Mazarine Pingeot

Mazarine Pingeot

Mazarine Pingeot
Mazarine Pingeot en 2019.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (50 ans)
AvignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mazarine Marie Pingeot
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (à partir de )
Lycée Henri-IV
Université de Provence Aix-Marseille-IVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Scénariste, historienne de la philosophieVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
François MitterrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne PingeotVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean-Christophe Mitterrand
Gilbert MitterrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Ali Baddou (de à )
Mohamed Ulad-Mohand (de à )
Didier Le Bret (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Provence Aix-Marseille-IVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Stéphane Douailler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Mazarine Pingeot
330px-Mazarine_pingeot_Le_Livre_sur_la_Place101371.jpg
Mazarine Pingeot en 2019.
Biographie
Naissance
18 décembre 1974Voir et modifier les données sur Wikidata (50 ans)
AvignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Mazarine Marie Pingeot
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (à partir de 1994)
Lycée Henri-IV
Université de Provence Aix-Marseille-IVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Scénariste, historienne de la philosophieVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
François MitterrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne PingeotVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean-Christophe Mitterrand
Gilbert MitterrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Ali Baddou (de 1992 à 1998)
Mohamed Ulad-Mohand (de 2001 à 2014)
Didier Le Bret (depuis 2014)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Provence Aix-Marseille-IVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Stéphane Douailler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mazarine Pingeot, officiellement Mazarine Marie Mitterrand Pingeot depuis 2016 à l'état civil, née le 18 décembre 1974 à Avignon, est une écrivaine française. Elle est professeur agrégée et docteure en philosophie et enseigne à l'université Paris-VIII à Saint-Denis et à Sciences Po Bordeaux. Elle est par ailleurs chroniqueuse sur des sujets culturels et administratrice de l'institut François-Mitterrand[1].

Autrice de nombreux romans, Mazarine Pingeot aborde régulièrement les thèmes de la famille, de la maternité et de l'enfance dans son œuvre[2].

Elle est la fille de François Mitterrand, président de la République française de 1981 à 1995, et d'Anne Pingeot, historienne de l'art. En 1994, la révélation au grand public de la deuxième famille du président de la République en exercice et de l'existence de Mazarine, sa fille cachée, alors que leur existence était jusque-là un secret de Polichinelle, a fait l'objet d'une très large couverture médiatique.

Biographie

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Enfance et jeunesse

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Fille de François Mitterrand et d'Anne Pingeot[3],[4], Mazarine Marie Pingeot naît le 18 décembre 1974 à Avignon. Elle effectue sa scolarité à l'école Saint-Benoît et au lycée Henri-IV à Paris. En septembre 1994, elle intègre l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud. Agrégée de philosophie en juillet 1997[5], Mazarine Pingeot enseigne à Aix-Marseille Université[6], puis au lycée Colbert du 10e arrondissement de Paris, et à l'université Paris-8 en tant que professeure agrégée.

Elle est reconnue par François Mitterrand par acte notarié reçu par Maître Alain Medioni, notaire à Paris, le 25 janvier 1984, au domicile des Badinter, rue Guynemer, l'acte authentique étant tapé à la machine à écrire par Élisabeth Badinter[7],[8]. Jean-Edern Hallier aurait tenté, dès 1982, de dévoiler la paternité de Mazarine[9],[10] puis veut publier, en mars 1984, L'Honneur perdu de François Mitterrand, un brûlot qui, au départ, devait d'ailleurs s'appeler Mitterrand et Mazarine ; le président de la République parvient à faire détruire les livres avant leur publication[11]. En 1983, Françoise Giroud publie le roman Le Bon Plaisir aux éditions Mazarine qui raconte l'histoire d'un président de la République qui cache l'existence d'un enfant adultérin. Cependant, elle ne reconnaitra jamais avoir eu connaissance de cette vérité. Ce roman est adapté au cinéma en 1984. Ces différents éléments montrent que des personnalités du monde intellectuel et médiatique parisien étaient au courant de la paternité cachée de Mazarine[12].

Le 10 novembre 1994, l'hebdomadaire Paris Match publie dans le numéro 2372 une photo des paparazzi Pierre Suu et Sébastien Valiela, de Mazarine et son père à la sortie du restaurant Le Divellec[13]. Le président de la République est prévenu au préalable et donne son assentiment pour cette publication, et donc la révélation de l'existence de sa fille cachée pendant vingt ans[12].

