Documents pour «Opéra Magazine»

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Opéra Magazine N°Stéphanie d’Oustrac, paru le 01/02/2013

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Lisa della Casa Un an après Sena Jurinac, c’est une autre légende du Staatsoper de Vienne et du Festival de Salzbourg des années 1950 qui nous quitte. Disparue le 10 décembre dernier, à l’âge de 93 ans, la soprano suisse, sublime interprète de Mozart et Richard Strauss, n’a jamais été égalée en Arabella, son rôle fétiche, où rayonnait sa beauté physique et vocale.
• Galina Vichnevskaïa Disparue un jour après Lisa della Casa, la soprano russe a durablement marqué l’histoire de l’opéra au XXe siècle. Symbole de la résistance des artistes au régime soviétique – aux côtés de son époux, Mstislav Rostropovitch –, dédicataire de plusieurs œuvres de Benjamin Britten et Dmitri Chostakovitch, elle n’a pas davantage été égalée en Tatiana d’Eugène Onéguine que sa consœur suisse ne l’a été en Arabella.
• Richard Rodney Disparu le 24 décembre dernier, à l’âge de 76 ans, le compositeur britannique, élève de Pierre Boulez, résidait à New York depuis 1979. Amoureux de la France, de sa littérature, de sa musique et de sa gastronomie, il parlait couramment la langue, mais était fort peu connu en notre pays. En plus de nombreuses musiques de films, pour John Schlesinger, Sidney Lumet ou Joseph Losey, il laisse des symphonies, des concertos et plusieurs opéras.
• Stéphanie d’Oustrac Devenue célèbre grâce à des compositeurs tels que Lully, Haendel, Mozart, Offenbach ou Poulenc, la mezzo-soprano française créera, le 5 mars prochain, le nouvel opéra de Benoît Mernier, La Dispute, à la Monnaie de Bruxelles, dans une mise en scène de Karl-Ernst et Ursel Herrmann. Elle reprendra ensuite La Voix humaine à Avignon, Caen, Compiègne, Rennes... avant une nouvelle production d’Hippolyte et Aricie de Rameau, au Festival de Glyndebourne.
• Antoine Manceau La nouvelle production de Ciboulette à la Salle Favart sera l’occasion de faire connaissance avec plusieurs jeunes solistes de la toute nouvelle Académie de l’Opéra- Comique, dont son coordinateur général nous dévoile les objectifs.
• Pascal Rophé À Luxembourg, le 20 février, puis à l’Opéra-Comique, le 17 mars, le chef français dirige Anna Caterina Antonacci et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dans le couplage La Voix humaine/Il segreto di Susanna.
• Les charmes de Ciboulette Entrée à l’Opéra-Comique le 13 mars 1953, trente ans après sa création au Théâtre des Variétés, le 7 avril 1923, la délicieuse opérette de Reynaldo Hahn y sera de nouveau à l’affiche à partir du 16 février, sous la direction musicale de Laurence Equilbey et dans une mise en scène de Michel Fau, avec Julie Fuchs dans le rôle-titre. Un retour d’autant plus attendu que les dernières représentations in loco datent de 1975 !
• La Fenice Dans un paysage lyrique italien en crise, le mythique théâtre vénitien réussit à préserver une activité régulière sur l’ensemble de l’année, avec un choix de titres et de productions tantôt populaires, tantôt sortant des sentiers battus. Cristiano Chiarot, son surintendant, fait le point sur les réalisations des dernières saisons, tout en lançant des pistes pour le futur.
• Maria Stuarda Jamais représenté au Met jusque-là, l’opéra de Donizetti a connu les honneurs d’une nouvelle production de prestige. Dans une mise en scène de David McVicar, Joyce DiDonato a confirmé qu’elle était l’une des plus éminentes belcantistes de notre époque.
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Opéra Magazine N°Entretien avec Marc Minkowski, paru le 01/07/2009

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Marc Minkowski À partir du 4 juillet, le chef français est au pupitre d’une nouvelle production d’Idomeneo au Festival d’Aix-en- Provence, mise en scène par Olivier Py. Il dirige pour l’occasion Les Musiciens du Louvre-Grenoble, l’ensemble qu’il a fondé voici près de trente ans, avant de retrouver l’Orchestre de l’Opéra National de Paris à la rentrée, pour la Mireille d’ouverture de la saison 2009-2010.
• Carlo Colombara La basse italienne ajoute deux nouvelles cordes à son arc : Mefistofele à Savonlinna, le 4 juillet, puis Escamillo à Rome, le 29.
• Kate Aldrich Avant de revenir à Marseille, le 30 septembre, pour Der Rosenkavalier, la mezzo américaine se risque dans un rôle redoutable au Rossini Opera Festival, le 9 août.
• Paul-Émile Fourny Alors qu’il s’apprête à quitter la direction de l’Opéra de Nice, le metteur en scène belge s’attaque au premier chef-d’œuvre de Puccini, à partir du 2 août.
• Jean-Christophe Keck En avant-première du concert du Festival de Radio France, le 19 juillet, avec Gérard Depardieu et Fanny Ardant, le musicologue nous parle de La Haine, musique de scène qu’il a lui-même retrouvée et éditée.
• Passation de pouvoir à l’Opéra National de Paris Le 1er août, Nicolas Joel prendra officiellement ses fonctions de directeur de l’Opéra National de Paris, succédant à Gerard Mortier, en partance pour Madrid. Rencontre avec ces deux hommes aux parcours professionnels et aux personnalités dissemblables qui, chacun à leur manière, ont mis leur talent au service de la première scène nationale.
• Nicolas Joel "L’Opéra se doit certes de proposer les grands titres du répertoire, mais il a également pour vocation de faire découvrir au public des ouvrages qu’il ne connaît pas"
• Orange - L’Opéra sous le regarde d’Auguste Le 11 juillet, dans le cadre majestueux du Théâtre Antique, dominé par la statue de l’empereur Auguste, La traviata ouvrira l’édition 2009 des Chorégies d’Orange, avec Patrizia Ciofi en Violetta. Suivra un diptyque Cavalleria rusticana/Pagliacci, le 1er août, qui verra Roberto Alagna relever le double défi de Turiddu et Canio au cours de la même soirée. Rencontre avec Raymond Duffaut, directeur général de la manifestation depuis près de trente ans.
• Abu Dhabi Atlantide culturelle sortie des sables Angela Gheorghiu-Jonas Kaufmann : non, ce n’est pas l’affiche du concert d’ouverture du Carnegie Hall de New York ou du Konzerthaus de Vienne, mais celle du Music & Arts Festival d’Abu Dhabi, le 21 mars dernier ! L’émirat attire en effet, depuis quelques années, les plus grandes vedettes de la musique classique et de l’art lyrique, y compris, à l’automne 2008, les forces du Festival de Bayreuth au grand complet. Découverte d’un nouvel eldorado culturel où s’ouvriront bientôt des antennes du Louvre, du Guggenheim, ainsi qu’un gigantesque complexe dédié au théâtre et à la musique.
• Le triomphe de Cyrano Le retour du Cyrano de Bergerac de Franco Alfano sur une scène parisienne a été l’un des événements de la saison lyrique dans la capitale. Accueilli par un délire d’applaudissements, en particulier le soir de la dernière, Placido Domingo a partagé la vedette avec une Nathalie Manfrino de bout en bout rayonnante.
• Quel romantisme français ? «La musique française de la première moitié du XIXe siècle est peut-être la moins romantique qui soit»
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Opéra Magazine N°Entretien avec Anna Caterina Antonacci, paru le 01/06/2009

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Anna Caterina Antonacci À partir du 15 juin, l’inclassable cantatrice italienne, dans l’absolu l’une des plus formidables chanteuses- actrices des cinquante dernières années, retrouve ANNA Carmen, l’un de ses rôles fétiches, sur la scène de l’Opéra-Comique.
• Adrien Noble Le 15 juin, le metteur en scène britannique, ancien directeur artistique de la Royal Shakespeare Company, s’attaque au chef-d’œuvre de Bizet à l’Opéra-Comique.
• Gérard Pesson À partir du 18 juin, le compositeur français propose Pastorale, son dernier opéra, inspiré de L’Astrée d’Honoré d’Urfé, célèbre roman du début du XVIIe siècle.
• Jérôme Varnier Après Aida à Dijon et Hippolyte et Aricie à Toulouse, la basse française chante Seneca dans L’incoronazione di Poppea à l’Opéra de Bordeaux, à partir du 8 juin.
