Documents pour «Les dessous de l'infox»

Documents pour "Les dessous de l'infox"
Affiche du document Afrique francophone: comment faire face aux contenus trompeurs générés par IA?

Afrique francophone: comment faire face aux contenus trompeurs générés par IA?

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Confrontés quotidiennement à la démocratisation de l'intelligence artificielle générative, et à la régression des moyens de modération employés par les grandes plateformes numériques, la communauté des fact-checkers tente de trouver la parade.  Rassemblés fin juin 2025 à Rio de Janeiro au Brésil, dans le cadre du 12ème Global fact summit, ces journalistes venus du monde entier ont partagé leurs expériences et esquissé des solutions. Les attaques contre les fact-checkers accusés de censure quand ils tentent de contrecarrer la propagation des fausses nouvelles, la faiblesse des moyens employés par les grandes plateformes pour modérer les contenus trompeurs, haineux et dangereux, la difficulté que pose la démocratisation des IA génératives, tout cela était au cœur des discussions de Rio dans le cadre du 12è sommet Global fact. Notre invité Harouna Drabo y était. Il est journaliste, en projet de recherche à l’Institut français de Géopolitique, spécialiste des stratégies d’influence informationnelles en Afrique francophone.   « Contrairement à ce que disent les oligarques de la Silicon Valley, la lutte contre la désinformation n'est pas une menace contre la liberté d'expression. Par contre, ce qui menace la démocratie, c'est le fait que l'on ne travaille pas à prendre soin de nos espaces communs d'information. Il faut répéter ce message-clé à l'adresse des plateformes numériques. Elles doivent prendre leurs responsabilités face à l'humanité. » « Les plateformes numériques aujourd'hui démantèlent nos sociétés, remettent en cause nos modèles de coexistence. C'est un cancer pour le corps social. » À lire aussiLe récit anti(néo)colonial au cœur de la stratégie d’influence russe La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Togo: la désinformation ajoute à la confusion avant l'élection. La chronique de Quang Pham des Obs de France 24: une campagne de désinformation avec usurpation d'identité vise la France et l'Arménie. 
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Affiche du document L'ingérence russe, un outil au service d'ambitions géopolitiques à long terme

L'ingérence russe, un outil au service d'ambitions géopolitiques à long terme

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Comprendre ce qu’est une offensive informationnelle, comment elle naît, comment elle grandit et se propage, c’est déjà un premier antidote au poison de la désinformation. Progressivement, la recherche parvient à mettre en lumière les opérations d'ingérence étrangère, la façon dont s'organisent les opérations d'influence et comment elles peuvent affecter le débat public dans des moments-clé de la vie démocratique. Celles orchestrées par la Russie recèlent un intérêt particulier. Les démocraties ont leurs faiblesses. Le dispositif informationnel de la Russie s’appuie sur ces failles, et sur la caisse de résonance que constituent les réseaux sociaux pour en tirer profit. Notre invitée, Christine Dugoin-Clément nous montre comment se déploie cette « stratégie du chaos ». Nous verrons avec elle, que ce système bien documenté, n’est pas lui-même infaillible.  Christine Dugoin-Clément est chercheuse à la chaire «Risques» de l’IAE Paris-Sorbonne et à l’Observatoire de l’intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle est l'auteur de « Géopolitique de l’ingérence russe-la stratégie du chaos » aux PUF. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Pays de l’AES: la réalité derrière les images de logements flambant neufs.
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Affiche du document Comment les images générées par l'IA transforment nos vies, à notre insu

