Documents pour «Michel de Maule»

Documents pour "Michel de Maule"
Affiche du document Tour de France, une belle histoire ?

Tour de France, une belle histoire ?

Jean-Emmanuel Ducoin

2h34min30

  • Sports
  • Youscribe plus
206 pages. Temps de lecture estimé 2h34min.
« Qu'on ne s'y trompe pas. Le Tour nous trouble. D'abord parce qu'il est sans doute la plus ordinaire des aventures de l'extrême. Mais aussi parce qu'il nous parle alternativement d'un pays proche (la France) et d'un monde lointain (l'idée républicaine universelle). Prenons bien la mesure. Si le Tour ne nous racontait que des histoires de sports et de sportifs, sa légende mythologique, qui a traversé plus d'un siècle et hantée bien des cerveaux humains les plus brillants, n'aurait pas atteint de semblables sommets. Et nous ne serions pas, ici même, à nous lamenter sur la fin supposée et possible de son histoire. Autant l'avouer, l'envoûtement diabolique de la Grande Boucle a, en apparence, quelque chose d'inexplicable. Tout nous ramène aux hommes et la France dans toute leur exception à condition d'accepter qu'il y eut, dans l'idée même de l'édification de la France, une exception, et mieux encore, une exception républicaine. » Jean-Emmanuel Ducoin est journaliste à L’Humanité depuis 1986. Longtemps reporter, il devient chef-adjoint de la rubrique « politique et sociale » en 1997 avant d’être nommé rédacteur en chef du journal en 1999. Éditorialiste, chroniqueur, il a obtenu le « Lalique 1992 » pour une série d’articles consacrés aux Jeux olympiques d’hiver, et le prix Pierre-Chany, en 1997, qui récompense chaque année le meilleur article en langue française consacré au cyclisme. Il couvrira en 2008 son dix-neuvième Tour de France.
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Affiche du document Constellations

Constellations

Henri Dutilleux

2h09min45

  • Musique
  • Youscribe plus
173 pages. Temps de lecture estimé 2h10min.
Cet ouvrage, très personnel dans la forme comme dans le ton, est le fruit de la profonde amitié qui lie Henri Dutilleux et Martine Cadieu. Au cours d'entretiens informels, quatre thèmes principaux émergent : musique, rencontres, affinités et rives de la mémoire. La musique, qui tisse des relations si subtiles, si fascinantes entre les timbres qu'elle harmonise l'inquiétude du temps. Les rencontres, qui évoquent aussi bien Robert Doisneau que Seiji Ozawa ou Rostropovitch. Les affinités, qui traitent de Teilhard de Chardin, du chant grégorien, de Proust ou des voyages dans les lieux saints. Enfin les rives de la mémoire, qui sont une évocation de son grand-père, peintre et ami de Corot, Van Gogh, Paul Jenkins, ou encore des manuscrits qu'il possède de Beethoven, Chopin, Ravel, Stravinsky. Né à Angers, en 1916, Henri Dutilleux entre en 1933 au Conservatoire de Paris. Il en sort avec un premier prix d'harmonie, de contrepoint et de fugue, avant d'obtenir le Grand Prix de Rome de composition en 1938. De 1945 à 1963, il est directeur du service des Illustrations musicales de la R. D. F. et de fait entre en contact avec des musiciens de toutes tendances, ce qui contribue à enrichir sa propre expérience de compositeur : la Symphonie n°1 est créée en 1951 par R. Désormière et l'orchestre National et le ballet Le Loup en 1953 par la compagnie Roland Petit. La Symphonie n° 2 (1959), créée par Charles Münch à Boston, puis Les Métaboles (1965), une de ses oeuvres les plus fréquemment jouées, enfin Tout un monde lointain, le concerto pour violoncelle et orchestre commandé par M. Rostropovitch, lui assurent un succès mondial. Le quatuor à cordes Ainsi la nuit est, fait exceptionnel, bissé lors de sa première audition à Paris. Henri Dutilleux a reçu le Grand prix national de la musique en 1967 pour l'ensemble de son oeuvre.
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Affiche du document Robinet de la Serve, l'énergumène créole

