Julien Blanc-Gras

Julien Blanc-Gras

Julien Blanc-Gras
Description de cette image, également commentée ci-après
Julien Blanc-Gras
Naissance (48 ans)
Gap, France
Activité principale
Voyageur, écrivain voyageur, journaliste
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Littérature de voyage
Wikipedia
Julien Blanc-Gras
Description de cette image, également commentée ci-après
Julien Blanc-Gras
Naissance 11 août 1976 (48 ans)
Gap, France
Activité principale
Voyageur, écrivain voyageur, journaliste
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Littérature de voyage

Julien Blanc-Gras est un écrivain français et journaliste-reporter né le 11 août 1976 à Gap. Plusieurs de ses ouvrages traitent, avec humour, des voyages ou du tourisme, deux autres de la paternité.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Ses débuts

[modifier | modifier le code]

Julien Blanc-Gras est né le 11 août 1976 à Gap de parents coiffeurs, qui exerçaient leur métier dans un salon pour femmes[1],[2]. Il a fait des études de journalisme à Grenoble, où il obtient un Deug d'histoire et une maîtrise en journalisme[3]. Profitant du programme Erasmus, il part étudier à Hull, sur la côte au nord-est de l'Angleterre, où il travaille parallèlement en intérim dans une usine de poissons[4]. Il écrit ses premières piges pour Le Petit Bulletin, un hebdomadaire culturel gratuit grenoblois, et pour Le Dauphiné Libéré[5] à Gap, qu'il quitte pour entamer un voyage sans but précis[6]. En 2001, il part pendant un an dans les continents nord et sud-américains, notamment au Mexique, au Guatemala, à Cuba, au Belize et aux États-Unis, ce qui lui donne matière à écrire son premier roman paru en 2005, Gringoland [7]. Cette période correspond pour lui à « la découverte du vrai voyage en solitaire en toute liberté »[8]. Gringoland est récompensé en 2006 par le Prix du Premier Roman de Chambéry[9]. En 2012, il reçoit le prix littéraire Jackie-Bouquin[10] pour Touriste, qui deviendra six ans plus tard la meilleure vente (40.000 exemplaires) parmi ses huit romans[1]. Pour Julien Blanc-Gras, Touriste constitue « une compilation des différents voyages [qu'il avait faits] au fil des années. Il y avait des voyages qui étaient à but professionnel, d’autres à but personnel »[8]. Il reconnaît avoir pris des libertés avec certains personnages ou avec la chronologie pour écrire ce récit[4]. Ce roman sera adapté en 2015 en bande dessinée par l'illustratrice et blogueuse Mademoiselle Caroline, aux éditions Delcourt[11]. L'accueil de cet ouvrage est plutôt mitigé sur Actua BD[12] et BoDoï[13].

L'appel du voyage

[modifier | modifier le code]

Son quatrième livre sort en 2013 : il s'agit de Paradis (avant liquidation). Cet ouvrage a été écrit après un séjour de six semaines dans les Kiribati, un chapelet de trois îles perdues dans l'océan Pacifique et menacées par la montée des eaux liée au réchauffement climatique. C'est en lisant une dépêche de l'Associated Press datant du 9 mars 2012, qu'il décide de s'y rendre[14]. Le titre de cette dépêche ? « Island nation Kiribati considers moving populace » (« La république des Kiribati envisage de déplacer sa population »)[15]. Aussi, l'écrivain séjourne dans ce pays en septembre et octobre 2012 afin d'y décrire «la face humaine du changement climatique»[16].

En 2016, Julien Blanc-Gras est invité par les éditions Paulsen à participer à une résidence artistique à bord d'un voilier, l'Atka, qu'il décrit comme « un petit bijou des océans dont la vue illumine l’œil des bourlingueurs »[17]. En compagnie de deux marins et d'un peintre, Gildas Flahaut, l'écrivain séjourne ainsi quelques semaines au Groenland le temps d'alimenter son prochain livre Briser la glace[6]. Dans ce dernier livre, il confie que son père aimait pratiquer la chasse dans les Alpes[18]. En 2017, il publie Dans le désert, sur les monarchies du Golfe Persique, « petits pays bizarres (...) qui bousculent notre point de vue d'Occidentaux », selon Julien Blanc-Gras, qui avait assisté à l'inauguration du Ferrari World, à Abou Dabi en 2010[19]. La même année, il participe à l'ouvrage collectif Merci Paris!, en décrivant le quartier parisien où il habite, le XIXe arrondissement, un « texte drôlissime », selon Gérard Mordillat, qui a dirigé le livre[20].