• Les sortilèges du Roi Roger Créé à Varsovie en 1926, le chef-d’œuvre lyrique du compositeur polonais Karol Szymanowski sera pour la première fois mis en scène à Paris à l’Opéra Bastille, à partir du 18 juin. Kazushi Ono sera au pupitre, dans une réalisation visuelle de Krzysztof Warlikowski.
• Le capitole fait peau neuve Le 1er août prochain, Frédéric Chambert deviendra officiellement directeur artistique du Capitole de Toulouse, dont Nicolas Joel fut le patron incontesté pendant près de vingt ans. Il vient de lever le voile sur sa saison 2009-2010 qui, pendant les travaux de rénovation du théâtre, se tiendra « hors les murs » et proposera une programmation extrêmement diversifiée.
• Le printemps des ring Au moment où Achim Freyer et James Conlon entament leur Tétralogie à Los Angeles, La Fura dels Baus et Zubin Mehta achèvent la leur à Florence et Valence. Sans oublier Salzbourg, qui poursuit le cycle Stéphane Braunschweig-Simon Rattle en coproduction avec Aix-en-Provence, ni Washington, où Francesca Zambello a changé de chef en cours de route. Revue de détail...
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Opéra Magazine N°Marcelo Alvarez, paru le 01/10/2009

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Marcelo Alvarez Un nouveau récital – le premier depuis cinq ans – chez Decca en novembre, des débuts en Andrea Chénier à l’Opéra National de Paris le 3 décembre : la fin d’automne est résolument française pour le ténor italo-argentin.
• Jorge Lavelli Pour l’ouverture de saison du Capitole, « hors les murs » en raison de travaux de rénovation, le célèbre metteur en scène français d’origine argentine retrouve, le 9 octobre, le cadre de la Halle aux Grains, théâtre en 1977 d’un inoubliable Fidelio.
• Amarille Nizza Après Manon Lescaut à Nice, la soprano italienne est attendue dans Simon Boccanegra au Teatro Massimo, le 23 octobre.
• Grétry, roi de Versailles Lancées le 29 septembre, les «Grandes Journées Grétry», organisées par le Centre de Musique Baroque de Versailles, connaîtront leur apogée entre le 18 octobre et le 21 novembre, avec successivement Andromaque, L’Amant jaloux et Céphale et Procris. Opéra Magazine a demandé à Benoît Dratwicki, directeur artistique du CMBV, et à Hervé Niquet, qui dirigera Andromaque, d’évoquer l’un des plus célèbres compositeurs de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, né le 11 février 1741 et mort le 24 septembre 1813, liégeois d’origine mais français d’adoption.
• Hildegard Behrens L’illustre soprano allemande nous a quittés le 18 août dernier, à Tokyo. Après l’éditorial du numéro de septembre, dans lequel nous lui avons rendu un premier hommage, Opéra Magazine a demandé à René Koering, sans doute le directeur d’opéra français qui l’a le mieux connue, de lui dire un ultime adieu.
• Sicile, terre des vents et des géants Alors que la saison de ses deux principaux théâtres lyriques bat son plein – Simon Boccanegra et Rigoletto au Massimo de Palerme, Porgy and Bess et L’elisir d’amore au Massimo Bellini de Catane –, c’est le moment d’aller visiter l’une des îles les plus envoûtantes au monde.
• Mireille en vedette C’était l’une des soirées les plus attendues de l’année : l’entrée du chef-d’œuvre de Gounod au répertoire de l’Opéra National de Paris, à l’occasion de la prise de fonctions officielle de Nicolas Joel à la tête de la maison. Qu’on ait apprécié ou pas le spectacle, une chose est certaine : cet opéra mal-aimé, voire méprisé, ne cesse d’alimenter les conversations depuis plusieurs semaines, ce qui est déjà, en soi, une belle victoire.
• Le miracle Bartoli Après une parenthèse Malibran inégalement convaincante, la diva revient à ce répertoire italien du XVIIIe siècle qu’elle sert comme personne et livre, avec un passionnant hommage aux castrats, l’un de ses récitals discographiques les plus accomplis à ce jour.
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Opéra Magazine N°Marie-Nicole Lemieux, paru le 01/06/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Marie-Nicole Lemieux La contralto canadienne, arrivée en France pour sa première Charlotte dans Werther, à Montpellier, le 20 mai, sera l’une des héroïnes de l’été des festivals. Le 10 juillet, au Théâtre Antique d’Orange, elle incarnera Dalila, face au Samson de Roberto Alagna, sous la baguette d’Yves Abel et dans une mise en scène de Jean-Louis Grinda. Un rôle qui lui va comme un gant, et dans lequel elle devrait, une fois encore, accomplir des merveilles.
• Marc Scoffoni, Marie-Bénédicte Souquet Tous les théâtres lyriques n’ont pas de chanteur soliste « en résidence ». L’institution dirigée par Alain Surrans en a deux, depuis le début de la saison 2020-2021, qui participent à une multitude de projets sur l’année, notamment pour rendre l’opéra accessible à tous.
• Alain Voirpy Les 29 et 30 juin, Catherine Hunold et Jérôme Boutillier seront les interprètes du premier opéra du compositeur français, qui en cosigne le livret avec Kristian Frédric. Aliénor, figure majeure du Moyen Âge, reine de France, puis d’Angleterre, méritait bien pareille consécration.
• Phryné, légère et sensuelle Après en avoir gravé, il y a deux mois, la première intégrale en studio, avec les récitatifs chantés de Messager à la place des dialogues parlés de la création (Salle Favart, 24 mai 1893), le Palazzetto Bru Zane avait prévu de ressusciter cet «opéra-comique» de la maturité de Saint-Saëns à l’Auditorium du Louvre, le 24 juin. Le concert parisien a finalement été annulé, pour cause de pandémie, mais Phryné retrouvera quand même un public, le 3 juillet, à l’Opéra de Rouen Normandie, avec l’équipe de l’enregistrement, emmenée par Hervé Niquet. L’occasion de découvrir une œuvre brève, pleine de vie, tantôt canaille, tantôt poétique, qui amusa autant son auteur que le public de l’époque.
• Pauline, la tragédienne virtuose Le 18 juillet 1821, à Paris, naissait l’une des plus exceptionnelles cantatrices et musiciennes de l’histoire. Exceptionnelle par ses dons vocaux et dramatiques, mais aussi par son histoire familiale et ses liens privilégiés avec les plus grands compositeurs, peintres et écrivains du XIXe siècle : Rossini, Meyerbeer, Berlioz, Liszt, Wagner, Gounod, Saint-Saëns, Massenet, Fauré, Delacroix, Musset, Sand, Flaubert, Tourgueniev, Zola... Dans ce premier volet de l’hommage qu’Opéra Magazine rend à Pauline Viardot, Jean Cabourg s’attarde sur les prouesses de la chanteuse-actrice, mezzo-contralto capable de soutenir des tessitures de soprano, aussi à l’aise dans les roulades belcantistes que dans la déclamation épurée de la « tragédie lyrique », qui mit l’Europe à ses pieds entre 1839 et 1863. Le deuxième volet, dans notre prochain numéro, sera consacré à la compositrice, dont le talent s’exerça aussi bien dans l’univers de l’opérette et de la mélodie que de la littérature pianistique.
• Quand Nietzsche voulait méditerraniser la musique Alors que le Festspielhaus de Bayreuth s’apprête à rouvrir ses portes, le 25 juillet, avec une nouvelle production de Der fliegende Holländer, signée Dmitri Tcherniakov, Patrice Henriot revient sur l’une des grandes histoires d’amour/haine du XIXe siècle dans le domaine des arts : celle qui fit de Nietzsche, d’abord adorateur de Wagner, l’un de ses pires contempteurs après l’inauguration du premier Festival, en 1876. Admirant désormais Carmen, La Mascotte et les opéras de Rossini, comment le philosophe aurait-il réagi à la création de Falstaff, si la folie ne l’avait pas écarté du monde, en 1889 ?
• Christa Ludwig 1928-2021
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Opéra Magazine N°Laurent Campellone, paru le 01/05/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Laurent Campellone Depuis son arrivée, en septembre dernier, au poste de directeur général, le chef français a accompli un travail de titan pour remettre sur les rails un Opéra de Tours en crise. La programmation qu’il a imaginée pour l’année 2021 est un régal pour les amateurs d’opéra français, même si le Covid-19 a eu de lourdes conséquences sur ses six premiers mois. On attend maintenant, avec impatience, une rentrée que l’on espère placée sous le signe de la renaissance, avec deux importantes nouvelles productions, dont la première sera confiée à la baguette du directeur général en personne : La Princesse jaune de Saint-Saëns, couplée avec Djamileh de Bizet, le 1er octobre ; puis La Vie parisienne, dans sa version originale en cinq actes de 1866, le 3 décembre. Laurent Campellone n’en abandonne pas pour autant sa carrière de chef invité et, à partir du 13 décembre, il sera au pupitre d’une série de représentations de Roméo et Juliette de Gounod, à l’Opéra-Comique.
