Documents pour «Michel de Maule»

Documents pour "Michel de Maule"
Affiche du document Jean-Benjamin de Laborde ou le bonheur d'être fermier-général

Jean-Benjamin de Laborde ou le bonheur d'être fermier-général

Mathieu Couty

5h07min30

  • Sciences humaines et sociales
  • Youscribe plus
410 pages. Temps de lecture estimé 5h07min.
Entre la fin morose du règne de Louis XIV et les tumultes véhéments de la Révolution, la France traversa une longue période de calme intérieur qui paraît un moment heureux de son histoire, même si le bonheur ne fut pas également attribué à chacun. Parmi ceux qui profitèrent le plus des bonheurs de la vie, les Fermiers généraux sont devenus un mythe de cette époque. Un mythe, car ils demeurent peu connus. Mathieu Couty retrace ici le destin particulier de l'un d'entre eux, Jean-Benjamin de Laborde. Premier valet de chambre du roi avant d'être fermier, il se piqua d'être un amateur selon les goûts de son milieu, voyageant, composant chansons, divertissements, opéras, animant un théâtre privé plutôt polisson, fabriquant de la porcelaine, éditant des guides illustrés, un traité de musique, des romans historiques. Son train, ses entreprises, sa passion du jeu dépassaient largement ses revenus, aussi vécut-il toujours d'expédients. Il cousinait avec la Pompadour, fut le beau-frère du comte d'Angiviller, directeur des bâtiments du roi, et l'amant en titre de la Guimard, célèbre danseuse de l'Opéra. Son chemin croisa ceux de Rameau, Louis XV, Louis XVI, la du Barry, Soubise, Voltaire, Beaumarchais, Denon, Cagliostro, Talleyrand, et de beaucoup d'autres encore, et aussi hélas celui du procureur Fouquier. Cruelle fin pour un homme heureux.
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Affiche du document Paris sous la Commune

Paris sous la Commune

Wilhelm Dinesen

5h01min30

  • Sciences humaines et sociales
  • Youscribe plus
402 pages. Temps de lecture estimé 5h01min.
Wilhelm Dinesen (1845-1895), jeune aristocrate danois, n'a que 25 ans lorsqu'il décide de s'engager en 1870 dans l'armée française, à l'entrée des troupes de Bismarck en France. C'est son goût pour les hauts faits et les belles causes qui l'incitent à mettre au service de ce pays sa science militaire, son enthousiasme et son anti-germanisme, hérités de la désastreuse Guerre des Duchés. Il prend donc part comme officier d'état-major à l'éprouvante campagne de l'Est ; blessé devant Belfort, puis démobilisé lors de l'armistice, il rejoint Paris le 17 mars 1871, à la veille de la proclamation de la Commune. C'est alors qu'il devient le témoin, un peu distant d'abord, puis chaque jour un peu plus engagé, du printemps tragique et de la «semaine sanglante». Quelques jours après la fin des combats, « las de corps et d'âme », il rentre au Danemark, dans la demeure familiale de Katholm. Il n'y restera pas longtemps puisqu'il repartira, en 1872, pour l'Amérique du Nord, où il demeurera dix-huit mois et nouera d'amicales relations avec deux petites communautés d'Indiens Sioux et Pawnee. Rentré définitivement, en 1879, dans son pays natal, il se marie, fonde une famille et s'engage dans une activité littéraire et politique. Il est élu au Parlement danois en 1892. Sa seconde fille sera la future Karen Blixen, qu'une tendre complicité unira à son père (qui se suicidera en mars 1895). Wilhelm Dinesen porte un regard aigu sur la Commune, période cruciale de notre histoire, regard d'autant plus significatif que l'auteur est en soi « étranger » à ce conflit et toujours soucieux, en homme d'honneur, d'impartialité comme de vérité.
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Affiche du document Me faire ça à moi !

Me faire ça à moi !

Pierre Grimblat

3h11min15

  • Divers
  • Youscribe plus
255 pages. Temps de lecture estimé 3h11min.
«L’humour, c’est connu, se pratique au premier, au deuxième voire au troisième degré selon que l’on a ou non l’esprit d’escalier. Jean-Do, le héros du roman, cumule l’esprit d’escalier, les vertus alpestres des grands séducteurs et un sens de l’humour qui, degré par degré, fait gagner son lecteur à la Loterie nationale du rire. Jean-Do fait rire. D’abord, privilège du désespoir, de lui-même, encore et toujours acteur de ses ridicules de fils de famille, né une cuillère nickelée dans la bouche et un baobab dans la main, tout occupé de lui-même, de ses conquêtes, de ses caprices. Il fait rire ensuite de ses semblables, les oisifs et les oisives du grand monde qu’il décrit avec la précision jubilatoire d’un ornithologue traquant l’oie blanche, le merle moqueur et la vieille VIP. Mais ce n’est pas tout. Jean-Do a des problèmes de conscience, des tourments métaphysiques, des interrogations philosophiques pour lesquelles il n’a d’autre interlocuteur que l’Éternel, c’est-à-dire Marcel Proust. Un Marcel mélancolique, observant que son temps perdu n’est pas retrouvé, et que Jean-Do a beau se décarcasser, il n’est pas prêt de le rapporter aux objets trouvés. Si en anglais “?swan?” est un cygne noir, pour Pierre Grimblat, Jean-Do (Swann) est un signe qui glisse avec élégance sur le lac de la page blanche et s’envole vers les cieux toujours bleus où l’humour abolit les nationalités.»? GERARD MORDILLAT
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