« J'ai organisé ma vie autour d'une ambition saugrenue, la quadrillage méthodique de la planète », explique l'écrivain dans son livre Paradis (avant liquidation)[21], précisant ailleurs que Sur la route de Jack Kerouac et Voyage au bout de la nuit de Céline ont probablement déclenché ses envies de voyage[22]. En 2018, il disait admirer l'écrivain voyageur français Sylvain Tesson[1]. Dans un de ses livres précédents, Touriste, Julien Blanc-Gras racontait qu'enfant il s'endormait avec « en guise de doudou (....) un ballon gonflable et translucide sur lequel était imprimée une carte du monde » et que le premier livre qu'il a ouvert était un atlas[23]. Il préfère voyager seul de manière à faciliter les rencontres[14]. Il raconte préférer écrire assis, sur son ordinateur chez lui et sur un calepin quand il voyage, éventuellement avec de la musique sans paroles[18]. Parallèlement à son activité d'écrivain, il mène une carrière de journaliste avec des reportages pour L'Express, Canal+, le magazine de voyages A/R, la revue Long Cours[7]...

La question de la paternité

[modifier | modifier le code]

En 2015, il délaisse les thèmes du voyage et du tourisme pour écrire la chronique des neuf mois de grossesse de sa compagne, native de la Corée et adoptée en France[1]. Il s'agit du livre In Utero[24]. « Du test à l'accouchement, c'est le récit d'une aventure à la fois intime et universelle, avec ses joies et ses angoisses. Une aventure (très) rarement racontée du point de vue masculin », pointe Brigitte Lahaie sur RMC[25]. Julien Blanc-Gras met néanmoins en perspective sa propre expérience de la paternité, au regard de celle vécue dans d'autres pays du monde ou à d'autres époques, après s'être documenté[26]. Pour lui, il a traité de sa vie intime comme de ses voyages, « avec le même ton, la même distance et le même humour »[27]. Après la naissance de son fils, le journaliste se voit attribuer une chronique, un « billet » dans le magazine français Parents[28].

En 2019, après In Utero et la naissance de son fils, Julien Blanc-Gras poursuit dans son roman Comme à la guerre (Stock) sa réflexion sur la paternité et la parentalité dans le contexte des attentats en France en janvier et novembre 2015. Une paternité qu'il confronte également à l'histoire de ses deux grands-pères, qui ont combattu durant la Seconde Guerre mondiale et ont consigné leurs souvenirs dans des carnets[29],[30].

Réception critique

[modifier | modifier le code]

Son troisième roman Touriste est chroniqué dans l'émission radio Le Masque et la Plume le 14 août 2011, où il reçoit un accueil favorable des quatre critiques présents ce jour-là[31]. De son côté, Le Nouvel Observateur est également enthousiaste : « La grande réussite du livre tient évidemment à sa drôlerie. Elle est constante, servie par une plume acérée, un art irrésistible de la formule, un talent du comique de situation. Cela va avec un certain désenchantement. »[32] Mais ce roman ne trouve pas grâce auprès du magazine culturel Gonzaï qui écrit : « Les anecdotes de voyage se succèdent mais, jamais véritablement développées, elles laissent un goût d’inachevé[33]. » Paru en 2016, Briser la glace se voit « une lecture chaudement recommandée » par Paris Match[34], tandis que Le Bien Public le considère comme « un récit de marin d’eau douce, court, cocasse, instructif, émouvant »[35].

France Inter qualifie Julien Blanc-Gras d'« écrivain voyageur », dont les « romans de voyage se caractérisent par leur côté surprenant »[36]. De son côté, Le Bien Public juge ses récits de voyage de « très remarqués pour leur humour décapant »[37]. Pour Elle, « il porte un regard à la fois désopilant et plein de perspicacité sur le monde »[38]. La Bulac le situe dans la lignée des écrivains voyageurs comme le Suisse Nicolas Bouvier et le Polonais Ryszard Kapuściński[39], deux auteurs que Julien Blanc-Gras apprécie beaucoup[22], tandis que La Croix le désigne comme un « Lévi-Strauss goguenard »[40]. En 2018, Le Nouvel Observateur voit en lui et Cédric Gras « les deux meilleurs écrivains-voyageurs français de leur génération »[41].

Son roman Comme à la guerre, sorti en 2019, est considéré par Le Monde comme « une première réponse à la question de la transmission, sensible et enthousiaste »[42]. Julien Blanc-Gras a « trouvé un nouveau continent à visiter : la paternité », estime l'écrivain Frédéric Beigbeder dans Le Figaro[43]. Pour La Croix, l'écrivain a conservé dans ce livre son « ton narquois et [il] truffe son récit de saynètes désopilantes, sa marque de fabrique »[44].