Comment les images générées par l'IA transforment nos vies, à notre insu

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Les images générées par l’intelligence artificielle ne sont pas des photographies comme les autres, mais se présentent comme telles sur nos environnements numériques. Le philosophe Pierre Cassou Noguès interroge l'effet produit par la machine numérique que nous sachions ou non que ces images sont fabriquées par une intelligence artificielle. Il nous montre aussi comment ces images dites «  pyromanes » favorisent l’évitement de la réalité de la crise environnementale, tout en y contribuant. « Les images pyromanes-théorie fiction des images génératives », c’est le titre du livre réalisé par le philosophe Pierre Cassou-Noguès avec l’artiste Gwenola Wagon. À travers une série de contes spéculatifs, ils mettent en lumière la façon dont les IA génératives changent nos vies, en profondeur, sans que l'on ne s'en aperçoive.  Philosophe et écrivain, Pierre Cassou-Noguès enseigne au département de Philosophie de l'Université Paris 8. Il est membre senior de l'Institut universitaire de France, et chercheur associé à GEODE, projet de recherche interdisciplinaire, partenaire de l'émission. Son travail est fondé sur un usage théorique de la fiction. Il porte sur les nouvelles technologies et sur les problématiques contemporaines, telles que le réchauffement climatique. Gwenola Wagon est artiste et chercheuse. Elle imagine des récits alternatifs et paradoxaux pour penser le monde numérique contemporain.  Des images générées par l’IA de plus en plus invasives sur les réseaux sociaux, on en parle également dans nos chroniques : La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Kahofi Suy de l'AFP factuel à Abidjan : Des accusations d'espionnage alimentées par des vidéos s'appuyant sur des images générées par l'IA.  
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«Protocole chaos», l'opération d'influence russe derrière le trumpisme, de la fiction au réel

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Dans son roman « Protocole Chaos », J.R. Dos Santos retrace un demi-siècle de manipulations orchestrées depuis Moscou pour aboutir à l’effondrement des démocraties libérales, à commencer par les États-Unis. À partir de faits réels, sourcés et documentés, le journaliste écrivain met en lumière le rôle des réseaux sociaux et les manœuvres russes derrière le phénomène Trump.  Vrais et faux complots, réalité tronquée, manœuvres électorales sur fond de polarisation de la société, dans son roman « Protocole Chaos », le journaliste José Rodrigues dos Santos dresse le tableau d’une démocratie libérale fragilisée, dans le viseur d’une Russie autocratique, prête à tout pour imposer son modèle sous la houlette de Vladimir Poutine. L’écrivain journaliste portugais, évoque les faits dont il s’inspire, et le rôle joué par les réseaux sociaux dans le chaos ambiant. Il consacre notamment plusieurs chapitres à l'émergence du mouvement conspirationniste QAnon qui a massivement soutenu l'arrivée aux affaires de Donald Trump. Et l'on comprend comment ce groupe agrégeant toutes les colères d'un électorat blanc du Sud-américain rejeté aux marges de la société, a pu se muer en force politique, grâce à l'amplification artificielle de leurs publications sur les réseaux sociaux et certaines plateformes particulièrement propices à la radicalisation de ses membres, jusqu'à l'épisode du 6 janvier 2021 et l'intrusion des inconditionnels de Trump au Capitole. Le roman, publié au Portugal dès octobre 2024, soit un mois avant l'élection de Trump à un nouveau mandat, s'avère tout à fait prémonitoire. Sa traduction en français et sa note finale réactualisée, nous aide à décrypter un présent lourd de menaces : « Une mauvaise information conduit à de mauvaises décisions »- écrit l'auteur. «C'est ce qui est en train de se passer dans les régimes libéraux, du fait de la manipulation des réseaux sociaux par des acteurs antilibéraux. Mais à terme, les gens vont se rendre compte que ces informations sont fausses, ils vont commencer à remettre en question tout ce qu'ils entendent et lisent. Le résultat final, ainsi que cela a été constaté tout au long de l'histoire dans les régimes dictatoriaux en général, et totalitaires en particulier, ce sera la naissance d'une conviction généralisée qu'il n'y a pas de vérité. » « Protocole Chaos » traduit en français par Catherine Leterrier, HC éditions Hervé Chopin. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Nathan Gallo des Observateurs de France 24 : Désinformation iranienne au sujet des F35 israéliens. 
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Affiche du document Comment l'intelligence artificielle bouleverse notre rapport à la vérité

