Alexandre Dumas fils

Alexandre Dumas (fils)

Alexandre Dumas fils
Fonction
Fauteuil 2 de l'Académie française
-
Pierre-Antoine Lebrun
André Theuriet
Biographie
Naissance
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Ancien 2e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
Marly-le-RoiVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de MontmartreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Alexandre DumasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Chaptal
Lycée CondorcetVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, dramaturge, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Alexandre DumasVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine Laure Labay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie Alexandrine Dumas (d)
Henry Bauër
Micaëlla-Clélie-Josepha-Élisabeth Cordier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nadezhda Ivanovna Knorring Narychkine Dumas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Colette Dumas
Jeannine d'Hauterive (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Gérard Bauër (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie française (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Littérature historique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Commandeur de la Légion d'honneur‎ ()
Grand officier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Rare Books, Special Collections, and Preservation, University of Rochester (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Dame aux caméliasVoir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Alexandre Dumas (fils)
Signature
Vue de la sépulture.
Wikipedia
Alexandre Dumas fils
330px-Alexandre_Dumas_fils.jpg
Fonction
Fauteuil 2 de l'Académie française
29 janvier 1874 - 27 novembre 1895
Pierre-Antoine Lebrun
André Theuriet
Biographie
Naissance
27 juillet 1824Voir et modifier les données sur Wikidata
Ancien 2e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
27 novembre 1895Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
Marly-le-RoiVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de MontmartreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Alexandre DumasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Chaptal
Lycée CondorcetVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, dramaturge, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de 1847Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Alexandre DumasVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Catherine Laure Labay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie Alexandrine Dumas (d)
Henry Bauër
Micaëlla-Clélie-Josepha-Élisabeth Cordier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nadezhda Ivanovna Knorring Narychkine Dumas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Colette Dumas
Jeannine d'Hauterive (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Gérard Bauër (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie française (1874-1895)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Littérature historique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1857)
Officier de la Légion d'honneur‎ (1867)
Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1888)
Grand officier de la Légion d'honneur‎ (1894)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Rare Books, Special Collections, and Preservation, University of Rochester (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
La Dame aux caméliasVoir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Alexandre Dumas (fils)
Signature
250px-Alexandre_Dumas_fils_tombe.jpg
Vue de la sépulture.

Alexandre Dumas dit Alexandre Dumas fils, né le 27 juillet 1824 à Paris et mort le 27 novembre 1895 à Marly-le-Roi, est un romancier et dramaturge français. Il fut comme son père un auteur à succès. Il est connu principalement pour son roman La Dame aux camélias, ainsi que pour deux pièces de théâtre, Le Fils naturel et Un père prodigue.

Biographie

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Jeunesse

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250px-Louis_Boulanger_-_portrait_d%27Alexandre_Dumas_fils_enfant_tenant_un_cerceau.jpgAlexandre Dumas fils enfant, par Louis Boulanger.

Né au 1, place Boieldieu à Paris, il est le fils d'Alexandre Dumas et de sa voisine de palier, Catherine Laure Labay (1793-1868), qui tenait à domicile un atelier de couture. Déclaré enfant naturel, de père et de mère inconnus, il est reconnu officiellement par son père le 17 mars 1831, alors qu'il est âgé de sept ans. Il porte le nom de son père, Dumas Davy de la Pailleterie[2]. Il en garde toute sa vie un profond ressentiment qui se manifeste dans ses œuvres, marquées par le thème de la désagrégation de la famille et empreintes d'un certain moralisme. Il parvient tout de même à surmonter sa détresse. En 1833, il est placé dans une pension où il a comme condisciple Edmond de Goncourt[3].

Élève au collège royal de Bourbon (actuel lycée Condorcet) de 1839 à 1841, il abandonne ses études après un échec au baccalauréat et devient un des jeunes dandys les plus en vue de l'époque, menant une vie parisienne tapageuse grâce aux subsides donnés par son père.

La Dame aux camélias

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250px-Alexandre_Dumas_Fils.jpgBuste d'Alexandre Dumas fils par Jean-Baptiste Carpeaux au musée d'Orsay.