Œuvres

[modifier | modifier le code]
  • Gringoland, Vauvert, Au diable vauvert, 2005, 246 p. (ISBN 2-84626-091-5, présentation en ligne), Prix du Premier Roman de Chambéry 2006
  • Comment devenir un dieu vivant, Vauvert, Au diable vauvert, 2008, 274 p. (ISBN 978-2-84626-153-1, présentation en ligne)
  • Touriste, Vauvert, Au diable vauvert, 2011, 259 p. (ISBN 978-2-84626-295-8, présentation en ligne), Prix littéraire Jackie-Bouquin 2012[10]et avec Mademoiselle Caroline, Touriste, Paris, éditions Delcourt, 2015, 188 p. (ISBN 978-2-7560-6032-3)
  • L'Almanach des voyageurs, Paris, Magellan & Cie, 2012, 192 p. (ISBN 978-2-35074-241-0)
  • Paradis (avant liquidation), Vauvert, Au diable vauvert, 2013, 264 p. (ISBN 978-2-84626-500-3, présentation en ligne)
  • avec Vincent Brocvielle, Géorama. Le tour du monde en 80 questions, Paris, Éditions Robert Laffont, 2014, 185 p. (ISBN 978-2-221-14002-4, présentation en ligne)
  • In utero, Vauvert, Au diable vauvert, 3 septembre 2015, 192 p. (ISBN 978-2-84626-997-1, présentation en ligne)
  • Briser la glace, éditions Paulsen, 2016, 192 p. (ISBN 978-2-37502-006-7, présentation en ligne)
  • Dans le désert, Vauvert, Au diable vauvert, 2017, 192 p. (ISBN 979-10-307-0033-6, présentation en ligne)
  • Comme à la guerre, Paris, Stock, 2019, 288 p. (ISBN 978-2-234-08440-7, présentation en ligne)
  • Ouvrage collectif : Gérard Mordillat (dir.) (préf. Douglas Kennedy), Merci Paris ! : 20 écrivains amoureux de leur quartier, Paris, Tallandier, 2017, 336 p. (ISBN 979-10-210-2747-3)
  • Envoyé un peu spécial, Paris, Stock, 2021, 250 p. (ISBN 978-22-340-8940-2)[45]
  • Julien Blanc-Gras, Bungalow, éditions Stock, coll. « La bleue », 2024, 198 p. (ISBN 978-2-234-09287-7)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Virginie Bloch-Lainé, « Julien Blanc-Gras, voyageur du monde », Libération,‎ 3 janvier 2019 (lire en ligne)
  2. « Le Daddy du mois : Julien Blanc-Gras », daddycoool.fr,‎ 20 octobre 2015 (lire en ligne)
  3. « AR Magazine voyageur », sur ar-mag.fr (consulté le 25 février 2025).
  4. a et b Tewfik Hakem et Jacques Munier, « À plus d'un titre : Littérature : Julien Blanc-Gras / Essais : Sébastien Roux », France Culture,‎ 11 mai 2011 (lire en ligne)
  5. « Julien Blanc-Gras », sur premiere.fr (consulté le 3 janvier 2018).
  6. a et b Cécile Pellerin, « Cap au Nord avec Julien Blanc-Gras : l'écrivain-voyageur court le monde sans se prendre au sérieux », ActuaLitté,‎ 15 juin 2017 (lire en ligne)
  7. a et b « Long Cours : nos auteurs », sur revue-longcours.fr (consulté le 3 janvier 2018).
  8. a et b François Alquier, « Julien Blanc-Gras : interview pour Touriste et Paradis [avant liquidation] », Les Chroniques de Mandor,‎ 7 octobre 2013 (lire en ligne)
  9. « Lauréats du Festival du Premier Roman de Chambéry »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  10. a et b Lauréats 2012, article du journal La Nouvelle République du 22 février 2012.
  11. D.P., « Touriste », L'Express,‎ 8 avril 2015
  12. DT, « Touriste - Par Julien Blanc-Gras & Mademoiselle Caroline - Delcourt », sur Actua BD, 30 mars 2015.
  13. Benjamin Roure, « Touriste », sur Bodoï, 3 août 2015.
  14. a et b Mathias Deguelle, « Conduite accompagnée : Julien Blanc-Gras, accompagné de Gaspard Royant », France Inter,‎ 19 mai 2013 (lire en ligne)
  15. (en) Associated Press, « Island nation Kiribati considers moving populace », CBS News,‎ 9 mars 2012 (lire en ligne)
  16. AFP, « Voyage aux Kiribati, «pays en voie de disparition» pour cause de réchauffement », 20 Minutes,‎ 14 mai 2013 (lire en ligne)
