Melvin est super-héro malgré lui. La quarantaine passée il habite encore chez sa mère et ne vit que pour la fête, les femmes et la drogue. Jusqu’au jour où il réalise que la seule façon pour lui de revoir son fils, que la justice lui interdit d’approcher, c’est d’accepter son destin, et d’exploiter ses super pouvoirs pour lutter contre le crime. Mais dans un monde dans lequel personne ne comprend ni sa situation, ni d’où il tient ses incroyables pouvoirs, ces derniers pourraient bien causer sa perte...
À l'image de son anti-(super)héros, le film a le mérite de rompre avec la solennité et l'emphase. Et de revenir à de petits trucages, modestes et efficaces : un Rubik's Cube en suspension, c'est nettement plus impressionnant que les déluges de gravats numériques d'"X-Men : Apocalypse". Télérama
Tout cela n'a pas grand intérêt, mis à part le fait que Stephen Dorff est idéal en lumpen-bohème : le metteur en scène, Nick Love ("Street Dance 2"), fait le job minimum et laisse Dorff mener sa barque. C'est sympa, mais c'est maigre. Le Nouvel Observateur
Situé dans La Nouvelle-Orléans post-Katrina, ce faux documentaire consacré à un trentenaire oisif doté du pouvoir de télékinésie semble vouloir offrir une réflexion sur l'Amérique qui reste à l'état d'ébauche. Plus réussie est la chronique d'héroïsme ordinaire d'un père indigne décidé à devenir un bon père. Le Monde
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