Hubert Bonisseur de la Bath, aristocrate et espion sous le nom d'OSS 117, enquête sur l'explosion d'une base américaine du pacifique. Envoyé à Tokyo, il y rencontre une employée du gouvernement américain, Eva Davidson, dont il ne tarde pas à découvrir ses liens avec l'attentat et la mafia japonaise. Confondue, Eva accepte de collaborer avec lui. Les deux se font passer pour mari et femme pour mieux infiltrer les gangs japonais...
L'avis du cinéphile : Le très solide Michel Boisrond remplace André Hunebelle derrière la caméra, ce dernier étant alors très occupé par la trilogie Fantômas (avec Louis de Funès et Jean Marais). Nous y perdons en délire et en rythme ce que nous y gagnons en structure. En effet, la réalisation est extrèmement soignée (cadres précis, focales variées...) et la direction d'acteurs plus méthodique, pour un résultat général plastiquement plus beau encore. Boisrond est un esthète, plus qu'un amateur de sérials, et cela rend le film aussi différent du précédent (Furia à Bahia pour OSS 117) que complémentaire. Ce nouvel opus est plus technique et moins porté sur les morceaux de bravoure. Mais que l'amateur de cinéma d'aventure se rassure, car l'action est une fois de plus au rendez-vous, et les décors naturels toujours aussi bien exploités. Frederick Stafford progresse et se montre plus à l'aise, et Marina Vlady contribue à élever le niveau en dépit d'un rôle sans nuance. Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 confirme toujours à l'époque le gros succès commercial de cette saga initiée en France et incarne finalement la dernière (très) bonne aventure de l'agent secret charmeur. En quelque-sorte la fin d'une époque.
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