Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers.
Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice.
Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite...
L'avis du cinéphile : Trois ans après Un taxi pour Tobrouk, un chef-d'oeuvre à la fois subtil et rondement mené, tout entier concentré sur l'absurdité de la guerre et le comportement d'une poignées de soldats perdus, Lino Ventura retourne dans le désert pour Cent mille dollars au soleil (cette fois-ci réellement tourné en Afrique du nord, contrairement à Un taxi pour Tobrouk filmé près d'Almeria). Rien à voir cependant, tant ces deux films divergent totalement.
Film d'aventure picaresque qui fait le coup de poing, caustique et détendu, Cent mille dollars au soleil est un divertissement solide et ultra-carré, au suspense efficace, quoique à vitesse variable (le rythme général étant assez tranquille). Avec ses camions capables de rouler n'importe où, ses moteurs gonflés à bloc et ses chauffeurs virils dont le comportement ne s'encombre guère de bonnes manières, le film roule par ailleurs dans les traces lointaines du Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot. Les dialogues de Michel Audiard sont authentiquement cultes (comme souvent), la distribution au firmament (Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo, Bernard Blier...) et l'ambiance agréable. Reste un classique à voir et à revoir, film d'aventure français à l'ancienne comme (malheureusement) l'on n'en fait plus.
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