• Le Voyage d’hiver unisexe ? En matière de lied, c’est l’Everest : une sorte de quintessence du romantisme le plus sombre. Par ces mots de Wilhelm Müller, évocateurs jusqu’à l’obsession. Par ce piano suggérant le froid, du cœur ou de la nature. Par ce chant d’une âme dévastée par l’errance, le regret d’amour, la solitude, la mort qui approche – pour le Voyageur, comme pour Schubert, un an plus tard. Longtemps, Winterreise, cycle de vingt-quatre lieder, composé en 1827, est resté l’apanage des voix masculines, jusqu’aux premières décennies du XXe siècle, quand Elena Gerhardt, puis Lotte Lehmann osèrent franchir le pas. Depuis, quelques célèbres sopranos et, surtout, mezzos ont suivi leur exemple. Opéra Magazine en a rencontré quatre : Christa Ludwig (née en 1928), Brigitte Fassbaender (née en 1939), Nathalie Stutzmann (née en 1965) et Joyce DiDonato (née en 1969), à l’occasion de la parution de l’enregistrement de celle-ci, sous étiquette Erato, le 23 avril 2021.
• Le Soulier de satin devient opéra Commandé par Stéphane Lissner dès sa nomination à la tête de l’Opéra National de Paris, le nouvel opéra de Marc-André Dalbavie, sur un livret de Raphaèle Fleury et dans une mise en scène de Stanislas Nordey, va enfin voir le jour, à l’aube du mandat de son successeur. Si l’évolution de la situation sanitaire le permet, le rideau du Palais Garnier devrait se lever, le 21 mai, sur cette adaptation de la célèbre pièce de Paul Claudel, monument du théâtre dramatique français, joué à la Comédie-Française, le 27 novembre 1943. À la fois mystique et bouffonne, inquiétante et chargée d’allégresse, cette immense fresque, difficilement représentable en raison de sa longueur (onze heures environ, réduites à cinq à la création), a pour l’occasion été condensée en un spectacle qui durera quand même six heures et cinquante minutes, deux entractes compris. Autant dire que l’on évolue dans le registre du gigantesque, avec une action déroulée sur vingt ans, dans une multitude de pays, à l’époque de la Renaissance, trente personnages confiés à douze chanteurs, et un orchestre symphonique au grand complet !
• Vous avez dit musiques de scène ? Comme d’autres compositeurs avant et après lui, Saint-Saëns s’est aventuré sur le terrain, pour tout dire assez vague, des « musiques de scène ». Un terme qui recouvre beaucoup de choses : des chœurs, des soli vocaux et instrumentaux, des morceaux symphoniques, disséminés dans des pièces de théâtre d’auteurs variés, le principe étant que la musique se plie aux exigences du texte parlé, celui-ci devant conserver la prééminence. Des chefs-d’œuvre de Sophocle, Shakespeare ou Racine aux créations aujourd’hui tombées dans l’oubli de ses contemporains, l’auteur de Samson et Dalila a régulièrement fréquenté ce genre hybride, à la fois proche et éloigné de l’opéra.
• James Levine Disparu le 9 mars dernier, à l’âge de 77 ans, le chef américain, directeur musical du Metropolitan Opera de New York pendant quarante années (1976-2016), a connu une fin de vie tragique : multiples interventions chirurgicales, à partir de 2006 ; maladie de Parkinson, diagnostiquée dès 1994, mais révélée au public seulement en 2016 ; accusations d’agressions sexuelles, qui lui valurent d’être suspendu (décembre 2017), puis licencié (mars 2018) par le Met, où il avait le titre de « directeur musical émérite ». Elle ne saurait faire oublier son exceptionnel talent, dont les générations futures pourront se faire une idée grâce à sa monumentale discographie/vidéographie.
• Une bouffée d’oxygène Filmé en 2018, The Beggar’s Opera, dirigé par William Christie et mis en scène par Robert Carsen, est une étincelante réussite.
• Immortel Pergolesi Dans une discographie aussi relevée que pléthorique, deux nouvelles versions viennent réenchanter notre écoute du célébrissime Stabat Mater, chef-d’œuvre absolu du répertoire sacré, dont on ne se lasse décidément jamais.
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Opéra Magazine N°Elina Garanca, paru le 06/04/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Elina Garanca Forfait pour ses débuts tant attendus en Amneris, dans la nouvelle production d’Aida, à l’Opéra Bastille, en février dernier, la mezzo-soprano lettone prépare sa prochaine prise de rôle avec le professionnalisme qui la caractérise : Kundry dans Parsifal, au Staatsoper de Vienne, le 1er avril. Un pas de plus dans la conquête des grands emplois dramatiques dont Elina Garanca rêve depuis ses premières années de carrière, placées sous le signe de Mozart et Rossini.
• La Princesse jaune entre en studio Quatrième volet de notre « feuilleton Saint-Saëns », entamé au mois de janvier dernier, à l’occasion du 100e anniversaire de la disparition du compositeur. Place, cette fois, à son premier opéra représenté, alors que Le Timbre d’argent, achevé, et Samson et Dalila, en cours d’écriture, attendaient leur création. Donné à Paris, le 12 juin 1872, La Princesse jaune se présente sous la forme d’un bref « opéra-comique » à deux personnages, sur un livret de Louis Gallet, inscrit dans la mouvance orientaliste. Très rarement joué, l’ouvrage vient d’être gravé par le Palazzetto Bru Zane, avec le ténor Mathias Vidal, la soprano Judith van Wanroij et l’Orchestre National du Capitole, sous la direction musicale de Leo Hussain. À Toulouse, Pierre Cadars a suivi la première session d’enregistrement...
• Franco Corelli Il y a très exactement cent ans, le 8 avril 1921, à Ancône, naissait l’un des plus grands ténors du XXe siècle. Disparu en 2003, Franco Corelli avait tout pour lui : un physique d’Apollon, une voix d’or, une passion et une générosité communicatives. Ce qui ne l’a pas empêché de soulever de vifs débats autour de sa manière de chanter et de conduire sa carrière, qui se poursuivent encore aujourd’hui. Jean Cabourg lui rend hommage, en attendant, espérons-le, le coffret exhaustif que Warner Classics, désormais propriétaire du catalogue EMI, se doit de lui consacrer. Au fil de ses différentes compilations, la multinationale, en effet, n’est jamais parvenue, depuis que le CD existe, à rééditer les récitals de l’artiste dans leur intégralité !
• Sonya Yoncheva Bad Schussenried
• Essai transformé ! Comme le premier, Wagner & Strauss, paru en 2019, le deuxième récital de Lise Davidsen pour Decca est à marquer d’une pierre blanche.
• Haydn magnifié Chaque volume des Symphonies parisiennes de Haydn par Le Concert de la Loge est un régal. Cette fois, le complément vaut à lui seul l’achat de l’album : l’attachant Stabat Mater, servi par un parfait quatuor de solistes.
• Alfano à nouveau ressuscité Déjà accessible en CD, Risurrezione, le premier grand succès de Franco Alfano, musicien surtout connu pour avoir achevé la Turandot de Puccini, attendait sa consécration en DVD. La voici, filmée à Florence, en janvier 2020, dans une exécution scénique et musicale de qualité, portée par la présence rayonnante de la soprano française Anne Sophie Duprels.
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Opéra Magazine N°Pablo Heras-Casado, paru le 04/03/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Pablo Heras-Casado Actuellement à Madrid, pour diriger une reprise de Siegfried, dans la mise en scène de Robert Carsen, dont les représentations s’étalent jusqu’au 14 mars, le chef espagnol, « principal chef invité » du Teatro Real, prépare d’ores et déjà sa prochaine apparition en fosse : L’incoronazione di Poppea, au Staatsoper de Vienne, à partir du 22 mai. Parallèlement, sa discographie symphonique s’enrichit : Le Sacre du printemps, le 9 avril, puis une intégrale des Symphonies de Schumann, le 18 juin, chez Harmonia Mundi. Une actualité qui donne à Pablo Heras-Casado l’occasion de faire le point sur la vie dans les théâtres lyriques en pleine crise sanitaire et de délivrer un message d’espoir, tout en ouvrant de passionnantes réflexions sur la manière d’aborder des compositeurs a priori aussi éloignés l’un de l’autre que Wagner et Monteverdi.