Carrière littéraire

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En 1998, Mazarine Pingeot publie un premier livre intitulé Premier roman, qui bénéficie d'une large couverture médiatique mais qui est diversement accueilli par la critique[14]. Cet ouvrage se vend à 60 000 exemplaires. Il est traduit dans plusieurs langues[15]. Mazarine Pingeot tient une chronique irrégulière dans le magazine Elle. En 2000, elle publie un deuxième roman Zeyn ou la Reconquête[16]. Au début de sa carrière littéraire, elle ne bénéficie pas de l'indulgence des critiques littéraires. Nelly Kaprièlian, des Inrockuptibles écrit : « Mazarine Pingeot, (...) parce qu'elle est la fille d'un des rares présidents français qui lisaient, a toujours cru et tenté de nous faire croire qu'elle « écrivait »[17]. »

En 2003, elle est chroniqueuse littéraire dans l'émission Field dans ta chambre de Michel Field puis, à partir de 2004, dans Ça balance à Paris, toujours avec Michel Field et diffusée sur la chaîne de télévision Paris Première. L'année 2003 voit aussi la publication d'un essai, Ils m'ont dit qui j'étais, qui traite de ses lectures. La forme, des fiches de lecture reliées à ses expériences personnelles, séduit la critique[18].

En février 2005, est publié son quatrième ouvrage Bouche cousue chez Julliard. Ce récit autobiographique se présentant sous la forme d'un journal intime se vend à 200 000 exemplaires[19]. D'autres ouvrages suivent.

Elle crée une collection de sciences humaines avec son amie Sophie Nordmann, dans la maison d'édition Robert Laffont, intitulée Les Nouvelles Mythologies.

Parallèlement, elle fait de la radio – Europe 1 (À trois sur la balançoire avec Constance Chaillet), France Culture (avec Jean-Michel Djian, La Part d'enfance, qui donne ensuite lieu à un livre).

250px-Mazarine_Pingeot_2006_01_06_n2.jpgMazarine Pingeot en 2006.

Pour le dixième anniversaire de la mort de son père, en janvier 2006, Mazarine Pingeot signe la préface du livre de Stéphane Trano, Mitterrand, une affaire d'amitié, dans lequel elle croise son témoignage avec celui de son demi-frère Jean-Christophe Mitterrand, pour la première fois. Elle préface aussi le livre d'entretien entre son père et Marguerite Duras, Le Bureau de poste de la rue Dupin ainsi que d'autres ouvrages.

Fin juillet 2007, l'annonce de la sortie de son roman Le cimetière des poupées, récit d'une mère infanticide librement inspiré de l'affaire Véronique Courjault, déclenche une vive polémique alimentée par une pétition de l'entourage de la famille Courjault visant à empêcher sa parution[20],[21],[22].

250px-Mazarine_Pingeot_-_For%C3%AAt_des_Livres_2014_%2815104370382%29.jpgMazarine Pingeot à la Forêt des Livres 2014.

Elle intervient toujours avec d'autres chroniqueurs, dans l'émission télévisée Ça balance à Paris sur Paris Première, animée depuis la rentrée 2010 par Éric Naulleau.

En 2016 elle soutient une thèse de doctorat en philosophie sur René Descartes à l'université Paris VIII[23].

Positionnement politique

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À l'occasion de la primaire citoyenne ouverte de la gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017, Mazarine Pingeot apporte publiquement son soutien à Vincent Peillon[24].

Le 28 juillet 2020, elle revendique un « mortel ennui » dans une tribune publiée dans Le Monde à propos du nouveau féminisme et de ses combats en expliquant que celui-ci se complairait dans la morale. Elle dénonce des « extrémistes » qui discréditeraient les revendications féministes de leurs aînées[25],[26].

Vie privée

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Mazarine Pingeot est la compagne du présentateur Ali Baddou entre 1992 et 1998[27].

En 2001, elle rencontre Mohamed Ulad-Mohand à la villa Médicis de Rome, alors pensionnaire de cette académie. Ils ont trois enfants : Astor, né le 11 juillet 2005, Tara, née le 5 octobre 2007, Marie, née le 21 décembre 2009[28]. Ils se séparent en 2014.

Le 31 août 2014, Mazarine Pingeot et Didier Le Bret « officialisent » implicitement leur relation en apparaissant ensemble publiquement lors du salon La Forêt des livres à Chanceaux-près-Loches (Indre-et-Loire)[29]. Ils se marient le 1er juillet 2017 à Paris 11e, en présence de François Hollande et Julie Gayet[30].