Robinet de la Serve, l'énergumène créole

Patrick Imhaus

3h40min30

  • Débats et polémiques
  • Youscribe plus
294 pages. Temps de lecture estimé 3h40min.
   Énergumène ! Que de fois lui a-t-on lancé ce terme au visage, des bords de la Seine jusque dans son île natale de la Réunion. Difficile, pourtant, de trouver un homme plus convenable que ce Nicole Robinet de la Serve (1791-1842).     Descendant des pionniers installés au XVIIe siècle sur cette terre déserte, c'est un protestant austère et un patriote ardent que l'annexion anglaise de 1810 pousse à gagner la métropole. Journaliste, il publie en 1819 De la Royauté, un pamphlet au vitriol qui obtient un grand succès européen. Dans le sillage de La Fayette, il conspire et se retrouve en cour d'Assises. Sa gravité naturelle et son humour ravageur décontenancent tous ceux qui veulent le faire taire.     De retour dans son île en 1825, il s'attaque à l'autocratie coloniale. « Les Français d'Outre-Mer, clame-t-il, doivent jouir des mêmes droits que les métropolitains ! » Il fonde une société secrète, crée des journaux clandestins qu'on imprime dans les ravines. Froidement déterminé, il arrache l'élection d'une assemblée locale, la liberté de la presse, « légalité des blancs et des libres de couleur ». Ne s'arrêtant pas là - et tout en étant, tel Schoelcher à cette époque, hostile à une abolition immédiate et générale -, il déclare inéluctable la fin de l'esclavage. C'est dépasser les bornes. Désormais, beaucoup des colons lui vouent une haine tenace. D'autant que ce franc-maçon ne cache pas « les gouttes de sang nègre qui coulent dans ses veines... »    La biographie de cet homme d'exception n'avait jamais été écrite. Elle se lit comme un roman. Fruit de minutieuses recherches clans les archives publiques et privées, cet ouvrage apporte un éclairage singulier sur les cheminements de l'abolition de l'esclavage clans la première moitié du XIXe siècle et sur la relation de la France avec ses colonies à l'heure des indépendances américaines.
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Affiche du document Les Voisines d'Abou Moussa

Les Voisines d'Abou Moussa

Ahmed Toufiq

2h36min00

  • Romans et nouvelles
  • Youscribe plus
208 pages. Temps de lecture estimé 2h36min.
Au début du XIVe siècle, Abou Salim al-Jurâ'î, Ministre du Sultan, est reçu par le juge Ibn al-Hafid et le nouveau gouverneur Jarmûn. Au cours du dîner de réception, un incident met aux prises Chama, une jeune servante, et Abou Salim al-Jurâ'î. Toutefois celui-ci, sensible à l'exceptionnelle beauté de la jeune femme, la demande aussitôt en mariage à son maître... Mais al-Jurâ'î périt en mer au cours d'une campagne militaire. De retour à Salé, Chama épouse donc Ali, un Andalou fraîchement converti à l'islam, contre lequel s'acharne Jarmûn, qui la convoite. Elle ne trouvera protection qu'auprès du syndic des Chorfas de Salé et d'un ermite nommé Abou Moussa, doué de pouvoirs surnaturels. L'entraînant dans son sillage pour une mystique prière à la pluie, ce dernier sauve des femmes de la perdition par le mystère de sa sainteté. Ce livre, qui comme souvent chez l'auteur, entrecroise divers destins de femmes aux prises avec un monde d'hommes, milite pour un islam progressiste qui exalte l'image de la féminité et célèbre la victoire de la foi sur les perversions du pouvoir. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques du roi du Maroc, a suivi ses études à Marrakech puis à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Maroc. Nous proposons ici la traduction en français de son premier roman.
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Affiche du document Lettres de combat

Lettres de combat

Pierre Caron de Beaumarchais

5h31min30

  • Etudes littéraires
  • Youscribe plus
442 pages. Temps de lecture estimé 5h31min.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), connu surtout pour avoir écrit Le Barbier de Séville (1775) et Le Mariage de Figaro (1784), était considéré par ses contemporains comme un homme débordant d'activités. C'est aussi le portrait qu'esquissent de lui ces lettres inédites que nous publions. Elles nous familiarisent avec l'auteur, mais aussi avec l'horloger, l'inventeur, le dramaturge, l'homme d'affaires, le musicien, l'homme politique, l'armateur, le négociateur, le papetier, l'imprimeur, l'éditeur. Vie mouvementée s'il en fut, vie aventureuse aussi, au gré d'une destinée unique. Homme d'action en même temps qu'à sa façon philosophe, Beaumarchais s'attacha à la défense d'idées nouvelles tant en politique que dans la presse ou au théâtre. Il voulut être utile à son pays, laisser sa marque. Rien donc de surprenant qu'il choisisse pour devise le mot de Voltaire : « Ma vie est un combat ». Texte établi et commenté par Gunnar von Proschwitz Professeur émérite de langue et littérature françaises à l'Université de Göteborg, spécialiste du XVIIIe siècle français, Gunnar von Proschwitz s'est tôt intéressé à Beaumarchais. Il a publié une série d'ouvrages consacrés à Voltaire, Rousseau, Piron et aux relations culturelles entre la France et la Suède au Siècle des Lumières, ainsi que plusieurs études portant sur des francophiles suédois tels que Gustave III, le comte de Tessin et le comte de Scheffer. Professeur associé, en 1987, à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris 1V), docteur Honoris Causa de l'Université Stendhal de Grenoble, Gunnar von Proschwitz est lauréat du Grand Prix de la Francophonie décerné par l'Académie française (1999) et officier de la Légion d'Honneur.
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