La tête en noir N°Femmes fortes pour intrigues prenantes, paru le 04/03/2024
Bimestriel
LA TETE EN NOIR s'est donné pour objectif de faire connaître au plus grand nombre l'exceptionnelle richesse de la littérature policière en proposant des critiques de romans, mais aussi des études, des interviews, des compte-rendu de festivals, des infos, etc .
Destiné à l'origine aux lecteurs non connaisseurs du genre, la revue La Tête en Noir a également conquis de très nombreux passionnés de littérature policière, tant en France qu'à l'étranger. Crédibilité oblige, la Tête en Noir s'est entourée de collaborateurs reconnus qui assurent à la revue un éclectisme apprécié par les abonnés.Sommaire• Femmes fortes pour intrigues prenantes Roman paru en 2022 en grand format qui ressort ce mois-ci en poche accompagné de sa suite, L’Autre femme, de l’Uruguayenne Mercedes Rosende, est une plongée vertigineuse dans l’univers de son héroïne, Úrsula López, femme quadragénaire en surpoids, atteinte de boulimie, qui a un don développé de l’odorat, qui est traductrice, figurante dans une émission télévisée sur des faits divers, qui vit dans l’ombre de son père mort et de sa soeur qui est sa face opposée.
• Faut pas rêver de Pascale Dietrich Faut pas rêver de Pascale Dietrich a le look d’une jolie histoire matrimoniale.
• Simenon et ses romans durs adaptés chez Dargaud Il a Il a fallu longtemps à John Simenon, fils de Georges, pour trouver la bonne alchimie pour les adaptations BD de l’ oeuvre de son père.
• Le bouquiniste a lu
• Mike Nicol, l’Afrique du Sud aujourd’hui Aujourd’hui, lorsqu’on pense au polar sud-africain, le premier nom qui vient c’est Deon Meyer. Il est tellement fort qu’on le pense seul. Mais il ne faudrait pas oublier Mike Nicol et une série de romans sur lesquels nous allons revenir.
• Des romans de critique sociale qui mordent dans la couleur du noir et restituent la violence de notre société au quotidien… Ralph et Jim sont amis d’enfance depuis que le monde existe. Ils se sont promis d’être toujours fidèles l’un à l’autre, un pacte éternel que rien ni personne ne pourra jamais désunir.
• Les Saint nus, de Dick Wood, Promodifa, collection CRAC, n° 36, 1974. Promodifa, déjà évoqué dans ces pages grâce à l’oeuvre de Bébé Guernica, Piège à Condor, est un éditeur ayant sévi dans les années 1970, plu-tôt filou, qui mélangea (habilement ? certes…) les genres, ponctuant ses intrigues d’espionnage (ou guerrières) de passages pornos du plus bel effet.
• Romans de la nuit (2), de Frédéric Dard, Éditions Omnibus, 2014. Ainsi que le précise Dominique Jeannerod dans son excellente préface, le titre de cet épais volume se réfère à un vaste cycle comprenant pas moins de 28 romans signés Frédéric Dard.
• Alfred Eibel (1932 2024) - Devoirs de mémoire C’est par un message posté sur Facebook par Olivier Ancel, libraire parisien à L’Amour du noir, que nous avons appris la disparition d’Alfred Eibel qui a été rédacteur pour La Tête en Noir (1995-2009). Mais Alfred Eibel était surtout connu en sa qualité d’éditeur, de cinéphile, de passionné des lettres noires et policières.
• Le roman policier du 20ème siècle Pour ce nouveau numéro de LA TÊTE DANS LE RÉTRO, Gérard Bourgerie déterre les romans policiers de Raoul de Warren le maître du fantastique, tandis que Julien Védrenne repêche trois auteurs de la collection « Littérature Policière » des Éditions Opta. Enfin, chez Michel Amelin, c’est le festival des pseudos avec Michel Germont/Michel Cousin, Saint-Gilles/G.J. Arnaud et Henri Nova/Roger Faller. Bonnes lectures dans le rétro !