Alexandre Dumas fils vit une histoire d'amour fiévreuse entre septembre 1844 et août 1845 avec la demi-mondaine Marie Duplessis, qui lui inspire l'écriture du roman La Dame aux camélias, écrit en 1848 quelques mois après la mort de la jeune femme. S'installant à Saint-Germain-en-Laye, à l'Auberge du Cheval Blanc, il achève l'œuvre en trois semaines. Le très grand succès du livre le détourne de la vie mondaine et lui ouvre une carrière littéraire.

Son adaptation du roman pour le théâtre est représentée en février 1852 et connaît un succès prodigieux. La Dame aux camélias est adaptée pour l'opéra dès 1853 par Verdi sous le titre de La traviata, puis sert de base à un grand nombre d'œuvres théâtrales, cinématographiques, télévisuelles, chorégraphiques, etc., jusqu'à aujourd'hui.

Admirateur de George Sand, qu'il appelle sa « chère maman » (elle l’appelle « cher fils »), Dumas fils fait de nombreux séjours dans sa propriété de Nohant et adapte pour la scène son roman Le Marquis de Villemer (en 1864).

Il a une relation peu facile avec l'actrice Marie Delaporte (1838-1910), interprète de plusieurs de ses pièces. Cette relation platonique cesse avec le départ de Marie Delaporte pour la Russie, en octobre 1868[4].

Premier mariage

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Alexandre Dumas a une liaison, désapprouvée à son époque, avec la princesse Narychkine, née Nadejda von Knorring (1826-1895) (dite Nadine), dont il a une fille née hors mariage : Marie-Alexandrine-Henriette (1860-1907) (dite Colette)[5], reconnue en 1864. Alexandre et Nadine ne se marient que le 31 décembre 1864 à Neuilly-sur-Seine[6], après la mort du prince Alexandre Narychkine survenue à Sciez le 26 mai 1854.

Ils ont une fille après leur mariage : Olga-Marie-Jeanne, dite Jeannine (1867-1943), future épouse du polytechnicien Ernest Lecourt d'Hauterive (1864-1957).

Académicien (1874)

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250px-DubufeDumasFils.jpgAlexandre Dumas fils, 1873.

Il est élu au deuxième fauteuil de l'Académie française le 29 janvier 1874 et reçu le 11 février 1875.

Il se lie d'amitié avec Louis Pasteur et avec Jules Verne qui lui dédicace en 1885 son roman Mathias Sandorf, transposition balkanique du Comte de Monte-Cristo. À cette occasion, Dumas fils lui répond qu'il l'a toujours considéré comme le véritable fils de son père, Alexandre Dumas. Les deux lettres figurent en introduction au roman de Jules Verne.

Deuxième mariage

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En 1887, Alexandre Dumas fils entame une liaison avec Henriette Escalier, née Régnier (1851-1934). Jalouse, Nadine Dumas part vivre chez sa fille Colette. Alexandre Dumas fils se brouille avec sa fille aînée, tandis que sa cadette Jeannine prend son parti.

En 1890, Henriette Escalier divorce, puis Nadine Dumas meurt en avril 1895 à 68 ans. Moins de trois mois après la mort de sa femme, Dumas fils épouse Henriette Escalier, le 26 juin 1895, à la mairie du 17e arrondissement de Paris. Il meurt peu de temps après, le 27 novembre 1895[7], à son domicile de la « maison Champflour »[8] située au no 1 de la rue Champflour à Marly-le-Roi ; il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (21e division). Son gisant est l'œuvre du sculpteur René de Saint-Marceaux.

Porte-parole des causes singulières

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250px-Gill_-_Dumas_Fils.jpgCaricature de Gill.

Très marqué par son enfance douloureuse et son illégitimité, Dumas fils se fait le porte-parole de causes peu soutenues à son époque et dénonce certaines injustices sociales. Dans Le Fils naturel[9] ou Un père prodigue[10], il critique vivement le sort réservé par la société aux femmes délaissées et aux enfants illégitimes. C'est pourquoi il est catalogué comme auteur à scandale.