• Edwin Fardini Alors que les auditions ont commencé pour la 4e édition du Concours « Voix des Outre-Mer », fondé par Fabrice di Falco, le baryton d’origine martiniquaise, couronné le 22 janvier dernier, à l’Amphithéâtre Bastille, a d’ores et déjà démarré, à 25 ans, une prometteuse carrière.
• Centenaire Saint-Saëns Algérie ! Ô ma patrie !
• Enrico Caruso Le 2 août 1921, dans un hôtel de Naples, s’éteignait le plus grand ténor, voire le plus grand chanteur, du XXe siècle, né quarante-huit ans plus tôt, dans la même ville. Pour ce fils d’ouvrier devenu millionnaire, incarnation d’un certain « rêve américain », l’Italie n’était plus, depuis longtemps, qu’une terre de villégiature. C’est essentiellement de l’autre côté de l’Atlantique qu’Enrico Caruso, principale vedette du Metropolitan Opera de New York depuis ses débuts in loco, en 1903, conduisait sa carrière et construisait son mythe, avec le précieux concours de deux industries alors balbutiantes : les relations publiques et le disque. Impossible, pour autant, d’oublier le rôle joué par l’artiste, entre 1897 et 1902, à Milan, dans la défense des compositeurs de la « Jeune École », avec les créations de L’Arlesiana et Adriana Lecouvreur de Cilea, Fedora de Giordano, Le maschere de Mascagni et Germania de Franchetti. Par-delà ces titres de gloire, en quoi Enrico Caruso était-il un chanteur d’exception ? Quels étaient, sur le plan vocal, ses atouts et ses éventuelles faiblesses ? Sur quelles bases son art reposait-il ? Jean Cabourg part en quête de réponses pour Opéra Magazine.
• Stefano Mazzonis di Pralafera 1949-2021
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Opéra Magazine N°Sondra Radvanovsky, paru le 04/02/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Yannis Kokkos s’expose au CNCS
• Sondra Radvanovsky Lors de son passage en France pour ses débuts dans Il pirata, au Palais Garnier, finalement annulés en raison de la grève des personnels de l’Opéra National de Paris, la soprano américano- canadienne avait accepté de répondre à nos questions, en tête à tête, le 18 décembre 2019. L’entretien devait être publié dans Opéra Magazine, en juillet-août 2020, pour annoncer l’Aida du Festival «Castell de Peralada», à son tour supprimée, cette fois pour cause de Covid-19. Après un premier confinement passé dans sa demeure au Canada, en pleine nature, longue période de doute et d’espoir pendant laquelle Sondra Radvanovsky a été très présente sur Instagram, le retour sur scène a eu lieu en Europe, en septembre dernier, à Barcelone et La Corogne. Avant un automne et un début d’hiver chaotiques, marqués par d’autres annulations... L’Opéra National de Paris maintenant, jusqu’à nouvel ordre, sa nouvelle production d’Aida, à partir du 12 février, avec sa somptueuse distribution – Sondra Radvanovsky sera entourée par Elina Garanca, Jonas Kaufmann et Ludovic Tézier ! –, nous avons repris contact avec l’artiste, cette fois par courrier électronique, à la fin du mois de décembre 2020, pour compléter ses propos de l’année précédente et parler de la manière dont elle se prépare à un spectacle qui, s’il se joue, devrait faire figure d’événement planétaire.
• Sophie Harmsen La mezzo-soprano allemande est l’un des artisans de la réussite du nouvel enregistrement de la Missa solemnis de Beethoven, chez Harmonia Mundi, couronné d’un Diamant d’Opéra Magazine dans les pages « CD » de ce numéro.
• Pionnier du “septième art ” Entamé avec l’opéra Frédégonde, dans notre numéro de janvier, notre « feuilleton » Saint-Saëns, à l’occasion du centième anniversaire de la disparition du musicien, se poursuit avec une œuvre ni théâtrale, ni vocale, qui entretient pourtant des liens subtils avec l’univers de la représentation. Il s’agit de la musique d’accompagnement écrite pour le film muet L’Assassinat du duc de Guise, en 1908, date marquante dans l’histoire du « septième art », puisque c’était la première fois qu’un compositeur de grand renom travaillait sur commande pour le cinéma.
• Le Trouvère à l’Opéra de Paris Le 15 janvier dernier, l’Opéra National de Paris a renoncé à afficher la production d’Il trovatore signée Alex Ollé, prévue du 21 janvier au 26 février, en ouvrant éventuellement la porte à quelques représentations en version de concert, après la mi-février. Opéra Magazine a néanmoins décidé de publier le dossier commandé dans la perspective de cette reprise, composé d’une histoire en images de l’œuvre, depuis son entrée au répertoire de la maison, en 1857 et en français, puis d’un entretien avec la soprano lettone Marina Rebeka, à l’occasion de ses débuts dans le rôle de Leonora.
• Marina Rebeka La nouvelle Leonora
• Contralto au zénith Le nouvel album de Nathalie Stutzmann révèle une chanteuse/ cheffe d’orchestre dans la pleine maturité de son talent.
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Opéra Magazine N°Philippe Talbot, paru le 12/01/2021

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Philippe Talbot Après un Almaviva d’Il barbiere di Siviglia aussi charmeur que percutant, en ouverture de saison de l’Opéra Orchestre National Montpellier, le ténor français a une actualité brillante, en ce début d’année 2021, malgré l’annulation, le 7 décembre dernier, des représentations du Domino noir d’Auber, prévues à Lausanne, à partir du 24 janvier, qui devaient marquer ses débuts dans le rôle d’Horace de Massaréna. Pour l’instant, Pâris dans La Belle Hélène, à la Salle Favart, le 1er mars, est maintenu, dans la mise en scène de Michel Fau, face à Marie-Nicole Lemieux en reine de Sparte. Ainsi que Gonzalve dans L’Heure espagnole, avec François- Xavier Roth à la baguette, pour l’Atelier Lyrique de Tourcoing, le 19 mars.
• Lamia Beuque Le 10 janvier, à Nevers, la mezzo française incarnera Angelina dans la nouvelle production de La Cenerentola montée par Opéra Éclaté, qui tournera ensuite dans différentes salles. Parallèlement, elle poursuit, au disque, son exploration des mélodies russes de Pauline Viardot.
• Alexander York Le 20 janvier, si la situation sanitaire le permet, le baryton américain sera l’une des étoiles du traditionnel gala avec orchestre de l’Académie de l’Opéra National de Paris, au Palais Garnier. En attendant The Rape of Lucretia, à partir du 14 mai, au Théâtre des Bouffes-du-Nord.
• Frédégonde opéra à six mains Sauf report ou transformation du projet, pour cause de pandémie, Dortmund ressuscitera, le 16 janvier prochain, l’un des titres les plus mystérieux de la production de Camille Saint-Saëns, dont on célèbre, en 2021, le centenaire de la disparition. L’auteur de Samson et Dalila n’a, en effet, écrit que les deux derniers actes de Frédégonde, laissée inachevée à la mort d’Ernest Guiraud, musicien surtout connu pour avoir ajouté des récitatifs chantés à Carmen et complété l’orchestration des Contes d’Hoffmann. On attend avec impatience de savoir à quoi ressemble ce « drame lyrique », créé à l’Opéra de Paris, le 16 décembre 1895. D’autant plus qu’un troisième compositeur y a imprimé sa griffe : Paul Dukas, qui a orchestré, à la demande de Saint-Saëns, les trois premiers actes de Guiraud !
• Marino Faliero Donizetti
• Le Prince et le Panthéon En lisant, en écoutant...
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Opéra Magazine N°Lawrence Brownlee, paru le 03/12/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Des livres sous le sapin Noël, Réveillon, jour de l’An : autant de dates synonymes de fêtes... et de cadeaux !
• Lawrence Brownlee Sorti le 13 novembre, chez Erato, l’album Amici e Rivali constitue l’un des événements discographiques de cette fin d’année 2020. Lawrence Brownlee et Michael Spyres, tous deux ténors et américains, y disputent un match amical autour de la musique de Rossini, à grand renfort de roulades spectaculaires, descentes vertigineuses dans le grave et suraigus décoiffants. Son camarade ayant déjà fait la couverture d’Opéra Magazine, il y a un an, il était logique que Lawrence Brownlee, à la voix plus aiguë mais pas moins électrisante, se voit offrir aujourd’hui la même opportunité. Si la situation sanitaire le permet, le public parisien pourra applaudir les deux compères, dans un programme recoupant en partie celui du CD, au Théâtre des Champs-Élysées, le 21 janvier prochain.
