Giorgio Vasta

Giorgio Vasta

Giorgio Vasta
Naissance
Palerme, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale
Romancier
Auteur
Langue d’écriture Italien
Genres
Roman, nouvelle

Œuvres principales

  • Le Temps matériel
Wikipedia
Giorgio Vasta
Naissance 12 mars 1970
Palerme, Drapeau de l'Italie Italie
Activité principale
Romancier
Auteur
Langue d’écriture Italien
Genres
Roman, nouvelle

Œuvres principales

  • Le Temps matériel

Giorgio Vasta, né le 12 mars 1970 à Palerme (Italie), est un écrivain italien.

Biographie

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Giorgio Vasta est né le 12 mars 1970 à Palerme (Italie). Il obtient en 1998 un master de techniques narratives à la Scuola Holden de Turin, ouverte deux ans plus tôt. Après un passage chez Einaudi en tant qu'éditeur, il rejoint la Scuola Holden en 1999 en tant que chargé d'enseignement, d'édition et de projets divers. Il enseigne également l'écriture créative à l'Institut Européen de Design de Turin[1].

En 2008, son premier roman, Il tempo materiale, connaît un vif succès critique et commercial[2]. Proposant une lecture des années de plomb en 1978 à travers le regard et les actions de trois pré-adolescents siciliens jouant très sérieusement à émuler les Brigades rouges, finaliste des prix Dessi et Berto, il est également fort remarqué[3] à sa traduction en français (Le Temps matériel) en 2010[4], et obtient le prix Ulysse du premier roman en 2011.

En 2010, son deuxième roman, Spaesamento, est salué notamment pour la finesse et l'humour corrosif[5] de son traitement de l'ère Berlusconi en Italie. À la parution de la traduction française (Dépaysement) en 2012, l'universitaire Philippe Daros analyse dans la revue Vox Poetica la manière dont, sans s'inscrire dans le mouvement du New Italian Epic, le travail de Giorgio Vasta présente de réelles convergences avec celui du collectif bolonais Wu Ming[6].

Il vit et travaille à Turin.

Œuvres

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  • Il tempo materiale, roman, minimum fax, 2008.
    • En français : Le Temps matériel, trad. Vincent Raynaud, Gallimard, 2010.
  • Spaesamento, roman, Laterza, 2010.
    • En français : Dépaysement, trad. Vincent Raynaud, Gallimard, 2012.
  • (avec Ramak Fazel) Absolutely Nothing - Storie e sparizioni nei deserti americani, journal de voyage illustré de photographies, Quodlibet Humboldt, 2016[7].
    • En français : Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, trad. Louise Bodonnat, Verdier, coll. « Terra d’altri », 2023.

Bibliographie partielle

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  • (it)Terrorismo e conflitto generazionale nel romanzo italiano, Gabriele Vitello, thèse de doctorat, University of Trento, 2012.
  • Figurations du crime, figurations du lieu commun de la littérature moderne, Philippe Daros, América - Cahiers du CRICCAL, n°43, pp. 15-26, 2013[8].
  • Enjeux, frontières et limites de l'autofiction italienne, Marco Mongelli, Universita a degli Studi di Siena, @nalyses, revue de critique et de théorie littéraire, vol. 9 n°2 printemps-été 2014[9].
  • Spaesamento (Dépaysement) ou Berlusconi comme espace public, Philippe Daros, Université Paris III, Vox Poetica, février 2014[6].
  • (en)"This is not a novel about the 70s". The representation of the Seventies in contemporary Italian fiction between commitment and cultural exploitation, Cecilia Ghidotti, Studi Culturali, vol. 12, no 2, p. 217-234, 2015.
  • (it)Memorie sensibili di fronte alla storia : i bambini ideologici di Giorgio Vasta, Matteo Martelli, chapitre de l'ouvrage Le nuove forme dell'impregno letterario in Italia, Federica Lorenzi et Lia Perrone, Giorgio Pozzi Editore, 2015[10].

Références

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  1. (it) « Giorgio Vasta è docente ai corsi di Oblique », sur Oblique, 2011 (consulté le 30 novembre 2016)
  2. (it) Giorgio Fontana, « "Il tempo materiale" di Giorgio Vasta », sur Il Sole 24 Ore, 4 novembre 2008 (consulté le 29 novembre 2016)
  3. Julien Bisson, « La découverte de Lire: Giorgio Vasta », L'Express,‎ 5 octobre 2010 (lire en ligne, consulté le 29 novembre 2016)
  4. Fabio Gambaro, « "Le Temps matériel", de Giorgio Vasta », Le Monde,‎ 9 septembre 2010 (lire en ligne, consulté le 29 novembre 2016)
  5. « Giorgio Vasta », sur Lettres d'Europe et d'ailleurs, octobre 2012 (consulté le 30 novembre 2016)
  6. a et b Philippe Daros, « Spaesamento (Dépaysement) ou « BERLUSCONI » comme espace public », sur Vox Poetica, 15 février 2014 (consulté le 30 novembre 2016)
  7. (it) Alessandro Mezzena Lona, « Con Giorgio Vasta nell'America dei sogni fantasma », Il Piccolo,‎ 24 octobre 2016 (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2016)
  8. Philippe Daros, « Figurations du crime, figurations du lieu commun de la littérature moderne », América. Cahiers du CRICCAL, no 43,‎ 1er mars 2013, p. 15–26 (ISSN 0982-9237, DOI 10.4000/america.906, lire en ligne, consulté le 29 novembre 2016)
  9. Marco Mongelli, « Enjeux, frontières et limites de l'autofiction italienne », @nalyses, vol. 9, no 2,‎ 1er janvier 2014 (ISSN 1715-9261, lire en ligne, consulté le 29 novembre 2016)
  10. Matteo Martelli, « Memorie sensibili di fronte alla storia: i bambini ideologici di Giorgio Vasta, in Le nuove forme dell’impegno letterario in Italia, a cura di Federica Lorenzi e Lia Perrone, Giorgio Pozzi Editore », Academia,‎ 2015 (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2016)

Liens externes

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  • (it) Un grand entretien avec l'auteur dans Ultima Pagina en 2016.
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