Comment l'intelligence artificielle bouleverse notre rapport à la vérité

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Révolution scientifique et technologique, l’intelligence artificielle est une nouvelle arme redoutable sur le front de la désinformation. Avec la démocratisation des images, sons et vidéos synthétiques, la frontière entre le vrai et le faux tend à disparaître. Notre invitée, Carole Bienaimé Besse, experte des médias et du numérique, nous plonge dans ce nouveau monde, avec son essai : « Crépuscule numérique : quand l’IA bouleverse notre rapport à la vérité », aux éditions de l’Observatoire. « Imaginez un monde où la frontière entre le réel et le virtuel aurait disparu ». Dans son essai, « Crépuscule numérique : quand l’IA bouleverse notre rapport à la vérité », Carole Bienaimé Besse explore les défis éthiques, juridiques et politiques que nous réserve la démocratisation de l'intelligence artificielle. Alors qu'il n'a jamais été aussi simple de générer des fausses informations, cette experte du numérique et des médias alerte sur les menaces qui pèsent actuellement sur notre société. Émeutes à Los Angeles : images artificielles et chatbots sèment la confusion Cette semaine, Los Angeles, la deuxième ville des États-Unis, a été en proie à des heurts parfois violents entre des manifestants et les forces de l’ordre. Un couvre-feu a été imposé en début de semaine pour tenter de mettre fin aux pillages. Quelque 700 marines ont été appelés en renforts, rejoignant 4 000 militaires réservistes de la Garde nationale. Un déploiement de force dénoncé par les autorités locales qui parlent d’un abus de pouvoir de la part de Donald Trump. Sur les réseaux sociaux, confusion et fausses informations entourent ces évènements. Dans sa chronique, Olivier Fourt, de la cellule Info Vérif de RFI, fait le point sur les infox les plus virales. Non, le chef de l'Africom n'a pas démissionné Au Sahel, une rumeur circule avec insistance ces dernières semaines. À en croire des centaines de publications, le chef du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), le général Michael Langley, aurait démissionné. En cause, une prétendue brouille avec Ibrahim Traoré, le chef de la junte burkinabè. Émilie Beraud, journaliste pour l'AFP Factuel, s'est penchée sur cette campagne de désinformation lancée en mai 2025.
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Affiche du document Comment l’administration Trump recompose brutalement le paysage informationnel américain

Comment l’administration Trump recompose brutalement le paysage informationnel américain

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La voix de l’Amérique va-t-elle être réduite au silence ou instrumentalisée par des médias complotistes proches de la sphère Trump ? La diffusion de la radio VOA a été suspendue par les autorités, le 15 mars 2025, et les contrats de certains collaborateurs pourraient prendre fin dans quelques jours. L’inquiétude est palpable, chez les 1 400 employés et contractuels de Voice of America. Le démantèlement de VOA constituerait un recul important de la liberté de la presse dans le monde.  Les ultra-conservateurs américains sont-ils en train de transformer les médias publics en instrument de propagande à leur profit ? Il s'agit d'une dérive autoritaire au détriment de la liberté d’informer, estime Maud Quessard, directrice du domaine « Europe, espace transatlantique, Russie » à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem) :« L'objectif premier de VOA était de lutter contre l'appareil de propagande de l'Allemagne Nazie, en 1942, par la suite, la radio va connaitre un regain d'intérêt au moment de la guerre froide, en devenant la voix du monde libre, au-delà du rideau de fer », explique-t-elle. Ces dernières années, ces médias ont notamment été employés pour documenter la guerre en Ukraine après l'invasion de la Russie. « Les premières images du conflit en Ukraine sont tournées par des équipes de Radio Free Europe et Radio Liberty », rappelle cette spécialiste de la diplomatie publique des États-Unis.Ces chaînes font partie d'un large consortium qui regroupe les médias publics américains sous la désignation U.S Agency for Global Media (USAGM). Maud Quessard souligne que « ces médias peuvent aussi financer des journalistes locaux, qui sont souvent des journalistes qui travaillent pour maintenir un certain pluralisme et donc lutter contre la parole officielle dans des régimes autocratiques ».« L'enjeu ici est celui de la liberté de la presse aux États-Unis »Par le passé, les républicains ne se sont jamais attaqués aux médias publics à destination de l'étranger lorsque le pays a connu des alternances politiques. On est de ce fait entré dans une nouvelle dimension avec la politique conduite par l'équipe Trump. Cela étant, il y a des gardes fous. « Ces médias publics à destination de l'étranger sont financés par le congrès, et leur ligne éditoriale doit être autonome, donc l'enjeu ici est celui de la liberté de la presse aux États-Unis, nous sommes face à une politisation de l'appareil d'État, mais il ne parait pas faisable que le congrès laisse confisquer par l'exécutif un média public comme Voice of America. On serait alors confronté à une dérive très importante du pouvoir de Donald Trump », conclut-elle. La désinformation au cœur des tensions entre l'Inde et le PakistanAprès une escalade militaire ayant provoqué la mort de plus de 70 personnes, l’Inde et le Pakistan ont convenu d’un accord de cessez-le-feu le samedi 10 mai 2025. Si les armes se sont tues, la guerre de l’information, elle, se poursuit entre New Delhi et Islamabad. D’un côté comme de l’autre, des comptes de propagande continuent de diffuser massivement des fausses informations afin de présenter leur pays comme le vainqueur de cette confrontation. Dans sa chronique, Grégory Genevrier s’est penché sur la « guerre des deepfakes » entre l’Inde et le Pakistan.
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Affiche du document Le passé instrumentalisé par Poutine pour justifier sa guerre contre l’Ukraine