• Éric Vigié Pour les fêtes, le directeur de l’Opéra avait choisi un bijou de l’opérette allemande : Im weissen Rössl de Ralph Benatzky, dans sa célèbre adaptation française de 1932, L’Auberge du Cheval- Blanc. Un mois après l’interview, les représentations ont malheureusement été annulées.
• Olivier Desbordes La compagnie itinérante, juridiquement détachée, depuis le 1er janvier 2020, du Festival de Saint-Céré, dont elle était le prolongement naturel, entame une série de représentations d’une nouvelle production de La Cenerentola, le 10 janvier prochain, à Nevers.
• Le Voyage dans la Lune Après les tournées d’Il viaggio a Reims (2008-2010), Les Caprices de Marianne (2014-2016), L’Ombre de Venceslao (2016- 2018) et Un barbier (2017-2019), le Centre Français de Promotion Lyrique, présidé par Raymond Duffaut, a choisi Le Voyage dans la Lune, fastueux « opéra-féerie » des dernières années de carrière d’Offenbach, d’après Jules Verne. Créé à Paris, au Théâtre de la Gaîté, le 26 octobre 1875, l’ouvrage, avec ses quatre actes et vingt-trois tableaux (!), ses deux somptueux ballets et son mélange des genres « sérieux », « bouffe » et « fantastique », emprunte aussi bien aux codes du « grand opéra » qu’à ceux de l’« opéra-comique ». Pour la première fois, le CFPL travaille en équipe avec le Palazzetto Bru Zane et son directeur scientifique, Alexandre Dratwicki, afin d’offrir au public d’aujourd’hui le reflet le plus fidèle des volontés du compositeur. La mise en scène a été confiée à Olivier Fredj, Pierre Dumoussaud et Chloé Dufresne se partageant la baguette au fil de la tournée. Lever de rideau à Montpellier, le 20 décembre, avant les représentations dans les théâtres coproducteurs : Compiègne, Nancy, Toulon et Tours, en 2020-2021 ; Clermont- Ferrand, Limoges, Marseille, Nice et Vichy, en 2021-2022 ; Avignon, Massy, Metz, Neuchâtel, Reims et Rouen, en 2022-2023.
• Boris Vian et l’opéra Le centenaire de la naissance de Boris Vian (1920-1959) permet de retracer son rapport avec la musique classique. Élevé dans un milieu familial où l’on cultivait le grand répertoire, et où il compta Yehudi Menuhin comme camarade de jeu, celui qui fut, tout à la fois, écrivain, journaliste, trompettiste, chanteur, ingénieur, directeur artistique et bien d’autres choses encore se passionna, avant tout, pour le jazz. Mais, dans les dernières années de sa trop courte vie, l’opéra apparut comme un nouveau terrain de créativité, permettant la convergence de ses multiples talents.
• Ô Richard ! Ô mon Roi ! Le délicieux « opéra-comique » d’André-Ernest-Modeste Grétry attendait sa version de référence. La voici !
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Opéra Magazine N°Anja Silja, paru le 01/11/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Anja Silja Enfant prodige, puis rayonnante égérie du Bayreuth de Wieland Wagner, la légendaire soprano allemande, qui a soufflé ses 80 bougies, le 17 avril dernier, a marqué d’une empreinte indélébile une impressionnante quantité de rôles, dans les tessitures et les répertoires les plus différents, tout en imposant un charisme sans beaucoup d’équivalents dans l’histoire de l’opéra au XXe siècle. Après soixante- dix années de carrière, dont soixante-quatre en scène, elle vient de participer à une production de Pierrot lunaire, au Staatsoper de Hambourg, dont la première a eu lieu le 11 octobre.
• Laurent Brunner Après avoir ouvert, avec des concerts, une saison 2020-2021 mise à l’épreuve par la crise du Covid-19, le directeur de Château de Versailles Spectacles propose ses premiers opéras en décembre : L’Orfeo de Monteverdi, le 9, puis Don Quichotte chez la Duchesse, du 25 au 27.
• Bertrand Rossi Entré en fonctions il y a onze mois, le nouveau directeur général de l’Opéra n’a pas eu la tâche facile pour bâtir sa saison 2020-2021, entre manque de temps et coronavirus. Premier opéra d’envergure à l’affiche : Akhnaten de Glass, le 1er novembre, mis en scène par Lucinda Childs.
• Éric Breton Les 20 et 22 novembre, le compositeur français, après avoir tâté de la scène à travers ballets, opéras-bouffes et comédies musicales, propose au public de l’Opéra Grand Avignon son premier ouvrage lyrique de vastes proportions : Le Messie du peuple chauve.
• Lionel Ginoux Du 10 au 12 novembre, le compositeur français renoue avec le genre lyrique, en mettant en musique, à la demande de l’Opéra de Limoges, Faust nocturne, texte d’Olivier Py écrit en 2003 et mis en scène par son auteur, en 2007, à Orléans.
• Frédéric Chaslin Alors qu’il dirigeait La Bohème d’ouverture de saison de l’Opéra Royal de Wallonie, le chef français a répondu aux questions d’Opéra Magazine sur la Carmen annoncée au Grimaldi Forum, du 20 au 24 novembre, dans le cadre de la programmation de l’Opéra de Monte-Carlo.
• Jeanne Candel À partir du 11 novembre, à l’Opéra-Comique, la metteuse en scène s’attaque à l’un des chefs- d’œuvre du répertoire français, Hippolyte et Aricie, avec Raphaël Pichon au pupitre et une distribution particulièrement alléchante.
• Jean Miannay Un ténor plein de promesses
• Marino Faliero Pour fêter la réouverture du Teatro Donizetti, après trois années de travaux, le « Donizetti Opera Festival », sous la houlette de son directeur artistique, Francesco Micheli, propose, du 19 novembre au 6 décembre, une programmation aussi ambitieuse qu’excitante. Le Belisario d’ouverture, en version de concert, verra les débuts de Placido Domingo dans le rôle-titre, sous la baguette de Riccardo Frizza, directeur musical de la manifestation. Suivra une rareté absolue des premières années de carrière du compositeur : Le nozze in villa. Entre les deux, on attend tout de la nouvelle production de Marino Faliero, ouvrage inégal mais passionnant, qui, en 1835, marqua les débuts parisiens de Donizetti. Avec de nouveau Riccardo Frizza au pupitre, dans une mise en scène du duo Ricci/Forte, la distribution s’annonce prometteuse, emmenée par Alex Esposito dans le rôle de l’infortuné doge de Venise et l’éblouissant Javier Camarena en Fernando, neveu du précédent, emploi taillé aux mesures du légendaire ténor Gio. Battista Rubini.
• Liège fête son bicentenaire Le 4 novembre 1820, le Théâtre Royal ouvrait ses portes, sur ce qui est aujourd’hui la place de l’Opéra. Deux cents ans plus tard, devenu l’Opéra Royal de Wallonie, il fêtera son anniversaire avec La traviata, du 16 au 20 novembre, sous la baguette de Speranza Scappucci et dans une mise en espace de Stefano Mazzonis di Pralafera, respectivement directrice musicale et directeur général et artistique de l’ORW. La distribution s’annonce somptueuse, emmenée par Patrizia Ciofi, René Barbera et Leo Nucci. Après avoir évoqué les grandes dates de l’histoire de la maison, Opéra Magazine brosse un portrait du célèbre ténor belge André d’Arkor (1901-1971), qui en fut le brillant directeur, entre 1945 et 1965.
• L’île enchantée de Hahn Encore un premier enregistrement mondial d’importance à porter au crédit du Palazzetto Bru Zane ! Écrite par un Reynaldo Hahn de 17 ans, et inspirée de Pierre Loti, L’Île du rêve est un bijou, qui confirme le prodigieux talent d’un compositeur trop souvent méprisé. Magnifiquement dirigé, chanté et édité, l’un des disques marquants de l’automne.
• Le dernier amateur heureux En lisant, en écoutant...