Par décret du 8 novembre 2016, elle obtient le changement de son nom de Pingeot en « Mitterrand Pingeot[31] ».

Ouvrages

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  • 1998 : Premier roman, Julliard. (ISBN 2-260-01495-X)
  • 2000 : Zeynn ou la reconquête, Julliard. (ISBN 2-260-01512-3)
  • 2003 : Ils m'ont dit qui j'étais, Julliard. (ISBN 2-260-01602-2)
  • 2005 : Bouche cousue, Julliard. (ISBN 2-260-01658-8)
  • 2007 : Le Cimetière des poupées, Julliard. (ISBN 978-2-260-01730-1)
  • 2010 : Mara, Julliard. (ISBN 978-2-260-01764-6)
  • 2011 : Pour mémoire, Julliard, (ISBN 2-260-01831-9)
  • 2011 : Entretien avec Descartes, Plon, (ISBN 978-2-259-21443-8)
  • 2012 : Bon petit soldat, Julliard (ISBN 978-2-260-02035-6)
  • 2013 : La Part d'enfance : 24 entretiens de Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian, Julliard (ISBN 978-2-260-02100-1)
  • 2014 : Les Invasions quotidiennes, Julliard, (ISBN 978-2-260-02118-6)
  • 2016 : La Dictature de la transparence, Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-19293-1)
  • 2017 : Théa, Julliard, (ISBN 978-2-260-02944-1)
  • 2018 : Magda, Julliard, (ISBN 978-226629118-7)
  • 2019 : Se taire, Julliard, (ISBN 978-226005325-5)
  • 2021 : Et la peur continue, Mialet Barrault, (ISBN 9782080219886)
  • 2023 : Le salon de massage, Mialet Barrault, (ISBN 9782080419903)
  • 2024 : Vivre sans, Climats (ISBN 2080427911)
  • 2024 : 11 quai Branly, Flammarion

Scénariste

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  • 2016 : L'Économie du couple de Joachim Lafosse (co-scénariste)
  • 2016 : Le Petit Locataire de Nadège Loiseau (co-scénariste)

Participations

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  • 2005 : Préface à François Mitterrand. Les Images d'une vie de Georges Saunier, éditions Phyb.
  • 2005 : Préface à Femmes. Filles de déesse. Ses visages cachés, de Laura Winckler, Nouvel Angle.
  • 2006 : Préface à François Mitterrand. Une affaire d'amitié de Stéphane Trano, L'Archipel.
  • 2006 : Préface à Le Bureau de poste de la rue Dupin, entretiens entre Marguerite Duras et François Mitterrand, Gallimard.
  • 2008 : Préface à La Femme et ses symboles : quelle déesse êtes-vous ? de Laura Winckler, Nouvel Angle.
  • 2012 : Préface à Le Dernier Français de Abd al Malik, Cherche midi (ISBN 978-2-7491-2237-3)

Bibliographie

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  • Le roman Le Bon Plaisir de Françoise Giroud met en scène un président de la République qui a un enfant adultérin Mike. Le livre, sorti le 12 janvier 1983, a été édité par les éditions Mazarine[32]. Ce roman a été adapté au cinéma par Francis Girod, le film est sorti en 1984.
  • Géraldine Catalano et Ariane Chemin, Une famille au secret : le Président, Anne et Mazarine, Paris, Stock, 2005, 264 p., (ISBN 2234058139).
  • Sanaë Lemoine, L'affaire Margot, Eyrolles, 2020 (ISBN 9782212575002)[33]. Premier roman inspiré de l'affaire Mazarine.

Documentaires télévisés

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  • « Mazarine, un secret d'État » dans Secrets d'actualité le 20 mars 2000 sur M6.
  • Le Secret de Sólveig Anspach en 2005.
  • « Mazarine, une vie au secret » dans Un jour, un destin le 10 octobre 2012 sur France 2.

Divers

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  • Depuis le 8 avril 2007, elle est la marraine du Village du Livre d'Ambierle, dans la Loire.
  • À partir du 22 janvier 2010, et jusqu'en mars 2011, elle présente une nouvelle Web émission confidence intitulée Le Café en partenariat avec Dailymotion, lesinfos.com et Starbucks Coffee France. L'émission est disponible sur Dailymotion.
  • Elle fait partie du comité scientifique du festival Philosophia qui se tient chaque année à Saint-Émilion.

