tous. (reportage de Grégoire Pourtier)Musique diffusée Mathieu Des Longchamps - Vivo en Panamá
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Affiche du document Matraquage de pubs pour les jeux d'argent ciblant les ados

Matraquage de pubs pour les jeux d'argent ciblant les ados

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L'Observatoire français des drogues et des tendances addictives relève que les adolescents de 17 ans s’adonnent de plus en plus aux jeux d’argent et paris sportifs en ligne. L’essor de ces pratiques chez les mineurs concorde avec une forte pression publicitaire qui leur est spécifiquement destinée, malgré une légalisation qui interdit, depuis 2010, l’accès aux jeux d'argent et de hasard des plus jeunes. Faites vos jeux, et rien ne va plus ! Et c'est effectivement le cas, alerte l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives. L'organisme a publié deux notes complémentaires aux différents travaux de recherches qu'il mène depuis des années. L’une dresse l’état des lieux de la réglementation encadrant la publication des messages en ligne en faveur des jeux d’argent et de hasard. La seconde note livre une analyse approfondie de ces publicités en ligne.Pour réaliser cette étude, 124 publicités françaises officielles et différentes, datées entre 2014 et 2024, ont été collectées sur Internet et passées au crible. Le constat est sans appel : sur 124 pubs, 102, soit 82 % du total de ces messages, ont été diffusées après 2020, c’est-à-dire bien après la mise en place de restrictions encadrant les messages publicitaires en faveur des jeux d’argent et de hasard.Des pubs ciblant les mineursCes pubs incitatives utilisent des symboles ou des références attirant spécifiquement les jeunes, comme des personnages fictifs de jeux vidéo, de bande dessinée et autres cartoons animés. Plus problématique, certains messages mettent en scène des adolescents pour vanter les jeux d’argent et les paris sportifs en ligne. Ces stratégies de communication sont pourtant totalement interdites, nous rappelle l'Observatoire dans son rapport.Plusieurs études corroborent les conclusions de l’OFDT précisant que plus les pratiques de jeu d’argent sont précoces, plus le risque d’addiction est grand. Les jeux de grattage n’échappent pas à ce phénomène inquiétant, prévient de son côté l’Autorité nationale des jeux, en qualifiant de très mauvaises idées de cadeaux, les tickets à gratter pour les enfants.La pensée magique des jeux d’argent  La promesse d’une gratification sociale par le jeu est souvent véhiculée dans ces pubs destinées aux jeunes. Cette stratégie markéting se base principalement sur le phénomène de la pensée magique qui habite chacun de nous depuis l’aube des temps. Ce travers inconscient se concrétise par le fait d’être convaincu de pouvoir influencer le cours des événements avec de fausses relations de causes à effets. Toutefois, jamais un vendredi 13 ne vous donnera plus de chance de remporter un gros lot de quelque nature que ce soit. Par ailleurs, les publicistes usent et abusent du stratagème dans leurs messages en employant une figure de style dénommée la tautologie. Ils vous expliqueront, par exemple, que « 100 % des gagnants ont tenté leur chance ». Un slogan qui est devenu une « vérité vraie » aux yeux des joueurs excessifs et victimes de ces formules tautologiques, estimant, par exemple, « qu’au jour d’aujourd’hui », la chance de l’emporter devrait arriver « incessamment sous peu ».Des promesses de gains chimériques vantées par une pub aux ressorts pléonastiques qui les poussent toujours à miser plus, en sacrifiant leurs finances, leur santé mentale jusqu’aux relations avec leur entourage.À lire aussiBrésil: la fièvre des jeux en ligne
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Le Club de C'est pas du Vent - 02 avril 2025