Le passé instrumentalisé par Poutine pour justifier sa guerre contre l’Ukraine

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À l’occasion du 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique contre le nazisme, le Kremlin réécrit l’Histoire. La date du 9 mai, puissant vecteur de propagande, permet de diffuser le narratif d’une guerre sans fin contre le nazisme, servant de prétexte à la poursuite de l'offensive russe en Ukraine. Ce 9 mai à Moscou, les commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie prennent une dimension symbolique inédite. Soucieux avant tout de justifier la poursuite de sa guerre contre l’Ukraine, Vladimir Poutine érige le passé en un récit de propagande visant l’Ukraine et ses alliés.Notre invité est Paul Gogo, correspondant en Russie pour plusieurs médias francophones et auteur du livre Opération spéciale, dix ans de guerre dans le Donbass, entre Donetsk et Moscou, aux éditions du Rocher.Inde-Pakistan : guerre de l’information à haute intensitéLes affrontements entre l’Inde et le Pakistan suscitent un torrent d’infox sur les réseaux sociaux, au point d’éclipser le réel. Ce sera la chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI:Puis, nous mettons le cap sur le Cameroun, pour parler éducation aux médias avec la journaliste Laure Nganlay, lauréate du prix EMI 2025, décerné à son organisation AFF Cameroun lors des Assises du journalisme de Marseille. Les travaux de fact checking de cette ONG de lutte contre la désinformation sont à retrouver sur la plateforme 237 check.
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Affiche du document Là où la liberté de la presse recule, la désinformation avance

Là où la liberté de la presse recule, la désinformation avance

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Mauvais temps pour l’information dans le monde, les nuages s’accumulent sur la liberté de la presse. Les conditions de travail des journalistes se dégradent un peu partout. D’après le Classement annuel réalisé par Reporters sans frontières, plus de six pays sur dix voient leurs scores reculer. Conséquence directe, l'accès à une information vérifiée est rendu plus difficile, tandis que les grandes plateformes captent l'attention du public et les revenus publicitaires qui vont avec. Selon RSF, « la fragilisation économique des médias constitue l'une des principales menaces pour la liberté de la presse. ». L'ONG qui publie chaque année ce Classement de la liberté de la presse dans le monde pointe notamment la responsabilité des grandes plateformes, dont la captation des recettes publicitaires ne cesse de croître aux dépens des médias. La production d'informations fiables, la constitution d'un espace médiatique pluraliste, assurant une bonne visibilité à des contenus provenant de médias indépendants, est menacée. On fait le bilan avec notre invitée Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF.Comment s’organiser pour résister à cette tendance d'une dégradation des conditions de travail des journalistes dans le monde ? Conséquence de cet état de fait, l'accès à une information de qualité devient de plus en plus difficile.  C’était justement l’enjeu des rencontres de Marseille qui accueillaient pour la première fois les Assises du journalisme, initiative soutenue par CFI, on y revient avec Thierry Vallat.À lire aussiLa liberté de la presse en recul à travers le monde en 2024, selon Reporters sans frontièresLa chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Sénégal : ce convoi militaire filmé à Dakar n’appartient pas à l’armée française.La chronique de Monique Ngo Mayag de l'AFP factuel : La Russie, un pays sans dette ? C'est faux
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Affiche du document Un dictionnaire pour démystifier les mots de l’actualité internationale

