François OST

François OST

François OST Un auteur qui a déjà publié une trentaine d'ouvrages dont trois chez Odile Jacob, deux aux PUF, un aux Editions La Découverte, et un chez Michalon ; un auteur dont les livres se vendent honorablement et qui très souvent sont traduits. Un auteur qui consacre toujours beaucoup d'efforts à la promotion de ses livres après leur parution et qui utilise ses livres à l'appui de ses enseignements, ce qui assure des commandes pluriannuelles.Quelle compétence pour parler de traduction et de politique des langues?- J'ai été membre, une vingtaine d'années, du Conseil supérieur de la langue française de la Communauté française de Belgique; à ce titre, j'ai participé à de nombreux combats de la Francophonie.- Comme responsable de la recherche dans mon université, j'organise des programmes de troisième cycle et de nombreux colloques et séminaires multilingues. J'ai une grande expérience de l'enseignement et de la recherche en plusieurs langues.- A onze reprises mes livres ont été traduits (sans parler des articles); à ces occasions, j'ai développé des contacts approfondis avec certains de mes traducteurs.- Dans la mesure où le livre parle beaucoup de traduction littéraire, je mobilise mes connaissances littéraires déjà exprimées dans deux ouvrages précédents ( Raconter la loi et Sade et la loi).Développements de ma carrière depuis 2005- en Belgique :- obtention du Prix quinquennal de l'essai de la Communauté française de Belgique pour le Raconter la loi ( il s'agit du principal prix littéraire accordé par la CFB).- Elu membre de l'Académie royale des sciences, lettres et beaux-arts ( classe des sciences morales et politiques).- Elu président de la Commission des Ecoles doctorales du Fond national de la recherche scientifique ( en pratique, c'est la responsabilité de la formation des doctorants dans toutes les disciplines)- en France :Nombreuses invitations dans des cénacles variés et prestigieux. Si je prends les douze derniers mois, j'ai fait deux leçons au Collège de France, une conférence au Sénat, une autre à la Cour de cassation, un séminaire à l'Institut des hautes études sur la justice et une conférence à l'Académie des sciences morales et politiques. Sans parler d'interventions classiques dans des universités et des conférences plus « grand public » (à Toulon, par exemple, en janvier dernier). On me demande aussi très régulièrement de participer à des jurys de thèse et de soutenir des candidatures de collègues à l'Institut universitaire de France.Tout cela pour dire que ma notoriété s'est à la fois étendue et progressivement détachée de mon identité juridique de départ.PerspectivesComme je le fais chaque fois, je compte orienter mes conférences, mes cours et mes directions de recherche, durant les prochaines années, vers le thème du multilinguisme et de la traduction, assurant ainsi le « service après vente » du livre. Depuis plusieurs années je fonctionne sur ce mode : je refuse toutes les invitations qui ne cadrent pas avec le thème que j'ai choisi, de sorte que je peux concentrer toutes mes collaborations et interventions sur le sujet de mon dernier livre. Dans le cas présent, je compte y consacrer plusieurs enseignements ainsi qu'un important programme interuniversitaire de conférences en 2009 dans le cadre du « Collège Belgique » en voie de formation.

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Affiche du document Les Femmes dans la cité et la tragédie grecque

Les Femmes dans la cité et la tragédie grecque

François OST

1h37min30

  • Philosophie
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130 pages. Temps de lecture estimé 1h37min.
La démocratie athénienne réservait un sort peu enviable aux femmes : elles n’y avaient pas « droit de cité », ou à peine. Dans l’Antiquité, le droit de la cité est le droit des hommes. Mais les grands auteurs de la tragédie grecque – 32 pièces dont 20 ont des femmes pour héroïnes – ne s’accommodent pas de cette situation. Ils reposent inlassablement cette question : « De quel droit ? » De quel droit l’ordre de la cité repose-t-il sur le refoulement de la voix des femmes ? Le livre de François Ost traite de l’enjeu politique de la place des femmes dans la cité tel qu’il est posé par la tragédie. Sur la scène du théâtre de Dionysos, dieu de la transgression, la cité se tend à elle-même un miroir et interroge ses certitudes. Et si la guerre civile pouvait être évitée ? et si l’on se gardait des folies meurtrières et de la vengeance ? et si l’on s’enquérait du consentement des femmes à leur mariage ? et si l’on accordait l’asile à ceux que rejette leur cité comme Antigone l’implore pour son père ? et si l’on faisait plus de place aux affects dans la gouvernance de la cité comme le réclament les bacchantes d’Euripide ? Donnant voix aux femmes, parfois implorantes, parfois terrifiantes – et à d’autres encore, toujours résistantes –, Eschyle, Sophocle et Euripide laissent entrevoir une cité plus solidaire et plus tolérante. Pour François Ost, les questions que soulèvent Hécube, Antigone, Médée, les suppliantes et les bacchantes sont encore les nôtres aujourd’hui. Juriste et philosophe, François Ost est membre de l’Académie royale de Belgique. Il a publié une vingtaine d’ouvrages de philosophie du droit. Pionnier du courant « droit et littérature », il y a consacré des ouvrages scientifiques, des pièces de théâtre, ainsi que trois recueils de contes. Il a publié notamment Le Temps du droit (1999), Raconter la loi (2004), Sade et la loi (2005). 
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Affiche du document Le droit, objet de passions?