  17. (en) « Atka 1 », sur atka.f (consulté le 2 janvier 2019).
  18. a et b Clara Dupont-Monod, « L'amuse-bouche : "Briser la glace" avec Julien Blanc-Gras », France Inter,‎ 29 octobre 2016 (lire en ligne)
  19. Delphine Peras, « Julien Blanc-Gras aux pays de l'or noir », L'Express,‎ 15 octobre 2017 (lire en ligne)
  20. TV5 Monde, « Gérard Mordillat : Les 20 arrondissements de Paris vus par des écrivains amoureux », TV5 Monde,‎ 29 novembre 2017 (lire en ligne)
  21. « Julien Blanc-Gras - La Matinale - 060613 », sur .dailymotion.com (consulté le 2 janvier 2018).
  22. a et b guide-evasion.fr, « Julien Blanc-Gras, touriste… et alors ? », guide-evasion.fr,‎ 10 décembre 2011 (lire en ligne)
  23. François, « Touriste : Un tour du monde par tous les pays du globe », unmondedaventures.fr,‎ 26 mai 2013 (lire en ligne)
  24. Delphine Peras, « Julien Blanc-Gras tient le journal d'une grossesse », L'Express,‎ 5 septembre 2015 (lire en ligne)
  25. L'équipe de Lahaie, l'Amour et vous, « Lahaie, l'Amour et Vous : Le coup de cœur de Brigitte », rmc.bfmtv.com,‎ 16 décembre 2015 (lire en ligne)
  26. Alexandra Lemasson, « In utero" de Julien Blanc-Gras: voyage en terre inconnue », Francetvinfo,‎ 22 novembre 2015 (lire en ligne)
  27. « Julien Blanc-Gras - In utero », sur YouTube, 29 août 2015 (consulté le 4 janvier 2019).
  28. Julien Blanc-Gras, « Noël : comment le père gère le calvaire des jouets sonores », parents.fr,‎ 12 décembre 2018 (lire en ligne)
  29. Véronique Rossignol, « La Gloire des Pères », Livres Hebdo,‎ 23 novembre 2018 (lire en ligne)
  30. Léonard Billot, « "Est-il bien raisonnable d'avoir des enfants en ce moment ?", se demande Julien Blanc-Gras dans son dernier livre », Les Inrockuptibles,‎ 29 janvier 2019 (lire en ligne)
  31. Jérôme Garcin, « Le Masque et la plume », France Inter,‎ 14 août 2011 (lire en ligne)
  32. François Reynaert, « Marco en polo », bibliobs.nouvelobs.com,‎ 10 juillet 2011 (lire en ligne)
  33. Ursula Michel, « Julien Blanc-Gras - Touriste », Gonzaï,‎ 22 mai 2011 (lire en ligne)
  34. Philibert Humm, « Julien Blanc-Gras: les calottes sont cuites », Paris Match,‎ 20 septembre 2016 (lire en ligne)
  35. Françoise Monnet, « Julien Blanc-Gras : un trip bien givré au Groenland », Le Bien Public,‎ 20 septembre 2016 (lire en ligne)
  36. « Julien Blanc-Gras / Ecrivain voyageur », sur franceinter.fr (consulté le 3 janvier 2018).
  37. « l'auteur », sur bienpublic.com, 21 août 2015 (consulté le 3 janvier 2018).
  38. Pascale Frey, « « Touriste» de Julien Blanc-Gras », Elle,‎ avril 2012 (lire en ligne)
  39. « Le voyage, un pré-texte. Écrire et photographier les métamorphoses du monde. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bulac.fr, 10 octobre 2013 (consulté le 3 janvier 2018).
  40. Jean-Claude Raspiengeas, « « Briser la glace » de Julien Blanc-Gras, un Lévi-Strauss goguenard sur le toit du monde », La Croix,‎ 29 décembre 2016 (lire en ligne)
  41. Grégoire Leménager, « Voyager, à quoi ça sert, au 21e siècle ? Rencontre avec deux baroudeurs professionnels », Le Nouvel Obs,‎ 24 juin 2018 (lire en ligne)
  42. Nils C. Ahl, « « Comme à la guerre », ou ce monde que Julien Blanc-Gras lègue à son fils », Le Monde,‎ 10 février 2019 (lire en ligne)
  43. Frédéric Beigbeder, « Julien Blanc-Gras, un aventurier des temps modernes », Le Figaro,‎ 7 février 2019 (lire en ligne)
  44. Jean-Claude Raspiengeas, « « Comme à la guerre » de Julien Blanc-Gras », La Croix,‎ 7 février 2019 (lire en ligne)
  45. « Envoyé un peu spécial », éditions Stock, 9 mai 2021 (consulté le 2 juin 2021).