Un dictionnaire pour démystifier les mots de l’actualité internationale

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Des mots qui trompent, des mots vidés de leur sens, des formules toutes faites, instrumentalisées, qui évoluent avec le temps, au gré des conflits, et pour s’y retrouver : un nouveau « Dictionnaire de l’actualité internationale ». Ce travail mené par des chercheurs principalement spécialisés en droit, vise à décrypter l'actualité à travers les expressions employées par les médias. Ce sont quatre cent notices qui permettent une lecture critique de la façon dont les événements sont rapportés. Notre invité, Valère Ndior est professeur de droit public à l'Université de Brest et membre de l'Institut universitaire de France. Il est aussi membre de GEODE, pour Géopolitique de la datasphère, partenaire de cette émission.L’ouvrage collectif que nous présente le juriste Valère Ndior se veut avant tout un objet utile pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit. Il a mobilisé 114 contributeurs provenant de 12 pays. Depuis la première édition du dictionnaire en 2021, une centaine de nouvelles entrées se sont ajoutées. Elles correspondent aux sujets qui ont fait l'actualité de ces quatre dernières années, avec une forte présence de termes liés au numérique, mais aussi à la crise sanitaire du Covid-19, et aux conflits en cours en Europe et au Moyen-Orient.Sa publication aux Éditions Pedone, a été permise grâce au soutien du laboratoire Lab-LEX (laboratoire de recherche en droit), de l'Université de Bretagne occidentale et de l'Institut universitaire de France.La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : retour au franc, interdiction des espèces ? L’euro ciblé par les infoxLa chronique de Nora Litoussi des Observateurs de France 24 : Le Premier ministre britannique a-t-il embrassé un donateur controversé du Parti travailliste ?
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Affiche du document Comment l’administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins

Comment l’administration Trump alimente le complotisme sur les vaccins

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Des chiffres alarmants sur l’autisme aux États-Unis ont donné lieu ces derniers jours à des déclarations exubérantes au plus haut sommet de l’état, et c’est la machine à désinformer qui s’emballe, avec le retour de vieilles théories conspirationnistes sur les vaccins. Les allusions à des causes de l'autisme non validées par la recherche aggravent les risques liés à la désinformation sur les réseaux sociaux, avec faux remèdes, régimes dangereux, et le risque d'un recul vaccinal à la clef. Les annonces de Donald Trump et de son ministre de la Santé Robert Kennedy Jr sèment le trouble dans la communauté scientifique. Ce dernier se dit en mesure de révéler dès le mois de septembre 2025 les causes de ce qu'il appelle une « épidémie d'autisme ». Certains observateurs y voient un signal clair que le ministre a l'intention de produire des recherches biaisées, de nature à confirmer certaines théories liant autisme et vaccination, des thèses pourtant invalidées de longue date par les travaux scientifiques. Sans attendre le résultat de l'étude commanditée par Robert Kennedy Jr, un flot d'infox se propage sur les réseaux sociaux, avec des recommandations de traitements fantaisistes, des escroqueries et des allégations sans fondements sur les causes du syndrome. Les publications antivax prolifèrent, à partir de déclarations de RK Jr antérieures à sa prise de fonction, concernant d'autres vaccins. Ces infox sont relayées dans les milieux complotistes à destination de différents publics, notamment en Afrique.Le spécialiste des virus et des vaccins, Frédéric Tangy de l’Institut Pasteur, nous aide à faire le point sur ce sujet aussi complexe que sensible.Frédéric Tangy est ancien directeur du Laboratoire d'innovation vaccinale de l'Institut Pasteur, directeur scientifique de la société Oncovita, professeur et directeur de recherche au CNRS. Il est notamment l'auteur de nombreux ouvrages, dont L'homme façonné par les virus (Odile Jacob, 2021) et Les vaccins pour les nuls, avec Jean-Nicolas Tournier.À lire aussiAutisme : plus d’1% de la population mondiale serait concernéeLa chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Non, l’armée malienne ne vient pas d’acquérir des chasseurs F-35 et Soukhoï-35
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Affiche du document #Gazawood #Pallywood: Non, le drame palestinien n'est pas une «mise en scène»