Pour autant, l'écrivain se fait promoteur de la contestable loterie des lingots d'or organisée par le pouvoir en 1851. Il écrit en 1872 La Question de la femme, publié par l'Association pour l'Émancipation progressive de la Femme, créée par Arlès-Dufour et Julie-Victoire Daubié. Préfacé par cette dernière, le texte, comme deux autres ouvrages édités par l'association, est interdit au colportage en 1873, à l'époque de l'ordre moral[11]. Cet engagement n'a pas empêché Dumas fils d'écrire, après avoir parlé des révolutionnaires de la Commune :

« Nous ne dirons rien de leurs femelles, par respect pour les femmes à qui elles ressemblent – quand elles sont mortes[12],[13]. »

Distinction

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  • Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur (29 décembre 1894, chevalier le 14 août 1857, officier le 7 août 1867, commandeur le 13 juillet 1888)[14].

Hommage

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  • Monument à son effigie place du Général-Catroux (17e arrondissement de Paris) par René de Saint-Marceaux (1906), qui avait été également l'auteur de son monument funéraire. À l'autre extrémité de la place Catroux se trouve le monument par Gustave Doré qui rend hommage à Alexandre Dumas père.

Jugements

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  • « Venu après l’affreux théâtre pharmaceutique et procédurier d’Alexandre Dumas, ce Cyrano [d'Edmond Rostand] fut un rafraîchissement, un délicieux verre de vin parfumé et glacé après une longue course dans la poussière des chemins. »
Remy de Gourmont (Le Bonheur littéraire : M. Edmond Rostand, Promenades littéraires, 1re série).
  • « Je n'aime guère le talent de M. Alexandre Dumas fils. C'est un écrivain extrêmement surfait, de style médiocre et de conception rapetissée par les plus étranges théories. J'estime que la postérité lui sera dure. »
Émile Zola, 1876 (Œuvres complètes, Vol. X11, p. 627).
  • « Il a été un des ouvriers les plus puissants du naturalisme contemporain. Puis, il s'est déclaré en lui une sorte d'accès philosophique, qui a empoisonné et détraqué ses œuvres. »
Émile Zola, 1879 (Œuvres complètes, Vol. X11, p. 668).

Œuvres

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Principaux romans et contes

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250px-LadyoftheCamellias.jpgCouverture de La Dame aux camélias, illustrée par Albert Lynch.
  • Aventures de quatre femmes et d’un perroquet, 1846-1847.
  • Césarine, 1848.
  • La Dame aux camélias, 1848, édition revue en 1852 (ISBN 2-87714-205-1) (texte en ligne (Gallica)), dont une version illustrée par Albert Besnard.
  • Le Docteur Servan, 1849.
  • Antonine, 1849.
  • Le Roman d’une femme,1849.
  • Les Quatre Restaurations, 1849-1851.
    Série de romans historiques parue en feuilletons dans La Gazette de France sous les titres Tristan le Roux, Henri de Navarre et Les Deux Frondes.
  • Tristan le Roux,1850.
  • Trois Hommes forts, 1850.
  • Diane de Lys, 1851.
  • Le Régent Mustel, 1852.
  • Contes et Nouvelles,1853.
  • La Dame aux perles, 1853.
  • L'Affaire Clemenceau, Mémoire de l'accusé, 1866, dont une version illustrée par Albert Besnard.

Principales pièces et adaptations théâtrales

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250px-La_Dame_aux_cam%C3%A9lias_d%27apr%C3%A8s_Charles_Chaplin.jpg« La Dame aux camélias », gravure d'Adolphe Pierre Riffaut d'après Charles Chaplin.
  • Le Bijou de la reine, comédie en vers en un acte, 1845.
  • Le Verrou de la reine, Paris, Théâtre-Historique, 1848, puis théâtre du Gymnase, 1873.
  • Atala, scène lyrique, musique de Varney, Paris, Théâtre-Historique, 1848.
  • La Dame aux camélias, Paris, Le Vaudeville, 2 février 1852 (texte en ligne sur Wikisource).
  • Diane de Lys, Paris, théâtre du Gymnase, 15 novembre 1853.
  • Le Demi-Monde, Paris, théâtre du Gymnase, 20 mars 1855.
  • La Question d’argent, Paris, théâtre du Gymnase, 31 janvier 1857.
  • Le Fils naturel, Paris, théâtre du Gymnase, 16 janvier 1858. Texte en ligne (Gallica) : visualiseur.bnf.fr.
  • Un père prodigue, Paris, théâtre du Gymnase, 30 novembre 1859.
  • L’Ami des femmes, Paris, théâtre du Gymnase, 5 mars 1864. Texte en ligne (Gallica) : visualiseur.bnf.fr.
  • Les Idées de Mme Aubray, Paris, théâtre du Gymnase, 16 mars 1867.
  • Une visite de noces, Paris, théâtre du Gymnase, 16 octobre 1871.
  • La Princesse Georges, Paris, théâtre du Gymnase, 2 décembre 1871.
  • La Femme de Claude, Paris, théâtre du Gymnase, 16 janvier 1873. Texte en ligne : epelorient.free.fr.
  • Monsieur Alphonse, Paris, théâtre du Gymnase, 26 novembre 1873.
  • L’Étrangère, comédie en cinq actes, Paris, Théâtre-Français, 14 février 1876.
  • La Princesse de Bagdad, pièce en trois actes, Paris, Théâtre-Français, février 1881.
  • Denise, pièce en quatre actes, Paris, Théâtre-Français, 19 janvier 1885.
  • Francillon, pièce en trois actes Paris, Théâtre-Français, 17 janvier 1887.