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Opéra Magazine N°Emiliano Gonzalez Toro, paru le 01/10/2020

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Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Marianne Crebassa enregistre à Toulouse Événement
• Emiliano Gonzalez Toro Le 2 octobre, Naïve publie l’intégrale de L’Orfeo de Monteverdi, dans laquelle le ténor, né en Suisse de parents chiliens, incarne le rôle-titre, tout en dirigeant son ensemble I Gemelli, expressément fondé dans la perspective de cet enregistrement. Un jalon essentiel dans la carrière d’un chanteur-acteur protéiforme, aussi époustouflant dans l’oratorio et le madrigal que dans l’opéra, et capable de couvrir un immense répertoire, de Jacopo Peri à la chanson sud-américaine. Après la sortie du disque, Emiliano Gonzalez Toro sera à l’Arsenal de Metz, le 14 octobre, puis à l’Opéra Royal de Versailles, le 9 décembre, pour présenter cette version du chef-d’œuvre montéverdien, proposée pour la première fois au public, en mai 2019, au Théâtre des Champs-Élysées.
• Tassis Christoyannis Alors que vient de sortir, sous étiquette Palazzetto Bru Zane, l’intégrale du Timbre d’argent de Saint-Saëns, dans laquelle il incarne Spiridion, l’éclectique baryton grec s’exprime sur sa prochaine prise de rôle : Idoménée de Campra, à l’Opéra de Lille, le 3 octobre.
• Diego Fasolis Le 23 octobre, à Angers, le 29 novembre, à Rennes, et le 13 décembre, à Nantes, le chef suisse dirige une nouvelle production d’Iphigénie en Tauride, signée Julien Ostini, avec, pour particularité, l’absence d’instruments anciens, comme ceux de son ensemble I Barocchisti.
• Catherine Hunold À l’affiche de l’Opéra de Rouen Normandie, jusqu’au 3 octobre, en Elisabeth et Venus dans Tannhäuser, la soprano française enchaînera aussitôt avec la fascinante Pénélope de Fauré, en concert, au Théâtre du Capitole de Toulouse, le 23 octobre.
• Fatma Said Le 16 octobre, Warner Classics publie le premier récital discographique de la jeune soprano égyptienne, dont la carrière internationale est aujourd’hui en plein essor. Intitulé El Nour (La Lumière), il mêle musiques arabes et compositeurs français et espagnols inspirés par l’Orient.
• L’éternel retour de Pénélope Depuis sa création, en 1913, l’unique opéra de Gabriel Fauré offre le prototype du chef- d’œuvre jamais complètement tombé dans l’oubli, mais incapable de s’inscrire durablement au répertoire, malgré les efforts d’ambassadrices aussi prestigieuses que Lucienne Bréval, Germaine Lubin, Régine Crespin ou Jessye Norman. Son retour au Théâtre du Capitole de Toulouse, le 23 octobre, dans une inattendue « version originale pour piano », avec Anne Le Bozec à la direction musicale et Catherine Hunold dans le rôle-titre, est l’occasion de revenir sur cette partition inclassable, et de s’attarder sur les vicissitudes de l’épouse d’Ulysse dans d’autres formes d’expression artistique.
• Fedora Barbieri Le 4 juin dernier, la torrentueuse mezzo italienne, disparue en 2003, aurait eu 100 ans. Même si elle a abordé de multiples rôles en soixante années de carrière, Fedora Barbieri demeure avant tout, dans la mémoire des mélomanes, une chanteuse verdienne, que le disque de studio a beaucoup sollicitée dans les années 1950. Qui n’a pas, dans sa discothèque, ses intégrales d’Il trovatore et d’Aida, avec Zinka Milanov et Maria Callas, d’Un ballo in maschera, encore avec Callas, sans parler de cet inimitable Falstaff, avec Tito Gobbi, sous la baguette d’Herbert von Karajan ? Autant de références qui assurent à Fedora Barbieri, pourtant loin d’être irréprochable, une gloire éternelle.
• Christiane Eda-Pierre Disparue le 6 septembre dernier, à l’âge de 88 ans, la soprano française laisse le souvenir d’une artiste vibrante, engagée, et techniquement affûtée, dont le disque a heureusement préservé quelques incarnations majeures, dans Mozart comme dans l’opéra du XXe siècle.
• C’est l’extase ! Album après album, Sabine Devieilhe poursuit, chez Erato, un parcours discographique d’un niveau exceptionnel.
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Opéra Magazine N°Premiers échos des festivals, paru le 01/09/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Une rentrée plein d’incertitude En prolongement de son enquête « Les acteurs de l’opéra dans la crise », parue dans le numéro 162 d’Opéra Magazine, Mehdi Mahdavi, entre le 8 juillet et le 8 août, a interrogé huit directeurs de théâtre, des deux côtés de l’Atlantique. Selon les pays et les modes de fonctionnement propres à chaque maison, la manière dont ils envisagent la rentrée 2020 n’est évidemment pas la même. Mais une chose est sûre : l’incertitude est partout, les obligeant à se surpasser en termes de résilience, d’inventivité et de capacités d’adaptation.
• Frédéric Roels Succédant à Pierre Guiral, le 1er septembre, le nouveau directeur doit relever plusieurs défis, à commencer par l’impact des contraintes sanitaires liées au Covid-19 sur la saison 2020-2021 et la réouverture du bâtiment historique, en janvier prochain, après trois années de travaux.
• Alexandre Tharaud Le pianiste français, parallèlement à sa brillante carrière de concertiste, accompagne des chanteurs avec lesquels il partage une vraie complicité artistique. Le 11 septembre, Erato publie le premier récital complet enregistré en duo avec Sabine Devieilhe : Chanson d’amour.
• Benoît Bénichou À partir du 30 septembre, l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet accueille le lancement de la tournée de la nouvelle production de l’Arcal : Croesus de Reinhard Keiser, fleuron de l’opéra baroque allemand, créé à Hambourg, en 1711, puis remanié en 1730. La parole au metteur en scène...
• Abderrahmane Sissako Le cinéaste et producteur mauritanien, César du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario original pour Timbuktu, en 2015, a accepté d’écrire le livret et de mettre en scène Le Vol du Boli, musique de Damon Albarn, en création mondiale, du 2 au 18 octobre.
• Samuel Hasselhorrn Le baryton allemand, révélation du dernier Concours « Reine Élisabeth », sera présent sur deux fronts, en septembre : d’abord avec la sortie de son premier récital discographique, chez Harmonia Mundi, le 11, puis avec ses débuts en Wolfram dans Tannhäuser, à Rouen, le 27.
• Beethoven, l’homme d’un seul opéra En cette année 2020, où l’on célèbre le 250e anniversaire de sa naissance (Bonn, décembre 1770), le compositeur allemand, disparu à Vienne, le 26 mars 1827, est tout particulièrement célébré, dans tous les domaines de sa prodigieuse créativité : pièces pour piano seul, concertos, symphonies, musique de chambre, musiques de scène... La voix soliste, numériquement marginale dans son catalogue, n’y occupe pas moins une place centrale, avec principalement trois chefs-d’œuvre absolus : la Symphonie n° 9, la Missa solemnis et Fidelio, l’unique opéra, fruit d’une gestation longue et compliquée. En ouverture de ce dossier, Jean Cabourg s’interroge justement sur les différentes manières de chanter Beethoven, au regard de ses partitions les plus marquantes, avant que Pierre Cadars ne résume les enjeux et les pièges auxquels se confronte tout metteur en scène tenté par Fidelio.
• La troupe de l’Opéra entre 1945 et 1972 Alors que la crise sanitaire frappe de plein fouet l’Opéra National de Paris, au point de retarder sa réouverture jusqu’à la fin du mois de novembre, il est intéressant de se pencher sur l’une des périodes les plus décriées de l’histoire de l’institution, à savoir les décennies séparant ses deux « âges d’or » : l’entre-deux-guerres, sous la direction de Jacques Rouché, et le mythique mandat de Rolf Liebermann (1973-1980). De 1945 à 1972, l’Opéra, uni à l’Opéra-Comique au sein de la Réunion des Théâtres Lyriques Nationaux (RTLN), continua à fonctionner sur le système de la troupe, en place depuis plusieurs siècles. Sauf que ce mode de programmation, après avoir assuré pendant des décennies la renommée de la maison, s’est mis à révéler ses limites, suscitant des jugements négatifs de la part du public et des commentateurs. Souvent justifiées, ces critiques ne doivent pas, pour autant, occulter les réussites artistiques de la période, ni la formidable pépinière de chanteurs incarnée par cette fameuse troupe.
• Nicolas Joel Disparu le 18 juin dernier, le metteur en scène français, présent sur les plus grandes scènes mondiales pendant quatre décennies, fut également directeur du Théâtre du Capitole de Toulouse, entre 1990 et 2009, puis de l’Opéra National de Paris, de 2009 à 2014. Qui d’autre que Christophe Ghristi, son indispensable bras droit pendant dix-neuf ans, et actuel directeur artistique du Capitole, pouvait le mieux lui rendre hommage ?