#Gazawood #Pallywood: Non, le drame palestinien n'est pas une «mise en scène»

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Forbidden Stories et le Gaza Project, ce sont douze médias internationaux, dont RFI, qui unissent leurs efforts pour enquêter et poursuivre le travail de journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza. Après un volet consacré à la façon dont les journalistes palestiniens se trouvaient parfois ciblés par l'armée palestinienne, nous abordons le volet propagande, mensonge et désinformation. Enquête sur le compte X Gazawood, faux fact-checker et vrai menteur. Des Palestiniens accusés de jouer la comédie et de mettre en scène leurs propres morts ? Le collectif de journalistes Forbidden Stories a mené l’enquête sur le compte X israélien Gazawood, champion de la désinformation sur les réseaux sociaux. Une façon de masquer les atrocités commises à Gaza. Il arrive que l'on trouve sur Gazawood un debunk (démystification) de fausse information comme le dernier deepfake du footballeur Ronaldo, dont l'image manipulée par l'intelligence artificielle lui fait dire des mots qu'il n'a jamais prononcés. Mais dans la plupart des cas, ce ne sont pas des fact-check que publie ce compte pro-israélien, mais au contraire des analyses biaisées, des accusations sans preuve, visant à décrédibiliser tout ce qui témoigne des massacres de civils à Gaza. Seuls 5,75 % des contenus sont de véritables debunks de fake news.La plupart de ces contenus sont relayés par des adeptes de théories complotistes, dont certains influenceurs suivis par des centaines de milliers d'internautes. Partagées également par des responsables officiels israéliens, ces publications parviennent à toucher des dizaines de millions d'individus à travers le monde entier.Qui est derrière cette officine de désinformation ? Jusqu'où peut-elle aller ?Les journalistes israéliens Ghassan Mattar de Fake Reporter, Itamar Benzaquen de Seventh Eye et Shakuf (« Transparence »), ainsi que l'ancien correspondant de France 2 à Jérusalem Charles Enderlin répondent à nos questions, sur ces théories du complot servant à décrédibiliser les civils morts à Gaza.À lire aussi#Pallywood: la mise en doute des victimes de Gaza à coup d'infoxÀ lire aussiGaza Project: l’histoire de Fadi, journaliste grièvement blessé en faisant son métier► La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Tensions Mali-Algérie: la désinformation souffle sur les braises
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Affiche du document L’Europe face aux manipulations de l’information et menaces d’interférence étrangères

L’Europe face aux manipulations de l’information et menaces d’interférence étrangères

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Le troisième rapport sur les manipulations de l'information et les menaces d'ingérence étrangères (FIMI) émanant du service d'action extérieure de l'Union européenne expose l'architecture d'opérations en cours, visant à perturber les élections en Europe et à priver l'Ukraine de soutiens face à l'agression russe sur son territoire. Toute une palette d'instruments de désinformation sont ainsi révélés, afin de permettre l'organisation de la riposte, et la résilience de la société civile. Les manipulations de l’information et les tentatives d'interférence étrangères sont dans le collimateur de la diplomatie européenne depuis plus d'une décennie. Son service d’action extérieure vient de sortir un troisième rapport qui vise à muscler la riposte contre ce type de menaces. Nous en parlons avec Alexandre Alaphilippe, fondateur et directeur exécutif de l’ONG EU disinfo Lab, une organisation belge qui est à l’affût de tout ce qui vient perturber notre environnement informationnel, en Europe mais aussi au-delà.La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : RDC: de faux journaux radio attribués à RFI sèment le troubleLa chronique de Nora Litoussi des Observateurs de France 24: Non, une cheminée n’a pas été ajoutée au camp d'Auschwitz.
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Affiche du document L’Afrique francophone face à la montée en puissance de la désinformation