Notes et références

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  1. Conseil d'administration de l'institut François-Mitterrand.
  2. « Mazarine Pingeot », sur Salondulivrebeyrouth.org (consulté le 7 novembre 2011).
  3. Daniel Ichbiah, « L'histoire de Mazarine Pingeot, la fille cachée de François Mitterrand », sur ichbiah.com (consulté le 14 septembre 2024)
  4. « Anne Pingeot, la discrète révélée (1/5) : Jeune fille en voie d'émancipation », France Culture,‎ 17 octobre 2016 (lire en ligne, consulté le 3 mars 2018)
  5. « Agrégations », Le Monde,‎ 5 août 1997 (lire en ligne).
  6. Mazarine Pingeot, France Inter
  7. Dominique Lacout, La mise à mort de Jean-Edern Hallier, Paris, Presses de la Renaissance, 2006 (ISBN 978-2-7509-0220-9).
  8. « La seconde famille de Mitterrand - Derniers secrets », sur L'Express, 28 septembre 2005 (consulté le 14 septembre 2024)
  9. Livre, puis L'Idiot international.
  10. « Jean-Edern Hallier mord encore », entretien avec Jean-Pierre Thiollet par Sébastien Bataille, Causeur, 8 octobre 2016.
  11. Paul Webster, Mitterrand : l'autre histoire, 1945-1995, Éditions du Félin, 1995, p. 191.
  12. a et b Emilie Cabot, « Quand Paris Match publiait la première photo de François Mitterrand et sa fille Mazarine », sur Paris Match, 16 octobre 2016 (consulté le 2 mars 2022).
  13. Mazarine Pingeot sur le site du magazine Paris Match.
  14. « [...] un livre touffu, [...] encore un peu embarrassé. », selon Josyane Savigneau, Le Monde, 3 avril 1998.
  15. Fiche du livre.
  16. Centre d'Études Mazarine Pingeot.
  17. [1].
  18. « Autant ses romans sont tartes, autant cet essai littéraire est sympathique » écrit Éric Ollivier dans Le Figaro le 6 mai 2003.
  19. Mazarine Pingeot sur le site de La République des Lettres.
  20. Renaud Domenici, « Bébés congelés : le livre de Mazarine sème le trouble », Le Parisien, 22 juillet 2007 (consulté le 28 mai 2023)
  21. E. D., « Pétition contre un livre de Mazarine Pingeot », Le Figaro, 23 juillet 2007 (consulté le 28 mai 2023)
  22. Charlotte Rotman, « Mazarine jette un froid », Libération, 26 juillet 2007 (consulté le 28 mai 2023)
  23. Thèses.fr
  24. 6 Medias, « Voyeurisme : la réponse de Karine Le Marchand à Mazarine Pingeot », Le Point, 8 janvier 2017 (consulté le 9 janvier 2017).
  25. « Mazarine Pingeot épingle les « extrémistes de la médiocrité » qui « discréditent les combats féministes » », sur Le Figaro, 28 juillet 2020 (consulté le 14 septembre 2024)
  26. « Mazarine Pingeot au sujet des nouveaux combats féministes : « Ce mortel ennui qui me vient… » », Le Monde.fr,‎ 28 juillet 2020 (lire en ligne, consulté le 29 juillet 2020)
  27. Elise Petter, « Ali Baddou est-il en couple ou célibataire ? », terrafemina.com, 6 juin 2015.
  28. Chronologie biographique de Mazarine Pingeot sur le site du magazine Gala.
  29. Caroline Michel, « Le compagnon de Mazarine, nouvel homme clé du renseignement », tempsreel.nouvelobs.com,‎ 5 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 6 février 2016).
  30. « François Hollande s'affiche avec Julie Gayet au mariage de Mazarine Pingeot », sur lexpress.fr, 7 juillet 2017 (consulté le 21 juillet 2017).
  31. « Journal officiel du 10 novembre 2016 (texte 111- Annonces) - Décret du 8 novembre 2016 portant changements de noms - NOR : JUSN1629212D » (consulté le 22 novembre 2017).
  32. « Mazarine », bibliomonde.com.
  33. « L’Affaire Margot, de Sanaë Lemoine, adieu tristesse », sur Le Figaro, 24 mars 2021 (consulté le 14 septembre 2024)

Voir aussi

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Articles connexes

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  • Famille Mitterrand

Liens externes

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Affiche du document Zeyn ou la Reconquête