• Carlo Vistol Un contre-ténor très doué
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Opéra Magazine N°Salzbourg fête son centenaire, paru le 03/07/2020

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Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Nuits d’étoiles à Orange Ce sera l’unique réunion de superstars de l’art lyrique en France, cet été. Le 1er août, en soirée, France 5 diffusera le concert filmé sans public, quelques jours plus tôt, au Théâtre Antique, pour lequel Jean-Louis Grinda, directeur des Chorégies, s’est assuré le concours de Cecilia Bartoli, Karine Deshayes, Aleksandra Kurzak, Roberto Alagna, Jonas Kaufmann et Ludovic Tézier ! Accompagnés au piano par l’excellent David Zobel, ces six vedettes seront rejointes par deux espoirs de la jeune génération française, lauréats du Concours International de Chant de Clermont- Ferrand, en 2019 : la soprano Solen Mainguené, native d’Orange, et le ténor Jean Miannay.
• Laurence Dale À partir du 8 août, dans un Teatro Rossini spécialement aménagé pour tenir compte des contraintes sanitaires, le ténor britannique, qui a mis fin à sa carrière de chanteur, met en scène une nouvelle production de La cambiale di matrimonio.
• Bushra El-Turk La compositrice libanaise est en train d’écrire son deuxième ouvrage lyrique, Woman at Point Zero, qui sera créé en Belgique, en avril 2021, avant d’être présenté au Festival d’Aix-en- Provence. Le projet bénéficie du soutien d’ENOA, réseau européen d’académies d’opéra.
• Salzbourg fête son centenaire Comme l’explique son directeur artistique, Markus Hinterhäuser, en ouverture de ce dossier, le Festival de Salzbourg a bien failli ne pas avoir lieu cet été, en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Le ciel s’est finalement éclairci à la fin du mois de mai, autorisant une programmation « allégée », dans laquelle figureront quand même deux nouvelles productions lyriques, Elektra et Cosi fan tutte, respectivement mises en scène par Krzysztof Warlikowski et Christof Loy. Une aubaine pour la prestigieuse manifestation qui célèbre, en 2020, le centenaire de sa naissance. C’est précisément ce siècle d’existence qu’Opéra Magazine a voulu évoquer, à travers un choix de photos d’archives, accompagnées d’une chronologie, puis en laissant la parole à quelques chroniqueurs et artistes français, dont Salzbourg a marqué la vie et/ou la carrière. Leur regard sur un festival dans lequel opéras, chefs, chanteurs et metteurs en scène hexagonaux ont mis très longtemps à se faire une place, ne manque pas de sel.
• Gabriel Bacquier Le 13 mai, l’un des derniers géants de la scène lyrique française d’après-guerre nous a quittés, à la veille de son 96e anniversaire. Pilier de l’Opéra de Paris pendant plusieurs décennies, fidèle entre les fidèles du Festival d’Aix-en-Provence, figure incontournable sur les principales scènes de région, Gabriel Bacquier fit également une prestigieuse carrière internationale, en particulier outre-Atlantique, et, au disque, fut le partenaire régulier des plus grands : Joan Sutherland, Montserrat Caballé, Leontyne Price, Teresa Berganza, Placido Domingo, Luciano Pavarotti... En juin 2014, Opéra Magazine avait publié un long entretien avec le baryton, en l’accompagnant d’une discographie complète. Pierre Cadars, qui l’avait interviewé, lui rend aujourd’hui hommage.
• Mady Mesplé Le 30 mai, dix-sept jours après Gabriel Bacquier, dont elle fut souvent la partenaire, la soprano française nous a quittés, à l’âge de 89 ans. Renommée pour la perfection de ses vocalises et ses prouesses dans le suraigu, Mady Mesplé était bien davantage que cela : une fine musicienne et une artiste aux multiples talents, comme en témoigne son imposante discographie, où l’opéra côtoie l’opérette et la musique du XXe siècle la plus exigeante.
• Un Roi Arthur venu de Berlin Dirigé par René Jacobs, mis en scène par Sven-Eric Bechtolf et Julian Crouch, ce troisième DVD de King Arthur prend la tête de la vidéographie du «semi opera» de Purcell. La qualité de la distribution vocale y est également pour beaucoup, à l’instar de la formidable performance de l’Akademie für Alte Musik Berlin.
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Opéra Magazine N°Patricia Petibon, paru le 04/06/2020

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Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Patricia Petibon Confinée chez elle, la soprano française a accepté de répondre aux questions d’Opéra Magazine, au lendemain de la sortie de son nouveau récital, L’Amour, la Mort, la Mer, chez Sony Classical. L’occasion, pour Patricia Petibon, de faire le point, après vingt-cinq années de carrière, sur ses aspirations, ses passions, ses rêves et, bien sûr, ses projets. Michel Franck, le directeur général du Théâtre des Champs- Élysées, lui offre deux magnifiques prises de rôles, la saison prochaine, avec ses deux metteurs en scène préférés : Salome, du 14 au 24 novembre 2020, avec Krzysztof Warlikowski ; puis Elle dans La Voix humaine, du 6 au 14 mars 2021, avec Olivier Py. Le dernier opéra de Poulenc sera couplé avec une création de Thierry Escaich, Point d’orgue, à la fois suite et miroir du monologue, où Elle renouera le dialogue avec Lui.
• Jean-Louis Grinda Leur édition 2020 annulée, les Chorégies ne baissent pas les bras et organisent un concert au Théâtre Antique, sans public, que France Télévisions retransmettra le 1er août. L’affiche est royale : Cecilia Bartoli, Karine Deshayes, Roberto Alagna, Bryn Terfel, Ludovic Tézier...
• Aslam Safla Alors que les auditions ont commencé pour la 3e édition du Concours « Voix des Outre-Mer », fondé par Fabrice di Falco, le baryton né à La Réunion, couronné le 8 janvier dernier, à l’Amphithéâtre Bastille, tient à compléter sa formation, avant de se lancer dans la carrière.
• Le monde de l’opéra dans la crise Du 24 avril au 7 mai, alors que les annulations de toutes les fins de saison et de presque tous les festivals se succédaient dans le monde, Opéra Magazine a enquêté sur la manière dont les acteurs de l’art lyrique vivaient cette catastrophe sans précédent : directeurs de théâtre, chanteurs, chefs d’orchestre, metteurs en scène, agents artistiques, patrons de maisons de disques... Un récit au quotidien, fait d’angoisses et d’espoirs, d’où se dégage un mot d’ordre : solidarité.
• Samson et Dalila dans les arts Le 10 juillet, le chef-d’œuvre de Camille Saint-Saëns aurait dû constituer l’apothéose de l’édition 2020 des Chorégies d’Orange, dans une mise en scène de Jean-Louis Grinda, avec une somptueuse distribution emmenée par Roberto Alagna, Marie-Nicole Lemieux et Ludovic Tézier. La crise sanitaire liée au Covid-19 a contraint la manifestation à repousser l’événement au 10 juillet 2021, mais Opéra Magazine a quand même choisi de maintenir la publication de l’article commandé pour l’occasion. On y parle évidemment d’opéra, mais aussi de peinture, de sculpture, de cinéma... et même d’opérette !
• Une prima donna est née Le nouveau récital d’Aleksandra Kurzak confirme une métamorphose que rien ne laissait présager il y a dix ans.
• Le père de l’opéra polonais Trois nouvelles parutions permettent de braquer les projecteurs sur Stanislaw Moniuszko, le plus célèbre compositeur d’opéra polonais du XIXe siècle, dont toutes les tentatives de réhabilitation ont jusqu’ici échoué, hors des frontières de sa terre natale. Dommage, car sa musique ne manque ni de charme, ni de fraîcheur.
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Opéra Magazine N°René Pape, paru le 01/05/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• René Pape Du 23 mai au 29 juin, l’immense basse allemande aurait dû incarner Boris Godounov, à l’Opéra National de Paris, dans la reprise de la mise en scène d’Ivo van Hove, créée en 2018. Cela aurait été l’occasion de découvrir, après Don Carlo, déjà à l’Opéra Bastille, en début de saison, une autre facette d’un chanteur surtout connu pour ses interprétations du répertoire allemand, de Die Zauberflöte à Elektra, en passant par Tristan und Isolde et Parsifal.
• Samuel Jean Fin de mandat à Avignon
• Boris Godounov à l’Opéra de Paris En mai 1908, il y a exactement cent douze ans, l’Opéra de Paris ouvrait pour la première fois ses portes au chef-d’œuvre de Moussorgski. À l’occasion de son retour, initialement prévu le 23 mai, Opéra Magazine retrace les étapes majeures de la carrière du tsar de Russie, d’abord au Palais Garnier, puis à l’Opéra Bastille.