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • WorldCat
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Étonnants voyageurs
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Ressource relative à la bande dessinéeVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BD Gest'
  • icône décorative Portail des Hautes-Alpes
  • icône décorative Portail de la littérature française
  • icône décorative Portail de l’humour
  • icône décorative Portail du tourisme

A consulter en ligne

Affiche du document Comment devenir un dieu vivant

Comment devenir un dieu vivant

Julien Blanc-Gras

1h19min30

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
106 pages. Temps de lecture estimé 1h19min.
« La fin du monde, je ne suis ni pour, ni contre.Je ne m’en réjouis pas, bien sûr. Je ne la déplore pas non plus, ça ne sert à rien. L’époque est vécue comme apocalyptique. Donc, elle l’est.Voilà comment je voyais les choses à ce moment-là. En tout cas, il ne me venait pas à l’idée de pouvoir sauver l’humanité, ou alors seulement quand j’étais vraiment ivre. »Ce livre est une comédie apocalyptique. Il raconte l’histoire de William Andy, un loser ordinaire devenu prophète médiatique en proposant des solutions pour aborder la fin du monde sans se faire mal.Une satire enjouée, mais au vitriol, d’une époque qui transforme l’homo sapiens en abstraction médiatique, le citoyen en consommateur consentant et la Terre en champ de ruines.Entre autres morceaux de bravoure, on retiendra la parabole du morse qui illustre l’ouvrage, et notre condition…« Au bout de la pente se trouve une falaise. Notre ami le morse s’écrase en bas comme un vieux flan, suivi par tous ses camarades qui n’ont rien de mieux à foutre que de rouler vers un précipice. Après quelques heures, on se retrouve donc avec un bon tas de morses mortellement blessés, poussant des cris terrifiants, et incapables de remuer leurs quintaux de patapoufs. C’est désespérant. Car le morse, par son allure débonnaire, a réussi à attirer notre sympathie. Mais enfin pourquoi ? Les scientifiques ne se l’expliquent pas. Le morse est-il mu par un instinct de sacrifice utile à la globalité de l’espèce (comme le lemming) ou bien est-il particulièrement con (comme la poule) ? Mystère.Tout ça pour dire qu’on est des sacrés morses.Nous savons que nous courons vers le précipice et nous courons quand même. »
Accès libre
Affiche du document Touriste

Touriste

Julien Blanc-Gras

3h30min00

  • Romans et nouvelles
  • Livre epub
  • Livre lcp
280 pages. Temps de lecture estimé 3h30min.
« On compte environ 200 états souverains. On vit à peu près 30000 jours. Si l'on considère l’existence sous un angle mathématico-géographique, on devrait passer 150 jours dans chaque pays. Il faut se rendre à l’évidence. Je dois aller dans tous les pays du monde. Je ne trouverai pas le repos dans l’immobilité.Untel veut devenir une star, un autre posséder un yacht ou coucher avec des sœurs jumelles. Je veux juste aller à Lusaka. Et à Thimbu. Et à Valparaiso. Certains veulent faire de leur vie une œuvre d’art, je compte en faire un long voyage.Je n’ai pas l’intention de me proclamer explorateur. Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit.Le touriste traverse la vie, curieux et détendu, avec le soleil en prime. Il prend le temps d’être futile. De s’adonner à des activités non productives mais enrichissantes. Le monde est sa maison. Chaque ville, une victoire.Le touriste inspire le dédain, j’en suis bien conscient. Ce serait un être mou, au dilettantisme disgracieux. C’est un cliché qui résulte d’une honte de soi, car on est toujours le touriste de quelqu’un. »Obsédé par les cartes, le narrateur décide de visiter tous les pays du globe.Des favelas colombiennes aux hôtels clubs tunisiens, en passant par les karaokés du Yang-tsé-Kiang, les villages oubliés du Mozambique, les vagues polynésiennes, les plateaux de Bollywood, le tumulte du Proche-Orient et même par la Suisse, ce promeneur globalisé nous guide à travers l’inépuisable diversité des mondes.
Accès libre

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son