Principales collaborations théâtrales

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250px-Caricature_George_Sand_1848.jpgCaricature de George Sand, 1848.
  • Avec George Sand : Le Marquis de Villemer, Paris, théâtre de l'Odéon, février 1864.
  • Avec Émile de Girardin : Le Supplice d’une femme, Paris, Théâtre-Français, 29 avril 1865.
  • Avec Armand Durantin : Héloïse Paranquet, Paris, théâtre du Gymnase, 20 janvier 1866.
  • Avec H. Lefrançois : Le Filleul de Pompignac, comédie en quatre actes, Paris, théâtre du Gymnase, 1869.
  • Avec Alexandre Dumas : La Jeunesse de Louis XIV, Paris, théâtre de l'Odéon, 1874.
  • Avec Pierre de Corvin : Les Danicheff, drame en cinq actes, Paris, théâtre de l'Odéon, février 1876.
  • Avec Gustave-Eugène Fould : La Comtesse Romani, comédie en trois actes, Paris, théâtre du Gymnase, novembre 1876.
  • Avec Alexandre Dumas : Joseph Balsamo, drame inédit en cinq actes, Paris, théâtre de l'Odéon, mars 1878.

Essais

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  • Histoire de la loterie du lingot d'or, 1851.
  • L'Homme-femme, 1872.
  • La Question de la femme, Association pour l'émancipation progressive de la Femme, 1872, 85 p. (lire en ligne)
  • La Question du divorce, éditeur Calmann Lévy, 1880, 417 pages : réfutation de Famille et Divorce de l'abbé Vidieu (édit. E. Dentu, 1879).
  • Les femmes qui tuent et les femmes qui votent, éditeur Calmann Lévy, 1880, 216 p. Texte en ligne (Gallica) : permalien.

Œuvres réunies

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  • Péchés de jeunesse (1847). Recueil de poésie.
  • Théâtre complet avec préfaces inédites (1868-1879) (6 vol.). Édition augmentée, dite des Comédiens (1882-1886) (6 vol.).
  • Entr’actes (1878-1879) (3 vol.). Écrits de jeunesse.

Musique

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  • La Pâquerette, mélodie de Charles Gounod (1871), texte de Dumas.

Filmographie

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  • Cagliostro de Gregory Ratoff avec Raymond Burr.