• Vêpres miraculeuses Après les DVD de John Eliot Gardiner, Raphaël Pichon ajoute une nouvelle référence à la vidéographie du chef-d’œuvre monteverdien.
• Les multiples visages d’Eileen Farrell En Europe, la soprano, disparue en 2002, n’est sans doute pas la plus connue des grandes cantatrices américaines de la deuxième moitié du XXe siècle. Eileen Farrell n’en a pas moins marqué l’histoire de l’opéra et c’est justice que Sony Classical, en cette année 2020 où l’on célèbre le 100e anniversaire de sa naissance, lui consacre un volumineux coffret. On y trouve notamment des récitals jamais réédités en CD, ni même sortis en France en microsillon.
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Opéra Magazine N°Marina Rebeka, paru le 01/04/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Marina Rebeka Récemment couronnée «Artiste de l’Année» aux International Classical Music Awards (ICMA), la soprano lettone vient tout juste de terminer, au Staatsoper de Hambourg, une série de représentations de Norma, opéra dont elle est devenue l’une des titulaires les plus recherchées aujourd’hui. Poursuivant sa conquête des grandes héroïnes de Bellini, elle chantera sa première Imogene d’Il pirata, à Dortmund, le 17 mai. Dans l’intervalle, elle aura publié son deuxième récital discographique pour Prima Classic, le label qu’elle a fondé. Intitulé Elle, l’album réunit un bouquet d’airs d’opéras français, de Gounod à Debussy, en passant par Bizet et Massenet.
• Thierry Escaich Après Claude, en 2013, c’est à nouveau l’Opéra de Lyon qui accueille, à partir du 2 mai, le nouvel opus lyrique du compositeur et organiste français, sur un livret d’Atiq Rahimi : Shirine, une histoire d’amours contrariées, inspirée d’un poème persan du XIIe siècle.
• Antoine Palloc Un pianiste accompagnateur recherché
• Marie Oppert En ce début de printemps, la jeune soprano française, particulièrement remarquée dans Les Parapluies de Cherbourg, au Châtelet, puis dans Peau d’âne, au Théâtre Marigny, sort son premier album en solo, chez Warner Classics, baptisé Enchantée.
• Rouen répète Serse Le 6 mars, Opéra Magazine a suivi les premières répétitions d’un des spectacles les plus alléchants de ce printemps 2020 : Serse de Haendel, dans une production de Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil, sous la baguette de David Bates, avec une distribution emmenée par deux magnifiques sopranos, Emöke Barath et Mari Eriksmoen, et le contre-ténor vedette Jakub Jozef Orlinski. Dommage que l'étincelante Emily D'Angelo ait déclaré forfait en Serse, pour cause de coronavirus. Elle sera remplacée par un contre-ténor, John Holiday.
• Mirella Freni Disparue le 9 février dernier, la soprano italienne occupait une place à part dans le cœur des mélomanes. Pas diva pour deux sous, elle s’imposait par un charme et une simplicité qui touchaient immédiatement. Interprète idéale des « petites femmes » de Puccini, à commencer par cette Mimi de La Bohème dans laquelle elle n’a jamais été surpassée, elle a également marqué d’une empreinte indélébile des rôles tels que Susanna dans Le nozze di Figaro, Desdemona dans Otello, Suzel dans L’amico Fritz, Marguerite dans Faust ou Tatiana dans Eugène Onéguine. En complément du grand dossier qu’Opéra Magazine lui avait consacré, dans son numéro 105 d’avril 2015, à l’occasion de son 80e anniversaire, comprenant notamment une discographie complète, nous avons demandé à Jean Cabourg d’analyser les spécificités de cette voix unique, avant de laisser la parole à Mirella Freni elle-même, à travers des extraits d’interviews accordées au fil de sa carrière.
• Bostridge fête Beethoven Célébrant le 250e anniversaire de la naissance du compositeur, le ténor britannique livre un récital aussi inhabituel que fascinant.
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Opéra Magazine N°Tugan Sokhiev, paru le 01/03/2020

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OPERA MAGAZINE présente l'actualité internationale de l'art lyrique. Il offre également un regard sur le patrimoine, l'histoire et les voyages.
Il propose des dossiers, des interviews et des compte-rendus de spectacles.Sommaire• Tugan Sokhiev Du 10 mars au 3 avril, le directeur musical de l’Orchestre National du Capitole et du Bolchoï pilote, en tant que directeur artistique, la deuxième édition des « Musicales franco-russes » de Toulouse, manifestation pensée comme un trait d’union entre deux cultures historiquement liées. Il dirigera notamment Mazeppa et Eugène Onéguine à la Halle aux Grains, les 10 et 11 mars, avec les forces du prestigieux théâtre moscovite, puis reprendra Mazeppa à la Philharmonie de Paris, le 14. Un feu d’artifice d’opéra russe qui se poursuivra, en août prochain, avec une nouvelle production de Boris Godounov au Festival de Salzbourg, dans une mise en scène de Christof Loy.
• Pierre Thirion-Vallet Après avoir changé de nom et être devenu membre à part entière de la Réunion des Opéras de France, Clermont Auvergne Opéra lance, le 6 mars, à Avignon, sa nouvelle coproduction de Cavalleria rusticana/Pagliacci, montée avec les lauréats de son prestigieux concours de chant.
• Christian Jost À partir du 30 mars, sur la scène du Grand Théâtre, le compositeur allemand propose son nouvel opéra. Voyage vers l’espoir est tiré du film éponyme de Xavier Koller, dernier long- métrage suisse à avoir remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, en 1991.
• Thierry Pécou Du 21 mars au 7 avril, à Strasbourg, puis à Mulhouse, le compositeur français est en vedette au Festival «Arsmondo», dédié cette année à l’Inde, avec la création de Until the Lions – Échos du Mahabharata, « opéra dansé en un prologue et trois actes ».
• Philippe-Nicolas Martin À partir du 7 mars, le baryton français, tout juste sorti d’une production de L’Enfant et les sortilèges, à l’Opéra de Limoges, incarnera l’ami fidèle de Roméo, au Grand-Théâtre, dans un Roméo et Juliette de Gounod très attendu.
• Roberto ou Elisabetta ? Depuis combien de temps Roberto Devereux n’a-t-il pas été mis en scène à Paris ? Poursuivant sa courageuse défense et illustration de l’un des meilleurs opéras de Donizetti, après la version de concert offerte en 2005, le Théâtre des Champs-Élysées accueille, à partir du 20 mars, la belle production de David McVicar, créée en 2016, au Metropolitan Opera de New York. Placée sous la baguette de Roberto Abbado, la distribution est alléchante, avec Karine Deshayes en Sara, Artur Rucinski en Nottingham et Francesco Demuro dans le rôle- titre. Mais, quelle que soit la beauté de la musique que ces derniers ont à chanter, et même si l’ouvrage s’appelle Roberto Devereux, on peut penser que c’est Maria Agresta, l’interprète d’Elisabetta, qui captera tous les regards. Car le personnage de cette reine vieillissante, amoureuse et vindicative, a tout pour retenir l’attention des divas, en herbe ou confirmées, d’autant que l’écriture vocale, par-delà ses difficultés inouïes, s’avère extrêmement payante auprès du public. Depuis le 29 octobre 1837, date de la création, au San Carlo de Naples, elles ont été un certain nombre à relever le défi. Jean Cabourg s’attarde sur celles qui se sont le plus distinguées depuis la résurrection de l’opéra dans les temps modernes.
• La consécration attendue Enfin ! Depuis le temps qu’on espérait un récital en solo de Christophe Dumaux, le voici, comblant toutes nos attentes.
• Sublime Descente aux Enfers Le petit opéra de chambre de Marc-Antoine Charpentier, La Descente d’Orphée aux Enfers, a décidément de la chance. Après plusieurs versions extrêmement concluantes depuis sa résurrection, en 1995, il connaît enfin son édition de référence, grâce à Reinoud Van Mechelen, une fois encore exceptionnel.
• Le miracle Strehler Créée à Salzbourg, en 1965, la mise en scène de Die Entführung aus dem Serail par Giorgio Strehler est entrée dans la légende de l’opéra. Vue et revue dans différents théâtres, elle a été filmée à la Scala de Milan, en 2017, avec une distribution épatante et, au pupitre, celui qui l’avait créée, voici plus d’un demi-siècle : Zubin Mehta.
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