Zeyn ou la Reconquête

Mazarine Pingeot

1h02min15

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
83 pages. Temps de lecture estimé 1h02min.
Portrait d'une adolescente et de la crise d'identité, peinture très juste d'une communauté en exil, réflexion autour de la figure du père... Le parcours initiatique d'un très beau personnage romanesque qui confirme, dans ce deuxième roman de Mazarine Pingeot, son talent d'écrivain. Arrivée en France en 1980, Zeyn n'avait que quatre ans lorsque ses parents, réfugiés politiques, avaient dû fuir la Syrie, leur pays d'origine, pour échapper à la vindicte de Hafez-al-Assad. Leur appartement parisien est toujours resté le haut lieu de la résistance syrienne et palestinienne, tandis que l'adolescente excédée rejetait l'image du père héroïque et l'hymne laudateur chanté à l'unisson par sa mère, ses deux frères et tous leurs amis.Après s'être réfugiée dans le mutisme, elle choisit la marginalité, quitte le lycée et sa famille, refusant farouchement ses origines, sans pour autant se sentir française. À la suite d'une longue dérive, elle rencontre Youssef, un homme de cinquante ans, libertin désespéré, écrivain à ses heures, alcoolique invétéré, grâce auquel elle comprend que la relation à son père et sa terre d'origine n'est pas si simple.Zeyn a dix-huit ans quand elle apprend la mort de son père. Pour l'aider à oublier le choc du dernier adieu avec celui qu'elle a découvert aimer plus que tout en le voyant sur son lit de mort, Youssef offre à la jeune femme un billet aller-retour pour Damas...Commence alors le voyage de Zeyn, où l'on se promène de souk en minaret, d'Alep au mont Qassioun, de Palmyre à Damas, où l'on fume le narguilé, boit de l'arak et déguste des mezze... Mais derrière la beauté et la force des lieux, on perçoit par le regard d'une très jeune fille, l'âpreté des combats politiques du Moyen-Orient moderne.
Accès libre
Affiche du document Pour mémoire

Pour mémoire

Mazarine Pingeot

26min15

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
35 pages. Temps de lecture estimé 26min.
Mazarine Pingeot ose un texte aussi violent que personnel où elle met en scène un adolescent d'aujourd'hui, dévasté par la découverte de la Shoah. C'est l'histoire d'un garçon hanté par la Shoah. Pourtant, ni lui ni sa famille n'ont été touchés par le génocide. Mais enfant, il a vu à la télévision des images qu'il n'aurait pas dû voir - le cauchemar trop réel de Nuit et Brouillard. Cela a suffi à faire écrouler le début de sa vie. C'est l'histoire de cet adolescent qui n'a plus trouvé le sommeil, et décidé de ne plus manger. Qui a construit son existence sur une obsession, celle de ces scènes d'extermination massive, et qui s'y est perdu, à force de s'interroger. Comment cela a-t-il été possible ? Comment vivre parmi les hommes après ça ? Comment être un homme ? Sous la forme d'un monologue introspectif, le garçon devenu adulte raconte le choc, la douleur, les délires, la descente aux enfers, depuis l'enfant brusquement orphelin de ses frères humains, à l'adolescent anorexique qui mène une lutte intransigeante contre le bonheur, confondant devoir de mémoire et devoir de souffrance. Et nous écoutons, dans un texte aussi court que percutant, le cheminement de cette conscience en butte avec LA page noire du XXe siècle. Avec une honnêteté désarmante, Mazarine Pingeot surprend, encore une fois. C'est la voix d'une génération mal à l'aise qu'elle élève, une génération grandie dans l'effroi et l'abstraction d'une horreur à laquelle elle a échappé, mais qui a fondé son époque ainsi que celles à venir. Une génération où chacun, juif ou non, s'est retrouvé en prise avec cette question. Parce que la Shoah est l'héritage qui continue de mettre à mal l'idée d'humanité, parce qu'elle demeure une blessure, parce qu'il est nécessaire qu'elle le demeure. La mémoire, la dépression, la difficulté d'aimer, le poids écrasant de l'Histoire sur les destins individuels, Mazarine Pingeot retrouve des thèmes qu'elle tisse en les variant d'un livre à l'autre, construisant une œuvre sombre et singulière. Mais cette fois, c'est l'individu qui s'en prend à l'Histoire, et tente de la soumettre. Un combat vain, dont l'issue, malgré tout, recèle un espoir : celui d'une descendance meilleure.
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