Dans les champs de bataille porte bien son titre. Pas un corps mutilé, pas une scène de combat dans ce film de guerre, et pourtant la réalisatrice ne cesse de monter au front. Asphyxie, (...) et donc ivresse exquise. Le Monde
Danielle Arbid (...) donne à l'exercice une touche personnelle qui tient moins à son contexte particulier qu'à un sens aigu des contrastes : éloquence des scènes mutiques, rage comprimée des moments d'insouciance. Et justesse plutôt que vérisme. Télérama
Le jeune cinéma libanais continue de fasciner par la tension maintenue entre captation sensuelle du présent et arrière-goût du désastre. Cahiers du Cinéma
Beau film que celui-là, sensuel et violent, complexe et limpide. Le Nouvel Observateur
En temps de guerre, on peut rire et pleurer, aimer et grandir, comme en temps de paix. Les choses sont juste plus exacerbées, fragiles, éphémères. C'est ce que nous dit la petite musique de ce premier long métrage de fiction, découvert en mai à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes et qui trouve enfin le chemin des salles après avoir glané une demi-douzaine de prix ici et là entre-temps. L'Humanité
Ces champs sont ceux d'une jalousie abominable et naturelle ayant poussé dans un regard que seules les images qui lui sont surdimensionnées arrêtent. La guerre, dans ce film-serrure qui se transformera bientôt en fissure, ce n'est jamais que cela : une danse en désordre, une ronde infinie où l'on trahit ceux qu'on aime pour mieux trahir ses sentiments. Libération