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Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C’est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Olivia Recasens, rédactrice en chef de We Demain pour l'enquête Sucre, le grand mensonge- Mei Yang du service en langue chinoise nous parlera de la fonte des glaciers de l'Himalaya et la difficulté pour les pays de la région de collaborer sur le dossier sécuritaire- Simon Rozé du service environnement de RFI sur l’exploitation minière des fonds marins…- Juliette Pietraszewski  au Royaume-Unis, des retards dans l’adoption d’une loi environnementale, permet d'interdire les importations de certains produits issus de zones illégalement déboisées dans le monde. Et les conséquences de ce retard, c’est une déforestation massive. C’est ce que rapporte l’ONG Global Witness.- Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Michel Mathieu Tolojanahary à Madagascar pour Coeurs de Ravinala- Audrey Iattoni nous présentera une action des Clubs RFI : le fonctionnement de la coopérative du Club RFI Uvira à travers une de ses activités principales : la culture de l'Artemisia initiée il y a déjà 5 ans.Musiques diffusées pendant l'émission :Ike & Tina Turner - Sugar SugarAya Nakamuraa - Chimiyé. 
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Un cours de biodiversité avec Franck Courchamp

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la biodiversité sans jamais oser le demander, c’est ce que nous vous proposons avec l’écologue Franck Courchamp qui vient de réaliser sa leçon inaugurale au Collège de France. Mais pourquoi s'intéresser à la biodiversité ? Ce ne sont que des plantes et des animaux ? Et bien pas uniquement, il y a des organismes vivants extraordinaires que nous ne voyons pas mais surtout la biodiversité est essentielle aux processus qui soutiennent toute la vie sur Terre, y compris celle des humains. Nous faisons partie de cette grande toile du vivant. Par exemple, nous abritons dans et sur notre corps des champignons, des bactéries et des virus qui sont directement reliés à ceux qui nous entourent. Donc si les organismes qui vivent autour de nous sont malades, il y a des risques que nous le soyons aussi....Avec l'écologue Franck Courchamp, directeur de recherche 1re classe au CNRS, à l’Institut national d’écologie et environnement. Il dirige à l’université Paris-Saclay une équipe de recherche sur la dynamique de la biodiversité et les impacts des activités humaines sur les écosystèmes et les espèces. Il est professeur au Collège de France sur la Chaire Biodiversité et écosystèmesMusiques DiffuséesHélène Piris - Moi j'aime bien la biodiversitéBen L'Oncle Soul - IM GØØD
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Affiche du document Un monde sans faim, une utopie ?

Un monde sans faim, une utopie ?

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Les appels et les promesses ont beau se multiplier, la lutte contre la malnutrition sur la planète ne semble plus progresser. Après les chocs du Covid et de la guerre en Ukraine, les incertitudes sur le financement de l'aide au développement (notamment américaine) inquiète les organisations chargées de ce combat contre la famine en particulier dans les pays les plus pauvres. À l'occasion du sommet Nutrition for Growth (nutrition pour la croissance) qui réunissait à Paris les représentants de 75 États, organisations, fondations et entreprises, nous donnons la parole à certains des acteurs et financeurs du développement agricole et du soutien aux plus démunis. « Un monde sans faim n’est pas une utopie. C’est un choix », a dit le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un message vidéo.NOS INVITÉS :- Alvario Lario, président du FIDA (Fonds International de développement agricole)- George Arthur Forrest, président de Forrest International, auteur «L'Afrique peut nourrir le monde» (éditions Le Cherche-Midi).L'entretien en vidéo avec George Arthur Forrest est disponible ici. NOTRE REPORTAGE :Dans le sud de Madagascar, soumis à la sécheresse et à des épisodes de famine récurrents, les chiffres des admissions des enfants malnutris sont inquiétants. Les Créni (Centres de Récupération et d'Éducation Nutritionnels Intensifs) sont considérés comme les lieux de la dernière chance pour les enfants atteints de malnutrition aigüe sévère avec complications. Maintenus à flot essentiellement par les bailleurs de fonds. ils accueillent des petits patients épuisés, et des parents souvent déboussolés. Reportage au Créni de Tuléar avec notre correspondante Sarah Tétaud.
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L'hydrogène : miracle ou mirage ?