Notes et références

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  1. « Alexandre Dumas papers »
  2. Acte de naissance aux Archives de Paris, cote V3E/N 804 (archives.paris.fr).
  3. Claude Schopp, Dictionnaire Alexandre Dumas, CNRS, 2010, p. 181.
  4. [PDF] Montgeron Mag, no 194, page 23/27, du mois de février 2014, sur le site des publications de la Mairie de Montgeron (consulté le 24 décembre 2017).
  5. Elle épousera Maurice Lippmann.
  6. Neuilly-sur-Seine Mariages 1864, cote E_NUM_NEU192, page 159/165.
  7. Inventaire après décès d'Alexandre Dumas, publié sur le site des Archives de France (consulté le 24 décembre 2017).
  8. « Marly : la maison d'Alexandre Dumas fils cherche un nouveau propriétaire », publié le 22 avril 2016 par Virginie Grolleau, sur le site de L'Obs (consulté le 24 décembre 2017).
  9. « Théâtre réaliste », critique de Émile Montégut, Revue des Deux Mondes, 1858.
  10. Revue nationale et étrangère politique, scientifique et littéraire, revue des théâtres critique de Edmond de Villetard, 1864.
  11. Sylvie Chaperon et Christine Bard, Dictionnaire des féministes. France - XVIIIe – XXIe siècle, Presses universitaires de France, 2017 (ISBN 978-2-13-078722-8, lire en ligne), « Daubié Julie-Victoire ».
  12. Une lettre sur les choses du jour, Michel Lévy, 6 juin 1871, p. 16 ; repris dans Entr'actes, Calmann Lévy, 1878, 381 p. (lire en ligne), p. 294.
  13. Paul Lidsky, Les Écrivains contre la Commune, La Découverte, 2020 (ISBN 978-2-348-06141-7, lire en ligne), « La communarde ».
  14. « Dossier dans l'ordre de la Légion d'honneur d'Alexandre Dumas », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Théâtre complet. Tome I. Auteur littéraire : Dumas fils (Alexandre), éditeur scientifique : Sabourin (Lise), coll. Bibliothèque du théâtre français, Classiques Garnier, 2019, 901 p.
  • André Maurois, Les Trois Dumas, Le Livre de poche.
  • Marianne Schopp, Claude Schopp, Dumas fils ou l'anti-Œdipe, Phébus, 2017, 336 p. (lire en ligne).
  • Thérèse Charles-Vallin, Le Troisième Dumas, Éditions de La Bisquine, 2024

Articles connexes

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  • Alexandre Dumas
  • Pièce à thèse
  • le Musée Alexandre Dumas est un musée à Villers-Cotterêt à la mémoire des trois Dumas.

Liens externes

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Affiche du document La dame aux camélias

La dame aux camélias

Alexandre Dumas fils

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  • Divers
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  • Livre lcp
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328 pages. Temps de lecture estimé 4h06min.
Alexandre Dumas fils (1824-1895) "Mon avis est qu’on ne peut créer des personnages que lorsque l’on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu’à la condition de l’avoir sérieusement apprise. N’ayant pas encore l’âge où l’on invente, je me contente de raconter. J’engage donc le lecteur à être convaincu de la réalité de cette histoire, dont tous les personnages, à l’exception de l’héroïne, vivent encore. D’ailleurs, il y a à Paris des témoins de la plupart des faits que je recueille ici, et qui pourraient les confirmer, si mon témoignage ne suffisait pas. Par une circonstance particulière, seul je pouvais les écrire, car seul j’ai été le confident des derniers détails sans lesquels il eût été impossible de faire un récit intéressant et complet. Or, voici comment ces détails sont parvenus à ma connaissance. – Le 12 du mois de mars 1847, je lus, dans la rue Laffitte, une grande affiche jaune annonçant une vente de meubles et de riches objets de curiosité. Cette vente avait lieu après décès. L’affiche ne nommait pas la personne morte, mais la vente devait se faire rue d’Antin, n° 9, le 16, de midi à cinq heures. L’affiche portait en outre que l’on pourrait, le 13 et le 14, visiter l’appartement et les meubles. J’ai toujours été amateur de curiosités. Je me promis de ne pas manquer cette occasion, sinon d’en acheter, du moins d’en voir. Le lendemain, je me rendis rue d’Antin, n° 9. Il était de bonne heure, et cependant il y avait déjà dans l’appartement des visiteurs et même des visiteuses, qui, quoique vêtues de velours, couvertes de cachemires et attendues à la porte par leurs élégants coupés, regardaient avec étonnement, avec admiration même, le luxe qui s’étalait sous leurs yeux. Plus tard, je compris cette admiration et cet étonnement, car, m’étant mis aussi à examiner, je reconnus aisément que j’étais dans l’appartement d’une femme entretenue." Marguerite Gautier, femme entretenue, est morte de la tuberculose. Armand Duval raconte au narrateur son amour pour la courtisane et les sacrifices qu'elle a faits pour lui. Alexandre Dumas fils s'est inspiré de sa propre histoire avec la courtisane Marie Duplessis.
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