L’Afrique francophone face à la montée en puissance de la désinformation

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Menace silencieuse, mais omniprésente, la désinformation gagne en intensité en Afrique francophone. Qu’elle proviennent de pays étrangers, ou d’acteurs locaux, les campagnes de manipulation s’attaquent à tous les domaines de la vie quotidienne. Paul-Joël Kamtchang, data-journaliste et chercheur camerounais, vient de publier un essai sur le phénomène : « La désinformation en Afrique francophone », aux éditions Jets d’Encre.  « Les campagnes de désinformation visant à manipuler les systèmes d’informations africains ont presque quadruplé depuis 2022, entraînant des conséquences déstabilisantes et antidémocratiques. » Voilà le constat dressé en avril 2024 par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Près d’un an après, les campagnes de manipulations ne faiblissent pas dans l’espace francophone. Comment expliquer ce phénomène ? Pourquoi les francophones sont-ils les grands absents des initiatives de lutte contre la désinformation sur le continent ? On en parle avec notre invité, Paul-Joël Kamtchang, data-journaliste et chercheur. Il vient de publier « La désinformation en Afrique francophone », aux éditions Jets d’Encre.Ukraine : la désinformation en temps de guerreConfrontée à la guerre informationnelle russe depuis plus de dix ans, l’Ukraine fait aujourd’hui figure de proue en matière de lutte contre la désinformation. Quels enseignements peut-on tirer de cette expérience ? Éléments de réponse avec Mykhailo Dankanych, fondateur de l’organisation ukrainienne Break the Fake qui vise à détecter et exposer les sources de désinformation russe en Europe.Le Premier ministre canadien ciblé par les infoxAu Canada, une semaine après sa prise de fonction, le Premier ministre Mark Carney devrait bientôt annoncer la tenue d’élections législatives anticipées. Avec son Parti libéral, le successeur de Justin Trudeau aimerait obtenir la majorité au Parlement. Dans ce contexte, Mark Carney est la cible d’une campagne de désinformation. Dans sa chronique, Olivier Fourt de la cellule Info Vérif RFI, épingle plusieurs images trompeuses générées par intelligence artificielle qui circulent sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
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Affiche du document Comment outiller les esprits face à la désinformation ?

Comment outiller les esprits face à la désinformation ?

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Pour la deuxième année consécutive, les experts du Forum économique mondiale ont classé la désinformation comme la première menace planétaire à court terme. Face à la difficulté d’endiguer le phénomène, les chercheurs alertent sur la nécessité d’outiller les esprits contre les infox. Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en didactique des sciences, se penche sur la question dans son ouvrage « Peut-on déjouer les fake news », aux éditions La Martinière Jeunesse.  « Pour commencer, il y a une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. La mauvaise : les idées fausses et les croyances diverses circulent très bien, même mieux que les vraies. (...) La bonne nouvelle ? La plupart des idées qui se diffusent sont fondées sur des démonstrations foireuses. » Dans son ouvrage, « Peut-on déjouer les fake news », Richard Monvoisin, enseignant-chercheur en didactique des sciences au laboratoire TimC, propose différents moyens pour aiguiser notre esprit critique.Syrie : la désinformation attise les tensionsEn Syrie, depuis le 6 mars 2025, les images terribles montrant des exécutions arbitraires ciblant principalement la communauté alaouite se multiplient sur les réseaux sociaux. L’OSDH estime que plus de 1000 civils ont été tués en quelques jours, notamment dans la province de Lattaquié. Certaines vidéos sont d’une rare violence. Mais dans ce flot d’images, on retrouve aussi beaucoup d’infox. Un mélange de documents authentiques et sortis de leur contexte qui accentue la confusion, et alimente les tensions communautaires et confessionnelles. C’est le sujet de la chronique d’Olivier Fourt, journaliste à la cellule Info Vérif de RFI.Non, 60 fermiers blancs ne sont pas tués chaque jour en Afrique du SudEn Afrique du Sud, plus de trente ans après la fin de l’apartheid, la violence contre les agriculteurs blancs reste un sujet particulièrement clivant. Fin janvier, une nouvelle loi sur la redistribution des terres a été promulguée, visant à réduire les inégalités foncières. Le président américain Donald Trump a accusé le gouvernement sud-africain de confisquer illégalement des terres et a suspendu l’aide au pays. Une polémique qui a ravivé sur les réseaux sociaux l’idée d’un génocide blanc en Afrique du Sud. Journaliste à l'AFP Factuel, Cintia Cabral épingle des publications qui prétendent, à tort, que 60 fermiers blancs sont tués chaque jour dans le pays par des citoyens noirs.
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Ukraine : l'impact de la guerre sur la gouvernance de l'internet et la souveraineté numérique