Le droit, objet de passions?

François OST

37min30

  • Droit et juridique
  • Youscribe plus
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50 pages. Temps de lecture estimé 37min.
Existe-t-il des passions juridiques ? Des passions qui prennent le droit lui-même pour objet ? La littérature répond positivement à cette question ; s’y révèle en effet une étonnante galerie de personnages « fous de droit », manifestant à son égard un désir, une peur ou une haine, déraisonnables et excessifs. Tantôt c’est le trop de droit qui menace lorsque se déchaînent plaideurs chicaniers, juges compulsifs, fonctionnaires tatillons, législateurs dogmatiques, créanciers ou débiteurs obsessionnels. Tantôt, à l’inverse, c’est le trop peu de droit qui fait des ravages, soit qu’on l’exècre, comme Sade qui lui substitue une loi perverse, soit qu’on se ronge de son absence, comme Kafka qui n’en saisit que des bribes dénaturées. Mais chacune de ces passions dangereuses n’est que l’envers pathologique de passions positives. Reste alors à faire le départ entre passions civiles et inciviles. Mobiliser les premières pour renforcer le lien social, et offrir un exutoire cathartique aux secondes. Parmi bien d’autres, Aristophane, Cervantès, Shakespeare, Racine, von Kleist, Balzac, Dostoïevski, et Camus sont appelés à la barre des témoins. Juriste et philosophe, François OST est professeur émérite invité de l’Université Saint-Louis à Bruxelles ; il est membre de l’Académie royale de Belgique et fondateur de l’Académie de théorie du droit. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il se consacre désormais au courant « droit et littérature ». Parmi ses publications, on citera Raconter la loi (O.Jacob, 2004), Sade et la loi (O.Jacob, 2005), Shakespeare, la comédie de la loi (Michalon, 2012).
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Affiche du document Le droit au miroir de la littérature

Le droit au miroir de la littérature

François OST

1h24min52

  • Droit
  • Généralités
Le courant "droit et littérature", très développé aux Etats-Unis, est encore embryonnaire dans les pays de langue française. Fruit de la collaboration de juristes, de philosophes et de littéraires, ce courant entend moins étudier le droit comme littérature, que chercher, dans les grandes oeuvres de fiction, des réponses aux questions les plus fondamentales que posent la loi, la justice et le pouvoir. L'entreprise n'est cependant pas sans risques. Entre la plume et le glaive, les liaisons ne sont-elles pas nécessairement dangereuses ? Aussi, entre le droit qui codifie la réalité, et la littérature qui libère des possibles, il convient, dans un premier temps, de mesurer les écarts. Alors que le droit hiérarchise et tranche, attribue des rôles convenus et postule la généralité et l'abstraction de ses règles, la littérature , en revanche, opère comme laboratoire expérimental de l'humain, ne reculant pas devant les passages à la limite les plus vertigineux; cultivant l'ambiguïté de son verbe et l'ambivalence de ses personnages, elle creuse la singularité de l'individuel. Mais s'il est vrai que le droit est du côté des formes instituées, et la littérature du côté des forces instituantes, c'est à une dialectique des deux pôles que l'on est conduit.
Entre le "tout est possible" de la création littéraire, et le "tu ne dois pas" de l'impératif juridique, il y a, en effet, au moins autant interaction que confrontation. Alors se découvre un droit pétri d'imaginaire et traversé de failles multiples, tandis que, au travers du particulier et de la fiction dont elle réclame, la littérature pourrait bien reconduire aux sources de l'universel et du normatif. Des tragiques grecs à Kafka, de la Bible à Shakespeare, de Faust à Robinson Crusoë, on se propose de faire un parcours buissonnier, sans prétention d'exhaustivité. Mais quel que soit l'auteur ou l'oeuvre choisi, les propos convergent : il s'agit, entre droit et littérature, de multiplier les jeux de miroir en vue de dégager, au plus profond de leurs discours, quelque chose de leurs puissances respectives. Tantôt complices et tantôt rivaux, droit et littérature tentent, chacun à sa manière, d'instituer un monde.
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