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L’hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigas projets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?  L’hydrogène miracle ou mirage ? L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l’eau ? C’est… H2O ! Car combiner 2 atomes d’hydrogène à un atome d’oxygène et vous obtiendrez… une molécule d’eau !Il y a quelques années ce gaz était présentée comme magique pour la transition énergétique de l’économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l’industrie. Résultat il n’y a pas un continent qui n’a pas de projets d’exploitation d’hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production « d'hydrogène vert ». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses Reportage de Quentin Bleuzen sur l’hydrogène vert en Uruguay Avec Aline Nippert journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites « vertes » -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage 
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Affiche du document L'utilisation de l'IA dans l'administration a de graves conséquences sur le respect des droits

L'utilisation de l'IA dans l'administration a de graves conséquences sur le respect des droits

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L’intelligence artificielle (IA), utilisée pour rendre plus efficace le fonctionnement du secteur public, faire des économies ou encore simplifier la tâche des usagers, a de fortes conséquences sur nos vies et celle de l’administration. Ainsi, de nombreux outils faisant appel à des algorithmes sont employés dans l’administration. Et si cette révolution n’en est qu’à ses débuts, elle suscite déjà des réserves. En France, c’est la défenseure des droits, Claire Hédon, qui exprime son inquiétude dans son rapport annuel d’activité pour 2024. La défenseure des droits, qui s’applique à protéger les droits de chacun, s’inquiète notamment de « la dématérialisation à marche forcée des services publics » et réclame plus de transparence sur l’utilisation de l’IA par l’administration. Selon le rapport, il faut donner aux usagers « la possibilité d’interagir avec l’administration par plusieurs canaux et pas seulement via le numérique. »Le cas symptomatique de l’Anef Pour aider un demandeur d’emploi à rédiger un CV, à mieux cibler un poste, à effectuer des démarches, l’IA peut être utile. Du côté de l’administration, elle peut aider à déterminer plus facilement qui a droit à une allocation ou à répondre en ligne plus efficacement aux demandes du public. Mais assez fréquemment, l’automatisation et la dématérialisation débouchent sur des dysfonctionnements, voire des impasses. L’Administration numérique pour les étrangers en France, l’Anef, est un cas symptomatique.Si le problème est désormais connu, la défenseure en détaille les conséquences : « Les ressortissants étrangers rencontrent des difficultés pour demander le renouvellement de leurs titres de séjour, à cause de nombreuses défaillances du portail par lequel ces personnes sont obligées de passer. » Le système bugge, ils ne « peuvent joindre personne », ce qui engendre des difficultés et met en péril leur intégration : la plateforme ne va pas leur sortir la preuve de leur droit au séjour. Les conséquences sont terribles : ils n’ont pas le droit de travailler, ils peuvent perdre leur emploi, leur logement, voir leurs prestations sociales suspendues ou encore avoir des difficultés d’accès aux soins. L’utilisation de l’IA, une tendance forte en EuropeL’IA est de plus en plus utilisée pour améliorer le service au citoyen, mais aussi et surtout pour faire des économies ! En Grande-Bretagne, le Premier ministre Keir Starmer a fait ses comptes : « les outils », qu’il qualifie d’archaïques, de l’administration anglaise, lui font perdre chaque année  53 milliards d’euros. Il veut donc déployer l’IA partout, en attirant les entreprises du secteur et en leur laissant tester en Angleterre leurs innovations avant toute régulation.L’Union européenne, elle, essaye précisément de mettre en place des garde-fous compte tenu des risques majeurs sur les droits et libertés individuelles que peut faire peser l’IA via la collecte et l’utilisation massives des données personnelles.À lire aussiLa course à l’intelligence artificielle, nouvel instrument de domination mondiale
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