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Dans la guerre hybride, la structure même de l’internet est touchée. Le routage des données et la souveraineté numérique sont affectés. Comment la Russie a-t-elle ainsi pu isoler numériquement les territoires dont elle entend prendre le contrôle, à l'est et au sud de l'Ukraine ? Quelle a été la réponse apportée par les autorités ukrainiennes ?  Ces questions alimentent le débat, au sein de la société civile, entre devoir de protection et liberté d'internet. Avec les opérations dans l'espace cyber et les opérations d’influence, les manipulations de routage des données sont un autre moyen d’intervention dans la guerre que mène la Russie en Ukraine. Ces trois modes d’actions ont commencé bien avant le déclenchement de l’invasion à grande échelle de février 2022. Peu à peu, l'État ukrainien a réagi, la société civile aussi. On a assisté à la mise en place d’un bouclier informationnel et cela a suscité de vifs débats.Notre invité, Louis Pétiniaud, docteur de l'Institut français de géopolitique et chercheur au Centre de géopolitique de la datasphère, Géode, est l'auteur d'une étude intitulée : Le « bouclier informationnel » ukrainien, une infrastructuration des pratiques de souveraineté numérique. Dans cet article consacré à l'Ukraine depuis le début de la guerre en 2014, il analyse notamment les politiques infrastructurelles de protection de l'information, à travers les couches basses de l'internet. Il nous explique pour commencer ce qui constitue cette infrastructure invisible aux yeux des internautes, et les enjeux qu'elle représente.La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : Ukraine: Volodymyr Zelensky dans l'oeil de la désinformation pro-russe.La chronique de Nathan Gallot des Observateurs de France 24 : Attentat de Mannheim: rumeurs et intox anti-immigration autour de l'identité et l'origine du tueur. 
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D'une élection à l'autre, les mêmes ressorts de la désinformation pro-russe

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Dès l’annonce des élections en Allemagne, un dispositif de désinformation sous influence russe est activé, au profit de l’extrême droite allemande. De fausses nouvelles publiées sur de faux sites, selon un mode déjà éprouvé aux États-Unis en amont de l'élection de Donald Trump. Le procédé vise à la fois, à fragiliser le processus électoral et le soutien européen à l'Ukraine.  L’infox, de la production à la diffusion sur les grandes plateformes... notre invité, Marc Faddoul de AI forensics en connaît les rouages. L’essentiel de son travail porte sur les algorithmes opaques et influents. Il évoque les difficultés rencontrées au cours de ses enquêtes, et l’enjeu derrière cette bataille, pour la sauvegarde de nos démocraties.La mesure de l'impact de ce type de campagne d'influence reste très discutée, mais les travaux visant à détecter ces manœuvres sont très utiles pour comprendre comment opèrent les agents russes, notamment, à des fins de déstabilisation.Interview avec Chine Labbé, rédactrice en chef pour l'Europe et le Canada, à Newsguard : opération d'influence russe, des élections américaines aux élections allemandes, un même mode opératoire. La chronique de Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Allemagne : une campagne de désinformation cible les élections législatives du 23 février.
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