Dominique MéDA

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Dominique MéDA <p>Le développement du chômage l’a montré : travailler est une norme. Dans nos sociétés occidentales, le travail est le principal moyen de subsistance mais aussi une part essentielle des occupations de chacun. L’ordre social s’organise autour de lui. En a-t-il toujours été ainsi ? Assiste-t-on, aujourd’hui, avec la réduction du temps de travail, à une remise en cause de sa valeur ? Va-t-on vers de nouvelles formes de travail ? En croisant les regards historiques et philosophiques avec les résultats des enquêtes sociologiques et économiques les plus récentes, cet ouvrage interroge notre rapport au travail et, battant en brèche les idées reçues, nous invite à repenser sa nature ainsi que la place qu’il prend dans nos vies.</p>

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Famille et travail

Dominique MéDA

1h22min26

  • Économie
  • Sociologie et anthropologie
La famille et le travail ne sont pas seulement deux « valeurs » importantes. Ce sont deux activités, chronophages, qui s'exercent dans des lieux et des temps différents, occupent le temps restreint dont nous disposons et sont en concurrence permanente, notamment pour les femmes, sur qui reposent de fait, l'essentiel des tâches domestiques et familiales. Dans une société où les enfants sont majoritairement élevés dans des couples bi-actifs et où l'activité des mères chefs de famille monoparentales est une nécessité, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale reste pourtant une préoccupation de seconde zone, un sujet indigne de faire l'objet de débats politiques.
Les femmes ont gagné leur émancipation et travaillent et continuent à avoir des enfants. Elles veulent travailler et consacrer un minimum de temps à ceux-ci. Il ne s'agit donc plus de savoir laquelle de ces deux sphères est la plus importante ni quel est le sexe qui va s'y consacrer, mais bien plutôt de prendre au sérieux le fait qu'elles le sont toutes deux, que c'en est fini des doctrines proclamant, l'une la centralité du travail, l'autre, la prééminence de la famille, au moyen de sociologies cloisonnées. Ceci est d'autant plus nécessaire que les recherches internationales récentes ont montré que depuis 1996 la corrélation entre les taux de fécondité et le taux d'activité des femmes, négative auparavant, est devenue fortement positive et que les pays ayant mis en place des dispositifs améliorant la conciliation entre travail et famille sont également ceux où les taux d'activité féminins sont les plus élevés.
Alors que les pays de l'OCDE sont confrontés à des perspectives démographiques dominées par un risque de rétrécissement de la population active (vieillissement de la population, baisse des taux de fécondité), la possibilité d'amener les femmes en plus grand nombre sur le marché du travail – ou de leur éviter de se retirer – apparaît donc très stratégique.
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