A Rome, OSS 117 est chargé de démasquer une organisation internationale de tueurs. Pour l'infiltrer, il prend l'identité du redoutable William Chandler et se voit confier une mission : supprimer le délégué des Nations-Unies au Proche-Orient...
L'avis du cinéphile : La nouvelle aventure d'OSS 117 se veut moins bondienne et délaisse les délires kitsch ainsi que les fantaisies usuelles. La nouvelle recette recherche la compromission avec le polar plus frontal et clairement moins fanfaron. Cependant, l'idée est plus belle en théorie qu'en pratique, car André Hunebelle n'était à l'évidence pas le réalisateur capable de réussir la transition, son approche naïve du film d'aventure (qui a fait merveille durant près d'une décennie) s'accordant assez mal avec ces nouvelles dispositions. Il ne cesse en effet de larder son film de tentatives légères afin de contrebalancer son récit, et en résulte alors un curieux aliage décidemment boiteux. Le film ne manque pas de qualités, à commencer par la présence de John Gavin, probablement le meilleur acteur à avoir endossé le costume d'OSS 117. Mais l'acteur du Temps de mourir et le temps d'aimer (Douglas Sirk) et de Psychose (Alfred Hitchcock) ne sait malheureusement pas toujours comment y faire, et l'absence de Frederick Stafford se fait alors étonnement ressentir. Le film reste divertissant et agréable, mais les grandes heures sont passées.
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